Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 octobre 1918 01 octobre 1918
Description : 1918/10/01 (A6,N99)-1918/10/31. 1918/10/01 (A6,N99)-1918/10/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401278x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/12/2008
I5S La Science à la Maison, 12,_Bou_lv. St-Marcel, I'ahis (V7*)
parts à créer uji café fronçai* a,u moyen
:1c l'uiic de nos plantes indigènes-
Los essais réclamant autrement moins
île science et d'appareils que pour le
sucre, les solutions abondèrent et l'on
proposa tour à tour la graine de lupin,
Ja châtaigne, la racine de scorsonère,
le gland du chêne rouvre, le fruit de
l'églantier, la. graine de maïs, du pe-
tit houx, du pois chiche, du seigle, etc..
Le nombre, de découvreurs fuit funeste
à l'inventeur qui mit la main sur la
vraie plante cherchée ou tout au moins
.-.uir celle qui, pour cet emploi, sairvé-
cut à toutes les autres même après le
retour du café. Perdu, en effet, au mi-
lieu des autres, le nom de l'inventeur
de la. chicorée à café ou du café de cld-
enrée comme, on disait autrefois, ne
nous est pas parvenu que je sache. On
sait seulement que ce fut à Onnaing,
dans le département du Nord, que la
.fabrication de ce produit prit naissance.
Dans la suite, quelqu'un dont on n'a
pas non plus conservé le nom, imagina,
ia chicorée de betterave qui depuis est
(ont autant employée que. la. véritable.
La grande guerre actuelle, en amenant,
renvahissemeiit des départements pro-
ducteurs de chicorée, ia tout d'abord,
singulièrement raréfié cette denrée sur
le mu relié, niais à l'instar de nos an-
cêtres de l'époque du Blocus et bien
que nous n,e manquions pas de café nous
nous sommes empressés de remédier il
celle pénurie, parce qu'il est malaisé
de se priver d'un aliment même non in-
dispensable lorsque, son usage est en-
tré dans }^> moeurs. On créa de nou-
velles pla.ntait.ion.-s et en -attendant les
récoltes on eut recours à. tous les succé-
danés possibles. De tous cotés de nom-
breuses fabriques se montèrent qui ne
tardèrent pas à prospérer et san.s doute
y a.-t-il encore pla.ee pour beaucoup
d'autres.
En elïet. si au début, on fit de la.
chicorée à seule fin de contenter les ama-
teurs, avec la prolongation démesurée
de la -guerre, qui n'a cessé de prélever
sur des stocks inépuisables qu'autant que
Timport.ition pouvait les maintenir: la
question a pris maintenant une toute
autre face et l'on peut dire qu'à l'heure
aclnellle, au prix où est arrivé le café,
l'emploi de. la chicorée est devenue une
nécessité impérieuse, non seulement pour
les petites bourses mais même pour les
riches car il y va de l'intérêt de tous
de limiter la consommation du café.
Bien, que la plupart des fabricants
de chicorée fassent mystère de leur in-
dustrie e't se disent possesseurs de se-
crets particuliers, celle fabrication est
1res simple et. ne demande pour tout
matériel qu'un appareil, torréfacteur
dans le geiiire de ceux servant: pour le
café. Je rôle du fabricant se- bornain
presque toujours, à torréfier des pro-
duits qui lui. pa.rvienn.e-nt des séch-eries
■agricoles où i!s sont tout préparés et
desséchés.
Culture. — La chicorée à café se
cultive comme les autres chicorées, mais
comme il faut obtenir les racines les
p-lusi grosses possible, on choisit, les va-
riétés répondan!' Je mieux à ce déci-
dera tum. La Chicorée de Brunswick ou
de Magdebourg étaient les seules re-
commandées a.vaut Ja; guerre car là en-
core nous étions tributaires des Alle-
mands; deipuis on a su créer en France
une excelilente espèce dite « Chic-orée à
ca.fé 'la. plus riche ».
Afin, que la, racine atteigne fout son
développement, on sème de bonne heu-
re -vers avril et. même mars, a raison,
de .10 à 12 .kilos à l'hectare en terre
bien ■nieuible, profonde et fraîche. Sauf
une -maladie due à un champignon mi-
croscopique le « .Sclerotinia Libertia-
■na. » qui attaque parfois la racine sous
forme d'un revêtement blanchâtre ame-
nant la pourriture générale de la plan-
te, celle-ci est très rustique, et ne dé-
muni de que peu de soins: elle se récolte
ordinairement, à l'automne quoique l'on
puisse, si on le préfère, la, laisser tout
l'hiver en terre et ne l'arracher qu'au
printemps, puisqu'elle ne craint pas la
gelée.
Lanuji' et déçoit //âge. — Les racines
une fois recollées sont lavées avec soin
pour les débarrasser de la terre et des'pe-
tits gravions qui îles souillent, puis cou-
pées au moyen, d'un coupe-racine quel-
conque, en morceaux de 4 à 5 millimè-
tres d'é>paisseur,
Desxi.c/ttion. — Ces morceaux sont
alors placés dans un four ou une étuve
afin, d'être complètement desséchés- 1.1.
faut généralement 24 heures pour obte-
nir ce résultat; le moment où l'on doit
retirer la chicorée de l'étuve se recon-
naît à des signes particuliers que la pra-
tique seule peut indiquer.
Enroba/je cl iorréfaclion. ■ — (./'est à
ce point que commence presque toujours
je l'ai dit plus haut, Je rôle du fa.br i-
cant. de chicorée qui la reçoit, après dé-
coupage et dessiccation, opérés dans les
sécheries agricoles dont il existe trois
ou quatre en France eit qui sont, comme,
du reste, tout ce. qui a rapport à l'indus-
trie de la Chicorée et de ses succédanés,
sous le, contrôle de. la Itég'ie.
