Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 juin 1917 01 juin 1917
Description : 1917/06/01 (A5,N83)-1917/06/30. 1917/06/01 (A5,N83)-1917/06/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012533
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
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La Science à la Maison
Le Havre
.a. jsros jLn&iiB
Nous remercions tous nos abonnés de la
première heure de nous être restés fidèles,
tous les nouveaux d'être venus se faire
inscrire, en mai, "aussi nombreux, que les
mois précédents; et tous ceux enfin qui nous '.
ont aide par des annonces, par Rachat de
la collection des numéros parus, par des
commandes de liA'res de îiotre^JBibliothèque,
d'outillage, etc;.. Par cet intérêt; porté à'
l'existence cle notre modeste feuille, tous
ont ainsi affirmé -qu'ils s'arrêtaient beau-
coup moins au peu qu'elle peut leur olïrir
à cause des difficultés présentes, quîau but
même qu'elle poursuit. : _
Tous ceux qui n'ont pas encorerépondu .;
à notre appel n'y manqueront pas^ nous en-
sommés persuadés, lorsqu'ils auront com-
pris la grande utilité dri la Campagne ïple
nous menons contre les goûts déplorables -
qui portent là jeunesse françaisevers Tune
littérature ; insignifiante, souvent, malfai-
sante, rie pouvant que-lui nuire et l'inciter
aux aventurés scabreuses sous prétexte de
la distràirie et de la faire rire. Et cette
époque est-elle tant pour jeunes comme
vieux, à la distraction et aux ris derrière le
mur de poitrines qui soutirent et meurent -
chaque jour afin de protégerla tranquillité
de l'arrière ? Est-èe à-us'5i\én^#atatts.ànt;.qxi'ë'
l'on peut mieux se préparer à la dure lutte
économique de demain ?
Certes, s'égayer parfois est une nécessité
de l'existence surtout pour les [jeunes chez'
lesquels la gaieté est l'heureux privilège de
la belle insouciance du lendemain jointe à
l'ignorance absolue des laideurs dé la vie ; :
aussi,. loin de nous la pensée de vouloir
leur prêcher une maussade gravite incom-
patible d'ailleurs, avec ie caractère frariv
çais. Mais est-il donc impossible de stimuler
cette gaieté autrement que par des lectures
de niauvais aloi, ou tout ati moins vide du
moindre enseigriement utile ? Non ! rien
n'empêcherait de mêler l'amusement a la
science dans une petite feuille abondam-
ment illustrée* exempte de toutes histoires
de malfaiteurs, à plus forte raison de tous
sujets pornographiques et pleine d'at-
trayants récits " à la Jules Verne,.'■' où les
jeunes garçons puiseraient une foule défaits,
instructifs. Pour mieux le démontrer,
si nous nous étions moins heurtés à l'in-
différence du public, si la crise du papier
et tous les impedimenta inhérents aux hos-
tilités ne nous avaient pas paralysés, nous
aurions déjà lancé, comme nous en avions
l'intention, Le Petit Scientifique, spéciale/
ment pour les enfants : mais l'homme pro-
pose et LMeu dispose et nous devonsre-
mettre cette idée à plus tard,
La Direction.
L'INDUSTRIE EN CHAMBRÉ
Le.succès du l'abiicant de baratte dont
a parlé, précédemment mon' collègue « Le
.tDbin » venait de ce que■ son^ travail ca- .
druit, avec . les circonstances ; de même .
':. son ;cpnnturiér savait? choisi "une. industrie /
; se rapportant aux productions du village ;-'■
- qti'iiliabitait.; il trouvait là matière pre-"
mièré à'pied d'osuvrë, c'est l'un d>sspoints :-
:i importants inis du .reste très souvent; en
: pratique niais encore parfois méconnu.^
Auprès de beaucoup.-de; forets "ori;voit
; s'élever "des scieries,, des■■: usinés façon-■-.;'
liant le bois ëli itout ;génre, le transtor-^ ;-
niant en^ iniile/objets d utilité.;v en sabots;;:
j:oix£hây ; caisses :.u' eMbaiiâge, - etc.... '"inais - 'vi
■ ■' combien de contrées; où- ces entreprises
pourraient; parfaitemeiit prospérer qui en;
riianquerit: encore faute; ri^iriMative, et /
presque partout on laisse perdre les ; sciu-
res-,donifon pourrait, faire des conibûsti-
Mes" agglomérés où;extraire'd'utiles pï'o-
çluits; eriiniiquès. V ;v ..-.'..
L'inventeur des tripes en conserves spé-
vcula, sur une-autre; çhâaice de suèeès .et
noh; dés nioindres.,v'lEl\;oJïràit/.atus'"-riiéuâ-'.
"gères- du travail tout fait,; un gain de
temps■•; efcd'ap|u'éts/culiriaires que:iaeau- '.
" coup .d^e l.emmes- de nos jours prouvent
'i:urt.ennuyeux;." IJans. ce siècle, d'eieeui-
cité et de féminisme on. s'efforce d'être.
le moins possible « pot-au-feu » el ierme-
niant les -yeux sur les défauts').' on s'em-
pressé de rechercher tout; ce qui demandé
le moins;■■': de préparation. Le tout assai
sonné, le tout cuit est, devenu l'idéal
ipour de nombreux ménages.,où lafèminé, '
effet de son éducation, a perdu le.gôùt
;^Ja cuisine familiale: ta cher à ses aïeules. ,-
Des moralises, des écOliomistes distingues
lé regrettent amèrement, sans douté .v-ut-
ils raison, ne serait-ce que pour le bon
renom de la cuisine frariÇaise que le
Monde entier nous enviait. Quoiqu'il en
soitj ces moeurs, nouvelles font la grande -
y'oque de tous les mets en conserve, des
potages et des entremets instantanés et ï
expliquent les difficultés qu'à Theure pré-
sente une foule de recettes, de procédés
et d'ustensiles économiques j telle la
marmite norvégienne, éprouvent, malgré
leurs avantages évidents, à se vulgariser. -
Non seulement en matière alimentaire,
mais pour tous et pour tout d'ailleurs ce..
qui permet d'aller plus vite en besogne
este-recherché. A l'industriel quel qu'il
soit de viser donc, principalement à -met-
tre cet atout delà rapidité dans son jeu.
