Presse et revues
10 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 avril 1917 01 avril 1917
Description : 1917/04/01 (A5,N81)-1917/04/30. 1917/04/01 (A5,N81)-1917/04/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012518
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
2 Là Science à La Maison, Le Havre.
"par le;■ caractère et les.'.moeurs. ■ .de nos
chiens et. semble réfraetaire à /la domes-
tication. Même,' pris tout jeune, comblé
de caresses et de bons traitements iL
méconnaît là reconnaissance et la fidélité,
ne cberchânt le plus souvent qu'à fuir
sans retour pour reprendre son état
sauvage. . '..,. ,
C'est' un "animal vigoureux et fort,
ressemblant plus à un grand renard qn'a
un chien que; les colons redoutent pour
les méfaits" qu'il accomplit ..au milieu des
troxipeaux: il s'en éprend en/effet, aux
moutons, aux veaux, aux jeunes pou-
lains qu'il tue ou couvre de. blessures,
mortelles, il s'attaque sans aucune_ hési-
tation aux plus gros cliiens domestiques,
aux .-'. grands kangourous, il n'est guère
qu'avec l'hommequ'il n'ose pas se nie-.
• surér. C'est pouqûoi: des/ primes allant-
ùjusqai'à.SO iraucs par tête/ sont allouées
poux 1 -sa destruction .pas très commode
,et/ailleurs,-' car rusé et méfiant, le dingo-
évite sbiglieusement les pièges et . ne
touebe pas aux poisons.
-II. n'aboie ;:pas niais pousse des hur-
lements/lugubres. Ceux de ces animaux
que l'on a importés, dans les. jardins
zoologiques, européens ont bien: mon-
tré j-ustju'où va leur audace en se: jetant-.
avec fureur sur les -".d'âges, ;des panthères
et des juguars qu'ils auraient certaine-
men't attaqués ■ si des grilles n'ayaient
pas été là-pourniettré obstacle à leur;
courage- iii domptable- "/: --.".""': "v:
" " '"- "'i ZOÔÏ'HILE, V:
A nos Abonnés anoisns st .io&jpi;.-
i nos fidèles Lsctsurs et M.
Pourquoi noire réduction de format ?
Ce présent numéro qui termine la
première année de la nouvelle série de
La Science «„ la Maison commencée au
n° 70, ne manquera pas d'étonner par
son format réduit tous nos abonnés -et
lecteurs et certes, plus d'un s'empres-
serait de nous en demander la raison
si ces quelques lignes n'étaient pas là
précisément pour'la leur donner.
.Jamais 1' jusqu'à ce jour aucune •■ feuille
scientifique populaire à bon marché n'a/
pu réussir en France, nous pourrions
citer toutes les revues de science pra-
tique, tous les journaux de vulgarisa-
tion offerts au public depuis trente ans,
par les premières maisons d'édition
parisiennes qui durent cesser.. leur publi-
cation après, une parution plus ou moins
courte. '..-"-
Nous étions loin d'ignorer cette par-
ticularité qui ne- laisse pas de paraître
singulière quand'on songe à la grande
vogue que tous les journaux instructifs
rencontrent au contraire dans les autres
pays, particulièrement en Allemagne et
surtout chez nos braves Alliés les
Anglais. Non seulement nous ne l'igno-
rions pas mais nous étions même bien
payés pour la connaître puisque, il. y
a vingt ans, nous avions dû, devant
l'indifférence du public, interrompre au
numéro 69 La 'première série de La
Science à la, ■ Maison,
Cependant, malgré la matérialité des
faits, malgré notre propre" expérience,
nous avons l'an passé, repris à quatre
lustres d'intervalle, la publication arrê-
tée. Avions-nous donc un- motif plausi-
ble pour, agir ainsi .?■
Oui ! nous pensions"à la. transforma-
tion produite par la grande guerre dans
le caractère et les goûts d'un/grand/
nombre de nos compatriotes. Eli bien [
en cela, nous ne nous étions pas trompés.
Là nouvelle Science à la Maison ne
, tarda pas, après quelques numéros, à.
atteindre' un chiffre d'abonnés et de;
lecteurs qu'avait été trè;s loin de con-
naître l'ancienne au 69°. La correspon-
dance'qui nous est parvenue de toutes -
parts attestant q,ue .noùis; .comblions une
lacune, était/ bien faite aussi pour
mous encoiirager., ;
•Au seuil ' de la seconde année, nous
escomptions déjà le moment où notre
feuille se suffirait à elle-même et serait
enfin'.assurée de durer. Malheureuse-
. ment nous avions compté sans la crise
du papier et la hausse générale" qui
-; nous ont/paralysés et forcés de rabattre
singulièrement -nos prétentions, y
La Science à la. Maison telle qu'elle
est aujourd'hui;-' est: celle qui nous est
désormais possible d'offrir tant que les
prix resteront'- ce qu'ils sont ;■ aussi
venons-nous loyalement prier tous ceux
dont elle était le journal favori de juger
ce qu'ils ont à faire. • ". '
. ' A nos abonnés de la ireemière heure
dont l'abonnenient expire avec ce numéro
de voir s'ils doivent en le renouvelant
nous témoigner leur confiance.
