Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1932-06-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 juin 1932 17 juin 1932
Description : 1932/06/17 (N300). 1932/06/17 (N300).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45715889
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
VENDREDI 17 JUIN 1932.
T ANNEE. — N“ 300.
LE NUMERO s W CENTIMES.
^ Organe Régional Cl ;T;
du Bloc Ouvrier et Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un ati
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTE VILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 122.90. *— R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2° étage).
Iis valent bien Tardieu
Herriot - Meyer veulenjt-ils
assassiner Henri Gautier ?
f
Travailleurs de Basse-Seine, pendant qu’il est temps encore
arrachez de la prison notre camarade malade
Les bourgeois bien gros et bien gras qui
représentaient le Cartel des gauches aux élec
tions, ont su bourrer les crânes au cours de la
campagne.
Pendant que les patrons radicaux comme
Poissant et Campard rognaient la paye des
ouvriers, leurs candidats déclaraient que c’é
tait <( un crime de s’attaquer aux salaires ».
Pendant que les flics socialistes ou radi
caux remplissaient leur tâche de provoca
teurs, leurs candidats s’élevaient contre les
méthodes policières de Tardieu.
Pendant que les maires radicaux faisaient
condamner les ouvriers manifestant pour le
pain, les candidats cartel listes proclamaient
qu’élus ils feraient sortir de prison inos mili
tants.
Les chels socialistes, répugnants, parlaient
de l’accord entre les communistes et Tardieu,
qui les aurait fait enfermer à dessein cl avec
leur consentement pour leur donner l’auréole
de martyr et du prestige ! !
XXX
Herriot tient le manche de la .poêle. Il a
repris des mains de Tardieu toutes les rênes
du pouvoir.
Et parmi elles, celle de la répression.
Même flicaille insolente et pas très regar
dante sur les moyens.
Même haut personnel, mêmes procédés.
Provocation, mensonge, fabrication de
faux.
Dans l'affaire Gautier, tout cela, plus le
vol.
Fous les militants de notre région, des di
zaines de mille d’ouvriers de notre région ont
connu Henri Gautier.
Avec lui, pas de doute possible, chez per
sonne.
Il a été l’objet de la plus sale machina
tion policière qui ail été depuis longtemps
montée.
Les bourgeois aussi, les flics aussi, con
naissent Henri Gautier,
Pendant que la Conférence de Désarme
ment battait son plein à Genève, le Japon
s'est jeté sur le continent asiatique. Il a mas
sacré à Chapéï une immense population inno
cente, Il a mis la main sur la Mandchourie.
Grossièrement camouflée en république indé
pendante, la Mandchourie constitue de toute
évidence la base stratégique de la guerre con
tre TU.R.S.S. L’LJ.R.S.S. qui, depuis
quinze ans, s’efforce d’édifier ün monde nou
veau sur la communauté des travailleurs la
répartition logique de la production, 1 ’intérêt
général, la coopération et l’abolition de l’ex
ploitation et de T oppression de 1 homme par
l’homme : sur des principes diamétralement
opposés à l’anarchisme du système capitaliste.
L’U.R.S.S., adonnée à sa grande cons
truction socialiste, et humaine, résiste héroï
quement depuis des mois aux provocations ja
ponaises.
Eir Europe et surtout en Roumanie, en
Pologne et dans les Etats limitrophes, on
s’arme fièvreusement sous la direction des
impérialismes occidentaux parmi lesquels
l'impérialisme français, qui pèse sur la poli
tique de ses « Etats vassaux », joue un rôle
prépondérant.
Nous voyons, en même temps, la recru
descence des militarismes, la montée fantasti
que des budgets de guerre, les armements
démesurés se multipliant dans tous les Etats,
la fabrication intensifiée des usines de guerre
et de produits chimiques en France (Sclinei-
der-Creusot, Renault, Kuhlmamn), de l’Al
lemagne (Krupp et de la métallurgie de la
Ruhr),, de la Tchécoslovaquie (Skoda), de la
Ils savent qu’aucune force ne viendra
bout de son indomptable énergie.
xxx
Mais Henri Gautier est malade. Depuis
des années.
Parce qu-i 1 a usé ses forces au service du
prolétariat.
Parce qu’il s’est sacrifié, sans compter.
Il a dû s’arrêter, pendant une période.
Des soins énergiques avaient réparé, en
partie.
Assez pour reprendre un peu d’activité,
car Henri Gautier n’est pas de ceux qui peu
vent sc satisfaire longtemps d’un repos forcé.
On connaît la suite,
La bourgeoisie a un plan pour sc débarras
ser des meilleurs militants.
