Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1915-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1915 01 octobre 1915
Description : 1915/10/01 (A82)-1915/12/31. 1915/10/01 (A82)-1915/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55698754
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières403
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 39
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 61
- .......... Page(s) .......... 85
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
- 373 —
M. Barrey J'approuve pleinement les conclusions de notre
collègue et je suis heureux qu'elles aient été adoptées.
J'ai trouvé dans la monographie d'Yport de l'histoire locale
pittoresque, amusante même. Je ne m'attendais pas à y
trouver des renseignements précieux sur l'Histoire de France;
j'avoue n'avoir pas été déçu de n'y rien trouver sur la pêche.
L'histoire moderne d'Yport, la description de ses transforma-
tions et de ses embellissements ne m'a guère intéressé, j'ose-
rais même dire qu'elle m'a irrité.
Hélas! oui, je déplorerai toujours que cette bourgade si
originale jadis, soit maintenant devenue une banale station
balnéaire. Certes, elle était trop jolie pour échapper à l'inva-
sion des Parisiens dont M. Lechevalier cite les noms avec
complaisance. Car M. Lechevalier termine l'étude historique
en prospectus. Les dernières pages sont écrites à la manière
de M. Dufayel, et, sans être méchant, je puis bien dire aussi
à la manière de Joseph Prudhomme. En voulez-vous des
exemples?
Après avoir énuméré quantité d'artistes, d'hommes de
lettres et d'hommes politiques qui ont établi à Yport « leur
résidence estivale», M. Lechevalier ajoute : «Nous oublions
certainement une infinité de nos hôtes, et des meilleurs... Ils
sont trop! Que ceux qui en douteraient viennent donc voir,
après le bain, le défilé des boutonnières! » Messieurs, un
pareil défilé mérite le voyage.
Parmi les avantages que procurent à Yport ses baigneurs,
en voici quelques-uns : « Les habitants dont le mobilier est
confortable, en louant aux baigneurs une partie de leur habi-
tation, réalisent chaque année d'appréciables bénéfices. Beau-
coup de femmes de marins trouvent à faire des ménages
lucratifs. Les marchands de comestibles font de riches affaires.
Avec eux, les plus heureux sont les propriétaires. » Voilà, en
vérité, une ville qui est le paradis des logeurs, des femmes de
ménage et des épiciers !
Permettez-moi cependant, Messieurs, de ne point partager
l'enthousiasme de M. Lechevalier. Mes grands-parents, du
côté maternel, étaient des marins d'Yport. (Dans la monogra-
phie de M- Boulard, j'ai retrouvé plusieurs fois leur nom à
M. Barrey J'approuve pleinement les conclusions de notre
collègue et je suis heureux qu'elles aient été adoptées.
J'ai trouvé dans la monographie d'Yport de l'histoire locale
pittoresque, amusante même. Je ne m'attendais pas à y
trouver des renseignements précieux sur l'Histoire de France;
j'avoue n'avoir pas été déçu de n'y rien trouver sur la pêche.
L'histoire moderne d'Yport, la description de ses transforma-
tions et de ses embellissements ne m'a guère intéressé, j'ose-
rais même dire qu'elle m'a irrité.
Hélas! oui, je déplorerai toujours que cette bourgade si
originale jadis, soit maintenant devenue une banale station
balnéaire. Certes, elle était trop jolie pour échapper à l'inva-
sion des Parisiens dont M. Lechevalier cite les noms avec
complaisance. Car M. Lechevalier termine l'étude historique
en prospectus. Les dernières pages sont écrites à la manière
de M. Dufayel, et, sans être méchant, je puis bien dire aussi
à la manière de Joseph Prudhomme. En voulez-vous des
exemples?
Après avoir énuméré quantité d'artistes, d'hommes de
lettres et d'hommes politiques qui ont établi à Yport « leur
résidence estivale», M. Lechevalier ajoute : «Nous oublions
certainement une infinité de nos hôtes, et des meilleurs... Ils
sont trop! Que ceux qui en douteraient viennent donc voir,
après le bain, le défilé des boutonnières! » Messieurs, un
pareil défilé mérite le voyage.
Parmi les avantages que procurent à Yport ses baigneurs,
en voici quelques-uns : « Les habitants dont le mobilier est
confortable, en louant aux baigneurs une partie de leur habi-
tation, réalisent chaque année d'appréciables bénéfices. Beau-
coup de femmes de marins trouvent à faire des ménages
lucratifs. Les marchands de comestibles font de riches affaires.
Avec eux, les plus heureux sont les propriétaires. » Voilà, en
vérité, une ville qui est le paradis des logeurs, des femmes de
ménage et des épiciers !
Permettez-moi cependant, Messieurs, de ne point partager
l'enthousiasme de M. Lechevalier. Mes grands-parents, du
côté maternel, étaient des marins d'Yport. (Dans la monogra-
phie de M- Boulard, j'ai retrouvé plusieurs fois leur nom à
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