Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 août 1917 01 août 1917
Description : 1917/08/01 (A5,N85)-1917/08/31. 1917/08/01 (A5,N85)-1917/08/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401255x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
34
La Science à la Maison — Le Havre
A nos Abonnés et lieeteups
Constamment nous recevons des lettres
nous engageant à augmenter le prix de
La Science à la 'Alaisun afin de pouvoir
en accroître le nombre de pages. Invaria-
blement, nous répondons qu'il nous est
impossible de suivre ce conseil parce que
notre publication est et doit rester le jour-
nal scientifique populaire à 10 centimes.
C'est sa seule raison d'être. Raison, d'ail-
leurs, qui ne l'empêcherait pas de doubler
et tripler ses pages, de multiplier ses il-
lustrations si tous nos fidèles Abonnés et
Lecteurs voulaient bien nous y aider ;
les premiers, en nous trouvant parmi
leurs amis et connaissances, d'autres
abonnés, les seconds, en s'abonnant eux-
mêmes et en nous faisant aussi de la pro-
pagande car nous avons déjà eu l'occasion
de le dire, une feuille comme la nôtre ne
peut vivre que par ses abonnés tant la
vente au numéro est grevée de frais oné-
reux.
La minime somme représentant l'abon-
nement d'un an est à la portée des plus
modestes. Il n'est pas une personne s'in-
téressant aux sciences dans votre entou-
rage, pas un condisciple, pas un cama-
rade de bureau ou d'atelier qu'elle puisse
gêner et combien de gens de bien délie-
raient volontiers les cordons de leur
bourse — nous le Aroyons par ceux qui
nous écrivent que s'ils connaissaient le but
d'éducation et de préservation que nous
poursuivons, s'ils savaient que La Science
à la Maison est une bonne oeuvre pour la-
quelle, depuis seize mois, tous icL, du
premier au dernier collaborateur, avons
donné bénévolement temps et argent dans
le seul espoir de voir notre publication
prouver un jour qu'il n 'y a pas qu'en
Allemagne que le peuple est accessible
aux distractions scientifiques, aux lectu-
res instructives et qu'il n'est pas dit que
les tentatives de création du journal de
science populaire crouleraient toujours
devant l'indifférence, le peu de sérieux
et la frivolité du public français.
Amis abonnés et lecteurs, il ne tient
donc qu'à vous de multiplier ces pages
et de nous permettre de publier les nom-
breux articles sur tant de sujets intéres-
sants qui s'entassent dans nos cartons.
Si chacun de nos Abonnés nous procurait
un abonnement, nous pourrions aussitôt
reprendre notre couverture. Si chacun
de nos Lecteurs s'abonnait, du coup nous
doublerions nos pages et, la propagande
aidant, La Science à la Maison, de men-
suelle, deviendrait bi-mensuelle et bien-
tôt hebdomadaire (espoir réalisable tôt
ou tard, qui est aussi l'un des motifs sup-
posant à l'augmentation du prix de no-
tre numéro).
Plusieurs aimables abonnés ont eu la
délicate attention de nous adresser le
prix d'abonnements à servir à des Poilus;
c'est là le bon moyen de nous aider tout
en apportant un peu de distraction à
ceux qui luttent et souffrent pour nous.
Le nom et l'adresse du i'oilu abonné est-
sur le champ communiqué au généreux
donateur.
Nous avons une liste d'abonnés en ex-
pectative et nous nous empressons d'y
inscrire tous ceux, parmi nos braves dé-
fenseurs, que La Science à la Maison peut
intéresser.
L'abonnement pour les Poilus n'est
que de 1 franc par an et nous acceptons
tous abonnements de six mois.
L,a Direction.
(Suite de CEclairage électrique)
sera telle que, courbée en l'orme de cylin-
dre, elle entoure presque complètement et
sans y toucher — il faut au moins 1 centi-
mètre d'espace tout autour— le sac à dé-
polarisant.
Le zinc sera muni à la partie supérieure,
comme le charbon, d'une pince ou l'on sou-
dera un fil de cuivre pouvant être relié au
conducteur par un serre-fil. Il est néces-
saire aussi pour obtenir un bon rendement
et éviter l'usure en circuit ouvert que toute
la partie du zinc plongeant dans le liquide
soit amalgamée. L'opération est d'ailleurs
aisée, il suffit de mettre dans une vieille
assiette ou une cuvette un peu de mercure
et d'eau acidulée à l'acide sulfurique, puis
d'y plonger le cylindre de zinc que l'on
frotte a vec une brosse à dents hors d'usage.
Sous l'effet du brossage l'acide nettoie le
zinc et le mercure s'y allie en s'étendantde
proche en proche sur la surface du zinc, ce
à quoi on l'aide au moyen de la brosse qui
en entraîne des parcelles et les étend en
une couche brillante. L'amalgame une fois
arrivé à la hauteur désirée, on plonge le
cylindre de zinc dans une grande cuvette
pleine d'eau afin d'éliminer l'acide et de
laisser égoutter le mercure en excès que
l'on recueille ensuite.
