Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1932-12-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 décembre 1932 09 décembre 1932
Description : 1932/12/09 (N325). 1932/12/09 (N325).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4571612h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
y ANNEE. - N° 325.
Œ NUMERO g W mSTIBCa.
VENDREDI 9 DECEMBRE 1932.
Organe Régional
du Bloc Ouvrière! Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
JAt-JUÏ «L. JSUSBgHKgtlBflrS
ABONNEMENTS :
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
P. Rouen 122.go. —* R. C. A 218.44
C. C.
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
Fonctionnaires, cheminots, services publics
Ions as cirqnc dimaoche lüg II Mira à 9 Danres
« Le Comité a entente generale » , e que leur offrent les f onct j OImaires ;
des syndicats de fonctionnaires com- i]s viendront aussi nombreux affirmer
posé d unitaires, de confédérés et d au- la communauté de l eurs intérêts. Pas
tonomes, organise un grand meeting un ouvr i er saU rait ne pas comprendre
de protestation, dimanche, au Cirque. que } es fonctionnaires étaient vain-
Les fonctionnaires et assimilés com- cllS) une nouvelle vague J’assaut se
ine les dockers du Havre, comme tous ( rait lancée par le patronat encouragé
les travailleurs s opposent à toute di- oontre f es sa l aire s. Tous compren-
minution de salaires, estimant avec nen j- au contraire que la victoire des
raison qu’ils sont déjà insuffisants. | f onct i onna i res ce sera la preuve irré-
Mais les travailleurs des administra- ( f utabJe que les travailleurs peuvent
tions et des services publics, surtout à s ’ un ir sur une base revendicative, lut-
la base, sentent combien il est néces- 1 ter et va j ncre
saire d’unir tous leurs efforts, toutes) x T ,. .
1 . j 1 • . • INous ne pouvons préjuger les de-
les tendances, pour assurer la victoire. ! , . . ; . J 6 .
j clarations qui seront faites par les di-
Certes, la volonté d’empêcher la
réalisation d’un large front unique qui ' nous demandons à tous les travailleurs
qui seront laites par
vers orateurs; mais quelqu’elles soient,
] nous demandons à tous les travailleurs
se manifeste particulièrement parmi j çj e manifester leur volonté de rester
C ,^ eS i^ e a a en i core unis, d’élargir leur comité d’entente,
car la lutte contre la misère et la guer
re n’est pas finie, elle commence seu
lement.
Jean RlVIÈRE.
Travailleurs
Travailleuses
Au cirqus du Rouen le 11 décembre
protestez contre la
condamnation de Gostentin
d’écho chez les dirigeants de syndi
cats confédérés et les conduit à de re
grettables petites habiletés. Les tracts
et les affiches annonçant le meeting ne
portent aucun orateur autonome et
unitaire ou négligent leur qualité dans
leur propre organisation. Des camara
des autonomes, unitaires et même con
fédérés s’eu plaignent. Ceci ne doit
cependant pas ralentir l’ardeur de tou
tes les bonnes volontés qui sentent la
gravité de la situation et la nécessité
d’une union de plus en plus profonde '
et solide.
Les hommes sincères n’auront pas
de peine à reconnaître qu’il faut plus
de loyauté entre nous et c’est avec
ceux-là, quelques soient leurs concep
tions, que nous constituerons le bar
rage qui mettra fin aux attaques patro
nales et gouvernementales.
Tous les travailleurs intéressés, che
minots de Sotteville, de Rouen-Etat,
de Rouen-Nord, St-Etienne, Oissel;
les agents des P. T. T., les membres
de l’enseignement, les employés com
munaux et des tramways, seront nom
breux au cirque. Les travailleurs des
industries privées qui ont subi de lour
des diminutions de salaire dans ces
derniers mois ne resteront pas indiffé
rents à l’exemple d’union pour la lut-
Le 15 décembre les tribunaux de Rouen
vont décider du sort de notre camarade Cos*
tentin. Sans nous leurrer de ce que la bour
geoisie réserve aux meilleurs militants de
la classe ouvrière, nous disons qu’il dépend
surtout de la protestation de l’ensemble du
prolétariat pour faire reculer la justice bour.
geoise. Costentin va être condamné pour
avoir défendu les travailleurs, pour avoir
parlé contre la guerre.
Fonctionnaires, cheminots, ouvriers qui
au Cirque de Rouen le 11 décembre allez
protester contre le gouvernement et ses me
sures de misère, n’oubliez pas que Costen
tin est une victime de ce gouvernement et
qu’il dépend aussi de vous pour l’arracher
à la répression capitaliste.
