Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 juillet 1918 01 juillet 1918
Description : 1918/07/01 (A6,N96)-1918/07/31. 1918/07/01 (A6,N96)-1918/07/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401275p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
424
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Paris (V)
La connaissance dos moeurs du Derma-
nysse indique la manière d'en préserver
le poulailler et ses hôtes. D'abord sup-
primer le plus possible ce qui à l'inté-
rieur peut, leur offrir des retraites. Murs
et plafond unis, bouchage de toutes fis-
sures, nids'perchoirs et tous accessoires
démontables, badigeonnoge général et
souvent répété au lait de chaux ordi-
naire ou mieux à la chaux résiduaire
provenant des lampes à acétylène, enfin
accès facile partout, pas de recoins, afin
de pouvoir entretenir une constante et
minutieiise -propreté.
Un bon moyen que j'ai adopté avec
succès est de construire le poulailler en-
tièrement démontable en panneaux de
menuiserie reliés pa,r . des vis. On le dé-
monte au printemps-, on en lave à grande
eau et on- désinfecte avec une solution
à 2 p. c. de crésol toutes les parties, on
les mets à sécher au soleil, on remonte
le tout puis on repeint l'extérieur et
badigeonne l'intérieur à la. chaux d'acé-
tylène .
Voici pour la préservation du logis.
Disons, dès maintenant, afin de n'avoir
pas à y revenir plus tard, que pour
celle de ses habitants, il -suffit de met-
tre à leur dis-position le remède que leur
propre instinct leur suggère et qui est.
en même temps le plus sûr à opposer
aux Bieins qui eux vivent à demeure sur
la victime qu'ils ont choisie et qui ap-
porté pa.r hasard sur l'homme ne tiennent
pa,s à y séjourner.
Les volailles creusent la terre sèche,
s'y enfoncent pour prendre de. vérita-
bles bains de poussière précisément pour
lutter contre les insupportables déman-
geaisons des Bieins et surtout des Dcr-
manysses. Mettons donc toujours à leur
disposition un copieux bain de poudre
constituée par un mélange de sable et
de cendres finement tamisées annuel on
ajoutera pour pins d'efficacité, par
10 litres, 100 grammes de fleur de sou-
fre ou de poudre de pvrè.thre.
Le préau dont j'ai parlé- est si bien
indiqué pour l'établissement de ce bain
qu'il est. impossible de s'en passer dans
un. parc et qu'avec les modèles de pou-
laillers sans rez-de-ohnussée on devra
toujours en construire un spécialement
réservé n cet effet.
(à suivre).' L. Lavis.
LE PETIT CONSTRUCTEUR
AFFUTAGE D'OUTTLS (suite)
Fabrication des Meules artificielles.
- A. titre de • renseignement, disons
qu'en Angleterre, des meules artificiel-
les sont fabriquées de la façon suivante,
d'après le système de M. Bansome
d'Ipswich. On prépare avec de la chaux
et du carbonate de soude une lessive
caustique que l'on met dans une chau-
dière à haute pression avec du sable,
des cailloux ou autres matières siliceu-
ses qui s'y dissolvent en se "transfor-
mant en silicate alcalino-calcaire. A
cette solution chaude, on. ajoute du si-
lex en poudre, de l'argile et du sable.
On broie le tout intimement jusqu'à
consistance homogène et' plastique et
l'on moule par pression. On sèche en-
suite à l'étuve, on démoule, puis, afin
de rendre les meules inattaquables à
l'eau, on les soumet dans un four, a
une température élevée. La texture de
ces meules est fine, homogène et d'un,
grain régulier qu'il est rare de rencon-
trer dans la nature (1).
Les Meules_émerî. —- Depuis quelques
années on se sert également pour affûter
les outils, de meules en émeri aggloméré
dont plusieurs types sont importés d'Amé-
rique. Contrairament aux menues précé-
dentes que l'on doit toujours employer
avec de Veau et que l'on fait tourner assez
lentement en appuyant forte/ment sur
l'outil à affûter, les meules émeri s'uti-
lisent à sec, à grande vitesse et sans pres-
que appuyer sur l'outil qui sans cette
précaution, s'échaufferait et se détrem-
perait en usant la meule d'une façon
exagérée.. Bien que ces meules émeri,
quand on y est habitué permettent d'affû-
ter rapidement et puissent rendre de bons
services : on leur préfère encore pour
l'affûtage des outils, dans presque tous
les ateliers, les meules ordinaires et l'on
réserve la meule émeri au dégrossissage
des pièces avant le travail de la lime ou
du tour.
Monter une meule est une opération qui
n'a rien d'impraticable pour un amateur
et il trouvera une grande économie à
l'exécuter comme nous le lui indiquerons
plus loin (2).
(1) Pour tous genres de moulages, voir
l'ouvrage « Manuel du Mouleur » ou
Art de mouler en plâtre, ciment, argile,
cire, gélatine, carton, carton pierre, bois,
écaille, corne., celluloïd er etc.. Cl i oh a go
des médailles, fabrication des masques,
etc., par Lebrun, Magnier et de Va-
lin court. 1 vol. orné de figures. Prix
4 fr. 20 contre mandat-poste adressé à nos
bureaux.
