Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 juillet 1917 01 juillet 1917
Description : 1917/07/01 (A5,N84)-1917/07/31. 1917/07/01 (A5,N84)-1917/07/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401254h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
26
La Science à la Maison — Le'?| Havre
dispensable si l'on est bien monté, ce qui
arrivera d'ailleurs fatalement à tous au bout
d'un cei iain temps, un numéro d'ordre ren-
voyant à un carnet-répertoire dressé par
ordre alphabétique et permettant de trou-
ver instantanément loutil désiré.
Tous les accessoires sans exception :
clous, vis, rivets, viroles, boulons, écrous,
rondelles, goupilles, clavettes, élain, sou-
dure, brisure, borax, etc., seront de même
mis dans des boites étiquetées et portant
numéro de renvoi a une seconde partie du
carnet ou à un autre semblable. Un troi-
sième carnet pourra être ensuite consacré
à tous les accessoires supplémentaires em-
ployés pour la préparation et le fini des
ouvrages, tels que la craie, les acides et
produits divers, le papier verre, la toile
émeri, la pierre ponce, l'émeri en poudre,
les différents vernis et peintures, etc.
Ces rangements méticuleux, ces boîtes,
étiquettes, répertoires, paraîtront peut-être
des soins exagérés à quelques lecteurs,
mais ceux qui savent, par expérience, com-
bien il est énervant de chercher pendant
des heures un objet que Ton ne se rappelle
plus où avoir placé et dont on est, de guerre
lasse, forcé en fin de compte de se passer
ou de racheter parce qu'on n'arrive pas à
mettre la main dessus, comprendront tous
les avantages de cette pratique cl ne regret-
teront jamais le temps que leur aura coûté
le premier rangement, étiquetage et ins-
cription.
(A Suivre). Mécano.
nom d'atslier it «au nui
Le retaillage des Limes à l'Electricité
J'ai donné précédemment le moyen de
nettoyer les limes encrassées, mais, après
un temps plus ou moins long, suivant la
qualité de la lime, le travail auquel elle
a servi et les précautions prises par celui
qui l'a nianoeuvrée, il arrive un moment
où un simple nettoyage ne saurait suf-
fire, car il n'y a plus seulement encras-
sement, mais usure des dents qui désor-
mais glissent sur la pièce à opérer sans
l'entamer. Force est alors de retailler
l'instrument pour lui redonner son mor-
dant perdu.
Les mécaniciens, serruriers et autres
industriels qui font une grande con-
sommation, de limes, les envoient lors-
qu'elles sont usées, à des ateliers spécia-
lement organisés pour leur retaillage —
on dit aussi repiquage. — Là, après
avoir été détrempées au feu (ce que l'on
nomme recuit), les limes sont débarras-
sées, à la meule, de leur ancienne taille
et retaillée de nouveau à la main ou mé-
caniquement, par les procédés ordinaires,
sur lesquels il n'y a pas lieu de m'attar-
der ici ; puis retrempées, etc.. L'enlève-
ment de la vieille taille équivalant au
forgeage d'une lime neuve et toutes les
autres opérations étant. identiques dans
les deux cas, on voit qu'en fin de compte, le
retailiag'e économise uniquement le mé-
tal. Or, le bas pris relatif auquel on
était arrivé avant la guerre, à pouvoir li-
vrer l'acier, faisait que dans beaucoup
d'industries on ne se préoccupait plus de
retaillage et chaque lime hors de service,
remplacée sur le champ par une neuve,
prenait tout bonnement le chemin de la
vieille ferraille.
(Jes inconvénients du retaillage méca-
nique qui forcent à refaire la lime en
entier, n'échappèrent pas aux gens d'ini-
tiative, d'autant moins que ce retaillage
n'est possible que pour les grosses limes
dont le prix de la matière est supérieur
à celui de l'opération, et depuis long-
temps, il se sont évertués à chercher un
procédé de retaillage chimique suscepti-
ble de résoudre facilement le problème.
Malheureusement, quels que soient 1 acide
ou le mélange d'acides expétimentés com-
me bain de repiquage, on arriva cons-
tamment à ce résultat négatif de voir
les sillons creux et" les aspérités des li-
mes s'y user uniformément sans aucune
amélioration du mordant. Uien mieux,
l'acide, souvent, en s'attaquant de pré-
férence aux dents — surtout quand il
restait des traces de graisses dans les
creux — transformait la taille en une
surface lisse. Un en était là désespérant
du succès, lorsqu'on eut l'idée d'appeler
à la rescousse la bienfaisante fée Electri-
cité qui, une fois de plus, tint à montrer
que la 'confiance était bien placée. Elle
lit aussitôt merveille sous l'aspect de
milliers de petites bulles d'hydrogène
qui, dès que la lime plongée dans le bain
acide, fut mise en relation avec le pôle
négatif d'une pile, vinrent s'appliquer
sur ses dents et les protéger contre) l'ac-
tion corrosive du bain, pendant qu'à
côté les sillons se creusaient rapidement.
