Presse et revues
8 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 juillet 1917 01 juillet 1917
Description : 1917/07/01 (A5,N84)-1917/07/31. 1917/07/01 (A5,N84)-1917/07/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401254h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
30
La Science à la Maison — Le Havre
tes d'essence de lavande. On trempe dans-
cette solution un linge de toile de gran-
deur approprié, 50 centimètre carrés de
toile pour un mètre cube ; on laisse
égoutter qiielques minutes et on met la
toile au-devant des étagères sur lesquelles
sont placées les billets. Pour être certain
de la désinfection, il faut laisser eu con-
tact 24 heures.
La solution de formol et chlorure est
légèrement caustique ; il est prudent de
ne pas s'en mouiller les doigts.
Après l'opération, si on veut retirer
l'odeur du formol, on peut désodoriser
avec des vapeurs d'ammoniaque (mettre
une soucoupe pleine d'ammoniaque) ;
mais cette précaution est inutile, car l'o-
deur de formol se dissipe assez rapide-
ment et les vapeurs ammonicales risquent
de détériorer les couleurs que l'aldéhyde
formique n'a pas modifiées.
Ce procédé convient également pour la
désinfection des livres de commerce.
Bulletin du Bureau d'Hygiène
du Havre
L'Histoire Naturelle au Jardin et à la Maison
J U IJL L. E T
La nature est dans toute sa splendeur,
plantes et animaux sont en joie ; c'est
à cette époque de l'année que le culti-
vateur voit le mieux les ravages qui lui
sont causés par les insectes, chaque plante
a son ennemi, que dis-je, ses ennemis,
le chêne à lui tout seul en a 2.800. Les
choux sont ravagés par la chenille de ia
piéride qui transforme en dentelles les
beaux choux destinés à accompagner au
four quelques bonnes perdrix.
C'est qu'eu effet, depuis quelques an-
nées, cette chenille jaunâtre pointillée
de noir, devient de plus en plus com-
mune chez nos maraîchers ; autrefois le
papillon blanc pondait ses oeufs en pa-
quets sur les feuilles et des femmes et
des enfants étaient chargés de les dé-
truire en les écrasant avec le pouce.
On voyait très bien sur les feuilles, ces
amas d'nuif's et rien n'était plus facile que
de les écraser, l'esnèoe devenait relative-
ment l'are. Mais, la femelle piéride a
bien vite compris le danger qui la mena-
çait et maintenant, elle pond ses oeufs
séparément sur chacune des feuilles ; de
cette façon on ne peut plus les détruire
et l'espèce augmente dans des propor-
tions inquiétantes.
Il est juste, cependant, de constater
qu'actuellement plusieurs femelles re-
prennent l'ancien système et pondent
leurs oeufs en paquet.
Pour détruire ces chenilles dans vos
plantations, rien de plus simple, placez
dans votre carré de choux, au moment du
repiquage, quelques pots à fleurs renver-
sés, ou mieux de grosses pierres plates, si
vous avez des fourmis dans les environs,
et il y a toujours des fourmis partout,
elles profiteront de votre pot à fleur ren-
versé ou de la pierre plate, pour installer
nu-dessous leur fourmilière dont tous les
individus s'occuperont à détruire vos
chenilles bien mieux que vous ne pour-
riez le faire vous-même.
Les fourmis, pour le cas présent, sont
pour nous d'utiles auxiliaires, mais il
n'eu est pas toujours ainsi.
Pour détruire les fourmis, le meilleur
procédé consiste à faire tout simplement,
avec une canne un trou dans la fourmi-
lière, sorte de puits bien rond ou les
fourmis descendent et se battent en se
tuant jusqu'à la dernière, ce puits doit
n voir à peu près 20 centimètres de profon-
deiir.
Dans les maisons, on se débarrassera
facilement de ces insectes en isolant les
matières sucrées en plaçant celles-ci sur
des briques dans une assiette pleine d'eau
Pour les empêcher de monter aux ar-
bres fruitiers et de gaspiller les fruits
mûrs, il suffit d'entourer le tronc de l'ar-
bre, d'une bande de ouate ou coton cardé,
les fourrais ne peuvent franchir ce bar-
rage et les fruits sont exempts de leurs
dégâts.
C'est également en juillet qu'apparais-
sent les cousins ou moustiques, bêtes si
gênantes In nuit dans les chambres à
^coucher.
Leur piqûre peut transmettre les fiè-
vres paludéennes, aussi devons-nous les
détruire partout où ils se trotivent.
Les moustiques pondent leurs oeufs
dans l'eau, dans les mares et surtout
dans les baquets et réservoirs contenant
de l'eau.
La larve oui ressemble à un petit- té
tard, a besoin pour respirer de monter à
la surface du liquide, il suffit donc de
recouvrir ce liquide d'une mince couche
de uétrole pour les asphyxier.
N'hésitez donc pas à mettre du pétrole
pendant l'été, sur tous vos réservoirs à
eau, sur les mares et même dans les fos-
ses d'aisance, nui donnent naissance à
une multitude de mouches plus ou moins
dangereuses.
