Presse et revues
12 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 février 1917 01 février 1917
Description : 1917/02/01 (A5,N79)-1917/02/28. 1917/02/01 (A5,N79)-1917/02/28.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012496
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
93 La Science à l-.i Maison et l'Industrie en Chambre, 17, rue Voltaire — Le Havre
ajoutant trois ou quatre amandes et autant de figues
sèches coupées en morceaux. Les amandes agissant pai
les traces d'acide chlorhydrique qu'elles contiennent,
les ligues par .leur musilage adoucissant.
Contre les engelures non ulcérées. Lotion avec solu-
tion astrigentes d'alun et de tanin, avec eau de céleri,
eau de son. On. fait bouilli]' le céleri ou le sou dans
l'eau et on y plonge les mains dès qu'on peut cji
supporter la. chaleur. Au sortir du bain se frotter avec
du beurre de cacao, ou de la graisse de volaille fondue,
ou de la glycérine, ou de la pommade camphrée. On
emploie aussi la pommade d'iode Bains tous les cas
opérer le soir et mettre des vieux gants- que l'on
conserve toute la nuit pour maintenir la graisse on la.
pommade. Les mêmes remèdes ne réussissent pas à
tout le monde chacun devra essayer celui qui lui
convient le mieux.
Contre, les engelures entamée. Bains de- son. et re-
couvrir de pommade camphrée ou de glycérine.
On conseille aussi l'huile de laurier, l'eau de mer,
l'eau de moule et d'huître tiède, l'eau de goulard et
les frictions,à l'eau de vie camphrée.
Le Docteur Dehaut indique un mélange de 50 gr.
de glycérine et de G gr. d'amidon, le (ont amené sur
le feu à consistance de gelée que l'on étend sur les
parties malades et de prendre en même temps une
médication interne purgative et fortifiante à l'extérieur.
Préservatifs des engelures. Pour s'en préserver à
l'approche des froids se frictionner à l'eau de Cologne,
alcool camphrée, solution de tanin, eau de-goulard, etc.
Contre les gerçures ou crevasses des mains. Emplo-
yer l'eau de son tiède, puis recouvrir de graisse de
tolaille ou de glycérine. On recommande également la
pommade suivante : savon blanc, 10 gr, huile d'aman-
de douce, 20 gr. ; graisse de pore (saindoux) 25 gr. ;
une cuillerée d'eau. On, fait fondre le tout au feu
doux dans l'ordre indiqué, puis on relire de sur le
fourneau et au moment ou le mélange commence à se
figer on ajoute_2 gr. de benjoin et autant de baume
du Pérou, réduits en poudre, ensuite on coule dans un
]>ôt que l'on bouche bien et ou cette pommade se
conservera plus d'un an. Pour l'usage en ramollir un
peu à la chaleur et en-enduire les crevasses que l'on
recouvre ensuite d'un linge.
Contre les Gerçures au.r lèrres eu. an nez. Se frottez
avec du beurre de cacao, de la graiXse de volaille;
se tremper les lèvres, dans de l'eau tiède, puis enduire
de. cérat, de glycérine ou de pommade camphrée.
RECETTES UTILES
Pour ramollir le Beurre sans le fondre
Le beurre coûte cher, ..in«\si faut-il l'économiser ce
-qui est difficile en hiver lorsqu'il est 1res dur et
s'étend mal sur le, pain, Pour le ramollir sans 1-e fon-
dre ce qui lui oie ses qualités, il suffit de verser de
l'eau bouillante dans un saladier ou un grand bol, de
rejeter cette eau après quelques instants et de recou-
vrir le beurre avec le récipient ainsi chauffé. Au bout
de deux ou trois minutes il sera ramolli à point.
RÉCRÉATIONS HIVERNALES
Avec se-s inconvénients l'hiver ramène aussi ses
plaisirs. Rien ne phût tant aux enfants que l'appari-
tion de la neige, prélude des joyeux combats à coups
de houles in offensives, des rondes éohevelées autour
de gros-bon hommes grotesques, de l'intéressante cons-
truction de grottes que l'on creuse au moyen du feu
et où l'on peut se tapir comme les esquimaux, des
rapides courses en trumeau si facile a fabriquer à
l'aide d'une simple caisse munie en dessous de deux
barres de bois servant de patins et d'une corde à
laquelle s'attèlent les camarades à moins que l'on ne
possède deux forts chiens ce qui est le « née plus
ultra » du genre.
Enfin, l'étude des formes de la neige (reçue sur un
drap noir) à. l'oeil nu, ou au microscope est aussi, une
distrac i .ion attrayante.
La glace non plus ne manque pas d'agrément. Les
belles inflorescences dont le givre couvre les arbres et
tout le paysage, les remarquables aborescences qui
décorent les vitres, les stalactites, les stalagmites, les
piliers, les cascades de glace tout cela semble vous
transporter -aux pays des rêves.
