Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 septembre 1918 01 septembre 1918
Description : 1918/09/01 (A6,N98)-1918/09/30. 1918/09/01 (A6,N98)-1918/09/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401277h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
L'i8
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Pauis (V)
tes les semaines un bon nettoyage, une
■bonne litière et si l'alimentation est
bien choisie vos la.pins ne demanderont
qu'à grandir.
Le choix des races. — Les races de
lapins sont multiples, tons les jours
d'autres naissent, mais ce sont là des
lapins de fantaisie qui ne laissent à l'éle-
veur que des déboires.
Les races à fourrures sont en ce mo-
ment, peu recommandables, cet élevage
ne m'a jamais paru intéressant, il est
vrai que je l'avais entrepris au début de
ma carrière cunicole, débuts qui sont
riches en mécominea, si l'on n'est pas bien
dirigé. .
Oe que l'on demande à l'heure ac-
tuelle c'est de Lai viande ferme et sa-
voureuse, produite en peu de temps. A.
ce point 'de vue tous .les éleveurs sont
d'accord (ce qui, entre nous, est chose
rare), pour dire que le géant normand
ou picard est la meilleure bête de bou-
cherie.
Le géant normand provient du croi-
sement, du géa.nit des Maudres et de la
la.pine grise commune; ses jeunes attei-
gnent, à quatre mois, le poids respecta-
ble de 3 .kilos, soit 2 kilos de viande.
Croisement*. — Lu race normande est
bien fixée; l'accoupler à. une autre, c'est
L'abâtardir.
Reproducteurs. — Comme je le disais
.dernièrement, une mère féconde est un
capital vivant, il ne fa.ut pas. dès lors,
lésiner sur le prix d'achat. .
Une femelle féconde donnera cinq por-
tées de six jeunes par an en élevage in-
dustriel, je compte 4 portées de cinq,
déduction faite des pertes et des non va-
leurs.
Pour ne pas entraîner trop de frais
au débutant, je lui conseille d'acheter
une femelle saillie; à la. réception de
l'envoi, il n'aura qu'à l'installer dans
sa loge snr de la bonne paille et un mois
après il sera a la tête d'une petite fa-
mille. Il se fera ainsi tout doucement
éleveur et aura le temps d'étudier les
moeurs de ce gentil animal-
Portées. — Dès la, mise bas, attirer
doucement la, mère à soi par une frian-
dise et s'assurer si tons les jeûnas sont
en vie, rejeter les morts qui corapromél-
iraient l'avenir de la nichée : ne con-
server que six jeunes, c'est suffisant.
Nourriture. •— L'alimentation est la
pierre d'iachoppement de tout élevage:
on nourrit trop au vert ce qui purge
trop les animaux : moitié vert, moitié
sec. est la. formule idéale. Je ne puis
rentrer dans d'autres considérations au
sujet de la nourriture, le sujet m'entrai-
nei'aif trop loin.
Comme aliments d'hiver, fourrage sec,
betteraves tournées dans du son, carot-
tes. Le foin le meilleur est celui de lu-
zerne. Donnez les repas à heures fixes
trois fois piar jour. Ne pas oublier quand
on. nourrit au sec de donner à boire aux
lapins.
Profits. —• Une lapine qui vous aura,
coûté 15 francs vous donnera, bon an.
mal an au moins 30 jeunes, que j'estime
valoir 3'francs, au bas prix, et vous rap-
portera, frais de nourriture déduits, un
beau bénéfice. Augmentant progressive-
ment le nombre des élèves vous vous
ferez La main, n'oubliant jamais qu'une
once île pratique 'vaut mieux qu'une li-
vre de théorie. Paul BERYCK.-
L'ÉLECTRICITÉ PRATIQUE
Construction d'un fer à souder électrique
Voici le croquis d'un fer à souder
électrique. Vous pouvez modifier ce cro-
quis à volonté: il'.n'est donné qu'à titre
d'exemple démonstratif. Ce croquis a. ce-
pendant quelques caractéristiques intéres-
santes : Le fer à sonder est tourné rond
pour !e logement du fil devant chauffer
le fer, ce qui rend aisé le bobinage sur
un tour. L'arrière du fer est bien calo-
rifuge ainsi que le pourtour, ce qui di-
minue les pertes de chaleur. La disposi-
tion du manche et de la tête permet
par simiple desserrage et resserrage de
l'écrou, de s'gn servir en bout ou à 90°.