L'enrobage consiste à imprégner les
morceaux, de chicorée avec des m élusses
parts à créer uji café fronçai* a,u moyen
:1c l'uiic de nos plantes indigènes-
Los essais réclamant autrement moins
île science et d'appareils que pour le
sucre, les solutions abondèrent et l'on
proposa tour à tour la graine de lupin,
Ja châtaigne, la racine de scorsonère,
le gland du chêne rouvre, le fruit de
l'églantier, la. graine de maïs, du pe-
tit houx, du pois chiche, du seigle, etc..
Le nombre, de découvreurs fuit funeste
à l'inventeur qui mit la main sur la
vraie plante cherchée ou tout au moins
.-.uir celle qui, pour cet emploi, sairvé-
cut à toutes les autres même après le
retour du café. Perdu, en effet, au mi-
lieu des autres, le nom de l'inventeur
de la. chicorée à café ou du café de cld-
enrée comme, on disait autrefois, ne
nous est pas parvenu que je sache. On
sait seulement que ce fut à Onnaing,
dans le département du Nord, que la
.fabrication de ce produit prit naissance.
Dans la suite, quelqu'un dont on n'a
pas non plus conservé le nom, imagina,
ia chicorée de betterave qui depuis est
(ont autant employée que. la. véritable.
La grande guerre actuelle, en amenant,
renvahissemeiit des départements pro-
ducteurs de chicorée, ia tout d'abord,
singulièrement raréfié cette denrée sur
le mu relié, niais à l'instar de nos an-
cêtres de l'époque du Blocus et bien
que nous n,e manquions pas de café nous
nous sommes empressés de remédier il
celle pénurie, parce qu'il est malaisé
de se priver d'un aliment même non in-
dispensable lorsque, son usage est en-
tré dans }^> moeurs. On créa de nou-
velles pla.ntait.ion.-s et en -attendant les
récoltes on eut recours à. tous les succé-
danés possibles. De tous cotés de nom-
breuses fabriques se montèrent qui ne
tardèrent pas à prospérer et san.s doute
y a.-t-il encore pla.ee pour beaucoup
d'autres.
En elïet. si au début, on fit de la.
chicorée à seule fin de contenter les ama-
teurs, avec la prolongation démesurée
de la -guerre, qui n'a cessé de prélever
sur des stocks inépuisables qu'autant que
Timport.ition pouvait les maintenir: la
question a pris maintenant une toute
autre face et l'on peut dire qu'à l'heure
aclnellle, au prix où est arrivé le café,
l'emploi de. la chicorée est devenue une
nécessité impérieuse, non seulement pour
les petites bourses mais même pour les
riches car il y va de l'intérêt de tous
de limiter la consommation du café.
Bien, que la plupart des fabricants
de chicorée fassent mystère de leur in-
dustrie e't se disent possesseurs de se-
crets particuliers, celle fabrication est
1res simple et. ne demande pour tout
matériel qu'un appareil, torréfacteur
dans le geiiire de ceux servant: pour le
café. Je rôle du fabricant se- bornain
presque toujours, à torréfier des pro-
duits qui lui. pa.rvienn.e-nt des séch-eries
■agricoles où i!s sont tout préparés et
desséchés.
Culture. — La chicorée à café se
cultive comme les autres chicorées, mais
comme il faut obtenir les racines les
p-lusi grosses possible, on choisit, les va-
riétés répondan!' Je mieux à ce déci-
dera tum. La Chicorée de Brunswick ou
de Magdebourg étaient les seules re-
commandées a.vaut Ja; guerre car là en-
core nous étions tributaires des Alle-
mands; deipuis on a su créer en France
une excelilente espèce dite « Chic-orée à
ca.fé 'la. plus riche ».
Afin, que la, racine atteigne fout son
développement, on sème de bonne heu-
re -vers avril et. même mars, a raison,
de .10 à 12 .kilos à l'hectare en terre
bien ■nieuible, profonde et fraîche. Sauf
une -maladie due à un champignon mi-
croscopique le « .Sclerotinia Libertia-
■na. » qui attaque parfois la racine sous
forme d'un revêtement blanchâtre ame-
nant la pourriture générale de la plan-
te, celle-ci est très rustique, et ne dé-
muni de que peu de soins: elle se récolte
ordinairement, à l'automne quoique l'on
puisse, si on le préfère, la, laisser tout
l'hiver en terre et ne l'arracher qu'au
printemps, puisqu'elle ne craint pas la
gelée.
Lanuji' et déçoit //âge. — Les racines
une fois recollées sont lavées avec soin
pour les débarrasser de la terre et des'pe-
tits gravions qui îles souillent, puis cou-
pées au moyen, d'un coupe-racine quel-
conque, en morceaux de 4 à 5 millimè-
tres d'é>paisseur,
Desxi.c/ttion. — Ces morceaux sont
alors placés dans un four ou une étuve
afin, d'être complètement desséchés- 1.1.
faut généralement 24 heures pour obte-
nir ce résultat; le moment où l'on doit
retirer la chicorée de l'étuve se recon-
naît à des signes particuliers que la pra-
tique seule peut indiquer.
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je l'ai dit plus haut, Je rôle du fa.br i-
cant. de chicorée qui la reçoit, après dé-
coupage et dessiccation, opérés dans les
sécheries agricoles dont il existe trois
ou quatre en France eit qui sont, comme,
du reste, tout ce. qui a rapport à l'indus-
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