Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1932-08-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 19 août 1932 19 août 1932
Description : 1932/08/19 (N309). 1932/08/19 (N309).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45715978
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
I e ANNEE. — N° 309.
LE NUMERO \ 4» CENTIME!.
VENDREDI 19 AOUT 1932.
• ■ •
Organe Régional
du Bloc Ouvrier et Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 122.90. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
Tous les ts*availle 12 .z*s doivent M*êjsondi*e
présent à rappel de Romain Rolland
et d'Henri Rarbusse
et lutter contre la guerre impérialiste J
Nous recevons la lettre suivante qu’on nous prie d’insérer :
Comité d’initiative ré£icpal pour
le congrès mondial contre la guerre impérialiste
Rouen, le 15 Août 1932.
Camarades Administrateurs
du « Prolétaire Normand »,
Je vous adresse, au nom du Comité d’ini
tiative Régional pour le Congrès Mondial
contre la Guerre Impérialiste, un communi
qué pour paraître dans les colonnes du pro
chain numéro du journal, et concernant les
incidents du meeting du 6 août au Cirque
de Rouen, suivant les décisions de la réu
nion du Comité d’initiative Régional en
date du 12 août dernier, où figurait à l’or
dre du jour la critique de ce meeting.
Au cours de cette réunion les incidents re
grettables dont le camarade Engler eut à
subir les rigueurs d’une partie de l’assis
tance pour lui interdire le droit de parole
ont été évoqués; Je camarade Engler lui-
même a sévèrement jugé l’attitude des per
turbateurs.
Il apparaît au Comité d’initiative Régio
nal que le but de notre action contre la guer
re n’a pas été compris de la masse des fu
tures victimes d’une tuerie collective, et il
nous appartient d’apporter ici quelques pré
cisions.
Le Comité d’initiative Régional constitué
à Rouen et groupant actuellement 82 orga
nisations, n’est pas encore le Comité grou
pant un éventail d’organisations, suivant les
désirs des promoteurs du Congrès Mondial,
Sévèrement jugés par les ouvriers au Cir
que de Rouen le 6 août, les minoritaires veu
lent déserter le comité d’initiative contre la
guerre. Ils accusent le Parti communiste d’a
voir organisé les hou ! unanimes qui ont ac
cueilli Engler à la tribune, le soir du mee
ting. Ils accusent les travailleurs de la vallée
du Cailly, venus en auto-car, parce qu’ils
n’ont pas de train de retour, d’être les or
ganisateurs de l’incident. Ils accusent les com
munistes d’être des camarades malhonnêtes
avec lesquels on ne peut lutter contre la guer
re. Toutefois, ils veulent encore bien rester
si, sur le « Prolétaire », on leur fait des
excuses platoniques. Nous insérons la lettre
du comité, mais en aucun moment nous aban
donnerons la critique. Nous ferons tous les
efforts pour conserver le front unique avec tou
tes les organisations et avec tous ceux qui,
loyalement, et qui, comme nous, sans arrière
pensée, viendront au comité pour lutter sin
cèrement contre la guerre et exposer leurs
méthodes de lutte. Nous pensons et nous con
tinuons à dire que, tout en gardant sa liberté
d’opinion, un terrain d’entente peut se faire
pour la lutte contre la guerre entre les orga
nisations. Mais il est bien entendu que les
travailleurs sont les seuls juges de la tactique
et de l’attitude à prendre.
Ce n’est sans doute pas la première fois
que Engler entend des huées dans un mee
ting.
Ce ne sera pas non plus sans doute la der
nière. Les minoritaires disent que c’est le
Parti communiste qui a organisé le chahut.
Nous, nous disons aux minoritaires que, quand
on oeuvre contre les intérêts des ouvriers, il
est inévitable que, tôt ou tard, on s attire la
réprobation de ceux-ci.
Nous disons à Engler et à son équipe que
nous n’agissons pas en dessous, nous sommes
assez courageux et assez francs pour dire ce
Secours Rouge International
Le Congrès Départemental du S.
R. I. aura lieu le DIMANCHE 21
AOUT, à 15 heures précises, 378,
boulevard de Graville, au Havre.
Chaque responsable de section doit
se faire un devoir d’y assister.
Henri Barbusse et Romain Rolland; mais
néanmoins toutes les organisations adhé
rentes, quelques soient leurs positions poli
tiques, syndicales ou sociales, ont toutes un
fervent désir de paix et entendent lutter de
toutes leurs forces contre la guerre impéria
liste.