A l’approche d’événements graves, elle
en commence l’application.
Car, il ne s’agit plus seulement de l’em
prisonnement : le gouvernement de « gau
che », continuant Tardieu, projette d’assas
siner Henri Gautier.
xxx
Il n est pas possible, en 1 étal où il est,
que notre camarade supporte longtemps le
beau régime des prisons de notre République
bourgeoise.
Et là, il faut soulever un coin du voile.
Gautier, c’est le militant havrais, tant esti
mé du prolétariat de la grande ville.
Et tant redouté des patrons et politiciens
bourgeois du port que I on prépare à jouer
un rôle de premier plan dans la guerre anti
soviétique.
La grève des métallos, en 22, est encore
si vivante au cœur de l’ouvrier havrais.
Et il en reste encore une telle frousse chez
les bourgeois havrais.
C’est là que commença à s'assombrir un
peu l’auréole de Léon Meyer contre lequel
nous luttons sans arrêt et qui est le créateur
de la grande Union sacrée havraise avec
Coly,
Roumanie et de la Pologne — et avec cela
la préparation de l’assassinat de contingents
entiers par des moyens formidables de guerre
chimique aérienne.
De toute évidence, c’est une nouvelle
guerre mondiale qui nous menace.
Le courant de guerre déclenché en Chine
se dirige mathématiquement contre l’U.R.
S.S. avec la complaisance et la connivence
des grandes puissances impérialistes. On dé
couvre sous cette agitation mondiale l’action
des grands trusts capitalistes d’Occident :
I industrie lourde universelle dont les divers
gouvernements apparaissent comme les agents.
La guerre contre l’U.R.S.S., cela veut
dire une guerre mondiale, cela veut dire la
ruine et la destruction de pays entiers et d’in
calculables hécatombes de foules. Au milieu
de ce tragique état de choses qui rend les
jours où nous vivons comparables à ceux de
1913 et du début de 1914, un seul devoir
pour chacun et pour tous : comprendre l’im
minence du cataclysme, pousser le cri d’alar
me et de protestation qui alerte les pays et
surtout chercher et trouver les moyens effec
tifs pour arrêter l’attentat de I impérialisme
contre les hommes.
Nous sommes fermement résolus à tout ten
ter pour empêcher le crime international et
nous disons que personne ne doit aujourd’hui
se tenir à l’écart des intérêts humains en jeu.
II faut enfin organiser pratiquement et solide
ment la mobilisation contre la guerre, dans la
voie ouverte par tous ceux qui ont déjà entre
pris cette lutte réaliste.
Nous appelons tous les hommes, toutes les
à Et alors, Léon Meyer est ministre. 11 est
avec Herriot.
C’est, en compagnie d’Herriol et Chau-
temps, Léon Meyer qui fait maintenir en pri
son notre camarade.
Léon Meyer a sa large part au lent assas
sinat d’Henri Gautier,
Et ça se comprend.
N eut-il pas aussi sa part, très marquée,
en. rouge, des événements sanglants du Ha
vre, en 1922 ?
Il continue.
Et il sait qui il frappe.
Il pense que la bonne méthode, c’est la
méthode de Tardieu,
Mensonge, provocation, faux, vol.
Meyer et Herriot veulent vaincre Gautier
par le seul moyen possible : en le tuant.
C’est le Bloc des Gauches dans toute sa
splendeur printanière.
C’est son amnistie, ses portes de prison qui
s’ouvrent !
Mais Llernot pleure sur Beethoven et Mme
de Récamier.
M ais Meyer Lcqp voui statufier la paix,
comme on le lira par ailleurs...!
xxx
Gautier peut être sorti de prison. Il doit
être sauvé.
Il ne le ssra que par les travailleurs.
Il est nécessaire d’agir.
Avec ampleur et rapidité.
Multipliez les votes d’ordres du jour, les
pétitions, par usines, ateliers, gares, quar-
tiers, dans les restaurants, les trains.
Militants du Parti, des cellules, organi
sez vite une action, éditez un tract, affichez
notre revendication, organisez des réunions
extraordinaires, des manifestations diverses.
Nous pouvons et devons très vite déve
lopper un puissant mouvement de masse
dont le cri amplifié sera :
Libérez Gautier! Amnistie générale!
A, COSTENTIN.
femmes, sans tenir compte de leur affiliation
politique, et toutes les organisations ouvrières
— culturelles, sociales et syndicales — tou
tes les forces et toutes les organisations, en
masse ! Qu’elles s’unissent à nous dans un
Congrès international de guerre contre la
guerre.
