Presse et revues
10 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 avril 1917 01 avril 1917
Description : 1917/04/01 (A5,N81)-1917/04/30. 1917/04/01 (A5,N81)-1917/04/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012518
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à La Maison, Le Havre,
PROCÉDÉS et RECETTES UTILES
Pour réparer les objets en celluloïd
Une foule d'objets scientifiques, d'uti-
lité, d'agrément, do toilette, etc., sont
:aits de nos jours en celluloïd, produi
que chacun sait être un mélange de
fulmi-coton, de camplire et d'alcool. Or
il arrive parfois de briser ces objets et
d'être embarrassé pour les réparer, les
colles ordinaires ne prennant pas sur
celte matière.
Il faut, pour réussir employer une dis-
solution de celluloïd (rognures, raclures
prises à même de vieux objets) dans
l'acétone, liquide inflammable,, incolore
à odeur de coing, produit de la distil-
lation de l'acétate de calcium, que l'on
p#ut acheter chez n'importe quel dro-
guiste ou pharmacien au prix de 1 fr.
environ les 125 c. c.
On commence par bien nettoyer les
pièces à réunir avec une brosse et du
savon, ensuite à l'eau pure, puis à
l'acétone, ceci fait on applique au pin-
ceau une légère couche de la dissolution
sur les parties à recoller et enfin on
les joint en les maintenant solidement
«par pression ou ligature. Après quelques,
heures l'adhérence est complète.'
Lorsqu'il s'agit -d'une fêlure, d'un
vase d'accumulateur par exemple, on la
recouvre d'une mince feuille de celluloïd
(vieille pellicule photo débarrassée de
la couche d'émulsion et nettoyé) collée
de In même façon.
La place. prise par Z'Avis aux Lec-
teurs, nous oblige à remettre la. suite de
notre article sur £'EleA?age au prochain
numéro.
GH1M1E_AGRÎGOIiE
Fraude sur les Engrais
Nitrate de Soude.
Au premier rang des engrais azotés
dont l'emploi s'est développé avec une
rapidité exceptionnelle, on peut placer
le Nitrate, de Sonde qui avant la gnerj'c.
entrait annuellement pour plus de ^tnl.OOO
tonnes dans la fumure de notre sol
national.
Tl fournissait ainsi, à raison de .15,5 %.
4.050 tonnes d'Azote, soit près dés deux
tiers de l'Azote tf > il que lui apportent,
tous les (Migrais réunis.
Profilant habilement de ces circons-
tances, beaucoup de marchands d'en-
grais ont vu tout l'intérêt qu'ils pou-
vaient retirer de ce genre d'affaires, et,
se basant également sur l'ignorance des
acheteurs qui croient en la bonne foi
des fournisseurs, essaient de falsifier
leurs produits.
Ce .genre de fraude n'est pas sans
porter préjudice aux cultivateurs et. c'est
justement contre cela que je voudrais
cette fois mettre les acheteurs en garde,
afin de déjouer les plans malhonnêtes
de certains commerçants.
La grande fraude actuellement em-
ployée est celle qui consiste à réduire
le dosage de la matière première, par
adition de sel marin, de kaïnite,. ou
même simplement de matières inertes.
Le sel'"marin et la kaïnite ressemblent
vaguement; au nitrate, et le gros public
n'arrive pas, dans un mélange, à les
différencier les uns des autres. Or, sel
et kaïnite valent 20 et 22 francs %
kilos actuellement taudis que le nitrate
ne vaut pas moins, à l'heure actuelle,
58 francs les % kilos.
Il est facile de déterminer le bénéfice
nui peut résulter d'une telle fraude.
lie Nitrate de Soude impur, c'est-à-
dire falsifié, . dose généralement 10 à
12 % d'azote, alors que le nitrate du
commerce, avec une pureté relative de
05 %, doit doser normalement 15, 5 %
d,'azote nitrique.
Ainsi, le nitrate normal dose à peu
près régulièrement 15,5 .% d'azote ;
s'il est vendu 58 francs le quintal (1)
sou degré d'azote ressort à 58 : 15,5 =
'■\ francs 8 environ.
Si, par un mélange de matières inertes,
on réduit le titre en azote à 10 ou 12 %
le bénéfice réalisé pur le vendeur, grâce
a cette opération, est de : '1. S x 3. -5 =
18 francs W) en se basant sur une
teneur de 12 %.
Non seulement dans ces conditions les
acheteurs se trouvent volés, mais' ils
risnlient de ne pas obtenir les résultats
(Ui'ils sont en droit d'exiger. Les cul-
tivateurs devraient donc toujuurs. récla-
mer des garanties de dosages et ne
payer la marchandise que d'aurès sa
valeur réelle, établie comme dit plus
haut. Ils devraient aussi ro'-ourir assez
souvent à l'analyse chimique de façon
à se rendre compte très exactement du
dos ige. -»!• 1 •
l_a. Science au. P otager
LA CULTURE RATIONNELLE
Facilité d: trivail. précocité, abondance.