IBIIIIIIIIIIlIlillimillllBIIKillIBIIIIIIIIIIlIllllllIlHBlillIIlIlllSIIIIIBIIIlIBIIlIIIISIlIISlIIIIIIIISIII
Ce qae sera le premier congrès lédéraldes marins
Chaque jour, el cela depuis plusieurs se
maines, les prolétaires se frottent les mains
de satisfaction à la lecture des journaux ou
vriers.
Cette satisfaction est légitime.
Effectivement, sur le front ouvrier, le pro
létariat marque des points contre l’ennemi de
classe. 11 s’organise et, las de rester sur la
défensive, il passe vigoureusement à l’offen
sive.
De l’est à l’ouest et du nord au midi, on
enregistre journellement une nouvelle bataille.
Les gars du Bâtiment et de la Terrasse,
dans la région parisienne, arrachent des aug
mentations de salaires.
A Marseille, les métallos bougent.
Ceux d Anneville les imitent et s’organi
sent.
Partout à travers le pays, les fonctionnai
res, cheminots et travailleurs des services pu
blics organisent de vastes meetings, descendent
dans la rue, comme au Havre, le mois der
nier.
Nos camarades fonctionnaires réalisent
l’unité dans l’action pour résister à l’attaque
du gouvernement de gauche.
Le front unique, que les chefs réformistes
craignent comme le feu, marche à grands pas
et rien ne saurait arrêter cette irrésistible
poussée qui anime actuellement la classe ou
vrière tout entière.
Au Havre, les dockers sont en lutte contre
les affameurs de la rue du Chilou.
Les carabots ne veulent pas qu’on touche
à leurs salaires.
Quand on connaît leur combativité qui déjà,
bien souvent, dans le passé, a forcé l’admira
tion des travailleurs, tous les espoirs sont
permis et l’on peut affirmer qu’ils feront tout
pour vaincre.
C’est donc dans une atmosphère de bataille
que se tiendra le premier Congrès fédéral des
Marins.
Sous le double signe du front unique et de
l’organisation de la lutte, dans la ville du
célèbre Meyer, devenu ministre de la Marine
à force de monter des bateaux, les marins
et pêcheurs de France, pendant deux jours,
vont discuter des medleurs moyens de résister
à l’attaque des armateurs.
A ce congrès, nous le clamons bien haut,
tous les ouvriers, à quelque tendance qu’ils
appartiennent, sont fraternellement invités à
y assister.
Nous 11 ’avons pas l’habitude nous, les uni
taires, de discuter en secret des problèmes
intéressant 1 ensemble de la classe ouvrière.
C’est au grand jour, devant les travailleurs,
que se dérouleront nos débats.
II p. est de meilleurs juges que les ouvriers
eux-mêmes. Nous avons confiance en eux,
et nous pensons qu’ils feront leur devoir, en
assistant au Congrès des Marins, tous sans
distinction de tendance ou de nationalité.
Fernand Legagneux.
Kdtre “ Mlle IM ’’ lies Dockers du Havre résistent
à l’attaque patronale
Ils cessent le tra vail an nombre le 4.000
Les dockers havrais viennent d’infliger un ' nomes s’engageaient, par conséquent, à res-
soufflet à ceux qui prétendent que la classe * pecter l’échelle mobile.
Avec toutes les difficultés, la semaine der
nière nous n’avons pu tirer le journal
que sur deux pages. Quoique cette semaine
il reparaisse sur quatre, le problème reste
dans son entier et tous les camarades doi
vent être sur « le pied de guerre » pour ve
nir en aide à leur « Prolo ».
Nous tirons à l’heure actuelle à 5.000
exemplaires. Nous comptons de 5 à 700
bouillons par semaine, ce qui fait un chif
fre de vente de 4.300 à 4.500 numéros par
semaine, si nous comptons que ces numé
ros nous sont payés à raison d’une moyenne
de 0 fr. 31, normalement il devrait rentrer
dans la caisse du journal environ 1.300
francs. Mais si nous examinons la situation,
cette somme est loin de nous parvenir. En
effet, dans ces 4.500 lecteurs, nous avons
une moyenne de 1.200 abonnés. Or, à l’heure
actuelle 500 abonnés sont à jour, 700 d’en
tre eux ont pas mal de retard, ce qui a privé
cette année notre journal d’une recette d’en
viron 10.000 francs. Si l’on ajoute à cela le
règlement non assidu de certains dépositai
res, il est obligé que notre journal qui n’a
pas à l’heure actuelle d’autres ressources
que la vente et ses abonnés traverse des
crises financières plus ou moins dange
reuses pour son existence.
