Presse et revues
8 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 août 1917 01 août 1917
Description : 1917/08/01 (A5,N85)-1917/08/31. 1917/08/01 (A5,N85)-1917/08/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401255x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
38
La Science à la Maison —
Le Havre
champignons qui. n''ont pan la forme d'un
parapluie ouvert, qui ne sentent pas nia ti-
rai* et qui n'ont pas mauvais goût, lors-
qu'on les goûtent crus, sont tous bons à
m'anger, et vous voilà prêt pour faire la
récolte d'une soixantaine de bons cham-
pignons.
Les .morilles que vous avez recollées au
printemps n'ont pus la l'orme d'un pa-
rapluie ouvert.
Les vesses de loup sont dans le même
cas. les clavaires cjni ont l'aspect de pe-
tits coraux sont tous bons à manger, la
trompette de la mort qui ressemble à une
fleur de pétunia, noir, est un de nos meil-
leurs eh a m p ig.no j ! s.
Les pézixes qui ont la forme de coupes
sent toutes délicieuses. Les liydnes dont
les lamelles sont remplacées par des poin-
tes sont dans le même cas.
La chanterelle a la tforrue d'un para-
pluie renversé, elle est délicieuse.
Les coprins ont celle d'un, parapluie
fermé, ils sont aussi succulents.
Les polypores, les helvelles, les panus,
les paxilles, doivent ecrr- recherchés 7
avec soi]i..
Méfiez-vous seulement des champignons
qui ont la l'orme d'un Parapluie ouvert et
surtout de ceux qui "on t_un e boule au pied ;
in 1 cueillez jamais ces derniers, si vous
n'avez pas déjà de lionnes connaissances
sur ces végétaux, non sonlement ceux que
je viens de vous sigma 1er sont bons à man-
ge]', niais tous ceux de leur famille sont
comestibles, par conséquent, vous pom'ez
les cueillir sans aucun danger.
Avec le mois d'août apparaît l'aoûtat,
très petite araignée rouge qui entre sous
la peau, au-dessus des chaussettes ou des
bas. à la ceinture, et qui provoque des
démangeaisons insupportables.
Il y a des jardins où ces animaux sont
en si grand nombre qu'il est impossible
de s'y reposer suis être aussitôt attaqué
car les aoûtats ainsi nommés à ('anse de
l'énoque de leur apparition.
Dans quelouos parties de l'Ecosse, dans
l'Kast Lothian. cet. animal est si abon-
dant qu'il cmnôche les femmes et les en-
fants de récolter les groseilles; en Alle-
magne où il abonde particulièrement sur
cet abrisscau, on a. nommé la. démangeai-
son qu'il nrovooue : maladie du groseil-
lier.
Cette maladie est eoiimarable à la gale
par les démangeaisons qu'elle provoque
et par la rougeur et In tuméfaction dont
la peau devient le siège, ces rougeurs
sont formées de petites ( acbes comme cel-
les oui caractérisent les piqûres de ime.es
ou de punaises, et au centre on voit un
petit point rouge qu'on peut enlever avec
la pointe, (l'une aiguille et qui n'est autre
que le parasite qui a planté son bec dans
la peau et qui se gonfle non pas de sang,
mais de la sérosité que sa salive veni-
meuse fait sourdre.
Ces petits animaux ne causent aucun
préjudice aux végétaux, mais en présence
des inconvénients qu'ils occasionnent, il
est bon de les détruire; on se sert pour
cela, en. seringnâges ou en arrosage.-:, de
solutions de benzine, de jus de tabac é<
mieux de sulfure de carbone en émulsion
à raison de .1 litre de sulfure de carbone
pour 10 litres d'eau.
Lorsqu'on a été piqué par un aoûtat,
il ne faut, pas se gratter comme on le fait
malheureusement trop souvent, il suffit de
toucher la partie attaquée avec une petite
goutte de pétrole, de benzine ou mieux de
chloroforme pour faire cesser aussitôt,
toute démangeaison.
Paul Noet,.
BIBLIOTHÈQUE U^FILE
Le grand succès obtenu auprès de nos
Abonnés et Lecteurs par les petits ou-
vrages pratiques et d'actualité que nous
avons offerts dans notre dernier numéro,
nous permet de céder dorénavant ces vo-
lumes à des conditions encore plus avan-
tageuses et nous engage à compléter no-
ire précédente liste par d'antres ouvra-
ges tout récemment parus. Ces derniers
oui n'ont pas encore été annoncés sont
précédés d'un astérisque (*).
Donc voici les nom^elles conditions
auxduell.es nous vendons tous les volumes
de la liste ci-dessous : Chaque volume
acheté séparément, prix 0 fr. 35 franco
mr la poste. Deux volumes pris ensem-
ble, 0 fr. (15. Trois vol.. 0 fr. 85. Qua-
tre vol.. 1 fr. 05. Ciim vol., 1 fr. 25 et
ainsi jusqu'à douze volumes à raison de
0 fr. 25 le volume. A. partir de treize
vol. jusqu'à vingt-quatre, remise de 5 %
sur l'ensemble du prix, chaque volume
étant compté à 0 fr. 25. Au-dessus de
vingt-quatre volumes pris ensemble, re-
mi«o de 10 %.
