Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 mars 1917 01 mars 1917
Description : 1917/03/01 (A6,N92)-1917/03/31. 1917/03/01 (A6,N92)-1917/03/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401268j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
tuà Science à la Maison, T2, Boulv. St-Harcel, Paris (Ve) 93
Les plantes qu'il faut cultiver
LE TOPINAMBOUR
Lo Topinambour.
(Heliunthus tubcrosus)
(cliché Vilmorin).
Avant la
guerre ie
Topinambour
dédaigné pour
la table, n'était
guère indiqué
dans les Cata-
logues desgrai-
niers que par-
mi les plantes
fourragères
mais voici que
le grand con-
flit et son cor-
tège de restric-
tions l'a mis en
honneur com-
me le Rutaba-
5a et bien
'autres dont
(Heliuntlius tubcrosus) au sein de l'a-
feliché Vilmorin). • ■ „ _
' bondancc,
noué avions tort de faire fi.
La nécessité nous a rendu sages. Ceux
qui mangent maintenant des Topinambours
comprennent que le dédain professé envers
ce bon légume n'était que le résultat d'une
injuste prévention sans appui d'aucune ex-
périence « de gustatu ».
Le Topinambour, en effet, cuit dans
de l'eau un peu salée, coupé .en tranches
et accommodé soit au beurre, soit à la crè-
me, soiH à la vinaigrette, soit encore pas-
sé à la pâte et frit, vaut le Salsifis, les
Crosnes du Japon et le talon d'Artichaut
en particulier, dont il rappelle la saveur.
Il constitue un aliment sain à forte te-
neur en substances nutritives assimilables.
Toxis les savante et hygiénistes le re-
commandent actuellement comme un ex-
cellent et très important appoint de nour-
riture qu'il ne faut pas négliger. De plus
touii est utile dans cette plante. Les feuil-
les vertes ou sèches constituent un bon
fourrage, les tiges fournisisent des tuteurs
pour les pois et haricots, les épluchures
des tubercules sont mangées avec avidité
par t'oiu» les 'aninraïux domestiques.
Au point de vue culture, le Topinam-
tubercules plantés à 0 m. 40 de distance
en février, mars ou début d'avril ne
demandent presque aucuns -soinis- et peu
d'engrais, la plante étant excessivement
rustiqiiie et ayant la précieuse faculté de
prélever à même l'air la plus grande par-
lie de ce qui lui est nécessaire- A l'ap-
proche de l'hiver on arrache au fur et à
mesure des 'besoins sans se préoccuper des
froids, le Topinambour ne gelant pas sous
le climat de Paris. Les fragments de raci-
nes lestés en terre et les tubercules ou-
Llics a l'arrachage repoussent l'année sui-
vante et redonnent une nouvelle récolte.
Si votis avez Un jardin plantez donc
des Topinambours.
ôaiture dû Ghamp'gnon de eouehe
Suite
N.d.l.R.. — Par suite d'une erreur de
mise en page les lignes suivantes concer-
nant la fin de la culture dii Champignon
de couche qui devaient! précéder les in-
sectes nuisibles à- cette culture avaient
été omises dans notre dernier numéro.
Bien entendu, si la. meule était recou-
verte d'une chémis&i il faudrait la remet-
tre eii piaoe après le gobetage pour lequel
on l'aurait enlevée. Il est souvent possi-
ble de se dispenser entièrement d'arroser
les meules à champignons ; en tout cas
les hassiftages doivent être modérés et
ne se donner que quand la surface de la
terre devient Tout à fait sèche ; il est
même souvent préférable d'humecter le
sol environant.
Trois ou quatre semaines iniprès l'opé-
naition du gonetage, et plus ou moins
.rapidement, suivant la température, les
champignons commencent à paraître. On
doit avoir soin à mesure qu'on les cueille,
d'enlever les souches qu'ils laissent avec
la pointe d'un couteau bien effilé et dé
reboucher les trous avec la. même terre
qui a servi'à recouvrir la meule.
La production se prolonge, générale-
ment pendant deux (m trois mois, non
pas d'une façon continue, mais en deux
ou trois vol'es, séparées par îles périodes
de non production pendant lesquelles
le'mycélium, travaillant à l'intérieur de
la meule puise 'de nouveaux éléments
nutritifs pour fructifier une seconde et
une troisième fols.
On peut entretenir plus longtemps la
fertilité des meules au moyeu d'arrosages
faits avec de l'eiau additionnée de purin
et de salpêtre. Si l'eau des arrosages peut-
être donnée à une température de 20°
à. 80° eentigrades le résultat est d'autant
meilleur, mais il fiant, en tout cas, arro-
ser aivce beaucoup de précaution pour ne
pas salir ou endoniin i _>-er les cliatnp'gnons
en voie de développement.
En montant à couvert trois ou quatre
couches par an on peut donc s'assurer
une production continuelle.
