Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 septembre 1918 01 septembre 1918
Description : 1918/09/01 (A6,N98)-1918/09/30. 1918/09/01 (A6,N98)-1918/09/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401277h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
146
La Science â la Maison, 72, ]3oulv St-Marcel, Pams (V*j
« chiner » en. termes de métier, et sont
arrivés à faire leur étalage derrière les
places d'un grand magasin. Je pourrais
en citer d'autres qui (ont en s'élevant
ne se sont pas fixés, sont restés noma-
des mais ont troqué la- petite « ba,lla-
deuse » contre le vaste fourgon à deux:
chevaux, voire même automobile. On ne
se ligure pas les services que Ton peut
rendre aux populations des campagnes
en allant leur vendre les objets, usten-
siles, produits alimentaires, qu'elles ne
peuvent se procurer qu'à la ville et dont
elles manquent le plus souvent. Est-il
besoin d'énumérer les mille bibelots que
l'on peut vendre ainsi, depuis l'abit-
jour en papier et le crochet à bottine
jusqu'aux pièces d'étoffes en passant par
Ja< vaisselle, la verrerie, le.café et au-
tres denrées.
Les exemples de belles réussites chez
ceux qui sont restési en place et ont passé
de l'humble boutique au luxueux comp-
toir abondent également.
Mais où s'approvisionner des objets à
vendre Y Ouvrez le Pott-in de Paris —
on trouve icet annuaire dans les salles
d'atteintes des gares, les vestibules fies
grands journaux, 'dans la plupart des
hôtels — il vous renseignera sur tout
ce que vous désirez savoir : faibricants
d'articles de bazars, de bibelots d'uti-
lité, de toilette, marchands en gros, etc.
Pour plus de sûreté prenez plusieurs
adresses sur -votre carnet, de cette façon
si l'une fait défaut vous pourrez écrire
aux autres.
Un commerce bien à la portée de tous
et qui ne demande qu'une très minime
première mise de fond, c'est la brocan-
te. Tout ce que l'on peut acquérir aux
enchères! dans les ventes publiques ou
de gré à gré chez les particuliers, prin-
cipalement si l'on sait faire oeuvre de
ses dix doigts, réparer, revernir, reta-
per, être un. peu menuisier-ébéniste, ser-
rurier-mécanicien, laisse de très bons "bé-
néfices. Afin d'augmenter ses affaires on
fait un peu de publicité dans les jour-
naux locaux pou) 1 indiquer les objets que
l'on a à A-endre en s'inspirant naturelle-
ment des besoins du moment. Celui qui
offrirait pa,r exemple, des appareils de
chauffage et d'éclairage au mois de juil-
let prouverait qu'il n'a aucun sens com-
mercial. On peut aussi faire imprimer
un prospectus mensuel, un. petit catalo-
gue que l'on envoie à toutes les person-
nes que l'on croit des acheteurs éven-
tuels. On ne tarde pas à se créer ainsi
une clientèle nombreuse et fidèle si l'on
sait la contenter.
Au lieu de s'attacher à toute la. bro-
cante on peut se limiter à un genre :
meubles, livres, antiquités, objets d'art,
etc.. J'ai connu un homme qui s'était
spécialisé dans i'aehat de tous les ap-
pareils et accessoires d'élclair-age. 11 les
« trustait » en quelque sorte dans toutes
les ventes. Il était arrivé à en posséder
un choix si considérable que des'entre-
preneurs mêmes venaient s'approvision-
ner chez lui.
La vente de l'occasion, je l'ai dit, est
à la, portée de tous, mais on y réussira
d'autant mieux que l'on sera plus au
courant 'du prix des objets neufs afin,
d'une part, de ne pas en laisser certains
à vil prix et de surfaire la valeur d'au-
tres, ce qui produit trèsi niamrais effet
devant la clientèle compétente. On ac-
quiert du l'esté en peu de temps cette
connaissance indispensable par l'expé-
rience et la consulltation des catalogues.
Le Coin.
LE PETIT ELEVaOE lUoivAT H
L'Etablissement du Pouluilier ^u>tc,
Construction en Maçonnerie. — Si
l'on possède à pied d'oeuvre un lot de
vieilles briques provenant d'une démo-
lition et que l'on puisse facilement ae pro-
curer chaux et sable à des prix abor-
dables, on aurait tort de chercher ailleurs
les matières premières. Le poulailler ain-
si édifié offre, en effet, de nombreux
avantages : solidité plus durable que
toute autre et d'une propreté aisée à
maintenir, il est eluaiucl ein hiver, frais
en été, ce que réclament précisément
les volailles pour se bien porter, par-
tant bient produire.
A défaut de brique, on pourra, si l'on
se trouve à proximité d'une carrière
utiliser des silex, des pierres diverses
reliées a-A7-ec un mortier de chaux (8 Amo-
llîmes de sable pour 2 de chaux environ)
additionné d'un cinquième de ciment.
Vu la forme irrégulière des matériaux
il. faudra naturellement un peu plus
d'habilité pour élever l'édifice.
Le béton à bas;e de galets, de mâche-
fers ou de scories est aussi, tout indiqué
soit que l'on opère par moulage préala-
ble de blocs artificiel si, soit que l'on em-
ploie le système par coffrage si en usage
d-f nos jours.
Je ne m'étendrai pas d'avantage ici
sur l'art du maçon ce sujet et tout ce
qui a rapport aux constructions éco-
nomiques à la A'i lie et à la campagne
(ciment et béton armés, plâtre, moulage
et modelage, erneimentation, etc..) de-
A*ant être prochajnemenit traité dans ces
colonnes.