A ceux dont L'abonnement est en
cours, de décider en le continuant ou
en. réclamant leurs fonds qui sont : a
leur entière disposition s'il est préféra-
ble, de nous permettre de poursuivre
notre oeuvre que beaucoup-nous ont fait
l'honneur de juger utile et-méritoire-ou
de nous contraindre à la replonger et
"par le;■ caractère et les.'.moeurs. ■ .de nos
chiens et. semble réfraetaire à /la domes-
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méconnaît là reconnaissance et la fidélité,
ne cberchânt le plus souvent qu'à fuir
sans retour pour reprendre son état
sauvage. . '..,. ,
C'est' un "animal vigoureux et fort,
ressemblant plus à un grand renard qn'a
un chien que; les colons redoutent pour
les méfaits" qu'il accomplit ..au milieu des
troxipeaux: il s'en éprend en/effet, aux
moutons, aux veaux, aux jeunes pou-
lains qu'il tue ou couvre de. blessures,
mortelles, il s'attaque sans aucune_ hési-
tation aux plus gros cliiens domestiques,
aux .-'. grands kangourous, il n'est guère
qu'avec l'hommequ'il n'ose pas se nie-.
• surér. C'est pouqûoi: des/ primes allant-
ùjusqai'à.SO iraucs par tête/ sont allouées
poux 1 -sa destruction .pas très commode
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touebe pas aux poisons.
-II. n'aboie ;:pas niais pousse des hur-
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que l'on a importés, dans les. jardins
zoologiques, européens ont bien: mon-
tré j-ustju'où va leur audace en se: jetant-.
avec fureur sur les -".d'âges, ;des panthères
et des juguars qu'ils auraient certaine-
men't attaqués ■ si des grilles n'ayaient
pas été là-pourniettré obstacle à leur;
courage- iii domptable- "/: --.".""': "v:
" " '"- "'i ZOÔÏ'HILE, V:
A nos Abonnés anoisns st .io&jpi;.-
i nos fidèles Lsctsurs et M.
Pourquoi noire réduction de format ?
Ce présent numéro qui termine la
première année de la nouvelle série de
La Science «„ la Maison commencée au
n° 70, ne manquera pas d'étonner par
son format réduit tous nos abonnés -et
lecteurs et certes, plus d'un s'empres-
serait de nous en demander la raison
si ces quelques lignes n'étaient pas là
précisément pour'la leur donner.
.Jamais 1' jusqu'à ce jour aucune •■ feuille
scientifique populaire à bon marché n'a/
pu réussir en France, nous pourrions
citer toutes les revues de science pra-
tique, tous les journaux de vulgarisa-
tion offerts au public depuis trente ans,
par les premières maisons d'édition
parisiennes qui durent cesser.. leur publi-
cation après, une parution plus ou moins
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Nous étions loin d'ignorer cette par-
ticularité qui ne- laisse pas de paraître
singulière quand'on songe à la grande
vogue que tous les journaux instructifs
rencontrent au contraire dans les autres
pays, particulièrement en Allemagne et
surtout chez nos braves Alliés les
Anglais. Non seulement nous ne l'igno-
rions pas mais nous étions même bien
payés pour la connaître puisque, il. y
a vingt ans, nous avions dû, devant
l'indifférence du public, interrompre au
numéro 69 La 'première série de La
Science à la, ■ Maison,
Cependant, malgré la matérialité des
faits, malgré notre propre" expérience,
nous avons l'an passé, repris à quatre
lustres d'intervalle, la publication arrê-
tée. Avions-nous donc un- motif plausi-
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le caractère et les goûts d'un/grand/
nombre de nos compatriotes. Eli bien [
en cela, nous ne nous étions pas trompés.
Là nouvelle Science à la Maison ne
, tarda pas, après quelques numéros, à.
atteindre' un chiffre d'abonnés et de;
lecteurs qu'avait été trè;s loin de con-
naître l'ancienne au 69°. La correspon-
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feuille se suffirait à elle-même et serait
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-; nous ont/paralysés et forcés de rabattre
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La Science à la. Maison telle qu'elle
est aujourd'hui;-' est: celle qui nous est
désormais possible d'offrir tant que les
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nous témoigner leur confiance.
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leur entière disposition s'il est préféra-
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