Devant cet objectif, les orateurs des orga
nisations adhérentes devaient avoir un droit
de parole réciproque et en dehors des lut
tes intérieures entre organisations, sur
l’application d’une doctrine ou de mots d’or x
dre propre à chacune d’elle; l’unité devant
les dangers et les menaces de guerre doit
grouper toutes les forces antiguerrières, et
telle ou telle personnalité ne doit être que
le représentant mandaté d’une partie de cet
te force.
Le Comité d’initiative Régional regrette
ces incidents et informe tous les camara
des ayant la volonté de lutte contre la guer
re que notre camarade Engler est au sein
du Comité le mandant de plusieurs syndi
cats locaux de Rouen ayant répondu à l’ap
pel d’Henri Barbusse et Romain Rolland,
et qu’à ce titre, au-dessus de toutes ques
tions de sectes ou de parti, il doit être con
sidéré comme le représentant de l’unité con
tre la guerre impérialiste.
Pour le Comité d’initiative Régional :
que nous pensons d eux. Que les hou ! qui
l’ont accueilli au Cirque, c’est le résultat
de la politique qu’il a pratiquée jusqu’à ce
jour. On ne peut être dans la manche à Mé
tayer et en même temps être bien vu des
ouvriers.
A la réunion du comité du 12 août, En
gler a déclaré : « Je vais faire un verdict im
pitoyable ». Nous lui rappelons que le ver
dict impitoyable a été prononcé au Cirque par
l’unanimité des travailleurs présents.
Il a déclaré aussi : « J’ai discuté pendant
trois heures et demie avec Losovski. Je pen
se tout de même que cela compte pour quel
que chose ! »
Quand bien même qu’il aurait discuté pen
dant dix ans avec Losovski, ça ne donne abso
lument rien aux ouvriers. Si les agissements
et les manoeuvres de la minorité de la C.G.
T.U. ont pu, jusqu’à l’heure actuelle, en
dormir les travailleurs, la crise et le danger
imminent d’une nouvelle boucherie les font
se porter vers l’organisation.
Mais ils connaissent trop le passé de trahi
son d’Engler pour que leur sympathie aille
à celui-ci. Leur sympathie est pour ceux qui
sont restés sincères dans la lutte, pour ceux
qui, vaillamment, œuvrent pour libérer le pro
létariat.
Disons-le franchement, si les minoritaires
se retirent du comité, c’est qu’ils ont peur du
verdict impitoyable des masses et qu’ils ont
la frousse de paraître devant elles.
Vu que les minoritaires se disent plus com
munistes que mous, nous laisserons les travail
leurs les juger. DeniSEAU.
Pour un “ Prolo ” puissant
UN BON EXEMPLE
Le Comité Intersyndical d’Oissel, dans sa
sortie champêtre du 14 août à Freneuse, a
fait une quête et une vente d'insignes qu’il
a versé au « Prolo ».
Cette quête s’élève à 30 fr. 30; quoique
modleste, nous insérons avec joie cette som
me.
Que tous les camarades s’intéressant à
notre journal suivent cet exemple qui nous
permettra de donner au « Prolétaire » une
vie plus large et plus vigoureuse.
La Rédaction.
La lutte contre la
guerre au Havre
——0
MISE AU POINT
Sur l’initiative de la section des « Amis
de l’U.R.S.S. du Havre », un comité de
vigilance a été créé, englobant 30 organisa
tions différentes sur plus de 60 dûment convo
quées.
D’accord avec les représentants de ces or
ganisations, il avait été décidé de tenir un
congrès le 21 juillet. A la date indiquée, le
congrès eut lieu.
Au cours de ce congrès, des heurts d’idées
se produisirent, inévitablement
Prenant prétexte de la nature de l’exposé
fait au congrès par le représentant du Parti
communiste et du caractère de plusieurs ar
ticles parus par la suite, dans le « Prolétaire
Normand », le secrétaire de l’Union locale
Confédérée a signifié, dans une lettre envoyée
à notre comité, que noûs devions le considé
rer comme démissionnaire. Le représentant de
la section socialiste n’a pas répondu depuis
non plus aux convocations du comité d’initia
tive.
Le prétexte 1 de nos camarades socialistes et
confédérés , 1 n est pas sérieux.
L’exposé et les articles incriminés n’est
l’œuvre que de camarades qui en ont pris la
responsabilité au nom du Parti communiste.
De même que les socialistes de leur côté
et cela les regarde, écrivent, dans le « Pro
grès Social », des articles contre les commu
nistes et même contre les initiateurs du con
grès.
