Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1931-03-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 mars 1931 20 mars 1931
Description : 1931/03/20 (N236). 1931/03/20 (N236).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4571524c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
V ANNEE, — N° 236,
ce mmmü % amrmm
VENDREDI 20 MARS 193 i
A bas le fascisme !
Organe Régional P J; l;
du Bloc Ouvrière! Paysan ^WdTI/
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an 18 francs
Six mois 10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
16, Rue Damiette — HOHJEM — Téléphone 45 78
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au PROLETAIRE, 16, rue Damiette, Rouen
C. C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le Havre,
s’adresser au « PROLETAIRE », Cercle Franklin, Le Havre, 2 e
étage).
Dockers et Cheminots,
soutenez les Mineurs en lutte
Le capitalisme français poursuit son atta
que contre les salaires.
L’aggravation de la crise est d’une rapidité
telle que le patronat use d’une nouvelle mé
thode au risque de compromettre sa propre
sécurité.
Jusqu’ici, le maximum de souplesse avait
été employé, dans cette opération dange
reuse qu’est la diminution des salaires. On
prenait catégorie, par catégorie, on s’atta
quait aux primes, on exigeait un rendement
supérieur, on débauchait, puis on réembau
chait à un taux réduit.
De ce fait la lutte était plus difficile.
Aujourd’hui, le patronat poussé par la
crise s’attaque à des corporations entières.
Les cheminots sont plus que «jamais me
nacés.
Les inscrits maritimes également.
Les mineurs de la Loire furent diminués
le 15 février ; ceux de la Sarre le 1 er mars
et ceux du Nord le 15.
Les mineurs répondront par la grève géné
rale le 30 mars.
Leur lutte, c’est celle du prolétariat tout
entier.
Leur écrasement serait le triomphe du ca
pitalisme rationalisateur et de la misère.
Les cheminots menacés par les mises en
disponibilité sans solde, par les diminutions
de salaires, écrasés par la rationalisation, lais
seront-ils les mineurs seuls dans la lutte ?
La solidarité, ce mot bien connu et bien
compris de notre corporation, doit être large
ment appliqué, matériellement et financière
ment.
Des cartes à 2 francs seront en vente dans
chaque syndicat, tous les cheminots en pos
séderont au moins une.
Mais il faut aller plus loin, il faut assurer
la victoire des mineurs.
C’est nous qui transporterons le charbon,
c’est nous qui transportons la police, nous
n’avons pas le droit de l’oublier.
Ce n est pas au moment où les compagnies
veulent augmenter le prix des transports et
du coût de la vie, au moment où la presse
bourgeoise déclanche une offensive contre les
cheminots pour permettre la diminution de
leur salaire, que les travailleurs du rail refu
seront d être aux côtés des mineurs qui en
trent courageusement dans la bataille.
Nos camarades dockers, eux aussi, déjà
atteints par la diminution des salaires à
Rouen, menacés au Havre comme à Dieppe,
à Fécamp comme à Honfleur, seront solidai
res avec les mineurs.
Ils sauront donner l’exemple et pour Rouen
et Le Havre, prendre leur revanche.
Ils empêcheront le chargement ou le dé
chargement du charbon ; ils organiseront leur
lutte ; ils dresseront leur cahier de revendi
cation ; ils nommeront leurs délégués ; ils
constitueront leur comité de lutte ; ils enga
geront la bataille, à leur tour et en bloc,
comme les mineurs.
Avec les inscrits maritimes, les cheminots,
les dockers et l’aide de tout le prolétariat,
les mineurs arrêteront l’offensive capitaliste
centre les salaires et sonneront le rassemble
ment des forces prolétariennes contre le chô
mage, pour les 7 heures, pour L augmentation
des salaires.
Rivière.
LA COMMUNE
Mars 1871-Oetobre 1917
Le 18 mars, dans tous les pays du monde,
le prolétariat célébrera l’anniversaire glorieux
des victimes de la Commune de Paris. Il y
a soixante ans en effet la classe ouvrière de
Paris, dressée dans un élan magnifique, ayant
installé dans la capitale un gouvernement
prolétarien, ayant fraternisé avec les soldats
envoyés pour la combattre, venait de repren
dre aux généraux de la bourgeoisie les ca
nons de Belleville et de Montmartre.