Inutile de mettre du pétrole sur les
mares où il y a des poissons, ceux-ci se
chargent de détruire les larves de mous-
tiques.
Paul Noël.
La Science à la Maison — Le Havre
tes d'essence de lavande. On trempe dans-
cette solution un linge de toile de gran-
deur approprié, 50 centimètre carrés de
toile pour un mètre cube ; on laisse
égoutter qiielques minutes et on met la
toile au-devant des étagères sur lesquelles
sont placées les billets. Pour être certain
de la désinfection, il faut laisser eu con-
tact 24 heures.
La solution de formol et chlorure est
légèrement caustique ; il est prudent de
ne pas s'en mouiller les doigts.
Après l'opération, si on veut retirer
l'odeur du formol, on peut désodoriser
avec des vapeurs d'ammoniaque (mettre
une soucoupe pleine d'ammoniaque) ;
mais cette précaution est inutile, car l'o-
deur de formol se dissipe assez rapide-
ment et les vapeurs ammonicales risquent
de détériorer les couleurs que l'aldéhyde
formique n'a pas modifiées.
Ce procédé convient également pour la
désinfection des livres de commerce.
Bulletin du Bureau d'Hygiène
du Havre
L'Histoire Naturelle au Jardin et à la Maison
J U IJL L. E T
La nature est dans toute sa splendeur,
plantes et animaux sont en joie ; c'est
à cette époque de l'année que le culti-
vateur voit le mieux les ravages qui lui
sont causés par les insectes, chaque plante
a son ennemi, que dis-je, ses ennemis,
le chêne à lui tout seul en a 2.800. Les
choux sont ravagés par la chenille de ia
piéride qui transforme en dentelles les
beaux choux destinés à accompagner au
four quelques bonnes perdrix.
C'est qu'eu effet, depuis quelques an-
nées, cette chenille jaunâtre pointillée
de noir, devient de plus en plus com-
mune chez nos maraîchers ; autrefois le
papillon blanc pondait ses oeufs en pa-
quets sur les feuilles et des femmes et
des enfants étaient chargés de les dé-
truire en les écrasant avec le pouce.
On voyait très bien sur les feuilles, ces
amas d'nuif's et rien n'était plus facile que
de les écraser, l'esnèoe devenait relative-
ment l'are. Mais, la femelle piéride a
bien vite compris le danger qui la mena-
çait et maintenant, elle pond ses oeufs
séparément sur chacune des feuilles ; de
cette façon on ne peut plus les détruire
et l'espèce augmente dans des propor-
tions inquiétantes.
Il est juste, cependant, de constater
qu'actuellement plusieurs femelles re-
prennent l'ancien système et pondent
leurs oeufs en paquet.
Pour détruire ces chenilles dans vos
plantations, rien de plus simple, placez
dans votre carré de choux, au moment du
repiquage, quelques pots à fleurs renver-
sés, ou mieux de grosses pierres plates, si
vous avez des fourmis dans les environs,
et il y a toujours des fourmis partout,
elles profiteront de votre pot à fleur ren-
versé ou de la pierre plate, pour installer
nu-dessous leur fourmilière dont tous les
individus s'occuperont à détruire vos
chenilles bien mieux que vous ne pour-
riez le faire vous-même.
Les fourmis, pour le cas présent, sont
pour nous d'utiles auxiliaires, mais il
n'eu est pas toujours ainsi.
Pour détruire les fourmis, le meilleur
procédé consiste à faire tout simplement,
avec une canne un trou dans la fourmi-
lière, sorte de puits bien rond ou les
fourmis descendent et se battent en se
tuant jusqu'à la dernière, ce puits doit
n voir à peu près 20 centimètres de profon-
deiir.
Dans les maisons, on se débarrassera
facilement de ces insectes en isolant les
matières sucrées en plaçant celles-ci sur
des briques dans une assiette pleine d'eau
Pour les empêcher de monter aux ar-
bres fruitiers et de gaspiller les fruits
mûrs, il suffit d'entourer le tronc de l'ar-
bre, d'une bande de ouate ou coton cardé,
les fourrais ne peuvent franchir ce bar-
rage et les fruits sont exempts de leurs
dégâts.
C'est également en juillet qu'apparais-
sent les cousins ou moustiques, bêtes si
gênantes In nuit dans les chambres à
^coucher.
Leur piqûre peut transmettre les fiè-
vres paludéennes, aussi devons-nous les
détruire partout où ils se trotivent.
Les moustiques pondent leurs oeufs
dans l'eau, dans les mares et surtout
dans les baquets et réservoirs contenant
de l'eau.
La larve oui ressemble à un petit- té
tard, a besoin pour respirer de monter à
la surface du liquide, il suffit donc de
recouvrir ce liquide d'une mince couche
de uétrole pour les asphyxier.
N'hésitez donc pas à mettre du pétrole
pendant l'été, sur tous vos réservoirs à
eau, sur les mares et même dans les fos-
ses d'aisance, nui donnent naissance à
une multitude de mouches plus ou moins
dangereuses.
Inutile de mettre du pétrole sur les
mares où il y a des poissons, ceux-ci se
chargent de détruire les larves de mous-
tiques.
Paul Noël.
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