Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1904-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1904 01 octobre 1904
Description : 1904/10/01 (A71)-1904/12/31. 1904/10/01 (A71)-1904/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55680893
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières297
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 57
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 129
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- Quatre jours en Picardie (22-23 Septembre 1903, par M. l'abbé Joseph Dubois
- .......... Page(s) .......... 257
- 4me fascicule - 4me trimestre
- 287 —
maintenir à votre tête; peut-être avez-vous trouvé que ma lâche n'était
point achevée : en cela du moins, vous ne vous êtes point, trompés.
Prenant, il y a deux ans, possession de ce fauteuil, je vous avais en
effet promis d'employer tous mes efforts à rendre plus vivantes nos
réunions, plus pratiques nos études et à nous sortir du « splendide
isolement » où trop complaisaminent nous nous renfermions.
Grâce à vous, mes chers collègues, ce plan est en grande partie
réalisé. L'antique défilé de Mémoires, précieux assurément, mais par-
fois un peu monotones, n'occupe plus seul nos séances; la discussion
y lient une large place, place non moins utile qu'intéressante. Nous en
avons pu juger par l'empressement avec lequel vous êtes venus rompre
des lances pour ou contre l'absolu du secret médical, pour ou contre
les arguments apportés en faveur de l'autonomie des Ports.
Nous vous appellerons bientôt à voter sur ces deux importantes
questions, des conclusions qui, présentées à qui de droit, ne peuvent,
manquer, nous en avons la ferme confiance, de porter d'heureux fruits.
Quant, à notre isolement, il n'est, plus qu'un souvenir. Il nous a suffi
à nous, doyenne des Sociétés havraises, de faire — comme c'était,
noire devoir — le premier pas, pour que les Sociétés-Soeurs, qui par
timide déférence n'osaient guère nous approcher, nous aient aussitôt
tendu la main.
Vous savez comment, il y a quelques mois, parlant, pour la troi-
sième fois en votre nom au banquet du Cercle d'Etudés des Employés
de Bureau, j'étais accueilli et fêlé, et, comme hier, noire honorable
vice-président saluant, au vingtième anniversaire de la Société de Géo-
graphie commerciale du Havre, l'académicien savant et délicat qu'est
M le vicomte Melchior de Vogué, soulevait des applaudissements,
que vous venez de ratifier par les vôtres, et serrait les liens qui doivent
unir deux Sociétés appelées à se compléter réciproquement.
Reste maintenant — et c'est pour cela que vous avez raison de con-
sidérer ma lâche, comme inachevée — à franchir les limites de. notre
ville et à jeter les bases d'une fédération régionale des Sociétés sa-
vantes de Normandie.
Je vous ai dit déjà, Messieurs, comment les fêles, dont le Havre
doit, l'an prochain, être le témoin, fêtes qui verront, par la représen-
tation de son Mystère de Saint-Nicolas, se consacrer le, beau talent, de,
noire collègue M. Robert de la Villehervé, nous ont paru l'occasion toute
naturelle d'appeler en un congrès les représentants des Sociétés Nor-
mandes qui s'occupent, elles aussi, de sciences, d'arts et de lettres.
Noire Normandie est si riche en travailleurs de toutes sortes, que
les sujets d'études ne nous manqueront pas. Archéologie, Histoire,
Philologie. Littérature, voilà autant de points sur lesquels nous pourrons
provoquer un échange fécond d'idées. Et qui sait ce qui peut sortir
maintenir à votre tête; peut-être avez-vous trouvé que ma lâche n'était
point achevée : en cela du moins, vous ne vous êtes point, trompés.
Prenant, il y a deux ans, possession de ce fauteuil, je vous avais en
effet promis d'employer tous mes efforts à rendre plus vivantes nos
réunions, plus pratiques nos études et à nous sortir du « splendide
isolement » où trop complaisaminent nous nous renfermions.
Grâce à vous, mes chers collègues, ce plan est en grande partie
réalisé. L'antique défilé de Mémoires, précieux assurément, mais par-
fois un peu monotones, n'occupe plus seul nos séances; la discussion
y lient une large place, place non moins utile qu'intéressante. Nous en
avons pu juger par l'empressement avec lequel vous êtes venus rompre
des lances pour ou contre l'absolu du secret médical, pour ou contre
les arguments apportés en faveur de l'autonomie des Ports.
Nous vous appellerons bientôt à voter sur ces deux importantes
questions, des conclusions qui, présentées à qui de droit, ne peuvent,
manquer, nous en avons la ferme confiance, de porter d'heureux fruits.
Quant, à notre isolement, il n'est, plus qu'un souvenir. Il nous a suffi
à nous, doyenne des Sociétés havraises, de faire — comme c'était,
noire devoir — le premier pas, pour que les Sociétés-Soeurs, qui par
timide déférence n'osaient guère nous approcher, nous aient aussitôt
tendu la main.
Vous savez comment, il y a quelques mois, parlant, pour la troi-
sième fois en votre nom au banquet du Cercle d'Etudés des Employés
de Bureau, j'étais accueilli et fêlé, et, comme hier, noire honorable
vice-président saluant, au vingtième anniversaire de la Société de Géo-
graphie commerciale du Havre, l'académicien savant et délicat qu'est
M le vicomte Melchior de Vogué, soulevait des applaudissements,
que vous venez de ratifier par les vôtres, et serrait les liens qui doivent
unir deux Sociétés appelées à se compléter réciproquement.
Reste maintenant — et c'est pour cela que vous avez raison de con-
sidérer ma lâche, comme inachevée — à franchir les limites de. notre
ville et à jeter les bases d'une fédération régionale des Sociétés sa-
vantes de Normandie.
Je vous ai dit déjà, Messieurs, comment les fêles, dont le Havre
doit, l'an prochain, être le témoin, fêtes qui verront, par la représen-
tation de son Mystère de Saint-Nicolas, se consacrer le, beau talent, de,
noire collègue M. Robert de la Villehervé, nous ont paru l'occasion toute
naturelle d'appeler en un congrès les représentants des Sociétés Nor-
mandes qui s'occupent, elles aussi, de sciences, d'arts et de lettres.
Noire Normandie est si riche en travailleurs de toutes sortes, que
les sujets d'études ne nous manqueront pas. Archéologie, Histoire,
Philologie. Littérature, voilà autant de points sur lesquels nous pourrons
provoquer un échange fécond d'idées. Et qui sait ce qui peut sortir
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