Est-ce que nous pouvons ilàisser ainsi
végéter « Le Prolétaire Normand ». Sa si
tuation n’est pas encore désespérée, au con
traire. Si nous savons travailler la « Prolé
taire » peut et doit sc développer dans notre
région. De grosses sympathies l’entourent.
Il faut grouper, organiser ces « amis du
Prolétaire », envisager avec eux comment
nous pouvons étendre la vente au numéro,
lui faire de nouveaux abonnés. Trouver de
nouveaux vendeurs dans les localités où il
n’y en a pas et autant que posssible des
vendeurs à l’abri de la répression patronale.
Aidez-nous à trouver de ia publicité com
merciale, auprès des commerçants que vous
vous servez.
Notre « Prolo » na peut et ne pourra se
développer qu’avec i’aide de tous.
Si chacun lui apporte un petit soutient, si
minime soit-il, additionné, des centaines de
fois à travers la région, nous atteindrons le
but. Mais que dès aujourd’hui, chacun se
le dise, ce n’est pas des promesses qu'il
faut au « Prolétaire », mais un concours
actif, immédiat.
Des abonnés.
Des vendeurs nouveaux.
Des versements à la souscription.
Voilà ce que demande et attend notre jour
nal.
Denis SALSENACH.
Pour la vis du "Prolétaire Normand"
La cellule Rouen-Nord a déjà rentré
une liste avec 17 fr. 10. Qui fera
ouvrière est avachie et qu’il n’est pas possible
de lutter en période de crise.
Les découragés, les avachis, les veules,
scwit ailleurs que dans la peau des dockers.
Ces derniers ont prouvé bien souvent et
sont prêts à en faire à nouveau la démons
tration, que les employeurs de main-d’œuvre
ne volent pas facilement le salaire des doc
kers .
Mais, il faut le dire fermement, les « cara
bots » ont été roulés en avril dernier d unie
part, par Meyer et, d’autre part, par les diri
geants du syndicat _
Qu’on veuille bien nous permettre de sou
ligner que ce n’est pas là une insulte à l’égard
des secrétaires du Syndicat du Port, mais, tout
simplement, la constatation d’une chose dont
les dockers subissent aujourd hui les consé
quences.
Nous ne sommes, d’ailleurs, pas les seuls
à affirmer cela. Au cours de la réunion de
jeudi soir, plusieurs dockers l’ont déclaré avec
un rare courage, en pleine tribune.
Ils n’ont pas pris de gants pour vider leur
musette et les secrétaires n’ont pas bronché.
Le 15 avril aernier, les représentants de
la Chambre Patronale et les secrétaires auto
nomes, après la médiation du pi peut' de
suffrages Meyer, signaient un contrat qui re
poussait momentanémeint la diminution «d'es
salaires, jusqu’en novembre, date à laquelle
devait se réunir la Commission départementale
d’évaluation d’indice du Coût de la vie à
laquelle l’un des secrétaires du Syndicat au
tonome appartient.
En signant le contrat, les dirigeants auto-
A l’époque, malgré la mise en garde de
nos camarades de l’O.S.R., les dockers eu
rent 1 impress'on, sur la foi des affirmations
de leurs dirigeants, qu’ils venaient de rem
porter une victoire.
Or, la Commission départementale s’est
réunie la première quinzaine de novembre ;
elle a pondu un indice truqué qui laisse croire
que 1 ’indice a baissé de 6 points. Les « arran
geurs » d’indice ont un fier culot !
En vérité, le coût de la vie n’a pas baissé.
On a pu enregistrer une légère baisse pour le
prix de certains articles, mais par contre, d’au
tres choses, comme les prix du gaz, eau, élec
tricité, loyers, impôts, transports, etc..., ont
augmenté.
Bref, on a voulu voler 2 fr. 50 par jour
aux dockers, mais ceux-ci ne se sont pas
laissé faire _
Sans doute, a-t-on une fois de plus, essayé
de les endormir, mais rien n’y a fait. Pas plus
l’intervention de certain arrondisseur d’angle,
que le tir de barrage dé l’artillerie lourde.
Harcelés, et comment, au cours des réu
nions, les dirigeants autonomes, battus à plate
couture, ont du s’incliner devant ia masse.