Ces conditions sont expressément ré-
serrés n.ii.r seuls Ahnvnrs et T/eeteurs (\p
« La Science à la Maison » et ne pourront
être consenties aux acheteurs au numéro
nue sur la présentation du Pion à Déto -
cher situé à l'angle de cette page, oui
devra être ioiut à la leTtre de commande.
Ces conditions nouvelles liées à celles
nui nous sont faîtes à nous-mêmes par
les éditeurs, ne peuvent avoir d'effet ré-
troactif sur les commandes livrées, ce-
pendant nous en feront bénéficier quand
même tous nos premiers acheteurs qui
La Science à la Maison —
Le Havre
champignons qui. n''ont pan la forme d'un
parapluie ouvert, qui ne sentent pas nia ti-
rai* et qui n'ont pas mauvais goût, lors-
qu'on les goûtent crus, sont tous bons à
m'anger, et vous voilà prêt pour faire la
récolte d'une soixantaine de bons cham-
pignons.
Les .morilles que vous avez recollées au
printemps n'ont pus la l'orme d'un pa-
rapluie ouvert.
Les vesses de loup sont dans le même
cas. les clavaires cjni ont l'aspect de pe-
tits coraux sont tous bons à manger, la
trompette de la mort qui ressemble à une
fleur de pétunia, noir, est un de nos meil-
leurs eh a m p ig.no j ! s.
Les pézixes qui ont la forme de coupes
sent toutes délicieuses. Les liydnes dont
les lamelles sont remplacées par des poin-
tes sont dans le même cas.
La chanterelle a la tforrue d'un para-
pluie renversé, elle est délicieuse.
Les coprins ont celle d'un, parapluie
fermé, ils sont aussi succulents.
Les polypores, les helvelles, les panus,
les paxilles, doivent ecrr- recherchés 7
avec soi]i..
Méfiez-vous seulement des champignons
qui ont la l'orme d'un Parapluie ouvert et
surtout de ceux qui "on t_un e boule au pied ;
in 1 cueillez jamais ces derniers, si vous
n'avez pas déjà de lionnes connaissances
sur ces végétaux, non sonlement ceux que
je viens de vous sigma 1er sont bons à man-
ge]', niais tous ceux de leur famille sont
comestibles, par conséquent, vous pom'ez
les cueillir sans aucun danger.
Avec le mois d'août apparaît l'aoûtat,
très petite araignée rouge qui entre sous
la peau, au-dessus des chaussettes ou des
bas. à la ceinture, et qui provoque des
démangeaisons insupportables.
Il y a des jardins où ces animaux sont
en si grand nombre qu'il est impossible
de s'y reposer suis être aussitôt attaqué
car les aoûtats ainsi nommés à ('anse de
l'énoque de leur apparition.
Dans quelouos parties de l'Ecosse, dans
l'Kast Lothian. cet. animal est si abon-
dant qu'il cmnôche les femmes et les en-
fants de récolter les groseilles; en Alle-
magne où il abonde particulièrement sur
cet abrisscau, on a. nommé la. démangeai-
son qu'il nrovooue : maladie du groseil-
lier.
Cette maladie est eoiimarable à la gale
par les démangeaisons qu'elle provoque
et par la rougeur et In tuméfaction dont
la peau devient le siège, ces rougeurs
sont formées de petites ( acbes comme cel-
les oui caractérisent les piqûres de ime.es
ou de punaises, et au centre on voit un
petit point rouge qu'on peut enlever avec
la pointe, (l'une aiguille et qui n'est autre
que le parasite qui a planté son bec dans
la peau et qui se gonfle non pas de sang,
mais de la sérosité que sa salive veni-
meuse fait sourdre.
Ces petits animaux ne causent aucun
préjudice aux végétaux, mais en présence
des inconvénients qu'ils occasionnent, il
est bon de les détruire; on se sert pour
cela, en. seringnâges ou en arrosage.-:, de
solutions de benzine, de jus de tabac é<
mieux de sulfure de carbone en émulsion
à raison de .1 litre de sulfure de carbone
pour 10 litres d'eau.
Lorsqu'on a été piqué par un aoûtat,
il ne faut, pas se gratter comme on le fait
malheureusement trop souvent, il suffit de
toucher la partie attaquée avec une petite
goutte de pétrole, de benzine ou mieux de
chloroforme pour faire cesser aussitôt,
toute démangeaison.
Paul Noet,.
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oui n'ont pas encore été annoncés sont
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Donc voici les nom^elles conditions
auxduell.es nous vendons tous les volumes
de la liste ci-dessous : Chaque volume
acheté séparément, prix 0 fr. 35 franco
mr la poste. Deux volumes pris ensem-
ble, 0 fr. (15. Trois vol.. 0 fr. 85. Qua-
tre vol.. 1 fr. 05. Ciim vol., 1 fr. 25 et
ainsi jusqu'à douze volumes à raison de
0 fr. 25 le volume. A. partir de treize
vol. jusqu'à vingt-quatre, remise de 5 %
sur l'ensemble du prix, chaque volume
étant compté à 0 fr. 25. Au-dessus de
vingt-quatre volumes pris ensemble, re-
mi«o de 10 %.
Ces conditions sont expressément ré-
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