Cela, par conséquent, n’engage en rien le
comité d’initiative qui, nous le soulignons,
n’a de rôle à jouer que sur la base des points
suivants, communiqués par le comité interna
tional d’initiative et l’appel de Romain Ro
land et de Barbusse :
1 0 Le comité local est exclusivement un
organisme de coordination et de propagande
contre la guerre. Il réunit des organisations
ouvrières, sportives, culturelles, sociales, po
litiques, syndicales, des ligues, des associa
tions d,verses ou des sections de celles-ci.
Toutes les organisations dont les adhérents
sont hostiles à la guerre et conviennent de lut
ter contre elle sous quelque^ forme que ce
soit, doivent être appelés à le constituer ;
2° Aucune hégémonie de qui que ce soit,
de quelque organisation que ce soit, ne doit
être établie dans aucun comité.
Le caractère du comité local doit être tel
que toutes les forces de lutte active contre la
guerre doivent y trouver place ;
3° Le comité local peut organiser des réu
nions publiques dans lesquelles parlent des
représentants de toutes les organisations qui
composent le comité.
Les orateurs dépendent absolument des or
ganisations auxquelles ils appartiennent et
jouissent d’une indépendance entière pour pré
senter les différents points de vue sur la lutte
contre la guerre. Il ne s’agit pas d’organisa
tion de controverses, mais des réunions, des
assemblées ayant pour but de mobiliser la po
pulation contre la guerre.
11 n est, donc pas juste d’affirmer que le
comité est dirigé par les communistes, ces
derniers me sont pas les plus nombreux dans
le comité local. (Pour prouver son impartia
lité, le Bureau a proposé l’envoi d’un délé
gué syndiqué confédéré au congrès mondial).
Au surplus, il faut tenir compte que, ne
sont restées à l’écart, que les organisations
qui l’ont bien vou'u. Elles sont, d’ailleurs,
libres d’y adhérer encore, ce qui serait souhai
table, la lutte contre la guerre étant cttft-dessus
de ces petites choses.
Pour et par ordre
du Comité d’initiative local,
Raymond CoRNIC.
l/VVVVVVVVVVVVVVVl/VV\VVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVV
Quand vous avez lu votre « Prolétaire »,
ne le déchirez pas!
DONNEZ-LE A UN AMI !
Le Secrétaire, M. Billoquet.
Diqis otst qui par la pnmaOsa Si sailer
le cnal le masse gai s’esl m feiii sais aie région
La lotte contre la guerre des minoritaires de la C.G.T.U. à Rouen
On Qoaire-liares continue
linons a n ntl nom camaraiqg n g]| t | l'j S [| e fl']]]*;
Henri Gaulier, forçons les portes;
des bastilles républicaines
C’est un cri d’alarme que nous lan
çons au prolétariat de notre région; il
faut agir vivement, nous n’exagérons
pas.
Notre camarade Henri Gautier, gra
vement malade, a dû être transporté
à l’infirmerie de Fresnes; les souffran
ces endurées depuis son emprisonne
ment injustifié, mettent ses jours en
danger. Malgré les preuves de l’inno
cence de celui-ci, le gouvernement de
gauche continue à l inculper d’espion
nage et le maintient en prison.
Le gouvernement de gauche, vou
lant briser le courant de lutte des mas
ses pour l’amnistie tant prêchée pen
dant les élections, a ouvert quelques
portes, libérant quelques-uns de nos
militants; mais celui-ci, derrière son
geste « gauche » maintient dans les
geôles de notre République démocra
tique des centaines de civils et mili
taires victimes de la répression capi
taliste.
En luttant pour la libération immé
diate du camarade H. Gauthier, le
prolétariat de la région doit lutter pour
l’amnistie intégrale immédiate, Que
des chantiers, des usines, des champs,
des bureaux la protestation grandisse
et fasse reculer la bourgeoisie, car seu
le l’action révolutionnaire des masses
ouvrières libérera tous nos camarades.
Pour la défense de tous les empri
sonnés, organisons-nous au sein du
Secours rouge international..
Organisons la protestation puissante
et rapide de tout le prolétariat.
Jak.
Camarades Alerte!