Au moment où ces lignes sont écrites, peut-
être la grève sera-t-elle terminée, peut-être
sera-t-elle en plein développement, peut-être
sera-t-elle généralisée, ce qui serait souhai
table, à toutes les corporations du port. Mais
quelle qu’en soit l’issue, elle sera riche d’en
seignements et c est cela que nous analyse
rons la semaine prochaine.
Fernand LEGAGNEUX.
iEllllllBIIlIlllillllllllllllBIIIBElIlllllIllIBBilSIIIIIIIIIIIIIIi lIIIIIIIIIIIIiailll^llllllllllllBllllllllllll
Cbôrpeur? de RoUerj
et des environs
mieux
XXX
Le sous-rayon de Rouen a organisé
une goguette qui a rapporté 140 fr. 30
de bénéfice en faveur du « Prolétaire ».
Camarades de Rouen vous avez d au
tres possibilités que ça, mettez-les en
pratique.
xxx
Les camarades de la Vallée ont à
leur tour organisé une petite fête qui a
rapporté 1 13 francs. Les camarades de
la Vallée ne s’arrêteront pas là.
xxx
SOTTEVILLE
Les camarades de Sotteville ont or
ganisé une soirée artistique qui a grou
pé près d’un, millier d’auditeurs. Ils
convient tous les amis et lecteurs du
« Prolétaire Normand » et de 1’ « Hu
manité » à venir assister mardi '13 dé
cembre, à la réunion qui aura lieu à
la maison du peuple de Sotteville, à
18 heures.
Ordre du jour :
Compte rendu et auto-critique de la
fête ;
Compte rendu de la situation du
« Prolétaire » par un camarade de la
rédaction.
Les dockers du Havre doivent être
aidés dans leur lutte contre la diminu
tion de salaire de 2 fr. 50 que les en
trepreneurs veulent leur imposer.
Les chômeurs doivent profiter du
moment propice pour se lier aux doc
kers et réclamer des améliorations à
leur situation déplorable.
Ils ne peuvent pas accepter de faire
les jaunes, car ensuite leurs allocations
leur seraient retirées et les dockers au
travail refuseraient de les aider. Et si
les dockers de Rouen étaient encore
diminués, ce serait de nouveaux chô
meurs sur le pavé, une plus grande
misère pour tous.
Chômeurs, avec les dockers de
Rouen préparez la lutte pour l’inscrip
tion de tous, pour le relèvement de
vos allocations, pour la journée de 7
heures sans diminution de salaire; ai-
dez-les à empêcher le déchargement
des bateaux du Havre.
Préparez une lutte et une victoire
Dockers de Rouen
Dnisscns-ncas
Imitons nos camarades dn Havre
commune.
J. R.
VVWVVVVVVVVVVVVVVVVVVVWM/VVVVVVVVVVVVVVVVWVVVV
— Où c'est que' nous irons l’après-midi de
Noël ?
—- C’est tout indiqué sur le « Prolo » ; au
Noël Prolétarien organisé par les « Amie du
(Prolétaire Normand ».
En février 1931, les entrepreneurs
du port du Havre voulurent imposer
« l’Office du Travail » qui aurait per
mis de grouper des « fourneaux » en
cas de conflit. Les dockers se sont
dressés comme un seul homme devant
le danger qu’ils comprirent bien.
Le 3 décembre, les entrepreneurs
ont voulu les diminuer de 2 fr. 50 par
jour. 4.000 ont immédiatement cessé
le travail. La grève s’élargit rapide
ment.
Des bateaux sont dirigés sur Rouen,
qui a le triste passé de déchargement
de deux bateaux venant de ports en
grève : le « Penhir » et le « Strassa ».
Il faut en finir. Il n’est plus possible
que nous continuions à passer pour
une bande de jaunes, acceptant toutes
les diminutions de salaires et déchar
geant en plus les bateaux des ports en
grève.
Nous devons aller plus loin. Consi
dérons qu’il n’y a qu’une catégorie de
dockers, exploités tous de la même
façon.
Unissons-nous, amicalistes, autono
mes, unitaires, inorganisés, et profi
tons de la période pour réclamer et ar
racher les 5 francs de salaire qu’on
nous vole tous les jours.
xxx
Le mercredi 7 décembre, devant les
deux camarades autonomes du Havre
de conception bien opposée, mais sa
chant se tendre fraternellement la
main, vous avez pris l’engagement de
boycotter les bateaux déroutés du Ha
vre.
