Presse et revues
12 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 novembre 1918 01 novembre 1918
Description : 1918/11/01 (A6,N100)-1918/11/30. 1918/11/01 (A6,N100)-1918/11/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401279b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
ifo
La Scienôe â la Maison, 12, lioulv. St-Marcel, I'aius i V*}
lisse et serré de couleur gris «ombre, les
girafes, tigres, zèbres», boeufs, etc., so>n;t
en étoffe à poils ras couleur du fond de
la robe de chacun de ces animaux. Le
corps terminé on y peint les rayures,
faciles, mouchetures caractéristiques.
Les chameaux et dromadaires' deman-
dent du poil long au' cou et aux bosses.
Au surplus il est nécessaire pour créer
des types 'bien imités et partant suscep-
tibles de plaire «ux enfants de s'inspirer
des gravures illustrant les ouvragées de
zoologie. Si l'on dispose de rognures de '
cuir, déchets de pea,ux, vieux gants,
etc., on pourra employer ces matières
à la confection des, mêmes objets depuis
les 'balles jusqu'aux poupées et ani-
maux. On teindra, peindra à l'avenant
et muniera. des' accessoires,, yeux, dents
(chez les éléphants), etc. 5
Le 'rira-pavé- —. Il est un petit jouet-
eu cuir qui fit fureur autrefois mais
n'est plus (guère connu aujourd'hui et
qui avait le mérite d'être scientifique,basé
qu'il était sur il'effort produit por la
pression atmosphérique ; c'est le tire-
pavé. Uoi. rond d'un dizaine de centi- .
mètres découpé dans un morceau de
cuir épais et un peu souple, percé au
centre d'un petit trou dans lequel pas-
sait une corde le bouchant complète-
ment et munie d'un noeud de retenue,
tel est dans toute sa simplicité le tire-
pavé qui, graissé ou mouillé et appli-
qué foitement sur le sol ou sur un pavé
(d'où son nom), s'y maintient fixé,
lorsqu'on, tire sur la corde par l'effet
de la raréfaction de l'air, produite sous-
le cuir, raréfaction qui fait que la
pression de l'atmosphère appuie de tout
son poids sur la face extérieure et dans
le rapport de sa grandeur. Sachant que
la valeur de cette pression atmosphéri-
que est de 1 kil. 033 par centimètre
carré et qu'un rond de 10 cm. de dia-
mètre représente une sairfa.ee de 78 c/m.
q. 5-10, on voit que théoriquement l'ef-
fort .nécessaire à l'arrachage devrait
' être de 81 kilos 131. En réalité il est
pratiquement moindre à cause dos im-
perfection!» de l'appareil, mais n'en
reste pas moins très considérable et fait
du tire-pavé ii.ni jouet amusant et ins-
tructif qu'il serait intéressant de revoir
mettre au jour en le modernisant par
l'emploi du caoutchouc.
.Si le lire-pavé a été abandonné, son
principe d'ailleurs lui a, survécu dans
les applique», pneumatiques pour bou-
gies ou autre mode d'éclairage que l'on
peut fixer solidement «ur la surface
unie d'une glace ou d'un mir par la.
seule pression de l'atmosphère. On re-
trouve aussi ee principe dans les pis-
tolets à projectiles pneumatiques, sim-
ples tiges, de bois munis d'une cupule
en caoutchour, qui est un véritable tire-
paxié en réduction.
Les Poupées. — Au-dessus des pou-
pées simplement en. étoffes au visage
peint, viennent celles dont le corps en
toile ou en peaai, est agrémenté par un
cou et tète, des bras et des jambes, ou
simplement des mains et pieds, en 'bis-
cuit que l'on se procure chez les fabri-
cants et qaie l'on n'a, qu'à attacher au
corps que l'on confectionne et bourre
■ ■comme s'il s'agissait de sujets entière-
ment en étoffe. 'Ce genre de fabrication
est employé pour des poupées petites et
(grandes, modestes ou luxueuses. Ces
dernières sont alors en peau blanche
avec . interruption du bourrage aux
épaules, coudes, poignets, hanchesi, ge-
noux, et; chevilles pour former articu-
lation. •
(A suivre). A. Sterne.
CAUSERIE
Pour augmenter ses Revenus
Petits commerces praticables en Bou-
tique o» en Clmmbre. ■— Les Antiquités
Les Livres d'Occasion.
La. brocante (1) nous mène tout natu-
iell nient à la recherche et à la vente
des objets de collections qui sont :
les antiquités et les livres d'occasion
d'.'int j'ai déjà dit un mot, les mon-
naies anciennes, les timbres-poste, les
cartes postales,. les échanti'iOoms d'his-
toiie naturelle et ceux du commerce et
de l'industrie ie la contrée que l'on'
haihite.
