Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1899-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1899 01 octobre 1899
Description : 1899/10/01 (A66)-1899/12/31. 1899/10/01 (A66)-1899/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750462j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières393
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 101
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
■■ _ 302 — ■ .
• Rien de triste comme l'intérieur de Jérusalem : c'est vérita-
blement un tombeau. Pas de voitures : elles ne pourraient
s'aventurer dans les ruelles, les escaliers, les passages voûtés
qui composent seuls les voies de communications ; pas de vie,
pas de foule, pas d'entrain : les rares passants que vous ren-
contrez ont l'air morne, apathique et lugubre; les maisons,
toutes construites en pierre et auxquelles il eût été si facile de
donner un air de confort et d'élégance, basses, carrées, avec
des ouvertures rares, étroites, avec les petites coupoles qui les
surmontent, vous donnent une impression de cimetière. Rien
; d'opposé comme Jérusalem à l'idée que nous nous faisons
d'une; grande ville dans notre Occident. Les bazars seuls ont
une certaine animation : mais sales, souvent nauséabonds,
peuplés de marchands sans ardeur et nonchalamment accrou-
pis, ils_n'arrivent pas à .chasser les idées sombres qu'a fait
naître la visite de la ville. Et pourtant, quelle merveilleuse,
quelle accablante lumière ! Que faudrait-il pour que, dans
cette fête d'un soleil sans nuage, ces-Orientaux au large et
antique costume, majestueusement établis sur leurs ânes,
leurs chevaux, leurs chameaux, donnent à tout le paysage un
air de grandiose solennité I
Heureusement, dans cette ville si triste, le chrétien, l'archéo-
logue, l'historien trouvent pour leur esprit et leur coeur un
aliment à chaque moment renouvelé. L'esplanade du Temple
et la basilique du Saint-Sépulcre pourraient retenir, intéresser
et instruire pendant de longs jours l'esprit le plus curieux, le
plus avide d'émotions nouvelles.
L'aire du Temple, le Haram-ech-Chérif, comme l'appellent
les Musulmans, l'emplacement actuel de la mosquée d'Omar,
s'impose de toute manière à l'attention du visiteur. Dans cette
ville, où toutes les voies de communication sont si étrange-
ment étranglées, elle se développe sur une surface de 500
mètres de long sur 300 de large. Au milieu émerge encore au
sommet du mont Moriah, recouverte actuellement par la
coupole musulmane, l'Es-Sakhrah., la pierre par excellence,
sur laquelle Abraham aurait étendu, pour l'immoler, son fils
quartier arménien ; au nord est, le quartier arabe, au nord du Temple ; et enfin, au
nord-ouest, aux alentours de la porte do Damas et du Saint Sépulcre^ le quartier
chrétien, continué au-delà des murs par le splendide établissement de Notre-Dame-
de-Francci
• Rien de triste comme l'intérieur de Jérusalem : c'est vérita-
blement un tombeau. Pas de voitures : elles ne pourraient
s'aventurer dans les ruelles, les escaliers, les passages voûtés
qui composent seuls les voies de communications ; pas de vie,
pas de foule, pas d'entrain : les rares passants que vous ren-
contrez ont l'air morne, apathique et lugubre; les maisons,
toutes construites en pierre et auxquelles il eût été si facile de
donner un air de confort et d'élégance, basses, carrées, avec
des ouvertures rares, étroites, avec les petites coupoles qui les
surmontent, vous donnent une impression de cimetière. Rien
; d'opposé comme Jérusalem à l'idée que nous nous faisons
d'une; grande ville dans notre Occident. Les bazars seuls ont
une certaine animation : mais sales, souvent nauséabonds,
peuplés de marchands sans ardeur et nonchalamment accrou-
pis, ils_n'arrivent pas à .chasser les idées sombres qu'a fait
naître la visite de la ville. Et pourtant, quelle merveilleuse,
quelle accablante lumière ! Que faudrait-il pour que, dans
cette fête d'un soleil sans nuage, ces-Orientaux au large et
antique costume, majestueusement établis sur leurs ânes,
leurs chevaux, leurs chameaux, donnent à tout le paysage un
air de grandiose solennité I
Heureusement, dans cette ville si triste, le chrétien, l'archéo-
logue, l'historien trouvent pour leur esprit et leur coeur un
aliment à chaque moment renouvelé. L'esplanade du Temple
et la basilique du Saint-Sépulcre pourraient retenir, intéresser
et instruire pendant de longs jours l'esprit le plus curieux, le
plus avide d'émotions nouvelles.
L'aire du Temple, le Haram-ech-Chérif, comme l'appellent
les Musulmans, l'emplacement actuel de la mosquée d'Omar,
s'impose de toute manière à l'attention du visiteur. Dans cette
ville, où toutes les voies de communication sont si étrange-
ment étranglées, elle se développe sur une surface de 500
mètres de long sur 300 de large. Au milieu émerge encore au
sommet du mont Moriah, recouverte actuellement par la
coupole musulmane, l'Es-Sakhrah., la pierre par excellence,
sur laquelle Abraham aurait étendu, pour l'immoler, son fils
quartier arménien ; au nord est, le quartier arabe, au nord du Temple ; et enfin, au
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chrétien, continué au-delà des murs par le splendide établissement de Notre-Dame-
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