Tenez votre promesse, dockers de
Rouen; soyez les hommes que vous
avez été dans le passé ; vous avez une
Œ NUMERO g W mSTIBCa.
VENDREDI 9 DECEMBRE 1932.
Organe Régional
du Bloc Ouvrière! Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
JAt-JUÏ «L. JSUSBgHKgtlBflrS
ABONNEMENTS :
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
P. Rouen 122.go. —* R. C. A 218.44
C. C.
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
Fonctionnaires, cheminots, services publics
Ions as cirqnc dimaoche lüg II Mira à 9 Danres
« Le Comité a entente generale » , e que leur offrent les f onct j OImaires ;
des syndicats de fonctionnaires com- i]s viendront aussi nombreux affirmer
posé d unitaires, de confédérés et d au- la communauté de l eurs intérêts. Pas
tonomes, organise un grand meeting un ouvr i er saU rait ne pas comprendre
de protestation, dimanche, au Cirque. que } es fonctionnaires étaient vain-
Les fonctionnaires et assimilés com- cllS) une nouvelle vague J’assaut se
ine les dockers du Havre, comme tous ( rait lancée par le patronat encouragé
les travailleurs s opposent à toute di- oontre f es sa l aire s. Tous compren-
minution de salaires, estimant avec nen j- au contraire que la victoire des
raison qu’ils sont déjà insuffisants. | f onct i onna i res ce sera la preuve irré-
Mais les travailleurs des administra- ( f utabJe que les travailleurs peuvent
tions et des services publics, surtout à s ’ un ir sur une base revendicative, lut-
la base, sentent combien il est néces- 1 ter et va j ncre
saire d’unir tous leurs efforts, toutes) x T ,. .
1 . j 1 • . • INous ne pouvons préjuger les de-
les tendances, pour assurer la victoire. ! , . . ; . J 6 .
j clarations qui seront faites par les di-
Certes, la volonté d’empêcher la
réalisation d’un large front unique qui ' nous demandons à tous les travailleurs
qui seront laites par
vers orateurs; mais quelqu’elles soient,
] nous demandons à tous les travailleurs
se manifeste particulièrement parmi j çj e manifester leur volonté de rester
C ,^ eS i^ e a a en i core unis, d’élargir leur comité d’entente,
car la lutte contre la misère et la guer
re n’est pas finie, elle commence seu
lement.
Jean RlVIÈRE.
Travailleurs
Travailleuses
Au cirqus du Rouen le 11 décembre
protestez contre la
condamnation de Gostentin
d’écho chez les dirigeants de syndi
cats confédérés et les conduit à de re
grettables petites habiletés. Les tracts
et les affiches annonçant le meeting ne
portent aucun orateur autonome et
unitaire ou négligent leur qualité dans
leur propre organisation. Des camara
des autonomes, unitaires et même con
fédérés s’eu plaignent. Ceci ne doit
cependant pas ralentir l’ardeur de tou
tes les bonnes volontés qui sentent la
gravité de la situation et la nécessité
d’une union de plus en plus profonde '
et solide.
Les hommes sincères n’auront pas
de peine à reconnaître qu’il faut plus
de loyauté entre nous et c’est avec
ceux-là, quelques soient leurs concep
tions, que nous constituerons le bar
rage qui mettra fin aux attaques patro
nales et gouvernementales.
Tous les travailleurs intéressés, che
minots de Sotteville, de Rouen-Etat,
de Rouen-Nord, St-Etienne, Oissel;
les agents des P. T. T., les membres
de l’enseignement, les employés com
munaux et des tramways, seront nom
breux au cirque. Les travailleurs des
industries privées qui ont subi de lour
des diminutions de salaire dans ces
derniers mois ne resteront pas indiffé
rents à l’exemple d’union pour la lut-
Le 15 décembre les tribunaux de Rouen
vont décider du sort de notre camarade Cos*
tentin. Sans nous leurrer de ce que la bour
geoisie réserve aux meilleurs militants de
la classe ouvrière, nous disons qu’il dépend
surtout de la protestation de l’ensemble du
prolétariat pour faire reculer la justice bour.
geoise. Costentin va être condamné pour
avoir défendu les travailleurs, pour avoir
parlé contre la guerre.
Fonctionnaires, cheminots, ouvriers qui
au Cirque de Rouen le 11 décembre allez
protester contre le gouvernement et ses me
sures de misère, n’oubliez pas que Costen
tin est une victime de ce gouvernement et
qu’il dépend aussi de vous pour l’arracher
à la répression capitaliste.
