Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1917 01 avril 1917
Description : 1917/04/01 (A5,N81)-1917/04/30. 1917/04/01 (A5,N81)-1917/04/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012518
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à La Maison, Le Havres.
fruit du raisonnement. Parfois c'est
■l'influence " du. temps qui rentre en jeu.
Une même idée lancée à Une certaine
époque fait fiasco, reprise plus\ tard
elle peut faire fortune.
La nouveauté par son attrait puissant
sur l'esprit humain est un gage précieux
mais des choses anciennes ramenées au
jour ont maintes fois rencontré, le pliisj.
bel accueil. L'exemple du Diabolo est
encore présent a toutes lés mémoires} an-,
cièn: jeu pratiqué en Gnine dépuis des
temps reculés, quelque peu à laT mode en•-■
France et en Angleterre aii commencement
du .siècle dernier il a connu il y a quel-
ques années chez nous, la prodigieuse vo-
gue que. l'on sait, vogue: d'ailleurs assez
éphémère. Cependant de son histoire
tirons cette conclusion qu'il est souvent
fort profitable de feuilleter les vieux
ouvrages on y irouve plus'd'une preuve
de l'adage : « Rien de nouveau sous
le soleil. «.Presque toujours surtout, en
France la .réinvention comporte autre-
ment, inoins de déboires que l'invention.
(A suivre.}]. À. Sterne..
ASTEONQMIE
Quelques mots sur les Comètes
PREMIERE PARTIE
Les Comètes dites aussi étoiles cheve-
lues, sont des astres errants qui obéis-
sent à des lois régulières, comparables
à celles par lesquelles les mouvement des
Planètes sont régis et qui évoluent
autour du Soleil en décrivant des orbites
elliptiques très allongées.- Cette appella-
tion leur a été donnée à cause de la
clarté nébuleuse, de faible densité, qui
les environne et qui présente souvent
l'aspect d'une vraie chevelure flottante.
Leur nature gazeuse, révélée par le
spectroscope, et leur destination étant
encore relativement peu connues, je n'of-
frirai aux lecteurs de la Science, à la,
Maison, qu'un résumé succinct clés obser-
vations dont lés plus remarquables d'en-
tre elles ont été les objets.
Les Comètes se distinguent des étoiles
et des planètes par une longue traînée
lumineuse appelée queue et qui perd
son éclat à mesure qu'elle s'éloigne du
corps principal, beaucoup plus-vif, dési-
gné sous le noin de noyau.
Si nous nous reportons à ce qu'a écrit
Ara go dans l'Annuaire du Bureau des
Longitudes pour 1832, il existerait :
1° des comètes sans noyau ; 2° des
comètes dont le noyau est peut-être
/diaphane-'-; 3° des comètes plus brillantes;
que les planètes et dont, le noyau est
probablement solide: et opaque. -
> Les dernières recherchés nous appren-
nent aujourd'hui que, d'une 'manière.-,
générale, les comètes seraient composées
de gaz légers flottants; dans .les- espaces
interplanétaires ;et il fondrait, aussi.
parèillën)ent .'.-interpréter, les plus petites
comètes félèsGopiques. à courte période;
qui ne s'éloignent jamais qu'à de- trèsr
'faibles-distances du Soleil.
La :niatièr,é dont elles sont formées est y;
si disséminée dans l'espace, que, suivant-
~ùn calcul dé Newton (1),: un globe^
:d':airy de densité 1 ordinaire j de 25 mil-
limètres de diamètre, s'il; était amené
au degré ; de raréfaction que produit
son élévation à une hauteur égale au
rayon de là 'Terré, occuperait une
sphère d'un rayon .plus grand que l'oiv
bite de .Saturne.
L'illustre .astronome anglais Sir John
lierschell, assimilant à ces amas vapo-
reux ou gazeux qui composent les comè-
tes télescopiques, les queues des g-randes
comètes, /dit que la plus étendue et la
plus épaisse . de .ces queues pourrait
n'être qu'une très faible masse de UN
kilogramme, à peine ou même de quelques
hectogrammes.'
La queue . des —Comètes est habituel-
lement courbée ; la partie convexe
mieux éclairée que la partie concave est
toujours dirigée du. bord vers lequel
l'astre se dirige. L'on remarque parfois
plusieurs queues séparées par des inter-
valles aussi sombres que le reste du
firmament et formant entre elles des
angles assez grands.
D'immenses, espaces du vJiel sont quel-
quefois recouverts par les queues des
Comètes.
Ainsi, celle de la Comète de 1680,
s'étendait sous un arc de 90 degrés
avec une lonqueur d'environ 37 millions
de lieues. Une magnifique comète fut
observable en .1769 : la dimension angu-
laire de sa queue fut évaluée à 97 degrés
et sa longueur estimée à 15 millions de
lieues. Les nombreuses -queues de la
Comète de 1744 avaient environ 13 mil-
lions de lieues. La Comète de 181l avait,
d'après W. lierschell, 36 millions de
lieues de longueur et 5 millions de
lieues de largeur. Enfin-, plus remarqua-
ble encore fut la queue oe la Comète de
1843 qui mesurait 60 millions de lieues
de longueur et 1.320 mille lieues de
largeur.. .. . (A. suivre.)