Le zinc ainsi préparé, disposé autour du
charbon à sac de dépolarisant et le vase
étant rempli aux trois quarts de la solution
de sel ammoniac, l'élément sera prêt à
fonctionner et trois semblables réunis en
tension (c'est-à-dire le zinc du P' au char-
bon du 2e et le zinc de celui-ci au charbon
du 3e, ce qui laisse libre le charbon du Ier
et le zinc du 3e que l'on relie aux deux con-
ducteurs de l'installation) formeront une
La Science à la Maison — Le Havre
A nos Abonnés et lieeteups
Constamment nous recevons des lettres
nous engageant à augmenter le prix de
La Science à la 'Alaisun afin de pouvoir
en accroître le nombre de pages. Invaria-
blement, nous répondons qu'il nous est
impossible de suivre ce conseil parce que
notre publication est et doit rester le jour-
nal scientifique populaire à 10 centimes.
C'est sa seule raison d'être. Raison, d'ail-
leurs, qui ne l'empêcherait pas de doubler
et tripler ses pages, de multiplier ses il-
lustrations si tous nos fidèles Abonnés et
Lecteurs voulaient bien nous y aider ;
les premiers, en nous trouvant parmi
leurs amis et connaissances, d'autres
abonnés, les seconds, en s'abonnant eux-
mêmes et en nous faisant aussi de la pro-
pagande car nous avons déjà eu l'occasion
de le dire, une feuille comme la nôtre ne
peut vivre que par ses abonnés tant la
vente au numéro est grevée de frais oné-
reux.
La minime somme représentant l'abon-
nement d'un an est à la portée des plus
modestes. Il n'est pas une personne s'in-
téressant aux sciences dans votre entou-
rage, pas un condisciple, pas un cama-
rade de bureau ou d'atelier qu'elle puisse
gêner et combien de gens de bien délie-
raient volontiers les cordons de leur
bourse — nous le Aroyons par ceux qui
nous écrivent que s'ils connaissaient le but
d'éducation et de préservation que nous
poursuivons, s'ils savaient que La Science
à la Maison est une bonne oeuvre pour la-
quelle, depuis seize mois, tous icL, du
premier au dernier collaborateur, avons
donné bénévolement temps et argent dans
le seul espoir de voir notre publication
prouver un jour qu'il n 'y a pas qu'en
Allemagne que le peuple est accessible
aux distractions scientifiques, aux lectu-
res instructives et qu'il n'est pas dit que
les tentatives de création du journal de
science populaire crouleraient toujours
devant l'indifférence, le peu de sérieux
et la frivolité du public français.
Amis abonnés et lecteurs, il ne tient
donc qu'à vous de multiplier ces pages
et de nous permettre de publier les nom-
breux articles sur tant de sujets intéres-
sants qui s'entassent dans nos cartons.
Si chacun de nos Abonnés nous procurait
un abonnement, nous pourrions aussitôt
reprendre notre couverture. Si chacun
de nos Lecteurs s'abonnait, du coup nous
doublerions nos pages et, la propagande
aidant, La Science à la Maison, de men-
suelle, deviendrait bi-mensuelle et bien-
tôt hebdomadaire (espoir réalisable tôt
ou tard, qui est aussi l'un des motifs sup-
posant à l'augmentation du prix de no-
tre numéro).
Plusieurs aimables abonnés ont eu la
délicate attention de nous adresser le
prix d'abonnements à servir à des Poilus;
c'est là le bon moyen de nous aider tout
en apportant un peu de distraction à
ceux qui luttent et souffrent pour nous.
Le nom et l'adresse du i'oilu abonné est-
sur le champ communiqué au généreux
donateur.
Nous avons une liste d'abonnés en ex-
pectative et nous nous empressons d'y
inscrire tous ceux, parmi nos braves dé-
fenseurs, que La Science à la Maison peut
intéresser.
L'abonnement pour les Poilus n'est
que de 1 franc par an et nous acceptons
tous abonnements de six mois.
L,a Direction.
(Suite de CEclairage électrique)
sera telle que, courbée en l'orme de cylin-
dre, elle entoure presque complètement et
sans y toucher — il faut au moins 1 centi-
mètre d'espace tout autour— le sac à dé-
polarisant.
Le zinc sera muni à la partie supérieure,
comme le charbon, d'une pince ou l'on sou-
dera un fil de cuivre pouvant être relié au
conducteur par un serre-fil. Il est néces-
saire aussi pour obtenir un bon rendement
et éviter l'usure en circuit ouvert que toute
la partie du zinc plongeant dans le liquide
soit amalgamée. L'opération est d'ailleurs
aisée, il suffit de mettre dans une vieille
assiette ou une cuvette un peu de mercure
et d'eau acidulée à l'acide sulfurique, puis
d'y plonger le cylindre de zinc que l'on
frotte a vec une brosse à dents hors d'usage.
Sous l'effet du brossage l'acide nettoie le
zinc et le mercure s'y allie en s'étendantde
proche en proche sur la surface du zinc, ce
à quoi on l'aide au moyen de la brosse qui
en entraîne des parcelles et les étend en
une couche brillante. L'amalgame une fois
arrivé à la hauteur désirée, on plonge le
cylindre de zinc dans une grande cuvette
pleine d'eau afin d'éliminer l'acide et de
laisser égoutter le mercure en excès que
l'on recueille ensuite.
Le zinc ainsi préparé, disposé autour du
charbon à sac de dépolarisant et le vase
étant rempli aux trois quarts de la solution
de sel ammoniac, l'élément sera prêt à
fonctionner et trois semblables réunis en
tension (c'est-à-dire le zinc du P' au char-
bon du 2e et le zinc de celui-ci au charbon
du 3e, ce qui laisse libre le charbon du Ier
et le zinc du 3e que l'on relie aux deux con-
ducteurs de l'installation) formeront une
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