Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 septembre 1918 01 septembre 1918
Description : 1918/09/01 (A6,N98)-1918/09/30. 1918/09/01 (A6,N98)-1918/09/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401277h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science, à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Pakis (V°)
■133
A/près ce temps on les retrouve baignant
dans une saumure formée par le sel au
dépens de lour eau de végétation. On
les retire, les égoutte puis on les essuie
avec un linge et les place dans un bocal
pour les recouvrir de fort vinaigre de
vin. Au bout de quelques jours on a-joule
osira-ïon, ail, quelques clous de girofle,
poivre en grain, thym, etc- A.Aroir soin
que le vinaigre recouvre lie tout de 2 cen-
timètres au moins- Fermez hermétique-
ment le bocal à l'aide d'un bon bouchon
de lièg'e et tenez-le dans un endroit frais
et sec.
Cornichon vert petit de faris
(Cliché VIUIUH\K)
Deuxième procédé, à chaud. — Après
avoir commencé comme ci-dessus, les
cornichons égouttés et séchés au sortir
de la. sa.umu.re, sont mis dans une ter-
rine en faïence ou en terre vernissée
(m.a.ist non avec un sel de plomb) (1) où
on les recouvre de vinaigre bouillant
(qu'on aura fait chauffer dans une cas-
serole de cuivre étamé ou mieux d'alu-
minium; ne pas se servir de récipients
en fer, ni en icuivre non étamés, qui for-
meraient des acétates avec le vinaigre).
On laisse les cornichons infuser dans
ce vinaigre pendant 24 heures, ensuite
on met le tout en bocal, avec estragon,
etc.. comme dans le premier procédé
et l'on ajoute du vinaigre neuf si be-
soin est pour baigner entièrement les
condiments. Bouchez et conservez comme
il a été dit. Les cornichons ainsi prépa-
rés ont perdu leur couleur verte mais
ils n'en sont pas moins bons, au con-
traire, que ceux conservés plus verts que
nature par le procédé du Reverdissage
dont il sera question plus loin.
Petits oi-
gnon* mari-
nes.- On place
souvent dans
le même bocal
que, les corni-
chons de petits
oignon s q u e
Ton peut d'ail
leurs conser-
ver également
à part. Ces pe-
ti Is oignons,
que l'on choi-
OIGNON BLANC, H0N1) sit, les plus pc-
dni- de llolliiiicle "Is possible,
iCUdié vihiwrin^ n'ont à sabir
aucune préparation, on les épluche et on les
met di.recte.ment dans le vinaigre avec
épiées et aromaies.
'/'oma-tex nnavinées. —A. j'arriére sai-
son, dans le nord, de la. France, il reste
sur les plants de tomates un certain nom-
bre de fruits qui n'ont plus chance de
mûrir sur pieds. On cueillera tous ces
fruits et l'on en. fera deux, parts. Les
gros et ires siains, ne portant aucune ta
c-he seront disposés l'un près de l'autre,
sans se .toucher, sur une table dans un
grenier ou autre pie.ee sèche et de pré-
férence derrière une fenêtre exposée en
plein soleil. Ces tomates mûriront ainsi
parfaitement et l'on n'aura nu'à les
prendre au fur et à mesure qu'elles au-
ront; atteint leur co'oration rouge carac-
téristique. Les petites tomates et les
(1) Les vases en terre vernissée sont
nuisibles pour la préparation des ali-
ments, si leur vernis est. à base d'un sel
de plomb; aussi les vases en faïence
blanc lie ou en aluminium, sont-ils en tout
cas préférable surtout lorsqu'il s'agit d'y
faire chauffer ou d'y mettre du vinaigre;
bouillant. Four s'assurer qui; le vernis
d'un vase quelconque n'est pas malsain,
on. y fa.it bouillir un peu de vinaigre.
Si le vernis est inoffensif il n'est pas al-
téré après cette opération et le vinaigre
qui a servi ne forme nasi de précipité
si on lui ajoute un peu d'eau de savon
ou d'une solution d'hydrogène sulfuré.
Avec cette dernière il se produit un pré-
cipité noir ou brun si le vernis a. été
attaqué par le vinaigre et contient, par
conséquent, un sel de plomb.
Ajoutons puisque nous parlons des va-
ses en poterie, que ceux-ci au contact
du beurre fondu ou de la, graisse qu'on
y conserve, contractent, souvent une mau-
vaise odeur. Au lieu d'abandonner le
vase on peut facilement le désodoriser
en lie la.vant à l'eau de chaux ou avec
une solution (à 5 grammes par litre
d'eau) de chlorure de chaux. On lave
ensuite à l'eau bouillante puis on rince
plusieurs fois à grande, ea.u froide.