Ce Congrès aura donc pour lâche de susci
ter une grande œuvre de ralliement, 1111 e va
gue de fond contre la barbarie et la guerre
recommençante. Sur le plan pratique, il fau
dra spécifier les moyens immédiats de dresser
toutes les barrières possibles contre l’attentat
généralisé qui s’élabore et que le premier
prétexte venu suffit à déclencher.
Il faut opposer, sur toute la ligne, prépa
ratifs à préparatifs. Pour cela, tout dépend
aujourd hui de la conscience et de T énergie
de la classe ouvrière.
Le Congrès aura donc pour lâche d’cclai-
rcr avec précision la situation historique et de
mettre les masses en face des réalités qui les
menacent et d’organiser les volontés des tra
vailleurs en bloc autour de leur patrie socia
liste en danger.
Ce Congrès, qui aura lieu le 28 juillet
1932, à Genève, s’ élargira, par la force des
choses, en une manifestation internationale,
démasquera tous les fauteurs de guerre et tous
leurs auxiliaires de toute espèce.
Evitons la honte de n’avoir pas compris
la gravité de l’heure ou de l’avoir comprise
trop tard. Eveillez votre conscience et affer
missez votre volonté. Aidez-nous à organiser
la résistance des masses ! Aidez-nous à en
traîner dans une marée redoutable ceux qui,
une fois de plus, seraient voués à être les
acteurs et les victimes de la tuerie collective !
Romain ROLLAND,
Henri BARBUSSE.
Les adhésions sont reçues par Henri Bar
busse. Aumont, par Senlis (Oise).
ALBERT COSTENTIN,
secrétaire régional
passera en appel le 22 Juin
O
La crise économique s’aggrave. La moyen
ne de la production générale française est
au-dessous de colle de 1913. Seules les in
dustries des produits chimiques, industries
des gaz, industries de la mort, maintiennent
leur niveau.
Les salaires sont partout attaqués. Les
chômeurs de plus en plus nombreux voient
leurs allocations de famine disparaître pour
faire place à des secours, dérisoires et humi
liants.
La colère gronde dans les rangs cle la
classe ouvrière. Nos mots d’ordre de lutte
révolutionnaire pénètrent dans le cœur serré
des masses où la misère va les fixer. Le
bon sens prolétarien sent venir les grandes
batailles de classe que des réactions disper
sées signalent.
LeAuonde capitaliste est en faillite. Tous
les Etats, excepté l’Etat soviétique, accu
sent un déficit budgétaire qui sent la ban
queroute.
Au-dessus de cet amas de misère, de
haine, de poudre, la guerre, suprême pen
sée du capitalisme aux abois, commence à
faucher des vies humaines.
La bourgeoisie condamnée par l’histoire,
veut prolonger son règne. Il lui faudra se
mer une misère plus grande, entreprendre
des guerres plus horribles; qu’importe puis
qu’elle n’a plus d’autres moyens, biais cela
ne sera possible qu’en détruisant les orga
nisations révolutionnaires.
Tout est mis en œuvre. Complot monté
de toutes pièces contre notre camarade Hen
ri Gautier, accusé d’espionnage. Condam
nation de notre camarade Costentin pour
menées anarchistes; accusation semblable
portée contre Le Corre et cela après les con
damnations prononcées contre les camara
des Pascalini, Monnerais, Rivière, Meuui-
sement, Le Gentil, Hervé, Taunay et bien
d’autres encore.
Notre région qui prend de l’importance
au point de vue économique, politique et
stratégique surtout, est l’objet d’une atten
tion particulière de la part de la police et
de la justice.
C’est que. notre action est bonne, il faut
la décupler. Lorsque la. répression redouble,
c’est que nous sommes dans la bonne voie;
c’est que la bourgeoisie nous craint.
Pour pouvoir appliquer à notre camarade
Costentin les- pénalités prévues par les lois
scélérates, il fallait l’accuser de menées
anarchistes.
Ce fut fait avec .l’aide de Maroselli, com
missaire de Quevilly, qui reproduit plusieurs
jours après et de mémoire le discours que
Costentin. prononça dans cette localité le
24 octobre.
Quand on connaît les antécédents de ce
policier, son intelligence qui est loin der
rière son ambition et sa haine des ouvriers,
ou 11’est pas surpris qu’avec le conseil de
ses chefs il ait réussi à transformer un
discours communiste en discours anarchiste.