Le fil résisTtt.nt à enrouler, sera isolé
du fer par une couche mince en mica
(5/1.0 min. au maximum) et autevr+ que
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Pauis (V)
tes les semaines un bon nettoyage, une
■bonne litière et si l'alimentation est
bien choisie vos la.pins ne demanderont
qu'à grandir.
Le choix des races. — Les races de
lapins sont multiples, tons les jours
d'autres naissent, mais ce sont là des
lapins de fantaisie qui ne laissent à l'éle-
veur que des déboires.
Les races à fourrures sont en ce mo-
ment, peu recommandables, cet élevage
ne m'a jamais paru intéressant, il est
vrai que je l'avais entrepris au début de
ma carrière cunicole, débuts qui sont
riches en mécominea, si l'on n'est pas bien
dirigé. .
Oe que l'on demande à l'heure ac-
tuelle c'est de Lai viande ferme et sa-
voureuse, produite en peu de temps. A.
ce point 'de vue tous .les éleveurs sont
d'accord (ce qui, entre nous, est chose
rare), pour dire que le géant normand
ou picard est la meilleure bête de bou-
cherie.
Le géant normand provient du croi-
sement, du géa.nit des Maudres et de la
la.pine grise commune; ses jeunes attei-
gnent, à quatre mois, le poids respecta-
ble de 3 .kilos, soit 2 kilos de viande.
Croisement*. — Lu race normande est
bien fixée; l'accoupler à. une autre, c'est
L'abâtardir.
Reproducteurs. — Comme je le disais
.dernièrement, une mère féconde est un
capital vivant, il ne fa.ut pas. dès lors,
lésiner sur le prix d'achat. .
Une femelle féconde donnera cinq por-
tées de six jeunes par an en élevage in-
dustriel, je compte 4 portées de cinq,
déduction faite des pertes et des non va-
leurs.
Pour ne pas entraîner trop de frais
au débutant, je lui conseille d'acheter
une femelle saillie; à la. réception de
l'envoi, il n'aura qu'à l'installer dans
sa loge snr de la bonne paille et un mois
après il sera a la tête d'une petite fa-
mille. Il se fera ainsi tout doucement
éleveur et aura le temps d'étudier les
moeurs de ce gentil animal-
Portées. — Dès la, mise bas, attirer
doucement la, mère à soi par une frian-
dise et s'assurer si tons les jeûnas sont
en vie, rejeter les morts qui corapromél-
iraient l'avenir de la nichée : ne con-
server que six jeunes, c'est suffisant.
Nourriture. •— L'alimentation est la
pierre d'iachoppement de tout élevage:
on nourrit trop au vert ce qui purge
trop les animaux : moitié vert, moitié
sec. est la. formule idéale. Je ne puis
rentrer dans d'autres considérations au
sujet de la nourriture, le sujet m'entrai-
nei'aif trop loin.
Comme aliments d'hiver, fourrage sec,
betteraves tournées dans du son, carot-
tes. Le foin le meilleur est celui de lu-
zerne. Donnez les repas à heures fixes
trois fois piar jour. Ne pas oublier quand
on. nourrit au sec de donner à boire aux
lapins.
Profits. —• Une lapine qui vous aura,
coûté 15 francs vous donnera, bon an.
mal an au moins 30 jeunes, que j'estime
valoir 3'francs, au bas prix, et vous rap-
portera, frais de nourriture déduits, un
beau bénéfice. Augmentant progressive-
ment le nombre des élèves vous vous
ferez La main, n'oubliant jamais qu'une
once île pratique 'vaut mieux qu'une li-
vre de théorie. Paul BERYCK.-
L'ÉLECTRICITÉ PRATIQUE
Construction d'un fer à souder électrique
Voici le croquis d'un fer à souder
électrique. Vous pouvez modifier ce cro-
quis à volonté: il'.n'est donné qu'à titre
d'exemple démonstratif. Ce croquis a. ce-
pendant quelques caractéristiques intéres-
santes : Le fer à sonder est tourné rond
pour !e logement du fil devant chauffer
le fer, ce qui rend aisé le bobinage sur
un tour. L'arrière du fer est bien calo-
rifuge ainsi que le pourtour, ce qui di-
minue les pertes de chaleur. La disposi-
tion du manche et de la tête permet
par simiple desserrage et resserrage de
l'écrou, de s'gn servir en bout ou à 90°.
Le fil résisTtt.nt à enrouler, sera isolé
du fer par une couche mince en mica
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