Presse et revues
12 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 août 1918 01 août 1918
Description : 1918/08/01 (A6,N97)-1918/08/31. 1918/08/01 (A6,N97)-1918/08/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012763
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
136
La Science à la Maison, 72, Boute, St-Marcel, Paris (Y')
selon les besoins,en procédant de la façon
suivante :
On établit sur'la partie à chauffer- un tas
de fumier en fermentation de 0m40 à 0m60-
d'épaisseur. En douzeum quinze jours, le
sol est'suffisamment échauffe pour lavpror
duction du "Witloof et l'on peut transporter
le fumier sur la porl ou suivante de la fosse
en le réchauffant au besoin par l'addition
de fumier neuf. Les pommes de Witloof ne
sont complètement développées qirau boni,
de vingt jours, mais il suffit de couvrir la
partie qui vient d'être chauffée de litière et
de paillassons, pour que Ja chaleur du sol
se conserve et achève de faire développer
les pousses blanchies. Celles-ci sont déta-
chées des racines avec utie petite portion
du collet pour que les pommes ne se divi-
sent pas.
La culture du Witloof, facile en tous pays,
est une de celles qu'on peut le mieux recom-
mander pour les potagers des châteaux et
maisons de campagne éloignés des m a reliés.
On peut consommer le Witloof soit
en salade, soit euitet assaisonné de diverses
manières. Dans le pivmier cas, il rappelle
la saveur de la Haibe-de-capucin ; dans le
second, il présente quoique analogie avec la
Chicorée frisée cuite.
Extrait de l'ouvrage « Le* Piaules Pota-
gères * par Vilmorin-Andrieux
Lampes de Poshes
à magnéto" ou dynamo
'Tout le imonde a sa lampe de poche
à pile sècbe ou à accumulateur ■et'«ait
que ces appareils coûtent cher et sont
de trop courte vie. Les piles sèches,
comme leur nom l'indique, ne sont ac-
tives que pendant qu'elles sont.-, .hu-
mides. Après, quoique le zinc soi! à
peine .attaqué, il faut jeter la, pile sè-
che. Les .accumulateurs son! moins im-
parfaits, mais où les faire recharger Y
Et l'on consacre ta.nl de lampe*- de
poches que de multiples inventeurs bre-
vètent journellement des lampes de po-
ches à magnéto ou à dynamo, mais on
ne les voit îeurais sur ie 7narehé !
"Pourquoi ? Elle «sut -pouroUnt bien
-tentantes avec, un petit induit de S à
10 m/m de diamètre, leur mouvement
d'horlogerie ou l'ingéniosité de leur
mouvement à main. Mais comme le sin-
ge de la.fable elles n'ont oublié qu'un
point, celui d'allumer leur lanterne.
C'est, que pour les (J,(i waits minimum
nécessaires, il faut compter dépenser au
moins (j watts de puissance si le poids
est voisin do 200 grammes, que les in- -
duetions et les vitesse soient à peu près
normales, et si l'on veut obtenir un
meilleur rend ornent, on arrive à 400,
600 ou 1000 grammes, et la, lampe de
poche devient ressemblante comme une
cousine germaine de l'Appareil à ma-
niA-elle des prises de vues cinématogra-
phique. C'est comme un petit orgue de.
barbarie.
Evidemment c'est inconfortable. Dans
quelle Aroie chercher lia. solution élé-
gante ? La dynamo a un collecteur, des
balais, un circuit d'excitation, de l'iiys-
téréais, des courants de Foucault, des
entrefers, des cannelures, et tous ces
personnages sont si .avides que la dyna-
mo pèsera 400 grammes et tournerai à
10000 tours par minute avant de laisser
■sortir le moindre -watt utile.
La magnéto évite le 'collecteur, les
pertes mix balais, les pertes des induc-
teurs mais les courants de Foucault .dans
les ladmants augmentent. Avec les magné-
tos d'autonnobiles les mieux étudiés on '
arrive à. un. rendement de 13 % et elles
sont bien lourdes !
C'est pourtant dans ce domaine qu'il
faut eliercher. Il faut çonsti.';uer l'aimant
par des tôles 'd'acier spécial au cuivre
ou ia.u tungstène trempées très sec, d'une
épaisseur de 1 à '•) divicni-'s i\y. nom.
isolées au papier eartrelles. et possédant
une force coercitive capable de fournir
en circuit fermé ■! à 5000 lignes de for-
ce au centimètre carré-
~ La bobiné induite sera, enroulée autour
du circuit ma.gnéfiquo ainsi formé, et
les variations de (lux magnétique seront
obtenues par variation de la réluefance
du circuit magnétique.
Il n'y a pas hvsf-érésis, peu de épu-
rants de Foucault, cl la.insi l'on peut
admettre do grandes vitesses des varia-
tions du flux, par exemple • > à -100 pé-
riodes, par seconde et faire un appareil
Pef it, léger. Le courant obtenu e^if on-
dulé. On peut s'en servir pour charger
les accumulateurs de lamoes de pèches.