Il fut en même temps accusateur, témoin
et instructeur de l’affaire. Il a convoqué et
cuisiné les témoins de Costentin. 11 n’avait
pris aucune note à la réunion. Cet étalon
d’honnêteté a fait un rapport dégoûtant sur
chaque témoin à décharge. Mais c’est très
bien ainsi et le tribunal composé de la mê
me espèce bourgeoise d’honnêtes gens, pour
ne pas être en reste,, a refusé de donner
connaissance du rapport de ce policier sur
la réunion; il a empêché Costentin d’expli
quer qu’il 11e pouvait pas avoir prononcé
de propos anarchistes étant communiste et
connaissant parfaitement la position de no
tre Parti contre la guerre; puis il a empêché
la défense de se faire entendre, forçant
ainsi l’avocat de notre camarade à se reti
rer.
Canaillerie policière et justice de classe,
voilà ce que la République capitaliste offre
aux travailleurs.
Sa volonté de détruire les syndicats uni
taires et notre Parti pour, semer la misère
et préparer la guerre apparaît nettement
dans ce jugement inouï où Costentin fut
condamné à 2 ans de prison et 1.000 francs
d’amende.
\
Les. travailleurs qur avaient répondu nom
breux le 7 juin, répondront encore en plus
grand nombre le 22.
Nous ne laisserons pas condamner Cos
tentin, car nous ne voulons pas que la bour
geoisie détruise no^ organisations révolu
tionnaires. Nous voulons lutter contre la
misère et la guerre; nous voulons détruire
révolutionnairement l’Etat bourgeois.
Jean Rivière.
Pour le Couvres International contre la guerre
Appel de Romain Rolland
et Henri Barbusse
NOTRE OPINION
Herriot
pourcente
A l’école primaire, on apprend aux en
fants à calculer le tant pour cent.
C’est bien utile.
Aocc ce moyen-là, on peut connaître com
bien pour cent il y a de tuberculeux à Rouen.
Combien pour cent il meurt d’enfants en
bas âge dans les taudis.
Combien pour cent il y a de chômeurs.
Combien pour cent il y a d’ouvriers acci
dentés dans les usines.
Combien pour cent les assurés sociaux peu
vent toucher quand ils sont malades.
Combien pour cent de fonctionnaires et
cheminots peuvent « jouir » de la retraite.
On peut aussi se renseigner sur le pourcen-
iage des dividendes des capitalistes.
Sur le pourcentage des diminutions de sa
laires.
Sur le pourcentage de baisse du coût de la
vie.
Sur le pourcentage des remboursements
effectués par le Crédit Rouennais à ceux
qu’il a Volés.
Sur 1e. pourcentage d’accroissement du bud
get de la guerre.
Sur le pourcentage du nombre de bourgeois
qui font la guerre avec leur propre peau.
Sur le pourcentage d’augmentation du nom
bre des G.D.V, et des flics.
Herriot, Meyer et leurs compères nagent
en ce moment en plein calcul du tarit pour
cent.
C’est du tant pour cent de diminution des
traitements: des fonctionnaires qu'il s’agit.
C’est assez délicat.
Parce que les 1 fonctionnaires, légèrement
flagornés, ont cru élire , en votant pour le
Cartel, des gens qui voulaient empêcher la
diminution des traitements.
Alors, ils la trouvent saumâtre.
Et les ouvriers aussi, qui savent que les
patrons en profiteront pour faire un nouvel
abattage.
Ils ne pensaient pas qu’en criant très haut ;
« Vivent Métayer, Crutel, Marie, Meyer,
etc... », ils criaient : « Vivent les 10 %
de diminution des traitements, salaires ! »
Du coup, ça ne gaze plus !
Nous prêterons la main pour que les hçnn-
>és prennent une vigoureuse offensive et voient
laircment que les gens du Bloc des Gauches
ont, en période électorale des menteurs à
00 %
BREMONT.
Gorguloff Fougery
L’ (( Humanité », toute seule, comme à
l’ordinaire, a mis les pieds dans le plat.
Pas un journal, ni le « Populaire », ni
« l’Ami du Peuple », ni tous ceux d’entre
deux, n’ont soufflé mot des révélations de
V « Huma ».
Le silence est d’or. Quel est l’or ?
L’ « Humanité » a fourni la preuve que
le juge d’instruction Fougery, qui a instruit
l’affaire Gorguloff, est non seulement un ami
des Russes Blancs, mais qu’il leur fournit un
logis hospitalier dans la banlieue parisienne.
Fougery fait Jeux métiers. Quel est le plus
intéressant P
Pas étonnant qu’il ait clos brusquement
l'enquête, en refusant l’audition de témoins
intéressants.
Fougery n’est pas payé pour entraver l’ac
tion des Gardes Blancs, ni de leurs alliés
du Gouvernement français et de la police de
Chiappe-G uichard.