OIGNON BLANC, HOÎV'I)
dur de Hollande
[Cliché Vilmorin1*
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A/près ce temps on les retrouve baignant
dans une saumure formée par le sel au
dépens de lour eau de végétation. On
les retire, les égoutte puis on les essuie
avec un linge et les place dans un bocal
pour les recouvrir de fort vinaigre de
vin. Au bout de quelques jours on a-joule
osira-ïon, ail, quelques clous de girofle,
poivre en grain, thym, etc- A.Aroir soin
que le vinaigre recouvre lie tout de 2 cen-
timètres au moins- Fermez hermétique-
ment le bocal à l'aide d'un bon bouchon
de lièg'e et tenez-le dans un endroit frais
et sec.
Cornichon vert petit de faris
(Cliché VIUIUH\K)
Deuxième procédé, à chaud. — Après
avoir commencé comme ci-dessus, les
cornichons égouttés et séchés au sortir
de la. sa.umu.re, sont mis dans une ter-
rine en faïence ou en terre vernissée
(m.a.ist non avec un sel de plomb) (1) où
on les recouvre de vinaigre bouillant
(qu'on aura fait chauffer dans une cas-
serole de cuivre étamé ou mieux d'alu-
minium; ne pas se servir de récipients
en fer, ni en icuivre non étamés, qui for-
meraient des acétates avec le vinaigre).
On laisse les cornichons infuser dans
ce vinaigre pendant 24 heures, ensuite
on met le tout en bocal, avec estragon,
etc.. comme dans le premier procédé
et l'on ajoute du vinaigre neuf si be-
soin est pour baigner entièrement les
condiments. Bouchez et conservez comme
il a été dit. Les cornichons ainsi prépa-
rés ont perdu leur couleur verte mais
ils n'en sont pas moins bons, au con-
traire, que ceux conservés plus verts que
nature par le procédé du Reverdissage
dont il sera question plus loin.
Petits oi-
gnon* mari-
nes.- On place
souvent dans
le même bocal
que, les corni-
chons de petits
oignon s q u e
Ton peut d'ail
leurs conser-
ver également
à part. Ces pe-
ti Is oignons,
que l'on choi-
OIGNON BLANC, H0N1) sit, les plus pc-
dni- de llolliiiicle "Is possible,
iCUdié vihiwrin^ n'ont à sabir
aucune préparation, on les épluche et on les
met di.recte.ment dans le vinaigre avec
épiées et aromaies.
'/'oma-tex nnavinées. —A. j'arriére sai-
son, dans le nord, de la. France, il reste
sur les plants de tomates un certain nom-
bre de fruits qui n'ont plus chance de
mûrir sur pieds. On cueillera tous ces
fruits et l'on en. fera deux, parts. Les
gros et ires siains, ne portant aucune ta
c-he seront disposés l'un près de l'autre,
sans se .toucher, sur une table dans un
grenier ou autre pie.ee sèche et de pré-
férence derrière une fenêtre exposée en
plein soleil. Ces tomates mûriront ainsi
parfaitement et l'on n'aura nu'à les
prendre au fur et à mesure qu'elles au-
ront; atteint leur co'oration rouge carac-
téristique. Les petites tomates et les
(1) Les vases en terre vernissée sont
nuisibles pour la préparation des ali-
ments, si leur vernis est. à base d'un sel
de plomb; aussi les vases en faïence
blanc lie ou en aluminium, sont-ils en tout
cas préférable surtout lorsqu'il s'agit d'y
faire chauffer ou d'y mettre du vinaigre;
bouillant. Four s'assurer qui; le vernis
d'un vase quelconque n'est pas malsain,
on. y fa.it bouillir un peu de vinaigre.
Si le vernis est inoffensif il n'est pas al-
téré après cette opération et le vinaigre
qui a servi ne forme nasi de précipité
si on lui ajoute un peu d'eau de savon
ou d'une solution d'hydrogène sulfuré.
Avec cette dernière il se produit un pré-
cipité noir ou brun si le vernis a. été
attaqué par le vinaigre et contient, par
conséquent, un sel de plomb.
Ajoutons puisque nous parlons des va-
ses en poterie, que ceux-ci au contact
du beurre fondu ou de la, graisse qu'on
y conserve, contractent, souvent une mau-
vaise odeur. Au lieu d'abandonner le
vase on peut facilement le désodoriser
en lie la.vant à l'eau de chaux ou avec
une solution (à 5 grammes par litre
d'eau) de chlorure de chaux. On lave
ensuite à l'eau bouillante puis on rince
plusieurs fois à grande, ea.u froide.
OIGNON BLANC, HOÎV'I)
dur de Hollande
[Cliché Vilmorin1*
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