Les Antiquités. -
Je no m'étendrai point sur le commer-
ce de l'antiquitaire. On «ait que pour
y réussir,- il faut un bagage de connais-
sances techniques approfondies, rendant
capable de distinguer le vra,i du faux
et d'estimer les choses à leur exacte va-
leur. Connaissances qui ne s'acquièrent
que par une longue étude et une aptitti-
iC à l'observation niisiv. au service d'un
raisonnement judicieux. En veut-on un
exemple ? Un jour je me 'trouvai cli:>^
uni antiquaire en môme- temps qu'une
'personne qui venait lui demander d'es-
timer un prie-Dieu ancien qu'elle venait
d'acheter et que portait un commission-
La Scienôe â la Maison, 12, lioulv. St-Marcel, I'aius i V*}
lisse et serré de couleur gris «ombre, les
girafes, tigres, zèbres», boeufs, etc., so>n;t
en étoffe à poils ras couleur du fond de
la robe de chacun de ces animaux. Le
corps terminé on y peint les rayures,
faciles, mouchetures caractéristiques.
Les chameaux et dromadaires' deman-
dent du poil long au' cou et aux bosses.
Au surplus il est nécessaire pour créer
des types 'bien imités et partant suscep-
tibles de plaire «ux enfants de s'inspirer
des gravures illustrant les ouvragées de
zoologie. Si l'on dispose de rognures de '
cuir, déchets de pea,ux, vieux gants,
etc., on pourra employer ces matières
à la confection des, mêmes objets depuis
les 'balles jusqu'aux poupées et ani-
maux. On teindra, peindra à l'avenant
et muniera. des' accessoires,, yeux, dents
(chez les éléphants), etc. 5
Le 'rira-pavé- —. Il est un petit jouet-
eu cuir qui fit fureur autrefois mais
n'est plus (guère connu aujourd'hui et
qui avait le mérite d'être scientifique,basé
qu'il était sur il'effort produit por la
pression atmosphérique ; c'est le tire-
pavé. Uoi. rond d'un dizaine de centi- .
mètres découpé dans un morceau de
cuir épais et un peu souple, percé au
centre d'un petit trou dans lequel pas-
sait une corde le bouchant complète-
ment et munie d'un noeud de retenue,
tel est dans toute sa simplicité le tire-
pavé qui, graissé ou mouillé et appli-
qué foitement sur le sol ou sur un pavé
(d'où son nom), s'y maintient fixé,
lorsqu'on, tire sur la corde par l'effet
de la raréfaction de l'air, produite sous-
le cuir, raréfaction qui fait que la
pression de l'atmosphère appuie de tout
son poids sur la face extérieure et dans
le rapport de sa grandeur. Sachant que
la valeur de cette pression atmosphéri-
que est de 1 kil. 033 par centimètre
carré et qu'un rond de 10 cm. de dia-
mètre représente une sairfa.ee de 78 c/m.
q. 5-10, on voit que théoriquement l'ef-
fort .nécessaire à l'arrachage devrait
' être de 81 kilos 131. En réalité il est
pratiquement moindre à cause dos im-
perfection!» de l'appareil, mais n'en
reste pas moins très considérable et fait
du tire-pavé ii.ni jouet amusant et ins-
tructif qu'il serait intéressant de revoir
mettre au jour en le modernisant par
l'emploi du caoutchouc.
.Si le lire-pavé a été abandonné, son
principe d'ailleurs lui a, survécu dans
les applique», pneumatiques pour bou-
gies ou autre mode d'éclairage que l'on
peut fixer solidement «ur la surface
unie d'une glace ou d'un mir par la.
seule pression de l'atmosphère. On re-
trouve aussi ee principe dans les pis-
tolets à projectiles pneumatiques, sim-
ples tiges, de bois munis d'une cupule
en caoutchour, qui est un véritable tire-
paxié en réduction.
Les Poupées. — Au-dessus des pou-
pées simplement en. étoffes au visage
peint, viennent celles dont le corps en
toile ou en peaai, est agrémenté par un
cou et tète, des bras et des jambes, ou
simplement des mains et pieds, en 'bis-
cuit que l'on se procure chez les fabri-
cants et qaie l'on n'a, qu'à attacher au
corps que l'on confectionne et bourre
■ ■comme s'il s'agissait de sujets entière-
ment en étoffe. 'Ce genre de fabrication
est employé pour des poupées petites et
(grandes, modestes ou luxueuses. Ces
dernières sont alors en peau blanche
avec . interruption du bourrage aux
épaules, coudes, poignets, hanchesi, ge-
noux, et; chevilles pour former articu-
lation. •
(A suivre). A. Sterne.
CAUSERIE
Pour augmenter ses Revenus
Petits commerces praticables en Bou-
tique o» en Clmmbre. ■— Les Antiquités
Les Livres d'Occasion.
La. brocante (1) nous mène tout natu-
iell nient à la recherche et à la vente
des objets de collections qui sont :
les antiquités et les livres d'occasion
d'.'int j'ai déjà dit un mot, les mon-
naies anciennes, les timbres-poste, les
cartes postales,. les échanti'iOoms d'his-
toiie naturelle et ceux du commerce et
de l'industrie ie la contrée que l'on'
haihite.
Les Antiquités. -
Je no m'étendrai point sur le commer-
ce de l'antiquitaire. On «ait que pour
y réussir,- il faut un bagage de connais-
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capable de distinguer le vra,i du faux
et d'estimer les choses à leur exacte va-
leur. Connaissances qui ne s'acquièrent
que par une longue étude et une aptitti-
iC à l'observation niisiv. au service d'un
raisonnement judicieux. En veut-on un
exemple ? Un jour je me 'trouvai cli:>^
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