Les couches qui servent aux autres
cultures forcées peuvent être, sur leurs
côtés et dans les intervalles des plantes,
Les plantes qu'il faut cultiver
LE TOPINAMBOUR
Lo Topinambour.
(Heliunthus tubcrosus)
(cliché Vilmorin).
Avant la
guerre ie
Topinambour
dédaigné pour
la table, n'était
guère indiqué
dans les Cata-
logues desgrai-
niers que par-
mi les plantes
fourragères
mais voici que
le grand con-
flit et son cor-
tège de restric-
tions l'a mis en
honneur com-
me le Rutaba-
5a et bien
'autres dont
(Heliuntlius tubcrosus) au sein de l'a-
feliché Vilmorin). • ■ „ _
' bondancc,
noué avions tort de faire fi.
La nécessité nous a rendu sages. Ceux
qui mangent maintenant des Topinambours
comprennent que le dédain professé envers
ce bon légume n'était que le résultat d'une
injuste prévention sans appui d'aucune ex-
périence « de gustatu ».
Le Topinambour, en effet, cuit dans
de l'eau un peu salée, coupé .en tranches
et accommodé soit au beurre, soit à la crè-
me, soiH à la vinaigrette, soit encore pas-
sé à la pâte et frit, vaut le Salsifis, les
Crosnes du Japon et le talon d'Artichaut
en particulier, dont il rappelle la saveur.
Il constitue un aliment sain à forte te-
neur en substances nutritives assimilables.
Toxis les savante et hygiénistes le re-
commandent actuellement comme un ex-
cellent et très important appoint de nour-
riture qu'il ne faut pas négliger. De plus
touii est utile dans cette plante. Les feuil-
les vertes ou sèches constituent un bon
fourrage, les tiges fournisisent des tuteurs
pour les pois et haricots, les épluchures
des tubercules sont mangées avec avidité
par t'oiu» les 'aninraïux domestiques.
Au point de vue culture, le Topinam-
tubercules plantés à 0 m. 40 de distance
en février, mars ou début d'avril ne
demandent presque aucuns -soinis- et peu
d'engrais, la plante étant excessivement
rustiqiiie et ayant la précieuse faculté de
prélever à même l'air la plus grande par-
lie de ce qui lui est nécessaire- A l'ap-
proche de l'hiver on arrache au fur et à
mesure des 'besoins sans se préoccuper des
froids, le Topinambour ne gelant pas sous
le climat de Paris. Les fragments de raci-
nes lestés en terre et les tubercules ou-
Llics a l'arrachage repoussent l'année sui-
vante et redonnent une nouvelle récolte.
Si votis avez Un jardin plantez donc
des Topinambours.
ôaiture dû Ghamp'gnon de eouehe
Suite
N.d.l.R.. — Par suite d'une erreur de
mise en page les lignes suivantes concer-
nant la fin de la culture dii Champignon
de couche qui devaient! précéder les in-
sectes nuisibles à- cette culture avaient
été omises dans notre dernier numéro.
Bien entendu, si la. meule était recou-
verte d'une chémis&i il faudrait la remet-
tre eii piaoe après le gobetage pour lequel
on l'aurait enlevée. Il est souvent possi-
ble de se dispenser entièrement d'arroser
les meules à champignons ; en tout cas
les hassiftages doivent être modérés et
ne se donner que quand la surface de la
terre devient Tout à fait sèche ; il est
même souvent préférable d'humecter le
sol environant.
Trois ou quatre semaines iniprès l'opé-
naition du gonetage, et plus ou moins
.rapidement, suivant la température, les
champignons commencent à paraître. On
doit avoir soin à mesure qu'on les cueille,
d'enlever les souches qu'ils laissent avec
la pointe d'un couteau bien effilé et dé
reboucher les trous avec la. même terre
qui a servi'à recouvrir la meule.
La production se prolonge, générale-
ment pendant deux (m trois mois, non
pas d'une façon continue, mais en deux
ou trois vol'es, séparées par îles périodes
de non production pendant lesquelles
le'mycélium, travaillant à l'intérieur de
la meule puise 'de nouveaux éléments
nutritifs pour fructifier une seconde et
une troisième fols.
On peut entretenir plus longtemps la
fertilité des meules au moyeu d'arrosages
faits avec de l'eiau additionnée de purin
et de salpêtre. Si l'eau des arrosages peut-
être donnée à une température de 20°
à. 80° eentigrades le résultat est d'autant
meilleur, mais il fiant, en tout cas, arro-
ser aivce beaucoup de précaution pour ne
pas salir ou endoniin i _>-er les cliatnp'gnons
en voie de développement.
En montant à couvert trois ou quatre
couches par an on peut donc s'assurer
une production continuelle.
Les couches qui servent aux autres
cultures forcées peuvent être, sur leurs
côtés et dans les intervalles des plantes,
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