La glace évoque aussitôt les charmantes parties de.
patinage, les glissades et pour l'aina-teu-r de science
1 ouïe une série d'expériences interressamtes.
Moulage de la glace. — En exposant le soir à la
gelée des récipients de forme appropriés (boites en
fer blanc ou autres), remplis d'eau claire on en retire
le lendemain matin des solides de glace que l'on dé-
moule aisément en chauffant un peu l'extérieur de
leur moule et .qui permettent de vérifier la. marche
des rayons lumineux à travers les cylindres, sphères»
prismes, etc. On peut même en moulant une lentille
de glace faire' converger à son foyer les pâles rayons
du soleil d'hiver et enflammer de l'amadou ou une
allumette. *
Augmentation, de volume de l'eau qui gèle. — On
peut vérifier cette propriété de l'eau mise jadis en
évidence par la rupture de canons, en remplissant
entièrement d'eau une bouteille champenoise que l'on
bouche, en ligaturant fortement à l'aide de fil de fer
et. en l'exposant ensuite à la gelée. Selon que la, résis-
tance du lien ou du verre l'emportera, la bouteille
sera . brisée ou débouchée.
Soudure par pression'. — En. remplissant de neige
ou de glace pilée un moule eai bois fait en deux
parties et en le soumettant à une forte pression sous
une presse ou un corps lourd, on obtient des objet en
glacé parfaitement transparent resoudée par la. pres-
sion. Le moule pourra être deux planches épaisses
dans lesquels on creuse des figures qui devront bien
coïncider lorsque les deux planches seront appliquées
l'une contre l'autre.
Le regel. — Le phénomène du regel est parfaite-
ment démontré par l'expérience dite du « fil à
coupe)' la glace ». Ou. place un bloc de glace sur deux
briques, ou tout autres «supports, laissant entre eux
un intervalle occupé par un poids, ou un gros caillou,
que l'on -suspend au bloc do glace à l'aide d'un fil de
for fin. Bientôt sous l'effet de la pression produite par
la, jK'sa.ntour du poids on voit le. fil de- fer rentrer dans
la glace mais celle-ci se resoude aussitôt au fur et à
mesure de son passage, si bien, que lorsque le fil de
fer a. complètement traversé le, bloc, celui-ci. n'est nul-
lement coupé et n'en. e>st pus moins aaissi solide
qu'auparave.nt. Il garde seulement trace du passage du
fil de fer qui apparaît opaque au milieu du solide
transparent.
L'ahondance des matières nous oblige à remettre
la su lie du roman Le Feu Noir à notre prochain N°.
ajoutant trois ou quatre amandes et autant de figues
sèches coupées en morceaux. Les amandes agissant pai
les traces d'acide chlorhydrique qu'elles contiennent,
les ligues par .leur musilage adoucissant.
Contre les engelures non ulcérées. Lotion avec solu-
tion astrigentes d'alun et de tanin, avec eau de céleri,
eau de son. On. fait bouilli]' le céleri ou le sou dans
l'eau et on y plonge les mains dès qu'on peut cji
supporter la. chaleur. Au sortir du bain se frotter avec
du beurre de cacao, ou de la graisse de volaille fondue,
ou de la glycérine, ou de la pommade camphrée. On
emploie aussi la pommade d'iode Bains tous les cas
opérer le soir et mettre des vieux gants- que l'on
conserve toute la nuit pour maintenir la graisse on la.
pommade. Les mêmes remèdes ne réussissent pas à
tout le monde chacun devra essayer celui qui lui
convient le mieux.
Contre, les engelures entamée. Bains de- son. et re-
couvrir de pommade camphrée ou de glycérine.
On conseille aussi l'huile de laurier, l'eau de mer,
l'eau de moule et d'huître tiède, l'eau de goulard et
les frictions,à l'eau de vie camphrée.
Le Docteur Dehaut indique un mélange de 50 gr.
de glycérine et de G gr. d'amidon, le (ont amené sur
le feu à consistance de gelée que l'on étend sur les
parties malades et de prendre en même temps une
médication interne purgative et fortifiante à l'extérieur.
Préservatifs des engelures. Pour s'en préserver à
l'approche des froids se frictionner à l'eau de Cologne,
alcool camphrée, solution de tanin, eau de-goulard, etc.
Contre les gerçures ou crevasses des mains. Emplo-
yer l'eau de son tiède, puis recouvrir de graisse de
tolaille ou de glycérine. On recommande également la
pommade suivante : savon blanc, 10 gr, huile d'aman-
de douce, 20 gr. ; graisse de pore (saindoux) 25 gr. ;
une cuillerée d'eau. On, fait fondre le tout au feu
doux dans l'ordre indiqué, puis on relire de sur le
fourneau et au moment ou le mélange commence à se
figer on ajoute_2 gr. de benjoin et autant de baume
du Pérou, réduits en poudre, ensuite on coule dans un
]>ôt que l'on bouche bien et ou cette pommade se
conservera plus d'un an. Pour l'usage en ramollir un
peu à la chaleur et en-enduire les crevasses que l'on
recouvre ensuite d'un linge.
