Presse et revues
8 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 septembre 1917 01 septembre 1917
Description : 1917/09/01 (A5,N86)-1917/09/30. 1917/09/01 (A5,N86)-1917/09/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401256b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
42 La Science à la Maison — Le Havre
Les Abonnements aux Poilus
Nous remercions sincèrement tous nos
Abonnés et Lecteurs qui ont bien voulu
répondre à notre appel en ollVant des
abonnements à nos braves dé Censeurs.
L'empressement a été tel que le nombre
de ces abonnements a dépassé celui des
noms portés sur notre liste et que nous
manquons pour plusieurs de titulaires.
Nous prions donc nos aimables Lectrices
et Lecteurs de nous indiquer des noms et
adresses de poilus que notre journal peuL
intéresser.
D'autre part, le nombre d'abonnements
ordinaires qui ont été souscrits en août
nous fait espérer, si notre appel continue
ainsi à être entendu, que nous pourrons
bientôt doubler notre périodicité et publier
La Science à la Maison deux fois par
mois.
LE PEUT ELEVAGE LUCRATIF
L'Enclos
(Suite voir le n° 82 de Mai, page 13)
La plupart du temps, l'amateur
n'aura pas, dans l'établissement de son
parc, à s'occuper des deux clôtures,
Nord et Ouest, qu'il trouvera toutes
laites en profitant de l'angle de sa
cour ou de son jardin, se rapprochant
le plus de l'exposition voulue. Il n'en
sera pas de même des clôtures Sud et
Est qu'il aura à établir de toutes
pièces.
Il pourra s'adresser à un menuisier
ou, comme l'auteur de ces lignes, se
l'aire son propre entrepreneur, excellent
moyen de s'occuper d'une façon distra-
yante et utile et de se perfectionner
dans l'art des travaux manuels, sans
compter qu"îl y trouvera matière à
forte économie, n'ayant pas à' subir les
frais généraux du professionnel auquel
revient en outre, un légitime bénéfice.
Le bois coûte très cher en ce moment,
on pourra chercher d'abord à s'en pro-
curer d'occasion dans les ventes publi-
ques ou chez les marchands de démoli-
tions. On peut aussi tourner son dévolu
vers les déchets de scieries> les grandes
caisses d'emballage, etc..
Il faudra plus ou moins de bois et de
types différents selon le genre d'enclos
adopté, genre qui dépendra du goût de
chacun, plus . souvent des matières
premières dont on disposera à meilleur
compte et du temps qu'on peut consacrer
à son travail.
Ainsi, un treillage en lattes de sciage
reviendra à bon marché peut-être, en
tant que bois, mais sera très long à éta-
olir. Une enceinte en croûtes de scierie
se construira beaucoup plus vite pour
un prix supérieur d'achat. Enfin, l'em-
ploi du treillage, lype chemin de 1er
ou du grillage îm.iiunqiH- cm expédiu-l'
mais le coût plus ou moins élevé le fera
rejeter dans certains cas,
L'économie dans i'étaofissenient de
l'enclos dépend donc tant de ses propres
ressources que de celles du pays que l'on
habite.
Clôtures rustiques. Haies vives.
A la campagne, à proximité d'exploita-
tions forestières, les palissades en
troncs simplement débités et enfoncés
verticalement dans le sol, en croûtes ou
en branches cloués sur poteaux et tra-
verses horizontales, permettront d'élever
à peu de frais des enclos d'un aspect
rustique qui ne manquera pas- d'agré-
ment. Les haies vives sont aussi un mode
de clôture tout indiqué pour l'amateur
rural, d'autant plus que l'aspect de cel-
les-ci, lorsqu'on sait bien les établir, est
infiniment plus charmant que la monoto-
nie d'un mur ou d'un pal et qu'elles peu-
vent, en outre, produire des fruits poul-
ies volailles ou les habitants de la maison
et d'utile bois de chauffage.
La haie A'ive n'a qu'un désavantage,
c'est île demander plusieurs années avant
de pouvoir atteindre la hauteur désirable
et parlant de nécessiter l'établissement
préalable d'une haie sèche, d'un palissage
quelconque d'attente susceptible en même
temps de la protéger pendant son jeune
fige. Mais c'est là un inconvénient large-
ment compensé dans la suite, car les au-
tres reproches que l'on fait ordinairement
iux haies vives comme de laisser des vi-
des d'empiéter trop sur le terrain, de de-
mander de nombreux soins, de nuire aux
plantes voisines, ne sauraient les faire
abandonner surtout pour l'objet qui nous
occupe.
Les espèces végétales le plus couram-
ment employées à la confection de haies
sont : l'acacia, l'ajonc, l'aubépine, l'épine
noire ou prunellier, l'épine-vinette, le
houx, l'if, le néïîier, épineux, le sureau,
etc... que l'on mélange avec des arbres
fruitiers placés à distance de 5 mètres au
moins les uns des antres et dont la tête
s'élève au-dessus de la haie proprement
dite. Il est préférable d'utiliser deux
espèces de plantes au lieu d'une seule
d îiis les haies en les choisissant de telle
sorte que la première ait une végétation
touffue du pied et que la seconde pousse
en tête, ainsi, on les faisant alterner dans
Les Abonnements aux Poilus
Nous remercions sincèrement tous nos
Abonnés et Lecteurs qui ont bien voulu
répondre à notre appel en ollVant des
abonnements à nos braves dé Censeurs.
