Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 mars 1917 01 mars 1917
Description : 1917/03/01 (A5,N80)-1917/03/31. 1917/03/01 (A5,N80)-1917/03/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401250v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
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l'amateur. l/est un cnercneur, un curieux, uu iravaii-
leur aussi, et l'auxiliaire intelligent du savant. S'il
en fallait une preuve, je citerai les enregistreurs de
Télégraphie sans Fil, sortis de son cerveau et qui ont
déjà donné les meilleurs résultats. Il sait que en toutes
ces choses, la science n'a pas dit son dernier mot et
il travaille modestement...
Je lui ouvre donc un vaste champ d'études en le
conviant à travailler avec moi à la solution d'un pro-
blème passionnant, auquel j'ai déjà consacré pas mal
de jours et de veilles qui comptent parmi les meilleurs
de nia vie.
CHAPITRE PREMIER
Il y a environ un an, les jouamaux ont mené grand
bruit autour d'expériences de téléphonie sans fil qui
se poursuivaient entre la Grande-Bretagne et les Etats-
Unis, puis, brusquement, le silence le plus complet s'est
fait autour de ces expériences, ce qui semblerait in-
diquer que la méthode et que les appareils n'étaient
pas encore au point.
Il en a été de cela comme de la télévision, à laquelle
on fit tant de succès, il y une dizaine d'années — Je
vous en parlerai un jour — et dont on n'entend plus
souffler mot aujourd'hui. C'est que la solution de ces
très intéressants problèmes est restée en suspend. De
tous côtés on y travaille, mais la tâche est ardue.
En ce qui concerne la téléphonie sans fil, les essais
auxquels je fais allusion plus haut avaient lieu avec
l'appareillage qui semble avoir donné les meilleurs
résultats jusqu'alors, ce'st-à-dire qu'on y employait un
arc chantant — arc de Duddell et de Poulsen — mais
qui n'est pas, il s'en faut, le seul moyen de faire véhi-
culer sans fil la voix à travers l'espace.
Je dirai d'ailleurs ce qu'est l'arc chantant.
J'ai parlé des ondes calorifiques et des ondes lumi-
neuses ; je commencerai donc par l'examen des procé-
dés divers (ils sont fort nombreux), avec lesquels il est
possible, de faire de la téléphonie sans fil, car on s'est
adressé comme milieu de propagation à l'air, à l'eau,
à la terre et au feu, enfin à tous les éléments qui ont
donné des résultais variables, dont le succès se poursuit
toujours.
Air. — L'air est un milieu conducteur dont j'indi-
querai les défauts, mais voici déjà une première ex-
périence pour la mise au point de laquelle je solliciterai
l'attention de mes lecteurs. Elle repose sur un fait mis
en évidence par la méthode des miroirs conjugués
qui ne sont eux-mêmes, qu'une répétition dans un
autre ordre d'idées, de l'expérience des miroirs ardents.
On démontre en physique le pouvoir rayonnant de la
chaleur en disposant, dans le même axe, deux miroirs
paraboliques. Au foyer de l'un, on suspend des char-
bons ardents et au fo3?er également de l'autre, un peu
d'amadou. Quand ils sont placés à une distance de 4
ou 5 mètres, on voit, par suite du pouvoir réflecteur
des miroirs, l'amadou s'enflammer, sous l'unique action
des rayons calorifiques émanés de la source lumineuse
qui se trouve être, en l'espèce, les charbons ardents
placés dans un petit panier métallique.
Eli bien ! cette expérience vu nous servir pour faire
notre premier essai de téléphone sans fil, à une distance
variant de 1.500 à 2.000 mètres suivant l'état de l'air
et la grandeur de nos miroirs.
Nous emploierons donc deux miroirs parabolique de
grande ouverture, de 0m. 80 à 1 mètre. Le premier,
terminé par un tube à embouchure, nous servira de
porte-voix ; m secoua sera pourvu tii son yoyer, d'au
microphone sensible, dit microphone espion. Dans ces
conditions, l'air étant calme, si nous parlons devant
l'embouchure du poste transmetteur, nous percevrons
distinctement les paroles prononcées au poste récepteur,
que nous placerons à une des distances indiquées. Je
me hâte de dire que c'est la plus grande distance qu'on
peut atteindre par ce moyen. Je vais vous expliquer-
pourquoi.
Mais voyons d'abord comment nous allons nous y
prendre pour réaliser pratiquement cette première ex-
périence, que nous ferons par un beau jour de diman-
che, à la campagne.
(A suivre) J.-A=-D.