Contre les Gerçures au.r lèrres eu. an nez. Se frottez
avec du beurre de cacao, de la graiXse de volaille;
se tremper les lèvres, dans de l'eau tiède, puis enduire
de. cérat, de glycérine ou de pommade camphrée.
RECETTES UTILES
Pour ramollir le Beurre sans le fondre
Le beurre coûte cher, ..in«\si faut-il l'économiser ce
-qui est difficile en hiver lorsqu'il est 1res dur et
s'étend mal sur le, pain, Pour le ramollir sans 1-e fon-
dre ce qui lui oie ses qualités, il suffit de verser de
l'eau bouillante dans un saladier ou un grand bol, de
rejeter cette eau après quelques instants et de recou-
vrir le beurre avec le récipient ainsi chauffé. Au bout
de deux ou trois minutes il sera ramolli à point.
RÉCRÉATIONS HIVERNALES
Avec se-s inconvénients l'hiver ramène aussi ses
plaisirs. Rien ne phût tant aux enfants que l'appari-
tion de la neige, prélude des joyeux combats à coups
de houles in offensives, des rondes éohevelées autour
de gros-bon hommes grotesques, de l'intéressante cons-
truction de grottes que l'on creuse au moyen du feu
et où l'on peut se tapir comme les esquimaux, des
rapides courses en trumeau si facile a fabriquer à
l'aide d'une simple caisse munie en dessous de deux
barres de bois servant de patins et d'une corde à
laquelle s'attèlent les camarades à moins que l'on ne
possède deux forts chiens ce qui est le « née plus
ultra » du genre.
Enfin, l'étude des formes de la neige (reçue sur un
drap noir) à. l'oeil nu, ou au microscope est aussi, une
distrac i .ion attrayante.
La glace non plus ne manque pas d'agrément. Les
belles inflorescences dont le givre couvre les arbres et
tout le paysage, les remarquables aborescences qui
décorent les vitres, les stalactites, les stalagmites, les
piliers, les cascades de glace tout cela semble vous
transporter -aux pays des rêves.
La glace évoque aussitôt les charmantes parties de.
patinage, les glissades et pour l'aina-teu-r de science
1 ouïe une série d'expériences interressamtes.
Moulage de la glace. — En exposant le soir à la
gelée des récipients de forme appropriés (boites en
fer blanc ou autres), remplis d'eau claire on en retire
le lendemain matin des solides de glace que l'on dé-
moule aisément en chauffant un peu l'extérieur de
leur moule et .qui permettent de vérifier la. marche
des rayons lumineux à travers les cylindres, sphères»
prismes, etc. On peut même en moulant une lentille
de glace faire' converger à son foyer les pâles rayons
du soleil d'hiver et enflammer de l'amadou ou une
allumette. *
Augmentation, de volume de l'eau qui gèle. — On
peut vérifier cette propriété de l'eau mise jadis en
évidence par la rupture de canons, en remplissant
entièrement d'eau une bouteille champenoise que l'on
bouche, en ligaturant fortement à l'aide de fil de fer
et. en l'exposant ensuite à la gelée. Selon que la, résis-
tance du lien ou du verre l'emportera, la bouteille
sera . brisée ou débouchée.
Soudure par pression'. — En. remplissant de neige
ou de glace pilée un moule eai bois fait en deux
parties et en le soumettant à une forte pression sous
une presse ou un corps lourd, on obtient des objet en
glacé parfaitement transparent resoudée par la. pres-
sion. Le moule pourra être deux planches épaisses
dans lesquels on creuse des figures qui devront bien
coïncider lorsque les deux planches seront appliquées
l'une contre l'autre.
Le regel. — Le phénomène du regel est parfaite-
ment démontré par l'expérience dite du « fil à
coupe)' la glace ». Ou. place un bloc de glace sur deux
briques, ou tout autres «supports, laissant entre eux
un intervalle occupé par un poids, ou un gros caillou,
que l'on -suspend au bloc do glace à l'aide d'un fil de
for fin. Bientôt sous l'effet de la pression produite par
la, jK'sa.ntour du poids on voit le. fil de- fer rentrer dans
la glace mais celle-ci se resoude aussitôt au fur et à
mesure de son passage, si bien, que lorsque le fil de
fer a. complètement traversé le, bloc, celui-ci. n'est nul-
lement coupé et n'en. e>st pus moins aaissi solide
qu'auparave.nt. Il garde seulement trace du passage du
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