Presse et revues
8 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 mai 1917 01 mai 1917
Description : 1917/05/01 (A5,N82)-1917/05/31. 1917/05/01 (A5,N82)-1917/05/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401252p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
m
La Science à la Maison— Le- Havre:
MERCI A TOUS
Mata il faut encore de nouveaux efforts
Jusqu'à présent tous nos abonnés ont
accepté avec la meilleure grâce notre
réduction forcée, ceux dont -Tabonnement
expirait se sont empressés de le renou-
veler, beaucoup même ont. devancé l'ex-
piration, oniin de nouveaux abonnés nous
sont venus en nombre proportionnel aux
autres mois. Nous sommes sensibles à ces
marques de confiance et d'encouragement
que nous nous efforcerons de plus en
plus de mériter et adressons à tous nos
plus sincères remerciements.
Mais nous sommes encore loin du but
que nous devons atteindre.
Aussi renouvelons-nous à tous noire
pressant appel :
Si vous tenez à ce journal,
Si vous désirez qu'il dure, qu'il aug-
mente son nombre de pages et ses illus-
trations,
Trouvez-nous de nouveaux abonnés et
lecteurs !
Des journaux futiles tirent à des centai-
nes de milliers d'exemplaires chaque se-
maine. Est-il dit que la seule feuille scien-
tifique populaire française, à dix centimes,
ne pourra pas atteindre dix mille abonnés?
La Direction.
CAUSERIE
Faute! des Rêveurs ou des Réaliseurs ?
Quelques avis de nos Abonnés
Il est des marchands de journaux qui
ne veulent- pas prendre en dépôt notre
journal sous prétexte qu'ils connaissent
leur clientèle à laquelle, ils ne peuvent
vendre que des romans policiers, des
aventures comiques et des histoires
abondamment illustrées d'images en
couleurs. Le jugement de ces braves
gens n'est-il pas un peu trop exclusif
et doit-on croire que cette clientèle
restée insensible aux enseignements de
la grande guerre se recrute uniquement
dans la première de ces deux catégories,
dont parlait récemment, mon distingué
confrère du Matin, M. Louis Fobjest :
« La première, disait-il, comprend les
rêveurs» les ignorants, tous ceux qui
cherchent à échapper aux laideurs de
la vie, soit ent songeant, soit en lisant
des histoires ou «n en racontant, soit §n
se grisant de drogues, d'utopies, d'alcool
ou de paroles. La seconde, hélas ! trop
restreinte, comprend les réaliseurs. Ces
derniers ont autant d'imagination que
les premiers, mais ils savent la maîtri-
ser par la raison, la science, l'expé-
rience. Ils ont tous les bénéfices du
reve maïs en'plus les avantages de la
réalité. »
Quelle est de ces deux catégories la
plus utile à la réédiiieation de la gran-
deur de la France au sortir du formi-
dable conflit et celle qui lui fournira
des armes en vue de la rude lutte éco-
nomique ? N'est-ce pas la seconde,
malheureusement la plus restreinte et
que vise précisément notre modeste
organe ?
Tout bon patriote doit donc souhaiter
que le goût scientifique empiètre de plus
en plus sur l'utopie et que les millions
de jeunes Français en particulier, qui,
plusieurs fois chaque semaine, apportent
avec tant d'empressement leurs bous, à
la caricature en couleurs, en réservent
quelques-uus par mois pour des feuilles
d'aspect, certes, _ moins brillant, niais
de fond plus solide.
— Je m'abonne, nous écrivait derniè-
rement un honorable vétérinaire du
département du Loir-et-Cher, bien que
ne m'occupant pas de travaux à la mai-
son en ayant trop d'autres» _ mais parce
que Votre journal est digne, d'être
répandu.
-—Je souscris, nous disait encore un
amateur de sciences, de Paris, en sou-
haitant de voir votre revue remplacer
aux mains des jeunes, les niaiseries qu'ils
lisent avec tant d'assiduité et dont ils
retirent quoi ..?-■ Rien, sinon parfois, le
goût d'aventures scabreuses qui ont leur
dénouement devant le commissaire de
police.
lin vénérable prêtre est /des nôtres
« parce que, dit-il, l'amour des sciences,
et des travaux intelligents, est après la
religion, ce qui peut mieux maintenir
l'homme dans le droit chemin ».
Enfin, je retiens cette phrase d'un
ennemi de l'alcool : « L'ouvrier est
bien plus porté que certains le croient
à s'occuper chez lui de travaux utiles.
Beaucoup ne le font pas faute d'y
penser. Que votre journal se répande
dans les ateliers et plus d'une place
deviendra déserte dans les cabarets pour
le plus grand profit} de la santé> de la
bourse et de la paix du ménage des
anciens occupants ».