IBIIIIIIIIIIlIlillimillllBIIKillIBIIIIIIIIIIlIllllllIlHBlillIIlIlllSIIIIIBIIIlIBIIlIIIISIlIISlIIIIIIIISIII
Ce qae sera le premier congrès lédéraldes marins
Chaque jour, el cela depuis plusieurs se
maines, les prolétaires se frottent les mains
de satisfaction à la lecture des journaux ou
vriers.
Cette satisfaction est légitime.
Effectivement, sur le front ouvrier, le pro
létariat marque des points contre l’ennemi de
classe. 11 s’organise et, las de rester sur la
défensive, il passe vigoureusement à l’offen
sive.
De l’est à l’ouest et du nord au midi, on
enregistre journellement une nouvelle bataille.
Les gars du Bâtiment et de la Terrasse,
dans la région parisienne, arrachent des aug
mentations de salaires.
A Marseille, les métallos bougent.
Ceux d Anneville les imitent et s’organi
sent.
Partout à travers le pays, les fonctionnai
res, cheminots et travailleurs des services pu
blics organisent de vastes meetings, descendent
dans la rue, comme au Havre, le mois der
nier.
Nos camarades fonctionnaires réalisent
l’unité dans l’action pour résister à l’attaque
du gouvernement de gauche.
Le front unique, que les chefs réformistes
craignent comme le feu, marche à grands pas
et rien ne saurait arrêter cette irrésistible
poussée qui anime actuellement la classe ou
vrière tout entière.
Au Havre, les dockers sont en lutte contre
les affameurs de la rue du Chilou.
Les carabots ne veulent pas qu’on touche
à leurs salaires.
Quand on connaît leur combativité qui déjà,
bien souvent, dans le passé, a forcé l’admira
tion des travailleurs, tous les espoirs sont
permis et l’on peut affirmer qu’ils feront tout
pour vaincre.
C’est donc dans une atmosphère de bataille
que se tiendra le premier Congrès fédéral des
Marins.
Sous le double signe du front unique et de
l’organisation de la lutte, dans la ville du
célèbre Meyer, devenu ministre de la Marine
à force de monter des bateaux, les marins
et pêcheurs de France, pendant deux jours,
vont discuter des medleurs moyens de résister
à l’attaque des armateurs.
A ce congrès, nous le clamons bien haut,
tous les ouvriers, à quelque tendance qu’ils
appartiennent, sont fraternellement invités à
y assister.
Nous 11 ’avons pas l’habitude nous, les uni
taires, de discuter en secret des problèmes
intéressant 1 ensemble de la classe ouvrière.
C’est au grand jour, devant les travailleurs,
que se dérouleront nos débats.
II p. est de meilleurs juges que les ouvriers
eux-mêmes. Nous avons confiance en eux,
et nous pensons qu’ils feront leur devoir, en
assistant au Congrès des Marins, tous sans
distinction de tendance ou de nationalité.
Fernand Legagneux.
Kdtre “ Mlle IM ’’ lies Dockers du Havre résistent
à l’attaque patronale
Ils cessent le tra vail an nombre le 4.000
Les dockers havrais viennent d’infliger un ' nomes s’engageaient, par conséquent, à res-
soufflet à ceux qui prétendent que la classe * pecter l’échelle mobile.
Avec toutes les difficultés, la semaine der
nière nous n’avons pu tirer le journal
que sur deux pages. Quoique cette semaine
il reparaisse sur quatre, le problème reste
dans son entier et tous les camarades doi
vent être sur « le pied de guerre » pour ve
nir en aide à leur « Prolo ».
Nous tirons à l’heure actuelle à 5.000
exemplaires. Nous comptons de 5 à 700
bouillons par semaine, ce qui fait un chif
fre de vente de 4.300 à 4.500 numéros par
semaine, si nous comptons que ces numé
ros nous sont payés à raison d’une moyenne
de 0 fr. 31, normalement il devrait rentrer
dans la caisse du journal environ 1.300
francs. Mais si nous examinons la situation,
cette somme est loin de nous parvenir. En
effet, dans ces 4.500 lecteurs, nous avons
une moyenne de 1.200 abonnés. Or, à l’heure
actuelle 500 abonnés sont à jour, 700 d’en
tre eux ont pas mal de retard, ce qui a privé
cette année notre journal d’une recette d’en
viron 10.000 francs. Si l’on ajoute à cela le
règlement non assidu de certains dépositai
res, il est obligé que notre journal qui n’a
pas à l’heure actuelle d’autres ressources
que la vente et ses abonnés traverse des
crises financières plus ou moins dange
reuses pour son existence.