Et c’est pour le prolétariat de tous les
pays une leçon ineffaçable qui montre à tous
les travailleurs le chemin du pouvoir. Mais
la Commune de Paris, par ses fautes mêmes,
par l’attitude incertaine de ses chefs qui n’o
sèrent pas prendre l’argent du 1 résor* qui
n’osèrent pas s’emparer du Mont-Valérien au
moment où cela était possible, nous montre
encore que le salut du prolétariat ne réside
que dans la lutte implacable et sans merci
contre le capitalisme.
La Commune est tombée par sa faute.
Marx, et plus tard Lénine ont montré que si
l’admirable mouvement prolétarien avait été
noyé dans le sang par Thiers et les Versail-
lais, c’était parce que les révolutionnaires d’a
lors, pleins de fougue, avaient encore trop
de préjugés.
Lénine et les révolutionnaires d’octobre
1917, songeant aux enseignements de la
Commune, en tirant toutes leurs conséquen
ces logiques, étaient formidablement armés
dans la lutte contre le terrible adversaire
qu’ils avaient à vaincre.
Ils ont vaincu et maintenant on voit s’édi
fier pierre par pierre dans une Russie régé
nérée, le régime socialiste de l’avenir.
Mars 71. Octobre 17. Deux dates, deux
tactiques. Leurs valeurs se jugent à leurs ré
sultats. Pour nous, fils des communards, nous
reconnaissons aujourd’hui Lénine comme no
tre maître. Unis au sein du Parti Communiste,
remplis d’une même ardente conviction, en
tièrement dévoués à notre classe, nous som
mes décidés à lutter à fend contre le régime
capitaliste et à l’abattre comme les Russes
l’ont abattu.
Et aujourd’hui, où la crise économique
grandissante réveille de toutes parts l'activité
révolutionnaire du prolétariat, nous appelons
tous les travailleurs à nous rejoindre dans le
parti de Lénine.
Debout les chômeurs, debout les exploités.
La misère est là. La guerre vient. Préparez-
vous à la lutte. Venez consolider vos organi
sations. Forgez avec nous le parti de fer qui
entraînera la masse des travailleurs à la con
quête de sa liberté, et qui, sur les cendres du
régime capitaliste, construira le socialisme
créateur cl dispensateur du bien-être de la
classe ouvrière.
A LA POINTE OU COUTEAU
—o—
VIVE LA SOCIALE!!!
« Un socialiste qui ne possède pas un ca-
« pital sérieux en numéraire, mobilier ou im-
« mobilier n’a qu’une puissance de propa-
« gande limitée... Que par la chance qui lui
« sourit ou la fortune que ses parents lui ont
« léguée, il puisse vivre et s’accommoder de
« la société capitaliste, tant mieu'x ! ».
(Compère-Morel, Populaire du 15/3/31).
Il commence à en avoir des propagandistes, le Par
ti socialiste...
C’est pour la propagande par les 60.000 que Si
monnet a accepté l’appui de l’évêque de Bergerac et
Jardel celui du curé de Belleville.
Blum, avocat à gros cachet de Lederlin? propa
gande.
Boncour, avocat à gros cachet de Boussac et de
la princesse de Roumanie? propagande.
Moutet, avocat des Grands Moulins du Maghreb?
propagande; avocat de Poutilov? propagande.
Les 25.000 fr. donnés par la banque Bénard à ce
vieux Blum? propagande.
Les cachets de Paul Boncour à Genève et au Con
seil Supérieur de la Guerre? pour la propagande.
Les cachets de Jouhaux, Chevalines, Blancho, etc.
au Conseil National Economique? pour la propa
gande.
Les 700.000 fr. de Varenne en Indochine? pro
pagande.
Les 400.000 francs d’Albert Thomas? propagan
de.
Boncour a proposé des gardes mobiles? propagan
distes.
Fiancette a voté pour les 900 nouveaux flics? pro
pagandistes.
Lebret a fait distribuer des contraventions et des
journées de prison? propagande.
Marquet préside le Congrès des flics? propagan
de.
C est pour la propagande socialiste que la bour
geoisie paie fort généreusement les grands chefs de
la S. F. I. O.
Les bombes de Mac Donald et les balles de Zor-
giebel? propagande, propagande foudroyante.
Quel dommage que les moyens de propagande du
Parti Socialiste soient encore aussi limités !
Mais l'accroissement de l’influence socialiste va
élargir les bases de ce Parti.
L'avenir est à lui, l’avenir est à ses propagan
distes, ceux d’aujourd’hui et ceux de demain à qui
la « chance sourira ».