Le comité de défense Henri
Gauthier organise le dimanche 21
août
Up $rand n?eetin£
de protestation
AU CERCLE FRANKLIN
Tous les camarades s’efforce
ront de faire le plus de propa
gande possible pour attirer la
masse à Franklin, à 9 h. 30.
uiiiiimimmiiiiiitiiiiiiiiiiiiiimiiiiiimm
A la suite de la campagne du « Pro
létaire » Duluard a été enfin sorti de
l’asile d’aliénés de Quatre-Mares où il
était séquestré à vie par la volonté de
la magistrature de Rouen, du clérica
lisme et de sa famille. Mais actuelle
ment tout l’organisme de la bourgeoi
sie, assurances sociales y compris, et
auxquelles Duluard a versé pendant
longtemps une partie de son salaire
alors qu’il travaillait chez Worms et
Cie, lui refusent tout secours.
Que veulent par là tous ces valets
de la bourgeoisie, si non par la misère,
en lui refusant tout secours, obliger
Duluard à rentrer à nouveau à l’asile
comme fou.
C’est le docteur Hussquilui a dit lui-
même et lui a fait cette proposition le
17 août 1932 alors que Duluard était
allé le voir pour une blessure qu’il
avait contractée le 28 décembre 193Ü
dans l’établissement. Depuis, laissé
sans soins sérieux, aujourd’hui on lui
propose de se laisser amputer la main.
Le docteur Huss déclare ne plus se
souvenir que Duluard s’est blessé dans
rétablissement, alors qu’on sait très
bien que Duluard n’était pas blessé
lorsqu’il a été interné. En toute récom
pense on lui propose qu’il se laisse en
core une fois de plus interner.
Voilà le peu d’humanité qui anime
certains hommes et la bourgeoisie en
général, et voilà, prolétaires, comment
nous sert la science que nous payons
pourtant bien cher.
Nous faisons appel à tous ceux qui
voudront s’unir à nous pour faire ces
ser un pareil scandale.
Deniseau.
â LA POINTE DU COUTEAU
JUSQU’AUX... FOLIES!
Oui, jusqu’aux Folies qui s’en mêlent !
Si notre sympathie va aux malheureux artis
tes exploités... Jusqu’à la... gauche nous m
pouvons, l’accorder aux âneries que les aufeuri
leur font débiter.
L’histoire du père Dupanloup est certei
assez bien enveloppée, |les flèches à Métayer,
au cou élastique ; à Crutel, à la barbe exten
sible ; à Marie, double face j sont plus 01
moins spirituelles, mais les anonymes auteun
ont cru devoir en destiner une aux moscou-
taires.
vvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvv\
I MONTIVILLIERS j
VVWWVVA\\AVVVWVVWVVV»,\VVVVVW\VVVVWVVV\AA/VV\
LE CONGRES MONDIAL
CONTRE LA GUERRE
O——
Une réunion provoquée par la sec
tion locale du S. R. I. a groupé une
vingtaine de camarades de diverses
organisations.
Un Comité d’initiative a été consti
tué, qui englobe la cellule locale du
Parti et des Jeunesses Communistes,
la section locale du S. R. I., le Comi
té local des Amis de l’U.R.S.S., le
Syndicat unitaire de l’Agriculture. Un
camarade anarchiste a accepté d’être
membre du bureau provisoire, le se
crétaire de la section socialiste a don
né son adhésion personnelle; espérons
que la section entière y adhérera.
Une réunion aura lieu prochaine
ment, à laquelle d’autres organisations
seront convoquées. Nous donnerons à
ce sujet des détails complémentaires la
semaine prochaine.
Enfoncé, l’industriel noceur de la vallée
du Cailly ; enfoncée, la légende des Portu
gais, toujours gais ; des, Polonais, toujours
pleins ; les auteurs font dire à Delpierre que
les mouscoutaires ne sont pas rouge !... mais
toujours noirs.
Voyez-vous, ça ! Fini les boîtes de nuit
de Montmartre ou de Montparnasse où se
noircissent nos bons bourgeois !
Les bombes où un roi du tabac, ou autre
meurt auprès d’une poule tellement noire que
l on ne sait le lendemain s’il s’est suicidé ou
tué par... la poule ! Les, noubas chez nos
industriels qui donnent congé à leurs domes
tiques de peur qu’ils ne parlent, et où une
équipe de Paris les remplacent pour cette soi
rée-là, ce n’est rien à côté des mouscoutai
res...
On les rencontre toujours... noirs.
Très bien, mais nous avertissons charita
blement Karquel que quelques mouscoutaires
sont décidés à prendre un sifflet à la première
soiree qu ils auront de libre pour se rendre
aux Folies...
Delpierre nous excusera, mais... « N’est
pas tête de Turc qui veut ! »
J. Prolo.
! A/VVVAA/VAA/WVVVVVVVWVVVVVVVVVVVVVVVVWVVVVVVVVVVVV
! TRAVAILLEURS!