Est-ce que nous pouvons ilàisser ainsi
végéter « Le Prolétaire Normand ». Sa si
tuation n’est pas encore désespérée, au con
traire. Si nous savons travailler la « Prolé
taire » peut et doit sc développer dans notre
région. De grosses sympathies l’entourent.
Il faut grouper, organiser ces « amis du
Prolétaire », envisager avec eux comment
nous pouvons étendre la vente au numéro,
lui faire de nouveaux abonnés. Trouver de
nouveaux vendeurs dans les localités où il
n’y en a pas et autant que posssible des
vendeurs à l’abri de la répression patronale.
Aidez-nous à trouver de ia publicité com
merciale, auprès des commerçants que vous
vous servez.
Notre « Prolo » na peut et ne pourra se
développer qu’avec i’aide de tous.
Si chacun lui apporte un petit soutient, si
minime soit-il, additionné, des centaines de
fois à travers la région, nous atteindrons le
but. Mais que dès aujourd’hui, chacun se
le dise, ce n’est pas des promesses qu'il
faut au « Prolétaire », mais un concours
actif, immédiat.
Des abonnés.
Des vendeurs nouveaux.
Des versements à la souscription.
Voilà ce que demande et attend notre jour
nal.
Denis SALSENACH.
Pour la vis du "Prolétaire Normand"
La cellule Rouen-Nord a déjà rentré
une liste avec 17 fr. 10. Qui fera
ouvrière est avachie et qu’il n’est pas possible
de lutter en période de crise.
Les découragés, les avachis, les veules,
scwit ailleurs que dans la peau des dockers.
Ces derniers ont prouvé bien souvent et
sont prêts à en faire à nouveau la démons
tration, que les employeurs de main-d’œuvre
ne volent pas facilement le salaire des doc
kers .
Mais, il faut le dire fermement, les « cara
bots » ont été roulés en avril dernier d unie
part, par Meyer et, d’autre part, par les diri
geants du syndicat _
Qu’on veuille bien nous permettre de sou
ligner que ce n’est pas là une insulte à l’égard
des secrétaires du Syndicat du Port, mais, tout
simplement, la constatation d’une chose dont
les dockers subissent aujourd hui les consé
quences.
Nous ne sommes, d’ailleurs, pas les seuls
à affirmer cela. Au cours de la réunion de
jeudi soir, plusieurs dockers l’ont déclaré avec
un rare courage, en pleine tribune.
Ils n’ont pas pris de gants pour vider leur
musette et les secrétaires n’ont pas bronché.
Le 15 avril aernier, les représentants de
la Chambre Patronale et les secrétaires auto
nomes, après la médiation du pi peut' de
suffrages Meyer, signaient un contrat qui re
poussait momentanémeint la diminution «d'es
salaires, jusqu’en novembre, date à laquelle
devait se réunir la Commission départementale
d’évaluation d’indice du Coût de la vie à
laquelle l’un des secrétaires du Syndicat au
tonome appartient.
En signant le contrat, les dirigeants auto-
A l’époque, malgré la mise en garde de
nos camarades de l’O.S.R., les dockers eu
rent 1 impress'on, sur la foi des affirmations
de leurs dirigeants, qu’ils venaient de rem
porter une victoire.
Or, la Commission départementale s’est
réunie la première quinzaine de novembre ;
elle a pondu un indice truqué qui laisse croire
que 1 ’indice a baissé de 6 points. Les « arran
geurs » d’indice ont un fier culot !
En vérité, le coût de la vie n’a pas baissé.
On a pu enregistrer une légère baisse pour le
prix de certains articles, mais par contre, d’au
tres choses, comme les prix du gaz, eau, élec
tricité, loyers, impôts, transports, etc..., ont
augmenté.
Bref, on a voulu voler 2 fr. 50 par jour
aux dockers, mais ceux-ci ne se sont pas
laissé faire _
Sans doute, a-t-on une fois de plus, essayé
de les endormir, mais rien n’y a fait. Pas plus
l’intervention de certain arrondisseur d’angle,
que le tir de barrage dé l’artillerie lourde.
Harcelés, et comment, au cours des réu
nions, les dirigeants autonomes, battus à plate
couture, ont du s’incliner devant ia masse.