Les nouvelles crèmes, à chaussures ont
Les chances de réussite - Influences extérieures
La Science à la Maison
Le Havre
.a. jsros jLn&iiB
Nous remercions tous nos abonnés de la
première heure de nous être restés fidèles,
tous les nouveaux d'être venus se faire
inscrire, en mai, "aussi nombreux, que les
mois précédents; et tous ceux enfin qui nous '.
ont aide par des annonces, par Rachat de
la collection des numéros parus, par des
commandes de liA'res de îiotre^JBibliothèque,
d'outillage, etc;.. Par cet intérêt; porté à'
l'existence cle notre modeste feuille, tous
ont ainsi affirmé -qu'ils s'arrêtaient beau-
coup moins au peu qu'elle peut leur olïrir
à cause des difficultés présentes, quîau but
même qu'elle poursuit. : _
Tous ceux qui n'ont pas encorerépondu .;
à notre appel n'y manqueront pas^ nous en-
sommés persuadés, lorsqu'ils auront com-
pris la grande utilité dri la Campagne ïple
nous menons contre les goûts déplorables -
qui portent là jeunesse françaisevers Tune
littérature ; insignifiante, souvent, malfai-
sante, rie pouvant que-lui nuire et l'inciter
aux aventurés scabreuses sous prétexte de
la distràirie et de la faire rire. Et cette
époque est-elle tant pour jeunes comme
vieux, à la distraction et aux ris derrière le
mur de poitrines qui soutirent et meurent -
chaque jour afin de protégerla tranquillité
de l'arrière ? Est-èe à-us'5i\én^#atatts.ànt;.qxi'ë'
l'on peut mieux se préparer à la dure lutte
économique de demain ?
Certes, s'égayer parfois est une nécessité
de l'existence surtout pour les [jeunes chez'
lesquels la gaieté est l'heureux privilège de
la belle insouciance du lendemain jointe à
l'ignorance absolue des laideurs dé la vie ; :
aussi,. loin de nous la pensée de vouloir
leur prêcher une maussade gravite incom-
patible d'ailleurs, avec ie caractère frariv
çais. Mais est-il donc impossible de stimuler
cette gaieté autrement que par des lectures
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moindre enseigriement utile ? Non ! rien
n'empêcherait de mêler l'amusement a la
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ment illustrée* exempte de toutes histoires
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trayants récits " à la Jules Verne,.'■' où les
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instructifs. Pour mieux le démontrer,
si nous nous étions moins heurtés à l'in-
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et tous les impedimenta inhérents aux hos-
tilités ne nous avaient pas paralysés, nous
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l'intention, Le Petit Scientifique, spéciale/
ment pour les enfants : mais l'homme pro-
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mettre cette idée à plus tard,
La Direction.
L'INDUSTRIE EN CHAMBRÉ
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.tDbin » venait de ce que■ son^ travail ca- .
druit, avec . les circonstances ; de même .
':. son ;cpnnturiér savait? choisi "une. industrie /
; se rapportant aux productions du village ;-'■
- qti'iiliabitait.; il trouvait là matière pre-"
mièré à'pied d'osuvrë, c'est l'un d>sspoints :-
:i importants inis du .reste très souvent; en
: pratique niais encore parfois méconnu.^
Auprès de beaucoup.-de; forets "ori;voit
; s'élever "des scieries,, des■■: usinés façon-■-.;'
liant le bois ëli itout ;génre, le transtor-^ ;-
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■ ■' combien de contrées; où- ces entreprises
pourraient; parfaitemeiit prospérer qui en;
riianquerit: encore faute; ri^iriMative, et /
presque partout on laisse perdre les ; sciu-
res-,donifon pourrait, faire des conibûsti-
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L'inventeur des tripes en conserves spé-
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noh; dés nioindres.,v'lEl\;oJïràit/.atus'"-riiéuâ-'.
"gères- du travail tout fait,; un gain de
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" coup .d^e l.emmes- de nos jours prouvent
'i:urt.ennuyeux;." IJans. ce siècle, d'eieeui-
cité et de féminisme on. s'efforce d'être.
le moins possible « pot-au-feu » el ierme-
niant les -yeux sur les défauts').' on s'em-
pressé de rechercher tout; ce qui demandé
le moins;■■': de préparation. Le tout assai
sonné, le tout cuit est, devenu l'idéal
ipour de nombreux ménages.,où lafèminé, '
effet de son éducation, a perdu le.gôùt
;^Ja cuisine familiale: ta cher à ses aïeules. ,-
Des moralises, des écOliomistes distingues
lé regrettent amèrement, sans douté .v-ut-
ils raison, ne serait-ce que pour le bon
renom de la cuisine frariÇaise que le
Monde entier nous enviait. Quoiqu'il en
soitj ces moeurs, nouvelles font la grande -
y'oque de tous les mets en conserve, des
potages et des entremets instantanés et ï
expliquent les difficultés qu'à Theure pré-
sente une foule de recettes, de procédés
et d'ustensiles économiques j telle la
marmite norvégienne, éprouvent, malgré
leurs avantages évidents, à se vulgariser. -
Non seulement en matière alimentaire,
mais pour tous et pour tout d'ailleurs ce..
qui permet d'aller plus vite en besogne
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