Presse et revues
12 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 août 1918 01 août 1918
Description : 1918/08/01 (A6,N97)-1918/08/31. 1918/08/01 (A6,N97)-1918/08/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012763
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science..à la Maison, 72, Boulv. St-Mareel, Pàius (Ve)
441
La Stérilisation des Consems
sans autoclaye. à la portée [le.tons
JJiiiiiii les fabriques de conserves cette opé-
ration se fait, .dnns un autoclave, c'est-à-
dire dans une chaudière hermétiquement
close où la vapeur sons. pression peut
atteindre des températures supérieures à
100° alors qu'avec l'ébul 1 ition à l'air li-
bre cette température, comme on le sait,
ne peut jamais être dépoasée. Mais 100°
sont suffisants 'dans la plupart des cas
(nous verrons d'ailleurs plus' loin que
l'on peut 'obtenir- un peu plus) et l'au-
teur de ces lignes a toujours parfaite-'
ment- réussi des conserves de toutes sor-
tes de la manière - suivante : On prend
un chaudron ou une grande bassine mu-
nis d'un couvercle et de failles à reoG-
voir en urne ou plusieurs fois, les bo-
caux à- stériliser. On disuose au fond une
épaisseur de cinq ce.ntimetre.si de foin,
'paille. planaires de bois ou vieux chif-
fons bien fossés. Sur ce lit on place les
bocaux •debout', l'un près dé l'autre mais
sans qu'ils se louchent en veillant éga-
lement, qu'ils no louchent, pas aux pa-
rois du chaudron. Afin de les maintenir
ainsi on garnit les intervalles qui les
séparent entre eux et du tour du chau-
dron de la même matière qui a servi
à faire le lit 'du fond. Ou tasse avec
soin celle-ci afin, qu'aucun d'eux ne puis-
se .se déplacer puis on remplit Je chau-
dron d'eau jusqu'à .six à huit centime-
très au-dessous du .haut des bocaux. On
nlaee le couvercle pur le chaudron et
l'on ch.-a.uffe doucement. Dès que l'eau
eoninience à bouillir on règle le feu afin
de .nvaii-i.tenir l'ébulition iiendant 20 mi-
nutes environ, une demi-heure si le dia-
mètre, des bocaux est supérieur à celui
d'un litre -ordinaire 'I0n.suîle on busse
refroidir sans oler le couvercle du chsi.u-
dron. auquel on ne- doit- jamais . toucher
donuis le' début de l'opéraiioin jusqu'à
refroidisisomonf complot. Alors seulement,
on enlève ce couvercle et Jes bocaux.
On retire; les ligatures et rondelles qui
■garilissent les bouchons et lorsque ces
derniers sont secs on les pa.^so à la cire
à cacheter, ou ai l'on uretère, ou les
recouvre d'une capsule. Tour lassurer la
bonne conservation des produits qu'ils
reufornve.ilt. les bocaux" devront, dans la
siiiie. être toujours couches afin que h;
liquide intérieur baigne constamment le
bouchon qui. niiireuiont. en se desséchant,
diminuerait de volume et pourrait lais-
ser entrer l'air ania.lgré cire et capsule.
Si l'on a bien suivi les indications ci-
dessus un trouvera toujours tous les bo-
caux inteiets en oiao.it le couvercle du
chaudron mais si des ligatures ont été
mal assujetties on verra îles bocaux dé-
bouchés et si pur défaut de "tassement
de la, garniture, ils se sont déplacés et
mis en contact avec les parois du chiau-
dron- en pourra les trouver brisé.-;.
Conserves de Sauve Tomate. — Les
tomates eoiipéns en morceaux, sont mises
telles quelles et sans eau, dans une bas-
sine ot, en les remuant cousit:i muent à
l'
un Hjlmis fin et on leiv laisse s'ég'oufter
■d'elles-mêmes. La partie liquide qui pas-
se ' ainsi à, travers le ta.mis 'pourra être
consommée de, suite soit en potage soit
en sauce mais ne doit pas rentrer dans-
la. conserve . Les tomates restées sur le
tamis sont «lors pilonnées afin d'en faire
oasser toute-la pulne à travers les m.ail-
lea. C'est cette pulne épaisse f ni ins-
titue la sauce tomate. On la -sale (20 gr.
de sel nar kilo), en l'aromatise épioe à
son igioût (poivre, ail ou oignon, hachés,
laurier, thym, persil, etc..) on la anet
en bocaux et .stérilise comme ci-dessus
•avec cette 'différence toutefois qu'au lieu
d'eau pure on iBmpl.it le chaudron avec
de l'eau additionnée de 10 gr. de sel
Bar litre. Le sol aiouté à l'ea.u a pour
but d'en retarder le point d'ébullition
qui loitteint, ainsi 105°. Dans l'opération
précédente une température -supérieure à
100° eut .déformé lo? tomates ici, cet
inconvénient n'étant plus à craindre, on
en profite car on y a, toujours intérêt,
pour nousscr plus haut le deirr.' de sté-
rilisation. PHILOC'ALE.
PETITS TRAVAUX D'AIYIATFURS
X-,Jk BR.XJHSTH3
(suMo, v.>ir niiii'i! précfidont. iiiimu'ti>i
Ses applications à tous les genres de Décoration
l)ccoval ion des (dijets eu papier. —
La bruine -se prête admirablement .à la
décorait ion artistique des cartes-posta les,
menus, abat-jour, cache-pot, éerins, etc..