Achetez toujours le a PROLETAIRE »
su mime marchand
LE NUMERO \ 4» CENTIME!.
VENDREDI 19 AOUT 1932.
• ■ •
Organe Régional
du Bloc Ouvrier et Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 122.90. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
Tous les ts*availle 12 .z*s doivent M*êjsondi*e
présent à rappel de Romain Rolland
et d'Henri Rarbusse
et lutter contre la guerre impérialiste J
Nous recevons la lettre suivante qu’on nous prie d’insérer :
Comité d’initiative ré£icpal pour
le congrès mondial contre la guerre impérialiste
Rouen, le 15 Août 1932.
Camarades Administrateurs
du « Prolétaire Normand »,
Je vous adresse, au nom du Comité d’ini
tiative Régional pour le Congrès Mondial
contre la Guerre Impérialiste, un communi
qué pour paraître dans les colonnes du pro
chain numéro du journal, et concernant les
incidents du meeting du 6 août au Cirque
de Rouen, suivant les décisions de la réu
nion du Comité d’initiative Régional en
date du 12 août dernier, où figurait à l’or
dre du jour la critique de ce meeting.
Au cours de cette réunion les incidents re
grettables dont le camarade Engler eut à
subir les rigueurs d’une partie de l’assis
tance pour lui interdire le droit de parole
ont été évoqués; Je camarade Engler lui-
même a sévèrement jugé l’attitude des per
turbateurs.
Il apparaît au Comité d’initiative Régio
nal que le but de notre action contre la guer
re n’a pas été compris de la masse des fu
tures victimes d’une tuerie collective, et il
nous appartient d’apporter ici quelques pré
cisions.
Le Comité d’initiative Régional constitué
à Rouen et groupant actuellement 82 orga
nisations, n’est pas encore le Comité grou
pant un éventail d’organisations, suivant les
désirs des promoteurs du Congrès Mondial,
Sévèrement jugés par les ouvriers au Cir
que de Rouen le 6 août, les minoritaires veu
lent déserter le comité d’initiative contre la
guerre. Ils accusent le Parti communiste d’a
voir organisé les hou ! unanimes qui ont ac
cueilli Engler à la tribune, le soir du mee
ting. Ils accusent les travailleurs de la vallée
du Cailly, venus en auto-car, parce qu’ils
n’ont pas de train de retour, d’être les or
ganisateurs de l’incident. Ils accusent les com
munistes d’être des camarades malhonnêtes
avec lesquels on ne peut lutter contre la guer
re. Toutefois, ils veulent encore bien rester
si, sur le « Prolétaire », on leur fait des
excuses platoniques. Nous insérons la lettre
du comité, mais en aucun moment nous aban
donnerons la critique. Nous ferons tous les
efforts pour conserver le front unique avec tou
tes les organisations et avec tous ceux qui,
loyalement, et qui, comme nous, sans arrière
pensée, viendront au comité pour lutter sin
cèrement contre la guerre et exposer leurs
méthodes de lutte. Nous pensons et nous con
tinuons à dire que, tout en gardant sa liberté
d’opinion, un terrain d’entente peut se faire
pour la lutte contre la guerre entre les orga
nisations. Mais il est bien entendu que les
travailleurs sont les seuls juges de la tactique
et de l’attitude à prendre.
Ce n’est sans doute pas la première fois
que Engler entend des huées dans un mee
ting.
Ce ne sera pas non plus sans doute la der
nière. Les minoritaires disent que c’est le
Parti communiste qui a organisé le chahut.
Nous, nous disons aux minoritaires que, quand
on oeuvre contre les intérêts des ouvriers, il
est inévitable que, tôt ou tard, on s attire la
réprobation de ceux-ci.
Nous disons à Engler et à son équipe que
nous n’agissons pas en dessous, nous sommes
assez courageux et assez francs pour dire ce
Secours Rouge International
Le Congrès Départemental du S.
R. I. aura lieu le DIMANCHE 21
AOUT, à 15 heures précises, 378,
boulevard de Graville, au Havre.
Chaque responsable de section doit
se faire un devoir d’y assister.
Henri Barbusse et Romain Rolland; mais
néanmoins toutes les organisations adhé
rentes, quelques soient leurs positions poli
tiques, syndicales ou sociales, ont toutes un
fervent désir de paix et entendent lutter de
toutes leurs forces contre la guerre impéria
liste.