IiE PETIT G0flSTRUGT£UPv (ftÉCAJUGIEH
ELECTRICIEN
L'OUTILLAGE DE L'AMATEUR (Suite;
La grande guerre qui aura fait surgir tant d'initia- J§
tives et de nouveautés dans tous les genres n'a pas man- ;
que d'amener la création d'outils spécialement destiner]
aux petits travaux qui pendant leurs repos bien gagnés, »
servent de distractions à nos braves poilus.
Au début, les ingénieux qui eurent les premiers, ï
l'idée de transformer en bagues, briquets, coupe-pa- j
piers, encriers, etc., les frettes et têtes d'obus, douilles
de cartouches, n'avaient guère que leur couteau et quel- l
ques instruments grossiers pour tout outillage ; mais ]
-î , depuis, selon la grande
loi commerciale qui veut
que l'offre s'efforce tou- ;
jours de répondre à la
demande, les fabricants
jse sont empressés de ve-
nir à leur aide en créant,
à leur intention de mi- •
nuscules outils permet- ;
tant l'exécution soignée ■
des ouvrages les plus ;
fins et les plus artisti- ■
ques.
Ces trousses de petites
limes et burins indispen-
sable à nos braves défen-
seurs, artistes graveurs •
:—: ~~s et ciseleurs dans leurs :
Carte de lirais (il burin do graveur moments de loisir, soni ;
également très utiles aux amateurs et petits fabricant v
rlc l'arrière qui désirent se livrer aux travaux d'aju* ;,;
tage délicats que comporte la construction des app# -;
treils électriques et de petite mécanique. , ;i
Avant la guerre surtout en province il était matériel ,?
lement impossible de se procurer de petites limes et J ;;
Trousse d'Outils ipoiar* Poilus
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en fallait une preuve, je citerai les enregistreurs de
Télégraphie sans Fil, sortis de son cerveau et qui ont
déjà donné les meilleurs résultats. Il sait que en toutes
ces choses, la science n'a pas dit son dernier mot et
il travaille modestement...
Je lui ouvre donc un vaste champ d'études en le
conviant à travailler avec moi à la solution d'un pro-
blème passionnant, auquel j'ai déjà consacré pas mal
de jours et de veilles qui comptent parmi les meilleurs
de nia vie.
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Il y a environ un an, les jouamaux ont mené grand
bruit autour d'expériences de téléphonie sans fil qui
se poursuivaient entre la Grande-Bretagne et les Etats-
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diquer que la méthode et que les appareils n'étaient
pas encore au point.
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on fit tant de succès, il y une dizaine d'années — Je
vous en parlerai un jour — et dont on n'entend plus
souffler mot aujourd'hui. C'est que la solution de ces
très intéressants problèmes est restée en suspend. De
tous côtés on y travaille, mais la tâche est ardue.
En ce qui concerne la téléphonie sans fil, les essais
auxquels je fais allusion plus haut avaient lieu avec
l'appareillage qui semble avoir donné les meilleurs
résultats jusqu'alors, ce'st-à-dire qu'on y employait un
arc chantant — arc de Duddell et de Poulsen — mais
qui n'est pas, il s'en faut, le seul moyen de faire véhi-
culer sans fil la voix à travers l'espace.
Je dirai d'ailleurs ce qu'est l'arc chantant.
J'ai parlé des ondes calorifiques et des ondes lumi-
neuses ; je commencerai donc par l'examen des procé-
dés divers (ils sont fort nombreux), avec lesquels il est
possible, de faire de la téléphonie sans fil, car on s'est
adressé comme milieu de propagation à l'air, à l'eau,
à la terre et au feu, enfin à tous les éléments qui ont
donné des résultais variables, dont le succès se poursuit
toujours.
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querai les défauts, mais voici déjà une première ex-
périence pour la mise au point de laquelle je solliciterai
l'attention de mes lecteurs. Elle repose sur un fait mis
en évidence par la méthode des miroirs conjugués
qui ne sont eux-mêmes, qu'une répétition dans un
autre ordre d'idées, de l'expérience des miroirs ardents.
On démontre en physique le pouvoir rayonnant de la
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paraboliques. Au foyer de l'un, on suspend des char-
bons ardents et au fo3?er également de l'autre, un peu
d'amadou. Quand ils sont placés à une distance de 4
ou 5 mètres, on voit, par suite du pouvoir réflecteur
des miroirs, l'amadou s'enflammer, sous l'unique action
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qui se trouve être, en l'espèce, les charbons ardents
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notre premier essai de téléphone sans fil, à une distance
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et la grandeur de nos miroirs.
Nous emploierons donc deux miroirs parabolique de
grande ouverture, de 0m. 80 à 1 mètre. Le premier,
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