(2) Ainsi une meule de 22 centimètres
vaut environ 1 fr. 60 et la même montée
au moins 16 francs.
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Paris (V)
La connaissance dos moeurs du Derma-
nysse indique la manière d'en préserver
le poulailler et ses hôtes. D'abord sup-
primer le plus possible ce qui à l'inté-
rieur peut, leur offrir des retraites. Murs
et plafond unis, bouchage de toutes fis-
sures, nids'perchoirs et tous accessoires
démontables, badigeonnoge général et
souvent répété au lait de chaux ordi-
naire ou mieux à la chaux résiduaire
provenant des lampes à acétylène, enfin
accès facile partout, pas de recoins, afin
de pouvoir entretenir une constante et
minutieiise -propreté.
Un bon moyen que j'ai adopté avec
succès est de construire le poulailler en-
tièrement démontable en panneaux de
menuiserie reliés pa,r . des vis. On le dé-
monte au printemps-, on en lave à grande
eau et on- désinfecte avec une solution
à 2 p. c. de crésol toutes les parties, on
les mets à sécher au soleil, on remonte
le tout puis on repeint l'extérieur et
badigeonne l'intérieur à la. chaux d'acé-
tylène .
Voici pour la préservation du logis.
Disons, dès maintenant, afin de n'avoir
pas à y revenir plus tard, que pour
celle de ses habitants, il -suffit de met-
tre à leur dis-position le remède que leur
propre instinct leur suggère et qui est.
en même temps le plus sûr à opposer
aux Bieins qui eux vivent à demeure sur
la victime qu'ils ont choisie et qui ap-
porté pa.r hasard sur l'homme ne tiennent
pa,s à y séjourner.
Les volailles creusent la terre sèche,
s'y enfoncent pour prendre de. vérita-
bles bains de poussière précisément pour
lutter contre les insupportables déman-
geaisons des Bieins et surtout des Dcr-
manysses. Mettons donc toujours à leur
disposition un copieux bain de poudre
constituée par un mélange de sable et
de cendres finement tamisées annuel on
ajoutera pour pins d'efficacité, par
10 litres, 100 grammes de fleur de sou-
fre ou de poudre de pvrè.thre.
Le préau dont j'ai parlé- est si bien
indiqué pour l'établissement de ce bain
qu'il est. impossible de s'en passer dans
un. parc et qu'avec les modèles de pou-
laillers sans rez-de-ohnussée on devra
toujours en construire un spécialement
réservé n cet effet.
(à suivre).' L. Lavis.
LE PETIT CONSTRUCTEUR
AFFUTAGE D'OUTTLS (suite)
Fabrication des Meules artificielles.
- A. titre de • renseignement, disons
qu'en Angleterre, des meules artificiel-
les sont fabriquées de la façon suivante,
d'après le système de M. Bansome
d'Ipswich. On prépare avec de la chaux
et du carbonate de soude une lessive
caustique que l'on met dans une chau-
dière à haute pression avec du sable,
des cailloux ou autres matières siliceu-
ses qui s'y dissolvent en se "transfor-
mant en silicate alcalino-calcaire. A
cette solution chaude, on. ajoute du si-
lex en poudre, de l'argile et du sable.
On broie le tout intimement jusqu'à
consistance homogène et' plastique et
l'on moule par pression. On sèche en-
suite à l'étuve, on démoule, puis, afin
de rendre les meules inattaquables à
l'eau, on les soumet dans un four, a
une température élevée. La texture de
ces meules est fine, homogène et d'un,
grain régulier qu'il est rare de rencon-
trer dans la nature (1).
Les Meules_émerî. —- Depuis quelques
années on se sert également pour affûter
les outils, de meules en émeri aggloméré
dont plusieurs types sont importés d'Amé-
rique. Contrairament aux menues précé-
dentes que l'on doit toujours employer
avec de Veau et que l'on fait tourner assez
lentement en appuyant forte/ment sur
l'outil à affûter, les meules émeri s'uti-
lisent à sec, à grande vitesse et sans pres-
que appuyer sur l'outil qui sans cette
précaution, s'échaufferait et se détrem-
perait en usant la meule d'une façon
exagérée.. Bien que ces meules émeri,
quand on y est habitué permettent d'affû-
ter rapidement et puissent rendre de bons
services : on leur préfère encore pour
l'affûtage des outils, dans presque tous
les ateliers, les meules ordinaires et l'on
réserve la meule émeri au dégrossissage
des pièces avant le travail de la lime ou
du tour.
Monter une meule est une opération qui
n'a rien d'impraticable pour un amateur
et il trouvera une grande économie à
l'exécuter comme nous le lui indiquerons
plus loin (2).
(1) Pour tous genres de moulages, voir
l'ouvrage « Manuel du Mouleur » ou
Art de mouler en plâtre, ciment, argile,
cire, gélatine, carton, carton pierre, bois,
écaille, corne., celluloïd er etc.. Cl i oh a go
des médailles, fabrication des masques,
etc., par Lebrun, Magnier et de Va-
lin court. 1 vol. orné de figures. Prix
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vaut environ 1 fr. 60 et la même montée
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