Devant cet objectif, les orateurs des orga
nisations adhérentes devaient avoir un droit
de parole réciproque et en dehors des lut
tes intérieures entre organisations, sur
l’application d’une doctrine ou de mots d’or x
dre propre à chacune d’elle; l’unité devant
les dangers et les menaces de guerre doit
grouper toutes les forces antiguerrières, et
telle ou telle personnalité ne doit être que
le représentant mandaté d’une partie de cet
te force.
Le Comité d’initiative Régional regrette
ces incidents et informe tous les camara
des ayant la volonté de lutte contre la guer
re que notre camarade Engler est au sein
du Comité le mandant de plusieurs syndi
cats locaux de Rouen ayant répondu à l’ap
pel d’Henri Barbusse et Romain Rolland,
et qu’à ce titre, au-dessus de toutes ques
tions de sectes ou de parti, il doit être con
sidéré comme le représentant de l’unité con
tre la guerre impérialiste.
Pour le Comité d’initiative Régional :
que nous pensons d eux. Que les hou ! qui
l’ont accueilli au Cirque, c’est le résultat
de la politique qu’il a pratiquée jusqu’à ce
jour. On ne peut être dans la manche à Mé
tayer et en même temps être bien vu des
ouvriers.
A la réunion du comité du 12 août, En
gler a déclaré : « Je vais faire un verdict im
pitoyable ». Nous lui rappelons que le ver
dict impitoyable a été prononcé au Cirque par
l’unanimité des travailleurs présents.
Il a déclaré aussi : « J’ai discuté pendant
trois heures et demie avec Losovski. Je pen
se tout de même que cela compte pour quel
que chose ! »
Quand bien même qu’il aurait discuté pen
dant dix ans avec Losovski, ça ne donne abso
lument rien aux ouvriers. Si les agissements
et les manoeuvres de la minorité de la C.G.
T.U. ont pu, jusqu’à l’heure actuelle, en
dormir les travailleurs, la crise et le danger
imminent d’une nouvelle boucherie les font
se porter vers l’organisation.
Mais ils connaissent trop le passé de trahi
son d’Engler pour que leur sympathie aille
à celui-ci. Leur sympathie est pour ceux qui
sont restés sincères dans la lutte, pour ceux
qui, vaillamment, œuvrent pour libérer le pro
létariat.
Disons-le franchement, si les minoritaires
se retirent du comité, c’est qu’ils ont peur du
verdict impitoyable des masses et qu’ils ont
la frousse de paraître devant elles.
Vu que les minoritaires se disent plus com
munistes que mous, nous laisserons les travail
leurs les juger. DeniSEAU.
Pour un “ Prolo ” puissant
UN BON EXEMPLE
Le Comité Intersyndical d’Oissel, dans sa
sortie champêtre du 14 août à Freneuse, a
fait une quête et une vente d'insignes qu’il
a versé au « Prolo ».
Cette quête s’élève à 30 fr. 30; quoique
modleste, nous insérons avec joie cette som
me.
Que tous les camarades s’intéressant à
notre journal suivent cet exemple qui nous
permettra de donner au « Prolétaire » une
vie plus large et plus vigoureuse.
La Rédaction.
La lutte contre la
guerre au Havre
——0
MISE AU POINT
Sur l’initiative de la section des « Amis
de l’U.R.S.S. du Havre », un comité de
vigilance a été créé, englobant 30 organisa
tions différentes sur plus de 60 dûment convo
quées.
D’accord avec les représentants de ces or
ganisations, il avait été décidé de tenir un
congrès le 21 juillet. A la date indiquée, le
congrès eut lieu.
Au cours de ce congrès, des heurts d’idées
se produisirent, inévitablement
Prenant prétexte de la nature de l’exposé
fait au congrès par le représentant du Parti
communiste et du caractère de plusieurs ar
ticles parus par la suite, dans le « Prolétaire
Normand », le secrétaire de l’Union locale
Confédérée a signifié, dans une lettre envoyée
à notre comité, que noûs devions le considé
rer comme démissionnaire. Le représentant de
la section socialiste n’a pas répondu depuis
non plus aux convocations du comité d’initia
tive.
Le prétexte 1 de nos camarades socialistes et
confédérés , 1 n est pas sérieux.
L’exposé et les articles incriminés n’est
l’œuvre que de camarades qui en ont pris la
responsabilité au nom du Parti communiste.
De même que les socialistes de leur côté
et cela les regarde, écrivent, dans le « Pro
grès Social », des articles contre les commu
nistes et même contre les initiateurs du con
grès.