On peut obtenir la. rapidité .voulue de
variation de flux de ■"»'nii-ppère-s princi-
palement : Par vibration d'une -verge
(diapason). Par rotation à très grande
vitesse au moyen d'engrenages, d'une
armature sa.ns cuivre entre le^ pôles
de l'aima.nlt ou eu augmentant le nom-
bre de po-losï siniultanenie.nl en regard
et avoir ainsi 50 à, 150 variations de flux
Par tour. Il suffit alors de 'faire tourner
la partie anobile à raison dr 2 à -3 tou.i-s
par seconde, ce qui est 1res aisé a.u
moyen d'un pignon engrenant avec un
secteur denté aboutissant à un levier-
La Science à la Maison, 72, Boute, St-Marcel, Paris (Y')
selon les besoins,en procédant de la façon
suivante :
On établit sur'la partie à chauffer- un tas
de fumier en fermentation de 0m40 à 0m60-
d'épaisseur. En douzeum quinze jours, le
sol est'suffisamment échauffe pour lavpror
duction du "Witloof et l'on peut transporter
le fumier sur la porl ou suivante de la fosse
en le réchauffant au besoin par l'addition
de fumier neuf. Les pommes de Witloof ne
sont complètement développées qirau boni,
de vingt jours, mais il suffit de couvrir la
partie qui vient d'être chauffée de litière et
de paillassons, pour que Ja chaleur du sol
se conserve et achève de faire développer
les pousses blanchies. Celles-ci sont déta-
chées des racines avec utie petite portion
du collet pour que les pommes ne se divi-
sent pas.
La culture du Witloof, facile en tous pays,
est une de celles qu'on peut le mieux recom-
mander pour les potagers des châteaux et
maisons de campagne éloignés des m a reliés.
On peut consommer le Witloof soit
en salade, soit euitet assaisonné de diverses
manières. Dans le pivmier cas, il rappelle
la saveur de la Haibe-de-capucin ; dans le
second, il présente quoique analogie avec la
Chicorée frisée cuite.
Extrait de l'ouvrage « Le* Piaules Pota-
gères * par Vilmorin-Andrieux
Lampes de Poshes
à magnéto" ou dynamo
'Tout le imonde a sa lampe de poche
à pile sècbe ou à accumulateur ■et'«ait
que ces appareils coûtent cher et sont
de trop courte vie. Les piles sèches,
comme leur nom l'indique, ne sont ac-
tives que pendant qu'elles sont.-, .hu-
mides. Après, quoique le zinc soi! à
peine .attaqué, il faut jeter la, pile sè-
che. Les .accumulateurs son! moins im-
parfaits, mais où les faire recharger Y
Et l'on consacre ta.nl de lampe*- de
poches que de multiples inventeurs bre-
vètent journellement des lampes de po-
ches à magnéto ou à dynamo, mais on
ne les voit îeurais sur ie 7narehé !
"Pourquoi ? Elle «sut -pouroUnt bien
-tentantes avec, un petit induit de S à
10 m/m de diamètre, leur mouvement
d'horlogerie ou l'ingéniosité de leur
mouvement à main. Mais comme le sin-
ge de la.fable elles n'ont oublié qu'un
point, celui d'allumer leur lanterne.
C'est, que pour les (J,(i waits minimum
nécessaires, il faut compter dépenser au
moins (j watts de puissance si le poids
est voisin do 200 grammes, que les in- -
duetions et les vitesse soient à peu près
normales, et si l'on veut obtenir un
meilleur rend ornent, on arrive à 400,
600 ou 1000 grammes, et la, lampe de
poche devient ressemblante comme une
cousine germaine de l'Appareil à ma-
niA-elle des prises de vues cinématogra-
phique. C'est comme un petit orgue de.
barbarie.
Evidemment c'est inconfortable. Dans
quelle Aroie chercher lia. solution élé-
gante ? La dynamo a un collecteur, des
balais, un circuit d'excitation, de l'iiys-
téréais, des courants de Foucault, des
entrefers, des cannelures, et tous ces
personnages sont si .avides que la dyna-
mo pèsera 400 grammes et tournerai à
10000 tours par minute avant de laisser
■sortir le moindre -watt utile.
La magnéto évite le 'collecteur, les
pertes mix balais, les pertes des induc-
teurs mais les courants de Foucault .dans
les ladmants augmentent. Avec les magné-
tos d'autonnobiles les mieux étudiés on '
arrive à. un. rendement de 13 % et elles
sont bien lourdes !
C'est pourtant dans ce domaine qu'il
faut eliercher. Il faut çonsti.';uer l'aimant
par des tôles 'd'acier spécial au cuivre
ou ia.u tungstène trempées très sec, d'une
épaisseur de 1 à '•) divicni-'s i\y. nom.
isolées au papier eartrelles. et possédant
une force coercitive capable de fournir
en circuit fermé ■! à 5000 lignes de for-
ce au centimètre carré-
~ La bobiné induite sera, enroulée autour
du circuit ma.gnéfiquo ainsi formé, et
les variations de (lux magnétique seront
obtenues par variation de la réluefance
du circuit magnétique.
Il n'y a pas hvsf-érésis, peu de épu-
rants de Foucault, cl la.insi l'on peut
admettre do grandes vitesses des varia-
tions du flux, par exemple • > à -100 pé-
riodes, par seconde et faire un appareil
Pef it, léger. Le courant obtenu e^if on-
dulé. On peut s'en servir pour charger
les accumulateurs de lamoes de pèches.
On peut obtenir la. rapidité .voulue de
variation de flux de ■"»'nii-ppère-s princi-
palement : Par vibration d'une -verge
(diapason). Par rotation à très grande
vitesse au moyen d'engrenages, d'une
armature sa.ns cuivre entre le^ pôles
de l'aima.nlt ou eu augmentant le nom-
bre de po-losï siniultanenie.nl en regard
et avoir ainsi 50 à, 150 variations de flux
Par tour. Il suffit alors de 'faire tourner
la partie anobile à raison dr 2 à -3 tou.i-s
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