Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1915-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1915 01 octobre 1915
Description : 1915/10/01 (A82)-1915/12/31. 1915/10/01 (A82)-1915/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55698754
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières403
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 39
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 61
- .......... Page(s) .......... 85
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 369 -
cesser les querelles et les guerres : il leur suffira, pour se jeter
dans les bras les uns des autres, de consulter les économistes.
Mais je suis sûr que M. Acher n'en croit rien. D'autre part,
M. Bossière en est tellement convaincu que je n"oserais, pour
rien au monde, émettre une opinion. Notre collègue possède
à fond une science que j'ignore. Un mot banal et inoffensif en
apparence a pour lui des sous-entendus redoutables :
Ce Capital en dit beaucoup plus qu'il ne semble.
Je ne sais pas, pour moi. si chacun me ressemble;
Mais j'entends là-dessous un million de mots.
De pareilles connaissances imposent le respect à votre igno-
rant rapporteur.
Le premier travail de M. Bossière nous valut une étude
concise et bien ordonnée de M. Buchard, sur les contrats
d'assurance que pourraient souscrire les nations entre elles.
M. Buchard pense que l'on arriverait aisément à évaluer,
d'une façon approximative, les richesses d'un pays. Donc, il y
a là matière à contrats d'assurance. Mais qui établirait ces
contrats, qui en serait responsable, qui en paierait les primes,
comment celles-ci seraient-elles payées, que ferait-on de leur
accumulation? Autant de questions à traiter.
M. Buchard les examine l'une après l'autre. Il trace les
grandes lignes d'un contrat d'assurance intergouvernemental,
pour nous montrer comment, selon lui, les Etats pourraient
assurer leurs biens propres et ceux dont ils sont légalement
responsables, à quelles conditions et dans quelle mesure.
De tels contrats seraient avantageux à la fois pour les par-
ticuliers et pour les Etats. Ils diminueraient les impôts occa-
sionnés par les pertes nationales. Ils faciliteraient le commerce
et l'industrie, car les primes accumulées en numéraire dans
les différentes banques d'État remplaceraient les fonds que
détiennent ces banques. Ils restreindraient les risques de
guerre, car chaque nation détenant une part du trésor que
constituerait le versement des primes serait intimement liée
aux autres nations : un intérêt commun scellerait leur entente.
Mais tout contrat repose sur la bonne foi des parties, remar-
que M. Buchard. Les Etats offriraient-ils cette garantie
cesser les querelles et les guerres : il leur suffira, pour se jeter
dans les bras les uns des autres, de consulter les économistes.
Mais je suis sûr que M. Acher n'en croit rien. D'autre part,
M. Bossière en est tellement convaincu que je n"oserais, pour
rien au monde, émettre une opinion. Notre collègue possède
à fond une science que j'ignore. Un mot banal et inoffensif en
apparence a pour lui des sous-entendus redoutables :
Ce Capital en dit beaucoup plus qu'il ne semble.
Je ne sais pas, pour moi. si chacun me ressemble;
Mais j'entends là-dessous un million de mots.
De pareilles connaissances imposent le respect à votre igno-
rant rapporteur.
Le premier travail de M. Bossière nous valut une étude
concise et bien ordonnée de M. Buchard, sur les contrats
d'assurance que pourraient souscrire les nations entre elles.
M. Buchard pense que l'on arriverait aisément à évaluer,
d'une façon approximative, les richesses d'un pays. Donc, il y
a là matière à contrats d'assurance. Mais qui établirait ces
contrats, qui en serait responsable, qui en paierait les primes,
comment celles-ci seraient-elles payées, que ferait-on de leur
accumulation? Autant de questions à traiter.
M. Buchard les examine l'une après l'autre. Il trace les
grandes lignes d'un contrat d'assurance intergouvernemental,
pour nous montrer comment, selon lui, les Etats pourraient
assurer leurs biens propres et ceux dont ils sont légalement
responsables, à quelles conditions et dans quelle mesure.
De tels contrats seraient avantageux à la fois pour les par-
ticuliers et pour les Etats. Ils diminueraient les impôts occa-
sionnés par les pertes nationales. Ils faciliteraient le commerce
et l'industrie, car les primes accumulées en numéraire dans
les différentes banques d'État remplaceraient les fonds que
détiennent ces banques. Ils restreindraient les risques de
guerre, car chaque nation détenant une part du trésor que
constituerait le versement des primes serait intimement liée
aux autres nations : un intérêt commun scellerait leur entente.
Mais tout contrat repose sur la bonne foi des parties, remar-
que M. Buchard. Les Etats offriraient-ils cette garantie
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