Cela, par conséquent, n’engage en rien le
comité d’initiative qui, nous le soulignons,
n’a de rôle à jouer que sur la base des points
suivants, communiqués par le comité interna
tional d’initiative et l’appel de Romain Ro
land et de Barbusse :
1 0 Le comité local est exclusivement un
organisme de coordination et de propagande
contre la guerre. Il réunit des organisations
ouvrières, sportives, culturelles, sociales, po
litiques, syndicales, des ligues, des associa
tions d,verses ou des sections de celles-ci.
Toutes les organisations dont les adhérents
sont hostiles à la guerre et conviennent de lut
ter contre elle sous quelque^ forme que ce
soit, doivent être appelés à le constituer ;
2° Aucune hégémonie de qui que ce soit,
de quelque organisation que ce soit, ne doit
être établie dans aucun comité.
Le caractère du comité local doit être tel
que toutes les forces de lutte active contre la
guerre doivent y trouver place ;
3° Le comité local peut organiser des réu
nions publiques dans lesquelles parlent des
représentants de toutes les organisations qui
composent le comité.
Les orateurs dépendent absolument des or
ganisations auxquelles ils appartiennent et
jouissent d’une indépendance entière pour pré
senter les différents points de vue sur la lutte
contre la guerre. Il ne s’agit pas d’organisa
tion de controverses, mais des réunions, des
assemblées ayant pour but de mobiliser la po
pulation contre la guerre.
11 n est, donc pas juste d’affirmer que le
comité est dirigé par les communistes, ces
derniers me sont pas les plus nombreux dans
le comité local. (Pour prouver son impartia
lité, le Bureau a proposé l’envoi d’un délé
gué syndiqué confédéré au congrès mondial).
Au surplus, il faut tenir compte que, ne
sont restées à l’écart, que les organisations
qui l’ont bien vou'u. Elles sont, d’ailleurs,
libres d’y adhérer encore, ce qui serait souhai
table, la lutte contre la guerre étant cttft-dessus
de ces petites choses.
Pour et par ordre
du Comité d’initiative local,
Raymond CoRNIC.
l/VVVVVVVVVVVVVVVl/VV\VVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVV
Quand vous avez lu votre « Prolétaire »,
ne le déchirez pas!
DONNEZ-LE A UN AMI !
Le Secrétaire, M. Billoquet.
Diqis otst qui par la pnmaOsa Si sailer
le cnal le masse gai s’esl m feiii sais aie région
La lotte contre la guerre des minoritaires de la C.G.T.U. à Rouen
On Qoaire-liares continue
linons a n ntl nom camaraiqg n g]| t | l'j S [| e fl']]]*;
Henri Gaulier, forçons les portes;
des bastilles républicaines
C’est un cri d’alarme que nous lan
çons au prolétariat de notre région; il
faut agir vivement, nous n’exagérons
pas.
Notre camarade Henri Gautier, gra
vement malade, a dû être transporté
à l’infirmerie de Fresnes; les souffran
ces endurées depuis son emprisonne
ment injustifié, mettent ses jours en
danger. Malgré les preuves de l’inno
cence de celui-ci, le gouvernement de
gauche continue à l inculper d’espion
nage et le maintient en prison.
Le gouvernement de gauche, vou
lant briser le courant de lutte des mas
ses pour l’amnistie tant prêchée pen
dant les élections, a ouvert quelques
portes, libérant quelques-uns de nos
militants; mais celui-ci, derrière son
geste « gauche » maintient dans les
geôles de notre République démocra
tique des centaines de civils et mili
taires victimes de la répression capi
taliste.
En luttant pour la libération immé
diate du camarade H. Gauthier, le
prolétariat de la région doit lutter pour
l’amnistie intégrale immédiate, Que
des chantiers, des usines, des champs,
des bureaux la protestation grandisse
et fasse reculer la bourgeoisie, car seu
le l’action révolutionnaire des masses
ouvrières libérera tous nos camarades.
Pour la défense de tous les empri
sonnés, organisons-nous au sein du
Secours rouge international..
Organisons la protestation puissante
et rapide de tout le prolétariat.
Jak.
Camarades Alerte!