Léon BERTBANn,
Mnmbre de la Saciélé Astronomique de France
~~(I) Princip. MaIMm. 111.:p. 512, Newton.
fruit du raisonnement. Parfois c'est
■l'influence " du. temps qui rentre en jeu.
Une même idée lancée à Une certaine
époque fait fiasco, reprise plus\ tard
elle peut faire fortune.
La nouveauté par son attrait puissant
sur l'esprit humain est un gage précieux
mais des choses anciennes ramenées au
jour ont maintes fois rencontré, le pliisj.
bel accueil. L'exemple du Diabolo est
encore présent a toutes lés mémoires} an-,
cièn: jeu pratiqué en Gnine dépuis des
temps reculés, quelque peu à laT mode en•-■
France et en Angleterre aii commencement
du .siècle dernier il a connu il y a quel-
ques années chez nous, la prodigieuse vo-
gue que. l'on sait, vogue: d'ailleurs assez
éphémère. Cependant de son histoire
tirons cette conclusion qu'il est souvent
fort profitable de feuilleter les vieux
ouvrages on y irouve plus'd'une preuve
de l'adage : « Rien de nouveau sous
le soleil. «.Presque toujours surtout, en
France la .réinvention comporte autre-
ment, inoins de déboires que l'invention.
(A suivre.}]. À. Sterne..
ASTEONQMIE
Quelques mots sur les Comètes
PREMIERE PARTIE
Les Comètes dites aussi étoiles cheve-
lues, sont des astres errants qui obéis-
sent à des lois régulières, comparables
à celles par lesquelles les mouvement des
Planètes sont régis et qui évoluent
autour du Soleil en décrivant des orbites
elliptiques très allongées.- Cette appella-
tion leur a été donnée à cause de la
clarté nébuleuse, de faible densité, qui
les environne et qui présente souvent
l'aspect d'une vraie chevelure flottante.
Leur nature gazeuse, révélée par le
spectroscope, et leur destination étant
encore relativement peu connues, je n'of-
frirai aux lecteurs de la Science, à la,
Maison, qu'un résumé succinct clés obser-
vations dont lés plus remarquables d'en-
tre elles ont été les objets.
Les Comètes se distinguent des étoiles
et des planètes par une longue traînée
lumineuse appelée queue et qui perd
son éclat à mesure qu'elle s'éloigne du
corps principal, beaucoup plus-vif, dési-
gné sous le noin de noyau.
Si nous nous reportons à ce qu'a écrit
Ara go dans l'Annuaire du Bureau des
Longitudes pour 1832, il existerait :
1° des comètes sans noyau ; 2° des
comètes dont le noyau est peut-être
/diaphane-'-; 3° des comètes plus brillantes;
que les planètes et dont, le noyau est
probablement solide: et opaque. -
> Les dernières recherchés nous appren-
nent aujourd'hui que, d'une 'manière.-,
générale, les comètes seraient composées
de gaz légers flottants; dans .les- espaces
interplanétaires ;et il fondrait, aussi.
parèillën)ent .'.-interpréter, les plus petites
comètes félèsGopiques. à courte période;
qui ne s'éloignent jamais qu'à de- trèsr
'faibles-distances du Soleil.
La :niatièr,é dont elles sont formées est y;
si disséminée dans l'espace, que, suivant-
~ùn calcul dé Newton (1),: un globe^
:d':airy de densité 1 ordinaire j de 25 mil-
limètres de diamètre, s'il; était amené
au degré ; de raréfaction que produit
son élévation à une hauteur égale au
rayon de là 'Terré, occuperait une
sphère d'un rayon .plus grand que l'oiv
bite de .Saturne.
L'illustre .astronome anglais Sir John
lierschell, assimilant à ces amas vapo-
reux ou gazeux qui composent les comè-
tes télescopiques, les queues des g-randes
comètes, /dit que la plus étendue et la
plus épaisse . de .ces queues pourrait
n'être qu'une très faible masse de UN
kilogramme, à peine ou même de quelques
hectogrammes.'
La queue . des —Comètes est habituel-
lement courbée ; la partie convexe
mieux éclairée que la partie concave est
toujours dirigée du. bord vers lequel
l'astre se dirige. L'on remarque parfois
plusieurs queues séparées par des inter-
valles aussi sombres que le reste du
firmament et formant entre elles des
angles assez grands.
D'immenses, espaces du vJiel sont quel-
quefois recouverts par les queues des
Comètes.
Ainsi, celle de la Comète de 1680,
s'étendait sous un arc de 90 degrés
avec une lonqueur d'environ 37 millions
de lieues. Une magnifique comète fut
observable en .1769 : la dimension angu-
laire de sa queue fut évaluée à 97 degrés
et sa longueur estimée à 15 millions de
lieues. Les nombreuses -queues de la
Comète de 1744 avaient environ 13 mil-
lions de lieues. La Comète de 181l avait,
d'après W. lierschell, 36 millions de
lieues de longueur et 5 millions de
lieues de largeur. Enfin-, plus remarqua-
ble encore fut la queue oe la Comète de
1843 qui mesurait 60 millions de lieues
de longueur et 1.320 mille lieues de
largeur.. .. . (A. suivre.)
Léon BERTBANn,
Mnmbre de la Saciélé Astronomique de France
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