Quel grand pas aura fait la révolution sociale lors
que seront conquis au socialisme, lorsque seront de
venus propagandistes socialistes des hommes tels que
L'andin, Oustric, Chéron, Loucheur, Alphonse XIII,
Dubois de Mirabelle, Blondel, Jean Baudouin, Dé
siré Lacoudre, Pierre Villelte, Augustin Normand,
Dcschecrdcr, Weil-Raynal, Badin, Maurice Gau
tier, Lavoisier, Bordes, Engler, l'archiprêtre Alleau-
me et le chanoine Jouen !
Alors retentira triomphant le cri de ralliement :
« Vive le socialisme numéraire, mobilier et im
mobilier! ».
Notre concours
d’Abonnements
LECTEUR DU HAVRE
LIS EN 4 9 PAGE
LA CHRONIQUE DU HAVRE
1.000 abonnés nouveaux, Voici l’objectif
vers lequel nous avons cherché à entraîner les
membres du Parti, nos correspondants et tous
nos lecteurs.
Dans une région aussi importante que la
nôtre , nous devions avec un travail de chacun
de nos amis, arriver à dépasser rapidement cet
objectif.
Cependant, quoique de bons camarades se
soient mis à la besogne, quoique nous ayons
déjà de bons résultats, ceux-ci sont insuffi
sants et nous sommes loin encore d’avoir
atteint les 1.000 nouveaux abonnés.
Quand nous avons fixé, au bureau régio
nal du Parti, les modalités du concours ci
l’objectif à atteindre, nous n’avons pas tant
examiné le côté financier du concours, mais
surtout le côté politique. Naturellement ces
deux questions sont liées, car pour appliquer
notre politique il faut avoir de l’argent.
Comme nous faisons la politique du prolé
tariat, comme nous luttons pour ses intérêts
de classe, il est donc clair que celui-ci doit
tendre tous ses efforts pour nous aider, dam
la diffusion, l’élargissement de l’idéologie
communiste.
Tous nos amis lecteurs doivent donc, avec
les membres du Parti, participer à notrG con
cours d’abonnement.
Que nos lecteurs s’abonnent, qu’ils cher
chent chacun un autre abonné parmi leurs
amis ou compagnons de travail, cela peut-il
être réalisé ?
Oui, camarades, mais oui ! ami lecteur,
c’est une question de propagande. Nous som
mes sûrs que vous discutez avec vos compa-
compagnons de travail des idées qui vous sont
chères.
Vous discutez avec eux pour combattre les
fausses nouvelles sur l’U.R.S.S -, etc., etc...
Et bien en même temps, parlez-leur de notre
Prolétaire, qui est fait par et pour les travail
leurs, faites de ces copains des lecteurs, des
abonnés.
De cette manière vous aurez déjà accom
pli un sérieux travail qui aura comme résultat
immédiat un élargissement de notre influence,
et notre journal vous donnera une aide puis-
sanie pour l’éducation de vos camarades de
travail.
Classement au 17 Mars
P r Vimart, 306 mois ; 2® James, 189
mois ; 3° Larcher, 132 mois ; 4° Baudiy,
123 mois ; 5 e Benoist, 1 14 mois ; 6° Meu-
rant, 96 mois ; 7° Rose Brière, 63 mois ;
8 e Lavoipierre, 24 mois.
L’ami Vimart en a mis un coup pour aug
menter son avance.
Et Baudry met les bouchées doubles pour
rattraper les premiers. Et il y réussit !
JÊÎjfiŒ « 4 ^!^
La faillite du socialisme allemand a provoqué la
ruée furieuse du fascisme.
C’est nous, les communistes, qu’on représente com
me les alliés de la réaction, des bandes de Hitler.
Mais tandis que les social-démocrates se livrent tran
quillement à leur sale besogne de sauvetage du
dictateur Brüning, les nazzis viennent d’assassiner
un député communiste de Hambourg. Le prolétariat
allemand le vengera.
XXX
Nos vertueux socialistes n’aiment pas qu’on leur
cause de leurs pareils d’Angleterre et d’Allemagne.
Pardi ! Le préfet de police socialiste de Berlin vient
d’interdire une exposition antireligieuse organisée par
le Parti Communiste. Et le Journal de Rouen le
félicite...
XXX
Ayant manqué le grand assaut contre F landin,
Blum se retourne contre les Russes qui ont mis la
main sur le complot contre-révolutionnaire des men-
cheviks à la Rosenfeld.