Avec Fougery , les véritables responsables
de l’assassinat de Doumer peuvent dormir
tranquilles .
Br,
T ANNEE. — N“ 300.
LE NUMERO s W CENTIMES.
^ Organe Régional Cl ;T;
du Bloc Ouvrier et Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un ati
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTE VILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 122.90. *— R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2° étage).
Iis valent bien Tardieu
Herriot - Meyer veulenjt-ils
assassiner Henri Gautier ?
f
Travailleurs de Basse-Seine, pendant qu’il est temps encore
arrachez de la prison notre camarade malade
Les bourgeois bien gros et bien gras qui
représentaient le Cartel des gauches aux élec
tions, ont su bourrer les crânes au cours de la
campagne.
Pendant que les patrons radicaux comme
Poissant et Campard rognaient la paye des
ouvriers, leurs candidats déclaraient que c’é
tait <( un crime de s’attaquer aux salaires ».
Pendant que les flics socialistes ou radi
caux remplissaient leur tâche de provoca
teurs, leurs candidats s’élevaient contre les
méthodes policières de Tardieu.
Pendant que les maires radicaux faisaient
condamner les ouvriers manifestant pour le
pain, les candidats cartel listes proclamaient
qu’élus ils feraient sortir de prison inos mili
tants.
Les chels socialistes, répugnants, parlaient
de l’accord entre les communistes et Tardieu,
qui les aurait fait enfermer à dessein cl avec
leur consentement pour leur donner l’auréole
de martyr et du prestige ! !
XXX
Herriot tient le manche de la .poêle. Il a
repris des mains de Tardieu toutes les rênes
du pouvoir.
Et parmi elles, celle de la répression.
Même flicaille insolente et pas très regar
dante sur les moyens.
Même haut personnel, mêmes procédés.
Provocation, mensonge, fabrication de
faux.
Dans l'affaire Gautier, tout cela, plus le
vol.
Fous les militants de notre région, des di
zaines de mille d’ouvriers de notre région ont
connu Henri Gautier.
Avec lui, pas de doute possible, chez per
sonne.
Il a été l’objet de la plus sale machina
tion policière qui ail été depuis longtemps
montée.
Les bourgeois aussi, les flics aussi, con
naissent Henri Gautier,
Pendant que la Conférence de Désarme
ment battait son plein à Genève, le Japon
s'est jeté sur le continent asiatique. Il a mas
sacré à Chapéï une immense population inno
cente, Il a mis la main sur la Mandchourie.
Grossièrement camouflée en république indé
pendante, la Mandchourie constitue de toute
évidence la base stratégique de la guerre con
tre TU.R.S.S. L’LJ.R.S.S. qui, depuis
quinze ans, s’efforce d’édifier ün monde nou
veau sur la communauté des travailleurs la
répartition logique de la production, 1 ’intérêt
général, la coopération et l’abolition de l’ex
ploitation et de T oppression de 1 homme par
l’homme : sur des principes diamétralement
opposés à l’anarchisme du système capitaliste.
L’U.R.S.S., adonnée à sa grande cons
truction socialiste, et humaine, résiste héroï
quement depuis des mois aux provocations ja
ponaises.
Eir Europe et surtout en Roumanie, en
Pologne et dans les Etats limitrophes, on
s’arme fièvreusement sous la direction des
impérialismes occidentaux parmi lesquels
l'impérialisme français, qui pèse sur la poli
tique de ses « Etats vassaux », joue un rôle
prépondérant.
Nous voyons, en même temps, la recru
descence des militarismes, la montée fantasti
que des budgets de guerre, les armements
démesurés se multipliant dans tous les Etats,
la fabrication intensifiée des usines de guerre
et de produits chimiques en France (Sclinei-
der-Creusot, Renault, Kuhlmamn), de l’Al
lemagne (Krupp et de la métallurgie de la
Ruhr),, de la Tchécoslovaquie (Skoda), de la
Ils savent qu’aucune force ne viendra
bout de son indomptable énergie.
xxx
Mais Henri Gautier est malade. Depuis
des années.
Parce qu-i 1 a usé ses forces au service du
prolétariat.
Parce qu’il s’est sacrifié, sans compter.
Il a dû s’arrêter, pendant une période.
Des soins énergiques avaient réparé, en
partie.
Assez pour reprendre un peu d’activité,
car Henri Gautier n’est pas de ceux qui peu
vent sc satisfaire longtemps d’un repos forcé.
On connaît la suite,
La bourgeoisie a un plan pour sc débarras
ser des meilleurs militants.
A l’approche d’événements graves, elle
en commence l’application.