La Science â la Maison, 72, ]3oulv St-Marcel, Pams (V*j
« chiner » en. termes de métier, et sont
arrivés à faire leur étalage derrière les
places d'un grand magasin. Je pourrais
en citer d'autres qui (ont en s'élevant
ne se sont pas fixés, sont restés noma-
des mais ont troqué la- petite « ba,lla-
deuse » contre le vaste fourgon à deux:
chevaux, voire même automobile. On ne
se ligure pas les services que Ton peut
rendre aux populations des campagnes
en allant leur vendre les objets, usten-
siles, produits alimentaires, qu'elles ne
peuvent se procurer qu'à la ville et dont
elles manquent le plus souvent. Est-il
besoin d'énumérer les mille bibelots que
l'on peut vendre ainsi, depuis l'abit-
jour en papier et le crochet à bottine
jusqu'aux pièces d'étoffes en passant par
Ja< vaisselle, la verrerie, le.café et au-
tres denrées.
Les exemples de belles réussites chez
ceux qui sont restési en place et ont passé
de l'humble boutique au luxueux comp-
toir abondent également.
Mais où s'approvisionner des objets à
vendre Y Ouvrez le Pott-in de Paris —
on trouve icet annuaire dans les salles
d'atteintes des gares, les vestibules fies
grands journaux, 'dans la plupart des
hôtels — il vous renseignera sur tout
ce que vous désirez savoir : faibricants
d'articles de bazars, de bibelots d'uti-
lité, de toilette, marchands en gros, etc.
Pour plus de sûreté prenez plusieurs
adresses sur -votre carnet, de cette façon
si l'une fait défaut vous pourrez écrire
aux autres.
Un commerce bien à la portée de tous
et qui ne demande qu'une très minime
première mise de fond, c'est la brocan-
te. Tout ce que l'on peut acquérir aux
enchères! dans les ventes publiques ou
de gré à gré chez les particuliers, prin-
cipalement si l'on sait faire oeuvre de
ses dix doigts, réparer, revernir, reta-
per, être un. peu menuisier-ébéniste, ser-
rurier-mécanicien, laisse de très bons "bé-
néfices. Afin d'augmenter ses affaires on
fait un peu de publicité dans les jour-
naux locaux pou) 1 indiquer les objets que
l'on a à A-endre en s'inspirant naturelle-
ment des besoins du moment. Celui qui
offrirait pa,r exemple, des appareils de
chauffage et d'éclairage au mois de juil-
let prouverait qu'il n'a aucun sens com-
mercial. On peut aussi faire imprimer
un prospectus mensuel, un. petit catalo-
gue que l'on envoie à toutes les person-
nes que l'on croit des acheteurs éven-
tuels. On ne tarde pas à se créer ainsi
une clientèle nombreuse et fidèle si l'on
sait la contenter.
Au lieu de s'attacher à toute la. bro-
cante on peut se limiter à un genre :
meubles, livres, antiquités, objets d'art,
etc.. J'ai connu un homme qui s'était
spécialisé dans i'aehat de tous les ap-
pareils et accessoires d'élclair-age. 11 les
« trustait » en quelque sorte dans toutes
les ventes. Il était arrivé à en posséder
un choix si considérable que des'entre-
preneurs mêmes venaient s'approvision-
ner chez lui.
La vente de l'occasion, je l'ai dit, est
à la, portée de tous, mais on y réussira
d'autant mieux que l'on sera plus au
courant 'du prix des objets neufs afin,
d'une part, de ne pas en laisser certains
à vil prix et de surfaire la valeur d'au-
tres, ce qui produit trèsi niamrais effet
devant la clientèle compétente. On ac-
quiert du l'esté en peu de temps cette
connaissance indispensable par l'expé-
rience et la consulltation des catalogues.
Le Coin.
LE PETIT ELEVaOE lUoivAT H
L'Etablissement du Pouluilier ^u>tc,
Construction en Maçonnerie. — Si
l'on possède à pied d'oeuvre un lot de
vieilles briques provenant d'une démo-
lition et que l'on puisse facilement ae pro-
curer chaux et sable à des prix abor-
dables, on aurait tort de chercher ailleurs
les matières premières. Le poulailler ain-
si édifié offre, en effet, de nombreux
avantages : solidité plus durable que
toute autre et d'une propreté aisée à
maintenir, il est eluaiucl ein hiver, frais
en été, ce que réclament précisément
les volailles pour se bien porter, par-
tant bient produire.
A défaut de brique, on pourra, si l'on
se trouve à proximité d'une carrière
utiliser des silex, des pierres diverses
reliées a-A7-ec un mortier de chaux (8 Amo-
llîmes de sable pour 2 de chaux environ)
additionné d'un cinquième de ciment.
Vu la forme irrégulière des matériaux
il. faudra naturellement un peu plus
d'habilité pour élever l'édifice.
Le béton à bas;e de galets, de mâche-
fers ou de scories est aussi, tout indiqué
soit que l'on opère par moulage préala-
ble de blocs artificiel si, soit que l'on em-
ploie le système par coffrage si en usage
d-f nos jours.
Je ne m'étendrai pas d'avantage ici
sur l'art du maçon ce sujet et tout ce
qui a rapport aux constructions éco-
nomiques à la A'i lie et à la campagne
(ciment et béton armés, plâtre, moulage
et modelage, erneimentation, etc..) de-
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