Blum fournit de la copie au Journal de Rouen,
Havre-Eclair et autres Petites Nouvelles, en affir
mant qu’en Russie, c’est « la misère, l’ignorance, la
peur, le ravalement des hommes aux instincts élé
mentaires, le niveau moral déprimé, le niveau maté
riel déprimé, une œuvre de perversion... »
La grande peur, la grande haine de Blum, c’est
parce que l’expérience soviétique avance rapidement
vers le triomphe et que les expériences socialistes,
on en voit les résultats dans les pays qui nous
touchent
XXX
Pendant que les socialistes et radicaux de Rouen
préparent les grandes fêtes Jeanne d’Arc avec récep
tion de ces autres « rouges » que sont les cardinaux,
Monseigneur se démène.
Il vient d’ouvrir une grande souscription pour les
fêtes religieuses qu’il mijote et pour garnir la caisse
du Bon Dieu des Rouennais.
Conscients du rôle joué par la sainte Fîglise, les
capitalistes sont généreux.
Ainsi, ces « pauvres » patrons du port qui étaient
» si malheureux » qu’ils ont dû rogner les salaires
de 20 sous par jour, ont pu trouver chacun 1.000 fr.
pour la souscription de Monseigneur.
Le commerce dos « sacs à charbon » est encore
intéressant.
La lutte des Dockers Havrais
A bas l’Office du travail !
Nous avons donné notre opinion sur la
grève des dockers havrais et son issue.
Cette opinion vient d’être confirmée par
la réponse du ministre du Travail.
Celui-ci prend comme prétexte que le cal
me n’est pas rétabli sur lç port.
Que chaque jour éclatent des bagares cuii
gênent le fonctionnement normal du travail.
Quelle est la manœuvre du ministre ? 11
veut tout simplement, en accord avec le pa
tronat, faire traîner les choses en longueur,
il pense avoir raison des dockers, les fati
guer avec son enquête.
Le patronat tient à imposer son office du
travail et, dans la situation présente, seule la
force ouvrière peut l’en empêcher.
Pendant toute une période, depuis mai
1929, depuis la reconstitution, le renforce
ment du syndicat autonome du port, des con-
traits ont été élaborés et signés entre les di
rigeants du syndicat et les employeurs de
main-d’œuvre.
Déjà les suppléments de salissures avaient
été attaqués, et quoique, d’autre part, les sa
laires aient subi une légère augmentation, en
examinant bien le problème sur toutes ses
faces, en comparant l’augmentation du coût
de la vie et aussi l’augmentation du rende
ment du travail, les dockers m’ont tiré aucun
avantage des contrats passés et de l’arbitrage
de ministre ou autre préfet, tous, d’ailleurs
serviteurs dévoués du patronat.
Les dockers, pourtant si combatifs, se lais
sèrent endormir par les chefs autonomes, en
•particulier' par Le Gai!, et mener dans lu
voie du réformisme. Avec le développement
de la crise, l’attaque patronale devait se faire
plus violente.
Les employeurs de main-d’œuvre veulent
imposer un nouveau mode d’embauche.
Ils se heurtèrent à la résistance, à la com
bativité des dockers.
Mais l’autonomie dans laquelle est plongé
le syndicat n’était pas favorable au déve
loppement, à l’élargissement de la lutte. Le
gal 1 n’a pas changé de position ; il ne veut
pas la grève, il cherche l’arbitrage.
Comment arbitrer le conflit ? Dans les
précédents, cela était facile puisque le patro
nat retirait d’une main ce qu’il donnait de
l’autre.
Cette fois, il ai est pas possible de conci
lier les deux parties.
Si le ministre arbitrait le conflit, si un
accord intervenait entre le syndicat autonome
et les employeurs de main-d’œuvre pour que
1 office du travail coexiste avec les anciennes
méthodes de travail, les dockers seraient rou
lés.
Car l’office du travail recruterait les élé
ments inconscients et en nombre suffisant pour
le trafic moyen, du port.
Ce n’est que dans les moments où il y
aurait un peu plus de travail que les em
ployeurs de main-d’œuvre embaucheraient des
dockers selon les anciennes conditions d’em-
bauche.
La suppression, de l’office du travail s’im
pose ; l’arbitre : le ministre du Travail, fonc
tionnaire grassement rétribué par l’état bour
geois n’a rien à faire, sinon que d’arbitrer le
conflit en faveur du patronat. C’est donc par
la lulte que se résoudra le problème.