En fait de culture potagère il. faudra
dans beaucoup de cas cette année aller
au plus pressé et se contenter de planter
(1) Suivant le cours.
PROCÉDÉS et RECETTES UTILES
Pour réparer les objets en celluloïd
Une foule d'objets scientifiques, d'uti-
lité, d'agrément, do toilette, etc., sont
:aits de nos jours en celluloïd, produi
que chacun sait être un mélange de
fulmi-coton, de camplire et d'alcool. Or
il arrive parfois de briser ces objets et
d'être embarrassé pour les réparer, les
colles ordinaires ne prennant pas sur
celte matière.
Il faut, pour réussir employer une dis-
solution de celluloïd (rognures, raclures
prises à même de vieux objets) dans
l'acétone, liquide inflammable,, incolore
à odeur de coing, produit de la distil-
lation de l'acétate de calcium, que l'on
p#ut acheter chez n'importe quel dro-
guiste ou pharmacien au prix de 1 fr.
environ les 125 c. c.
On commence par bien nettoyer les
pièces à réunir avec une brosse et du
savon, ensuite à l'eau pure, puis à
l'acétone, ceci fait on applique au pin-
ceau une légère couche de la dissolution
sur les parties à recoller et enfin on
les joint en les maintenant solidement
«par pression ou ligature. Après quelques,
heures l'adhérence est complète.'
Lorsqu'il s'agit -d'une fêlure, d'un
vase d'accumulateur par exemple, on la
recouvre d'une mince feuille de celluloïd
(vieille pellicule photo débarrassée de
la couche d'émulsion et nettoyé) collée
de In même façon.
La place. prise par Z'Avis aux Lec-
teurs, nous oblige à remettre la. suite de
notre article sur £'EleA?age au prochain
numéro.
GH1M1E_AGRÎGOIiE
Fraude sur les Engrais
Nitrate de Soude.
Au premier rang des engrais azotés
dont l'emploi s'est développé avec une
rapidité exceptionnelle, on peut placer
le Nitrate, de Sonde qui avant la gnerj'c.
entrait annuellement pour plus de ^tnl.OOO
tonnes dans la fumure de notre sol
national.
Tl fournissait ainsi, à raison de .15,5 %.
4.050 tonnes d'Azote, soit près dés deux
tiers de l'Azote tf > il que lui apportent,
tous les (Migrais réunis.
Profilant habilement de ces circons-
tances, beaucoup de marchands d'en-
grais ont vu tout l'intérêt qu'ils pou-
vaient retirer de ce genre d'affaires, et,
se basant également sur l'ignorance des
acheteurs qui croient en la bonne foi
des fournisseurs, essaient de falsifier
leurs produits.
Ce .genre de fraude n'est pas sans
porter préjudice aux cultivateurs et. c'est
justement contre cela que je voudrais
cette fois mettre les acheteurs en garde,
afin de déjouer les plans malhonnêtes
de certains commerçants.
La grande fraude actuellement em-
ployée est celle qui consiste à réduire
le dosage de la matière première, par
adition de sel marin, de kaïnite,. ou
même simplement de matières inertes.
Le sel'"marin et la kaïnite ressemblent
vaguement; au nitrate, et le gros public
n'arrive pas, dans un mélange, à les
différencier les uns des autres. Or, sel
et kaïnite valent 20 et 22 francs %
kilos actuellement taudis que le nitrate
ne vaut pas moins, à l'heure actuelle,
58 francs les % kilos.
Il est facile de déterminer le bénéfice
nui peut résulter d'une telle fraude.
lie Nitrate de Soude impur, c'est-à-
dire falsifié, . dose généralement 10 à
12 % d'azote, alors que le nitrate du
commerce, avec une pureté relative de
05 %, doit doser normalement 15, 5 %
d,'azote nitrique.
Ainsi, le nitrate normal dose à peu
près régulièrement 15,5 .% d'azote ;
s'il est vendu 58 francs le quintal (1)
sou degré d'azote ressort à 58 : 15,5 =
'■\ francs 8 environ.
Si, par un mélange de matières inertes,
on réduit le titre en azote à 10 ou 12 %
le bénéfice réalisé pur le vendeur, grâce
a cette opération, est de : '1. S x 3. -5 =
18 francs W) en se basant sur une
teneur de 12 %.
Non seulement dans ces conditions les
acheteurs se trouvent volés, mais' ils
risnlient de ne pas obtenir les résultats
(Ui'ils sont en droit d'exiger. Les cul-
tivateurs devraient donc toujuurs. récla-
mer des garanties de dosages et ne
payer la marchandise que d'aurès sa
valeur réelle, établie comme dit plus
haut. Ils devraient aussi ro'-ourir assez
souvent à l'analyse chimique de façon
à se rendre compte très exactement du
dos ige. -»!• 1 •
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LA CULTURE RATIONNELLE
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En fait de culture potagère il. faudra
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