Le comité de défense Henri
Gauthier organise le dimanche 21
août
Up $rand n?eetin£
de protestation
AU CERCLE FRANKLIN
Tous les camarades s’efforce
ront de faire le plus de propa
gande possible pour attirer la
masse à Franklin, à 9 h. 30.
uiiiiimimmiiiiiitiiiiiiiiiiiiiimiiiiiimm
A la suite de la campagne du « Pro
létaire » Duluard a été enfin sorti de
l’asile d’aliénés de Quatre-Mares où il
était séquestré à vie par la volonté de
la magistrature de Rouen, du clérica
lisme et de sa famille. Mais actuelle
ment tout l’organisme de la bourgeoi
sie, assurances sociales y compris, et
auxquelles Duluard a versé pendant
longtemps une partie de son salaire
alors qu’il travaillait chez Worms et
Cie, lui refusent tout secours.
Que veulent par là tous ces valets
de la bourgeoisie, si non par la misère,
en lui refusant tout secours, obliger
Duluard à rentrer à nouveau à l’asile
comme fou.
C’est le docteur Hussquilui a dit lui-
même et lui a fait cette proposition le
17 août 1932 alors que Duluard était
allé le voir pour une blessure qu’il
avait contractée le 28 décembre 193Ü
dans l’établissement. Depuis, laissé
sans soins sérieux, aujourd’hui on lui
propose de se laisser amputer la main.
Le docteur Huss déclare ne plus se
souvenir que Duluard s’est blessé dans
rétablissement, alors qu’on sait très
bien que Duluard n’était pas blessé
lorsqu’il a été interné. En toute récom
pense on lui propose qu’il se laisse en
core une fois de plus interner.
Voilà le peu d’humanité qui anime
certains hommes et la bourgeoisie en
général, et voilà, prolétaires, comment
nous sert la science que nous payons
pourtant bien cher.
Nous faisons appel à tous ceux qui
voudront s’unir à nous pour faire ces
ser un pareil scandale.
Deniseau.
â LA POINTE DU COUTEAU
JUSQU’AUX... FOLIES!
Oui, jusqu’aux Folies qui s’en mêlent !
Si notre sympathie va aux malheureux artis
tes exploités... Jusqu’à la... gauche nous m
pouvons, l’accorder aux âneries que les aufeuri
leur font débiter.
L’histoire du père Dupanloup est certei
assez bien enveloppée, |les flèches à Métayer,
au cou élastique ; à Crutel, à la barbe exten
sible ; à Marie, double face j sont plus 01
moins spirituelles, mais les anonymes auteun
ont cru devoir en destiner une aux moscou-
taires.
vvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvv\
I MONTIVILLIERS j
VVWWVVA\\AVVVWVVWVVV»,\VVVVVW\VVVVWVVV\AA/VV\
LE CONGRES MONDIAL
CONTRE LA GUERRE
O——
Une réunion provoquée par la sec
tion locale du S. R. I. a groupé une
vingtaine de camarades de diverses
organisations.
Un Comité d’initiative a été consti
tué, qui englobe la cellule locale du
Parti et des Jeunesses Communistes,
la section locale du S. R. I., le Comi
té local des Amis de l’U.R.S.S., le
Syndicat unitaire de l’Agriculture. Un
camarade anarchiste a accepté d’être
membre du bureau provisoire, le se
crétaire de la section socialiste a don
né son adhésion personnelle; espérons
que la section entière y adhérera.
Une réunion aura lieu prochaine
ment, à laquelle d’autres organisations
seront convoquées. Nous donnerons à
ce sujet des détails complémentaires la
semaine prochaine.
Enfoncé, l’industriel noceur de la vallée
du Cailly ; enfoncée, la légende des Portu
gais, toujours gais ; des, Polonais, toujours
pleins ; les auteurs font dire à Delpierre que
les mouscoutaires ne sont pas rouge !... mais
toujours noirs.
Voyez-vous, ça ! Fini les boîtes de nuit
de Montmartre ou de Montparnasse où se
noircissent nos bons bourgeois !
Les bombes où un roi du tabac, ou autre
meurt auprès d’une poule tellement noire que
l on ne sait le lendemain s’il s’est suicidé ou
tué par... la poule ! Les, noubas chez nos
industriels qui donnent congé à leurs domes
tiques de peur qu’ils ne parlent, et où une
équipe de Paris les remplacent pour cette soi
rée-là, ce n’est rien à côté des mouscoutai
res...
On les rencontre toujours... noirs.
Très bien, mais nous avertissons charita
blement Karquel que quelques mouscoutaires
sont décidés à prendre un sifflet à la première
soiree qu ils auront de libre pour se rendre
aux Folies...
Delpierre nous excusera, mais... « N’est
pas tête de Turc qui veut ! »
J. Prolo.
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! TRAVAILLEURS!
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