C'était précisément ce que l'on désirait
»of maintenant, grâce au procédé, n'im-
porte quel artisan, comme le simple
amateur, peut, avec la plus grande faci-
lité, retailler ses limes, par unités, par
dizaines, par centaines en même temps
s'il veut. Voici la manière d'opérer :
Le récipient qui doit recevoir le bain
ne doit pas être conducteur de l'élec-
tricité, c'est-à-dire que ses parois seront
La Science à la Maison — Le'?| Havre
dispensable si l'on est bien monté, ce qui
arrivera d'ailleurs fatalement à tous au bout
d'un cei iain temps, un numéro d'ordre ren-
voyant à un carnet-répertoire dressé par
ordre alphabétique et permettant de trou-
ver instantanément loutil désiré.
Tous les accessoires sans exception :
clous, vis, rivets, viroles, boulons, écrous,
rondelles, goupilles, clavettes, élain, sou-
dure, brisure, borax, etc., seront de même
mis dans des boites étiquetées et portant
numéro de renvoi a une seconde partie du
carnet ou à un autre semblable. Un troi-
sième carnet pourra être ensuite consacré
à tous les accessoires supplémentaires em-
ployés pour la préparation et le fini des
ouvrages, tels que la craie, les acides et
produits divers, le papier verre, la toile
émeri, la pierre ponce, l'émeri en poudre,
les différents vernis et peintures, etc.
Ces rangements méticuleux, ces boîtes,
étiquettes, répertoires, paraîtront peut-être
des soins exagérés à quelques lecteurs,
mais ceux qui savent, par expérience, com-
bien il est énervant de chercher pendant
des heures un objet que Ton ne se rappelle
plus où avoir placé et dont on est, de guerre
lasse, forcé en fin de compte de se passer
ou de racheter parce qu'on n'arrive pas à
mettre la main dessus, comprendront tous
les avantages de cette pratique cl ne regret-
teront jamais le temps que leur aura coûté
le premier rangement, étiquetage et ins-
cription.
(A Suivre). Mécano.
nom d'atslier it «au nui
Le retaillage des Limes à l'Electricité
J'ai donné précédemment le moyen de
nettoyer les limes encrassées, mais, après
un temps plus ou moins long, suivant la
qualité de la lime, le travail auquel elle
a servi et les précautions prises par celui
qui l'a nianoeuvrée, il arrive un moment
où un simple nettoyage ne saurait suf-
fire, car il n'y a plus seulement encras-
sement, mais usure des dents qui désor-
mais glissent sur la pièce à opérer sans
l'entamer. Force est alors de retailler
l'instrument pour lui redonner son mor-
dant perdu.
Les mécaniciens, serruriers et autres
industriels qui font une grande con-
sommation, de limes, les envoient lors-
qu'elles sont usées, à des ateliers spécia-
lement organisés pour leur retaillage —
on dit aussi repiquage. — Là, après
avoir été détrempées au feu (ce que l'on
nomme recuit), les limes sont débarras-
sées, à la meule, de leur ancienne taille
et retaillée de nouveau à la main ou mé-
caniquement, par les procédés ordinaires,
sur lesquels il n'y a pas lieu de m'attar-
der ici ; puis retrempées, etc.. L'enlève-
ment de la vieille taille équivalant au
forgeage d'une lime neuve et toutes les
autres opérations étant. identiques dans
les deux cas, on voit qu'en fin de compte, le
retailiag'e économise uniquement le mé-
tal. Or, le bas pris relatif auquel on
était arrivé avant la guerre, à pouvoir li-
vrer l'acier, faisait que dans beaucoup
d'industries on ne se préoccupait plus de
retaillage et chaque lime hors de service,
remplacée sur le champ par une neuve,
prenait tout bonnement le chemin de la
vieille ferraille.
(Jes inconvénients du retaillage méca-
nique qui forcent à refaire la lime en
entier, n'échappèrent pas aux gens d'ini-
tiative, d'autant moins que ce retaillage
n'est possible que pour les grosses limes
dont le prix de la matière est supérieur
à celui de l'opération, et depuis long-
temps, il se sont évertués à chercher un
procédé de retaillage chimique suscepti-
ble de résoudre facilement le problème.
Malheureusement, quels que soient 1 acide
ou le mélange d'acides expétimentés com-
me bain de repiquage, on arriva cons-
tamment à ce résultat négatif de voir
les sillons creux et" les aspérités des li-
mes s'y user uniformément sans aucune
amélioration du mordant. Uien mieux,
l'acide, souvent, en s'attaquant de pré-
férence aux dents — surtout quand il
restait des traces de graisses dans les
creux — transformait la taille en une
surface lisse. Un en était là désespérant
du succès, lorsqu'on eut l'idée d'appeler
à la rescousse la bienfaisante fée Electri-
cité qui, une fois de plus, tint à montrer
que la 'confiance était bien placée. Elle
lit aussitôt merveille sous l'aspect de
milliers de petites bulles d'hydrogène
qui, dès que la lime plongée dans le bain
acide, fut mise en relation avec le pôle
négatif d'une pile, vinrent s'appliquer
sur ses dents et les protéger contre) l'ac-
tion corrosive du bain, pendant qu'à
côté les sillons se creusaient rapidement.
C'était précisément ce que l'on désirait
»of maintenant, grâce au procédé, n'im-
porte quel artisan, comme le simple
amateur, peut, avec la plus grande faci-
lité, retailler ses limes, par unités, par
dizaines, par centaines en même temps
s'il veut. Voici la manière d'opérer :
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