Que tous nos amis et lecteurs nous
aident et comme dit le nègre, il y aura
bon. Lss Coin.
La Science à la Maison— Le- Havre:
MERCI A TOUS
Mata il faut encore de nouveaux efforts
Jusqu'à présent tous nos abonnés ont
accepté avec la meilleure grâce notre
réduction forcée, ceux dont -Tabonnement
expirait se sont empressés de le renou-
veler, beaucoup même ont. devancé l'ex-
piration, oniin de nouveaux abonnés nous
sont venus en nombre proportionnel aux
autres mois. Nous sommes sensibles à ces
marques de confiance et d'encouragement
que nous nous efforcerons de plus en
plus de mériter et adressons à tous nos
plus sincères remerciements.
Mais nous sommes encore loin du but
que nous devons atteindre.
Aussi renouvelons-nous à tous noire
pressant appel :
Si vous tenez à ce journal,
Si vous désirez qu'il dure, qu'il aug-
mente son nombre de pages et ses illus-
trations,
Trouvez-nous de nouveaux abonnés et
lecteurs !
Des journaux futiles tirent à des centai-
nes de milliers d'exemplaires chaque se-
maine. Est-il dit que la seule feuille scien-
tifique populaire française, à dix centimes,
ne pourra pas atteindre dix mille abonnés?
La Direction.
CAUSERIE
Faute! des Rêveurs ou des Réaliseurs ?
Quelques avis de nos Abonnés
Il est des marchands de journaux qui
ne veulent- pas prendre en dépôt notre
journal sous prétexte qu'ils connaissent
leur clientèle à laquelle, ils ne peuvent
vendre que des romans policiers, des
aventures comiques et des histoires
abondamment illustrées d'images en
couleurs. Le jugement de ces braves
gens n'est-il pas un peu trop exclusif
et doit-on croire que cette clientèle
restée insensible aux enseignements de
la grande guerre se recrute uniquement
dans la première de ces deux catégories,
dont parlait récemment, mon distingué
confrère du Matin, M. Louis Fobjest :
« La première, disait-il, comprend les
rêveurs» les ignorants, tous ceux qui
cherchent à échapper aux laideurs de
la vie, soit ent songeant, soit en lisant
des histoires ou «n en racontant, soit §n
se grisant de drogues, d'utopies, d'alcool
ou de paroles. La seconde, hélas ! trop
restreinte, comprend les réaliseurs. Ces
derniers ont autant d'imagination que
les premiers, mais ils savent la maîtri-
ser par la raison, la science, l'expé-
rience. Ils ont tous les bénéfices du
reve maïs en'plus les avantages de la
réalité. »
Quelle est de ces deux catégories la
plus utile à la réédiiieation de la gran-
deur de la France au sortir du formi-
dable conflit et celle qui lui fournira
des armes en vue de la rude lutte éco-
nomique ? N'est-ce pas la seconde,
malheureusement la plus restreinte et
que vise précisément notre modeste
organe ?
Tout bon patriote doit donc souhaiter
que le goût scientifique empiètre de plus
en plus sur l'utopie et que les millions
de jeunes Français en particulier, qui,
plusieurs fois chaque semaine, apportent
avec tant d'empressement leurs bous, à
la caricature en couleurs, en réservent
quelques-uus par mois pour des feuilles
d'aspect, certes, _ moins brillant, niais
de fond plus solide.
— Je m'abonne, nous écrivait derniè-
rement un honorable vétérinaire du
département du Loir-et-Cher, bien que
ne m'occupant pas de travaux à la mai-
son en ayant trop d'autres» _ mais parce
que Votre journal est digne, d'être
répandu.
-—Je souscris, nous disait encore un
amateur de sciences, de Paris, en sou-
haitant de voir votre revue remplacer
aux mains des jeunes, les niaiseries qu'ils
lisent avec tant d'assiduité et dont ils
retirent quoi ..?-■ Rien, sinon parfois, le
goût d'aventures scabreuses qui ont leur
dénouement devant le commissaire de
police.
lin vénérable prêtre est /des nôtres
« parce que, dit-il, l'amour des sciences,
et des travaux intelligents, est après la
religion, ce qui peut mieux maintenir
l'homme dans le droit chemin ».
Enfin, je retiens cette phrase d'un
ennemi de l'alcool : « L'ouvrier est
bien plus porté que certains le croient
à s'occuper chez lui de travaux utiles.
Beaucoup ne le font pas faute d'y
penser. Que votre journal se répande
dans les ateliers et plus d'une place
deviendra déserte dans les cabarets pour
le plus grand profit} de la santé> de la
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bon. Lss Coin.
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