Ce sont les dockers qui doivent être les
plus forts et nous nous emploierons à les ai
der en luttant à leurs côtés, en les aidant fi-
nùiTciôi eurent, - pour "fait e reculer les empïoyeùrs
de main-d’œuvre.
La lutte «icie nos camarades dockers ont
entreprise contre les jaunes doit se poursuivre,
car c’est une démonstration de combativité
dont le patronat devra tenir compte.
M. Dupont.
Par la lutte
les chômeurs de Rouen
arrachent
l’ouverture de la caisse
de chômage
Le jeudi 12 mars, dans une réunion ex
traordinaire, le conseil municipal de Rouen
a voté le fonds de chômage.
Métayer qui, jusqu’à maintenant niait
qu’il y avait chômage dans la ville adminis
trée par lui, s’est vu dans l’obligation de
capituler devant les diverses manifestations
de chômeurs, qui sous la direction de leur
comité n’ont cessé chaque jour d’intervenir
auprès du maire pour réclamer le fonds de
chômage.
Le Conseil a voté 290.000 fr. pour le fonds
de chômage et à la même réunion, il a
voté 250.coo fr. pour les fêtes Jeanne d’Arc.
Or, sur les 290.000 fr. la Ville va toucher
120.000 fr. du département. Si bien que Mé
tayer ne s’est pas fendu.
Voici les secours qui vont être alloués
aux chômeurs : 7 francs pour un chef de
famille; 3 fr. pour la femme (les femmes
mangent moins sans doute); 2 fr. 50 par en
fant au-dessous de 16 ans non salarié. Le
maximum de l’allocation ne peut pas dé
passer 22 fr. 50, c’est-à-dire que le chômeur
père de famille de 6 enfants non salariés,
même si sa femme est chômeuse également,
ne touchera que pour 5; le sixième et les
suivants devront être nourris sur la part
des autres.
Depuis lundi les chômeurs sont allés se
faire inscrire de nouveau à la- Rougemare
et là on leur remet une fiche pour aller tra
vailler aux chantiers Bessin, à Petit-Cou
ronne, et s’ils refusent on leur supprime les
secours de chômage; et comme ils n'ont pas
d’argent pour prendre le train, ils sont obli
gés de faire 8 kilomètres à pied. En arri
vant on leur donne une pelle et une pioche,
et quand ils demandent les conditions de sa
laires on leur annonce 1 fr. 50 du wagon
net alors que la mairie avait annoncé 7 f. 50
du mètre cube.
Voilà comment par tous les moyens on
brime les chômeurs pour leur supprimer les
secours déjà insuffisants qui leurs sont ac
cordés par leur lutte.
. Les chômeurs, groupes dans leur Comité,
malgré toutes le? manœuvres des pouvoirs
publics et des minoritaires à la Engler, con
tinueront la lutte pour leurs revendications,
pour exiger le retrait des formalités stupides
réclamées lors de leur inscription et n T ac
cepteront pas de travailler à des salaires
aussi dérisoires pour faciliter les diminu
tions de salaires que veut faire le patronat.
Pour le Comité de Chômeurs
DUHAMEL.
ENGLER
Cil
Le dernier fait en date prouve qu’Engler
n est pas autre chose que cela.
Nous l’avions déjà vu en 1928, à^Barentin,
agent électoral de Marie, engageant, au cours
d’une réunion syndicale, les ouvriers à voter
pour 1 ami de Badin, qui s’est démasqué de
puis.
En 1929, à Rouen, aux élections munici
pales, il prit, lui qui ne fait pas de politique,
nettement position pour le radical Métayer,
cet ennemi des ouvriers, contre Cerné, le réac
qui 1 était autant.
L'affiche de l’U.L., qu’il fit apposer à
cet effet, fut payée par les syndiqués.
Et ça continue. Par l’action des chômeurs
organisés autour de leur Comité, la Munici-,
palité Métayer décidait brusquement le 12
de réunir le Conseil pour l’ouverture du fonds
de chômage.
La convocation était rendue publique le
12 au matin. Mais Engler le savait avant
tous. Par qui ? L’ami Poissant ou tout bonne
ment Métayer lui-même.
Le matin même de la réunion, un tract était
distribué par ses soins sur le port. En dehors
des arguments bêtes à faire pleurer un veau,
qu’il contenait, on voyait nettement la ma
nœuvre combinée avec la Municipalité.