Au moment où ces lignes sont écrites, peut-
être la grève sera-t-elle terminée, peut-être
sera-t-elle en plein développement, peut-être
sera-t-elle généralisée, ce qui serait souhai
table, à toutes les corporations du port. Mais
quelle qu’en soit l’issue, elle sera riche d’en
seignements et c est cela que nous analyse
rons la semaine prochaine.
Fernand LEGAGNEUX.
iEllllllBIIlIlllillllllllllllBIIIBElIlllllIllIBBilSIIIIIIIIIIIIIIi lIIIIIIIIIIIIiailll^llllllllllllBllllllllllll
Cbôrpeur? de RoUerj
et des environs
mieux
XXX
Le sous-rayon de Rouen a organisé
une goguette qui a rapporté 140 fr. 30
de bénéfice en faveur du « Prolétaire ».
Camarades de Rouen vous avez d au
tres possibilités que ça, mettez-les en
pratique.
xxx
Les camarades de la Vallée ont à
leur tour organisé une petite fête qui a
rapporté 1 13 francs. Les camarades de
la Vallée ne s’arrêteront pas là.
xxx
SOTTEVILLE
Les camarades de Sotteville ont or
ganisé une soirée artistique qui a grou
pé près d’un, millier d’auditeurs. Ils
convient tous les amis et lecteurs du
« Prolétaire Normand » et de 1’ « Hu
manité » à venir assister mardi '13 dé
cembre, à la réunion qui aura lieu à
la maison du peuple de Sotteville, à
18 heures.
Ordre du jour :
Compte rendu et auto-critique de la
fête ;
Compte rendu de la situation du
« Prolétaire » par un camarade de la
rédaction.
Les dockers du Havre doivent être
aidés dans leur lutte contre la diminu
tion de salaire de 2 fr. 50 que les en
trepreneurs veulent leur imposer.
Les chômeurs doivent profiter du
moment propice pour se lier aux doc
kers et réclamer des améliorations à
leur situation déplorable.
Ils ne peuvent pas accepter de faire
les jaunes, car ensuite leurs allocations
leur seraient retirées et les dockers au
travail refuseraient de les aider. Et si
les dockers de Rouen étaient encore
diminués, ce serait de nouveaux chô
meurs sur le pavé, une plus grande
misère pour tous.
Chômeurs, avec les dockers de
Rouen préparez la lutte pour l’inscrip
tion de tous, pour le relèvement de
vos allocations, pour la journée de 7
heures sans diminution de salaire; ai-
dez-les à empêcher le déchargement
des bateaux du Havre.
Préparez une lutte et une victoire
Dockers de Rouen
Dnisscns-ncas
Imitons nos camarades dn Havre
commune.
J. R.
VVWVVVVVVVVVVVVVVVVVVVWM/VVVVVVVVVVVVVVVVWVVVV
— Où c'est que' nous irons l’après-midi de
Noël ?
—- C’est tout indiqué sur le « Prolo » ; au
Noël Prolétarien organisé par les « Amie du
(Prolétaire Normand ».
En février 1931, les entrepreneurs
du port du Havre voulurent imposer
« l’Office du Travail » qui aurait per
mis de grouper des « fourneaux » en
cas de conflit. Les dockers se sont
dressés comme un seul homme devant
le danger qu’ils comprirent bien.
Le 3 décembre, les entrepreneurs
ont voulu les diminuer de 2 fr. 50 par
jour. 4.000 ont immédiatement cessé
le travail. La grève s’élargit rapide
ment.
Des bateaux sont dirigés sur Rouen,
qui a le triste passé de déchargement
de deux bateaux venant de ports en
grève : le « Penhir » et le « Strassa ».
Il faut en finir. Il n’est plus possible
que nous continuions à passer pour
une bande de jaunes, acceptant toutes
les diminutions de salaires et déchar
geant en plus les bateaux des ports en
grève.
Nous devons aller plus loin. Consi
dérons qu’il n’y a qu’une catégorie de
dockers, exploités tous de la même
façon.
Unissons-nous, amicalistes, autono
mes, unitaires, inorganisés, et profi
tons de la période pour réclamer et ar
racher les 5 francs de salaire qu’on
nous vole tous les jours.
xxx
Le mercredi 7 décembre, devant les
deux camarades autonomes du Havre
de conception bien opposée, mais sa
chant se tendre fraternellement la
main, vous avez pris l’engagement de
boycotter les bateaux déroutés du Ha
vre.
Tenez votre promesse, dockers de
Rouen; soyez les hommes que vous
avez été dans le passé ; vous avez une
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