Car, il ne s’agit plus seulement de l’em
prisonnement : le gouvernement de « gau
che », continuant Tardieu, projette d’assas
siner Henri Gautier.
xxx
Il n est pas possible, en 1 étal où il est,
que notre camarade supporte longtemps le
beau régime des prisons de notre République
bourgeoise.
Et là, il faut soulever un coin du voile.
Gautier, c’est le militant havrais, tant esti
mé du prolétariat de la grande ville.
Et tant redouté des patrons et politiciens
bourgeois du port que I on prépare à jouer
un rôle de premier plan dans la guerre anti
soviétique.
La grève des métallos, en 22, est encore
si vivante au cœur de l’ouvrier havrais.
Et il en reste encore une telle frousse chez
les bourgeois havrais.
C’est là que commença à s'assombrir un
peu l’auréole de Léon Meyer contre lequel
nous luttons sans arrêt et qui est le créateur
de la grande Union sacrée havraise avec
Coly,
Roumanie et de la Pologne — et avec cela
la préparation de l’assassinat de contingents
entiers par des moyens formidables de guerre
chimique aérienne.
De toute évidence, c’est une nouvelle
guerre mondiale qui nous menace.
Le courant de guerre déclenché en Chine
se dirige mathématiquement contre l’U.R.
S.S. avec la complaisance et la connivence
des grandes puissances impérialistes. On dé
couvre sous cette agitation mondiale l’action
des grands trusts capitalistes d’Occident :
I industrie lourde universelle dont les divers
gouvernements apparaissent comme les agents.
La guerre contre l’U.R.S.S., cela veut
dire une guerre mondiale, cela veut dire la
ruine et la destruction de pays entiers et d’in
calculables hécatombes de foules. Au milieu
de ce tragique état de choses qui rend les
jours où nous vivons comparables à ceux de
1913 et du début de 1914, un seul devoir
pour chacun et pour tous : comprendre l’im
minence du cataclysme, pousser le cri d’alar
me et de protestation qui alerte les pays et
surtout chercher et trouver les moyens effec
tifs pour arrêter l’attentat de I impérialisme
contre les hommes.
Nous sommes fermement résolus à tout ten
ter pour empêcher le crime international et
nous disons que personne ne doit aujourd’hui
se tenir à l’écart des intérêts humains en jeu.
II faut enfin organiser pratiquement et solide
ment la mobilisation contre la guerre, dans la
voie ouverte par tous ceux qui ont déjà entre
pris cette lutte réaliste.
Nous appelons tous les hommes, toutes les
à Et alors, Léon Meyer est ministre. 11 est
avec Herriot.
C’est, en compagnie d’Herriol et Chau-
temps, Léon Meyer qui fait maintenir en pri
son notre camarade.
Léon Meyer a sa large part au lent assas
sinat d’Henri Gautier,
Et ça se comprend.
N eut-il pas aussi sa part, très marquée,
en. rouge, des événements sanglants du Ha
vre, en 1922 ?
Il continue.
Et il sait qui il frappe.
Il pense que la bonne méthode, c’est la
méthode de Tardieu,
Mensonge, provocation, faux, vol.
Meyer et Herriot veulent vaincre Gautier
par le seul moyen possible : en le tuant.
C’est le Bloc des Gauches dans toute sa
splendeur printanière.
C’est son amnistie, ses portes de prison qui
s’ouvrent !
Mais Llernot pleure sur Beethoven et Mme
de Récamier.
M ais Meyer Lcqp voui statufier la paix,
comme on le lira par ailleurs...!
xxx
Gautier peut être sorti de prison. Il doit
être sauvé.
Il ne le ssra que par les travailleurs.
Il est nécessaire d’agir.
Avec ampleur et rapidité.
Multipliez les votes d’ordres du jour, les
pétitions, par usines, ateliers, gares, quar-
tiers, dans les restaurants, les trains.
Militants du Parti, des cellules, organi
sez vite une action, éditez un tract, affichez
notre revendication, organisez des réunions
extraordinaires, des manifestations diverses.
Nous pouvons et devons très vite déve
lopper un puissant mouvement de masse
dont le cri amplifié sera :
Libérez Gautier! Amnistie générale!
A, COSTENTIN.
femmes, sans tenir compte de leur affiliation
politique, et toutes les organisations ouvrières
— culturelles, sociales et syndicales — tou
tes les forces et toutes les organisations, en
masse ! Qu’elles s’unissent à nous dans un
Congrès international de guerre contre la
guerre.