< )n peut oxéciiitcr pa.r son moyen des
panneaux décorai ils, de.\i bord tues, enca-
drements, imitation de la. peinture à
fresque, efc... sur papier ou cari xn blancs
'OU feintés. On. '>o servira pinir t*ela soit,
de coiil-'iirs d'auuareilo. de gou.'.che, soit
de cou.leurs à l'huile très épaisse mais
dans ce dernier cas., à moins d'employer
du papier recouvert d'enduit spécial il
441
La Stérilisation des Consems
sans autoclaye. à la portée [le.tons
JJiiiiiii les fabriques de conserves cette opé-
ration se fait, .dnns un autoclave, c'est-à-
dire dans une chaudière hermétiquement
close où la vapeur sons. pression peut
atteindre des températures supérieures à
100° alors qu'avec l'ébul 1 ition à l'air li-
bre cette température, comme on le sait,
ne peut jamais être dépoasée. Mais 100°
sont suffisants 'dans la plupart des cas
(nous verrons d'ailleurs plus' loin que
l'on peut 'obtenir- un peu plus) et l'au-
teur de ces lignes a toujours parfaite-'
ment- réussi des conserves de toutes sor-
tes de la manière - suivante : On prend
un chaudron ou une grande bassine mu-
nis d'un couvercle et de failles à reoG-
voir en urne ou plusieurs fois, les bo-
caux à- stériliser. On disuose au fond une
épaisseur de cinq ce.ntimetre.si de foin,
'paille. planaires de bois ou vieux chif-
fons bien fossés. Sur ce lit on place les
bocaux •debout', l'un près dé l'autre mais
sans qu'ils se louchent en veillant éga-
lement, qu'ils no louchent, pas aux pa-
rois du chaudron. Afin de les maintenir
ainsi on garnit les intervalles qui les
séparent entre eux et du tour du chau-
dron de la même matière qui a servi
à faire le lit 'du fond. Ou tasse avec
soin celle-ci afin, qu'aucun d'eux ne puis-
se .se déplacer puis on remplit Je chau-
dron d'eau jusqu'à .six à huit centime-
très au-dessous du .haut des bocaux. On
nlaee le couvercle pur le chaudron et
l'on ch.-a.uffe doucement. Dès que l'eau
eoninience à bouillir on règle le feu afin
de .nvaii-i.tenir l'ébulition iiendant 20 mi-
nutes environ, une demi-heure si le dia-
mètre, des bocaux est supérieur à celui
d'un litre -ordinaire 'I0n.suîle on busse
refroidir sans oler le couvercle du chsi.u-
dron. auquel on ne- doit- jamais . toucher
donuis le' début de l'opéraiioin jusqu'à
refroidisisomonf complot. Alors seulement,
on enlève ce couvercle et Jes bocaux.
On retire; les ligatures et rondelles qui
■garilissent les bouchons et lorsque ces
derniers sont secs on les pa.^so à la cire
à cacheter, ou ai l'on uretère, ou les
recouvre d'une capsule. Tour lassurer la
bonne conservation des produits qu'ils
reufornve.ilt. les bocaux" devront, dans la
siiiie. être toujours couches afin que h;
liquide intérieur baigne constamment le
bouchon qui. niiireuiont. en se desséchant,
diminuerait de volume et pourrait lais-
ser entrer l'air ania.lgré cire et capsule.
Si l'on a bien suivi les indications ci-
dessus un trouvera toujours tous les bo-
caux inteiets en oiao.it le couvercle du
chaudron mais si des ligatures ont été
mal assujetties on verra îles bocaux dé-
bouchés et si pur défaut de "tassement
de la, garniture, ils se sont déplacés et
mis en contact avec les parois du chiau-
dron- en pourra les trouver brisé.-;.
Conserves de Sauve Tomate. — Les
tomates eoiipéns en morceaux, sont mises
telles quelles et sans eau, dans une bas-
sine ot, en les remuant cousit:i muent à
l'
un Hjlmis fin et on leiv laisse s'ég'oufter
■d'elles-mêmes. La partie liquide qui pas-
se ' ainsi à, travers le ta.mis 'pourra être
consommée de, suite soit en potage soit
en sauce mais ne doit pas rentrer dans-
la. conserve . Les tomates restées sur le
tamis sont «lors pilonnées afin d'en faire
oasser toute-la pulne à travers les m.ail-
lea. C'est cette pulne épaisse f ni ins-
titue la sauce tomate. On la -sale (20 gr.
de sel nar kilo), en l'aromatise épioe à
son igioût (poivre, ail ou oignon, hachés,
laurier, thym, persil, etc..) on la anet
en bocaux et .stérilise comme ci-dessus
•avec cette 'différence toutefois qu'au lieu
d'eau pure on iBmpl.it le chaudron avec
de l'eau additionnée de 10 gr. de sel
Bar litre. Le sol aiouté à l'ea.u a pour
but d'en retarder le point d'ébullition
qui loitteint, ainsi 105°. Dans l'opération
précédente une température -supérieure à
100° eut .déformé lo? tomates ici, cet
inconvénient n'étant plus à craindre, on
en profite car on y a, toujours intérêt,
pour nousscr plus haut le deirr.' de sté-
rilisation. PHILOC'ALE.
PETITS TRAVAUX D'AIYIATFURS
X-,Jk BR.XJHSTH3
(suMo, v.>ir niiii'i! précfidont. iiiimu'ti>i
Ses applications à tous les genres de Décoration
l)ccoval ion des (dijets eu papier. —
La bruine -se prête admirablement .à la
décorait ion artistique des cartes-posta les,
menus, abat-jour, cache-pot, éerins, etc..
< )n peut oxéciiitcr pa.r son moyen des
panneaux décorai ils, de.\i bord tues, enca-
drements, imitation de la. peinture à
fresque, efc... sur papier ou cari xn blancs
'OU feintés. On. '>o servira pinir t*ela soit,
de coiil-'iirs d'auuareilo. de gou.'.che, soit
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