L'empressement a été tel que le nombre
de ces abonnements a dépassé celui des
noms portés sur notre liste et que nous
manquons pour plusieurs de titulaires.
Nous prions donc nos aimables Lectrices
et Lecteurs de nous indiquer des noms et
adresses de poilus que notre journal peuL
intéresser.
D'autre part, le nombre d'abonnements
ordinaires qui ont été souscrits en août
nous fait espérer, si notre appel continue
ainsi à être entendu, que nous pourrons
bientôt doubler notre périodicité et publier
La Science à la Maison deux fois par
mois.
LE PEUT ELEVAGE LUCRATIF
L'Enclos
(Suite voir le n° 82 de Mai, page 13)
La plupart du temps, l'amateur
n'aura pas, dans l'établissement de son
parc, à s'occuper des deux clôtures,
Nord et Ouest, qu'il trouvera toutes
laites en profitant de l'angle de sa
cour ou de son jardin, se rapprochant
le plus de l'exposition voulue. Il n'en
sera pas de même des clôtures Sud et
Est qu'il aura à établir de toutes
pièces.
Il pourra s'adresser à un menuisier
ou, comme l'auteur de ces lignes, se
l'aire son propre entrepreneur, excellent
moyen de s'occuper d'une façon distra-
yante et utile et de se perfectionner
dans l'art des travaux manuels, sans
compter qu"îl y trouvera matière à
forte économie, n'ayant pas à' subir les
frais généraux du professionnel auquel
revient en outre, un légitime bénéfice.
Le bois coûte très cher en ce moment,
on pourra chercher d'abord à s'en pro-
curer d'occasion dans les ventes publi-
ques ou chez les marchands de démoli-
tions. On peut aussi tourner son dévolu
vers les déchets de scieries> les grandes
caisses d'emballage, etc..
Il faudra plus ou moins de bois et de
types différents selon le genre d'enclos
adopté, genre qui dépendra du goût de
chacun, plus . souvent des matières
premières dont on disposera à meilleur
compte et du temps qu'on peut consacrer
à son travail.
Ainsi, un treillage en lattes de sciage
reviendra à bon marché peut-être, en
tant que bois, mais sera très long à éta-
olir. Une enceinte en croûtes de scierie
se construira beaucoup plus vite pour
un prix supérieur d'achat. Enfin, l'em-
ploi du treillage, lype chemin de 1er
ou du grillage îm.iiunqiH- cm expédiu-l'
mais le coût plus ou moins élevé le fera
rejeter dans certains cas,
L'économie dans i'étaofissenient de
l'enclos dépend donc tant de ses propres
ressources que de celles du pays que l'on
habite.
Clôtures rustiques. Haies vives.
A la campagne, à proximité d'exploita-
tions forestières, les palissades en
troncs simplement débités et enfoncés
verticalement dans le sol, en croûtes ou
en branches cloués sur poteaux et tra-
verses horizontales, permettront d'élever
à peu de frais des enclos d'un aspect
rustique qui ne manquera pas- d'agré-
ment. Les haies vives sont aussi un mode
de clôture tout indiqué pour l'amateur
rural, d'autant plus que l'aspect de cel-
les-ci, lorsqu'on sait bien les établir, est
infiniment plus charmant que la monoto-
nie d'un mur ou d'un pal et qu'elles peu-
vent, en outre, produire des fruits poul-
ies volailles ou les habitants de la maison
et d'utile bois de chauffage.
La haie A'ive n'a qu'un désavantage,
c'est île demander plusieurs années avant
de pouvoir atteindre la hauteur désirable
et parlant de nécessiter l'établissement
préalable d'une haie sèche, d'un palissage
quelconque d'attente susceptible en même
temps de la protéger pendant son jeune
fige. Mais c'est là un inconvénient large-
ment compensé dans la suite, car les au-
tres reproches que l'on fait ordinairement
iux haies vives comme de laisser des vi-
des d'empiéter trop sur le terrain, de de-
mander de nombreux soins, de nuire aux
plantes voisines, ne sauraient les faire
abandonner surtout pour l'objet qui nous
occupe.
Les espèces végétales le plus couram-
ment employées à la confection de haies
sont : l'acacia, l'ajonc, l'aubépine, l'épine
noire ou prunellier, l'épine-vinette, le
houx, l'if, le néïîier, épineux, le sureau,
etc... que l'on mélange avec des arbres
fruitiers placés à distance de 5 mètres au
moins les uns des antres et dont la tête
s'élève au-dessus de la haie proprement
dite. Il est préférable d'utiliser deux
espèces de plantes au lieu d'une seule
d îiis les haies en les choisissant de telle
sorte que la première ait une végétation
touffue du pied et que la seconde pousse
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