Ce Congrès aura donc pour lâche de susci
ter une grande œuvre de ralliement, 1111 e va
gue de fond contre la barbarie et la guerre
recommençante. Sur le plan pratique, il fau
dra spécifier les moyens immédiats de dresser
toutes les barrières possibles contre l’attentat
généralisé qui s’élabore et que le premier
prétexte venu suffit à déclencher.
Il faut opposer, sur toute la ligne, prépa
ratifs à préparatifs. Pour cela, tout dépend
aujourd hui de la conscience et de T énergie
de la classe ouvrière.
Le Congrès aura donc pour lâche d’cclai-
rcr avec précision la situation historique et de
mettre les masses en face des réalités qui les
menacent et d’organiser les volontés des tra
vailleurs en bloc autour de leur patrie socia
liste en danger.
Ce Congrès, qui aura lieu le 28 juillet
1932, à Genève, s’ élargira, par la force des
choses, en une manifestation internationale,
démasquera tous les fauteurs de guerre et tous
leurs auxiliaires de toute espèce.
Evitons la honte de n’avoir pas compris
la gravité de l’heure ou de l’avoir comprise
trop tard. Eveillez votre conscience et affer
missez votre volonté. Aidez-nous à organiser
la résistance des masses ! Aidez-nous à en
traîner dans une marée redoutable ceux qui,
une fois de plus, seraient voués à être les
acteurs et les victimes de la tuerie collective !
Romain ROLLAND,
Henri BARBUSSE.
Les adhésions sont reçues par Henri Bar
busse. Aumont, par Senlis (Oise).
ALBERT COSTENTIN,
secrétaire régional
passera en appel le 22 Juin
O
La crise économique s’aggrave. La moyen
ne de la production générale française est
au-dessous de colle de 1913. Seules les in
dustries des produits chimiques, industries
des gaz, industries de la mort, maintiennent
leur niveau.
Les salaires sont partout attaqués. Les
chômeurs de plus en plus nombreux voient
leurs allocations de famine disparaître pour
faire place à des secours, dérisoires et humi
liants.
La colère gronde dans les rangs cle la
classe ouvrière. Nos mots d’ordre de lutte
révolutionnaire pénètrent dans le cœur serré
des masses où la misère va les fixer. Le
bon sens prolétarien sent venir les grandes
batailles de classe que des réactions disper
sées signalent.
LeAuonde capitaliste est en faillite. Tous
les Etats, excepté l’Etat soviétique, accu
sent un déficit budgétaire qui sent la ban
queroute.
Au-dessus de cet amas de misère, de
haine, de poudre, la guerre, suprême pen
sée du capitalisme aux abois, commence à
faucher des vies humaines.
La bourgeoisie condamnée par l’histoire,
veut prolonger son règne. Il lui faudra se
mer une misère plus grande, entreprendre
des guerres plus horribles; qu’importe puis
qu’elle n’a plus d’autres moyens, biais cela
ne sera possible qu’en détruisant les orga
nisations révolutionnaires.
Tout est mis en œuvre. Complot monté
de toutes pièces contre notre camarade Hen
ri Gautier, accusé d’espionnage. Condam
nation de notre camarade Costentin pour
menées anarchistes; accusation semblable
portée contre Le Corre et cela après les con
damnations prononcées contre les camara
des Pascalini, Monnerais, Rivière, Meuui-
sement, Le Gentil, Hervé, Taunay et bien
d’autres encore.
Notre région qui prend de l’importance
au point de vue économique, politique et
stratégique surtout, est l’objet d’une atten
tion particulière de la part de la police et
de la justice.
C’est que. notre action est bonne, il faut
la décupler. Lorsque la. répression redouble,
c’est que nous sommes dans la bonne voie;
c’est que la bourgeoisie nous craint.
Pour pouvoir appliquer à notre camarade
Costentin les- pénalités prévues par les lois
scélérates, il fallait l’accuser de menées
anarchistes.
Ce fut fait avec .l’aide de Maroselli, com
missaire de Quevilly, qui reproduit plusieurs
jours après et de mémoire le discours que
Costentin. prononça dans cette localité le
24 octobre.
Quand on connaît les antécédents de ce
policier, son intelligence qui est loin der
rière son ambition et sa haine des ouvriers,
ou 11’est pas surpris qu’avec le conseil de
ses chefs il ait réussi à transformer un
discours communiste en discours anarchiste.
Il fut en même temps accusateur, témoin
et instructeur de l’affaire. Il a convoqué et
cuisiné les témoins de Costentin. 11 n’avait
pris aucune note à la réunion. Cet étalon
d’honnêteté a fait un rapport dégoûtant sur
chaque témoin à décharge. Mais c’est très
bien ainsi et le tribunal composé de la mê
me espèce bourgeoise d’honnêtes gens, pour
ne pas être en reste,, a refusé de donner
connaissance du rapport de ce policier sur
la réunion; il a empêché Costentin d’expli
quer qu’il 11e pouvait pas avoir prononcé
de propos anarchistes étant communiste et
connaissant parfaitement la position de no
tre Parti contre la guerre; puis il a empêché
la défense de se faire entendre, forçant
ainsi l’avocat de notre camarade à se reti
rer.
Canaillerie policière et justice de classe,
voilà ce que la République capitaliste offre
aux travailleurs.
Sa volonté de détruire les syndicats uni
taires et notre Parti pour, semer la misère
et préparer la guerre apparaît nettement
dans ce jugement inouï où Costentin fut
condamné à 2 ans de prison et 1.000 francs
d’amende.
\
Les. travailleurs qur avaient répondu nom
breux le 7 juin, répondront encore en plus
grand nombre le 22.
Nous ne laisserons pas condamner Cos
tentin, car nous ne voulons pas que la bour
geoisie détruise no^ organisations révolu
tionnaires. Nous voulons lutter contre la
misère et la guerre; nous voulons détruire
révolutionnairement l’Etat bourgeois.
Jean Rivière.
Pour le Couvres International contre la guerre
Appel de Romain Rolland
et Henri Barbusse
NOTRE OPINION
Herriot
pourcente
A l’école primaire, on apprend aux en
fants à calculer le tant pour cent.
C’est bien utile.
Aocc ce moyen-là, on peut connaître com
bien pour cent il y a de tuberculeux à Rouen.
Combien pour cent il meurt d’enfants en
bas âge dans les taudis.
Combien pour cent il y a de chômeurs.
Combien pour cent il y a d’ouvriers acci
dentés dans les usines.
Combien pour cent les assurés sociaux peu
vent toucher quand ils sont malades.
Combien pour cent de fonctionnaires et
cheminots peuvent « jouir » de la retraite.
On peut aussi se renseigner sur le pourcen-
iage des dividendes des capitalistes.
Sur le pourcentage des diminutions de sa
laires.
Sur le pourcentage de baisse du coût de la
vie.
Sur le pourcentage des remboursements
effectués par le Crédit Rouennais à ceux
qu’il a Volés.
Sur 1e. pourcentage d’accroissement du bud
get de la guerre.
Sur le pourcentage du nombre de bourgeois
qui font la guerre avec leur propre peau.
Sur le pourcentage d’augmentation du nom
bre des G.D.V, et des flics.
Herriot, Meyer et leurs compères nagent
en ce moment en plein calcul du tarit pour
cent.
C’est du tant pour cent de diminution des
traitements: des fonctionnaires qu'il s’agit.
C’est assez délicat.
Parce que les 1 fonctionnaires, légèrement
flagornés, ont cru élire , en votant pour le
Cartel, des gens qui voulaient empêcher la
diminution des traitements.
Alors, ils la trouvent saumâtre.
Et les ouvriers aussi, qui savent que les
patrons en profiteront pour faire un nouvel
abattage.
Ils ne pensaient pas qu’en criant très haut ;
« Vivent Métayer, Crutel, Marie, Meyer,
etc... », ils criaient : « Vivent les 10 %
de diminution des traitements, salaires ! »
Du coup, ça ne gaze plus !
Nous prêterons la main pour que les hçnn-
>és prennent une vigoureuse offensive et voient
laircment que les gens du Bloc des Gauches
ont, en période électorale des menteurs à
00 %
BREMONT.
Gorguloff Fougery
L’ (( Humanité », toute seule, comme à
l’ordinaire, a mis les pieds dans le plat.
Pas un journal, ni le « Populaire », ni
« l’Ami du Peuple », ni tous ceux d’entre
deux, n’ont soufflé mot des révélations de
V « Huma ».
Le silence est d’or. Quel est l’or ?
L’ « Humanité » a fourni la preuve que
le juge d’instruction Fougery, qui a instruit
l’affaire Gorguloff, est non seulement un ami
des Russes Blancs, mais qu’il leur fournit un
logis hospitalier dans la banlieue parisienne.
Fougery fait Jeux métiers. Quel est le plus
intéressant P
Pas étonnant qu’il ait clos brusquement
l'enquête, en refusant l’audition de témoins
intéressants.
Fougery n’est pas payé pour entraver l’ac
tion des Gardes Blancs, ni de leurs alliés
du Gouvernement français et de la police de
Chiappe-G uichard.
Avec Fougery , les véritables responsables
de l’assassinat de Doumer peuvent dormir
tranquilles .
Br,
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