Métayer était acculé, les chômeurs avaient
apposé une affiche dénonçant sa démagogie ;
il ne fallait pas avoir l’air de céder. C’est
Engler qui fut chargé de la besogne en ca
lomniant et insultant les dirigeants du Comité
et en essayant d’accaparer à son profit toute
l’action du Comité pendant I mois 1/2 pour
les revendications de chômeurs.
Le tract fut vivement commenté et criti
qué sur le port, et pas favorablement pour
Engler.
Encore un autre trait caractéristique : la
police interdisait l’entrée du Conseil à notre
camarade Duhamfcl.du Comité des Chômeurs,
mais Engler rentra sans difficultés avec tous
le. égards voulus.
Pourquoi Métayer avait-il levé 1 interdic
tion pour Engler ? Servce qu’on se rend mu
tuellement.
Engler s est montré, une fois de plus, sois
son véritable jour. Les dockers et ouvriers de
Rouen le lui rappelleront clairement e mme,
l’ont fait déjà les travailleurs de Barentin,
l’an dernier, pendant ’tur grève.
Quant au « Prolétaire », il continuera à le
dénrasTfueî.
Les faillites 'cartellistes et social-
démocrates de demain seront chez
nous le berceau du fascisme.
L’armée fasciste de France a ses ca
dres avec les Weygand, les Gouraud,
les Tardieu, les Taittinger, les de Ké-
rillis, les Scapini, les Coty.
Elle a sa presse.
Elle a l’argent.
Il lui manque encore les masses ac
tives.
Mais ne les aura-t-elle jamais? On
connaît la formidable envolée du fas
cisme allemand.
Il passe aux actes.
A F assassinat, comme en Italie,
Bulgarie, Elongrie, Pologne.
Un député communiste, Henning,
a payé de sa vie son dévouement ré
volutionnaire.
Comme pour Matteotti, et plus en
core car il y a en Allemagne un Parti
Communiste puissant, un formidable
courant de colère soulève toute la clas
se ouvrière contre les assassins, leurs
chefs, les Elitler, leurs maîtres, les ca
pitalistes.
Mais la social-démocratie fait tout
pour briser ce mouvement et sauver
les hitlériens.
Un député communiste est tué?
Alors le préfet socialiste interdit tou
tes les réunions communistes, toute la
presse communiste,
mestiquée au dictateur Brüning, profi-
mestiquée a udictateur Brüning, proR-
te de l’occasion pour tenter de nou
veau de déclarer le parti communiste
illégal.
Les ouvriers allemands, socialistes
compris, jugeront durement la chose
et ne laisseront pas faire.
Mais qu’en pensent les ouvriers so
cialistes de France ?
La classe ouvrière de chez nous est
entièrement aux côtés de la classe ou
vrière allemande.
Henning sera vengé.
Matteotti sera Vengé.
Jaurès sera Vengé.
Pas par des actes individuels ; par
l’action des masses luttant pour !ca>
libération, mettant les assassins et sur
tout leurs maîtres hors d’état de nuire.
BREMONT.
Les campagnes du “Journal de Rouen”
Ceux qui applaudissent!
Suivant l’excellente méthode provocatrice
et policière des directeurs du « Journal de
Rouen », ce dernier a pondu une belle saleté
à l’égard du « Comité des Chômeurs de
Rouen » et du camarade A. Costentin.
Ce n’est pas d’aujourd’hui (l’homme au
couteau !) que nos adversaires veulent nous
représenter comme des voyous, des bandits,
des apaches.
Déjà, les manifestants du 27 juillet étaient
« la lie », les « bas-fonds » de Rouen !
Maintenant, voilà que nos militants sont des
chefs de bande et se font soutenir dans les
réunions par les meilleurs cambrioleurs de
la ville ! }
Si le « Journal de Rouen », avec de telles
idioties, pense écarter les ouvriers du commu
nisme, il se trompe.
xxx
Mais, frères Lafond, si nous parlions un
peu de ceux qui vous « applaudissent », de
ceux qui « applaudissent » à vos campagnes,
si nous parlions des gens que vous soutenez
et qui vous soutiennent ?
Voilà ce qui s’appelle du monde un peu
plus relevé que le nôtre !
Ils présentent bien, ne sont pas pouilleux
ni mal vêtus, ils parlent bien, ont de l’édu
cation, des poules bien emplumées, un menu
choisi, leur gousset est un coffre-fort, leur
boutonnière un jardin fleuri.
Ils monopolisent franchise, bonté, charité,
loyauté, intégrité, générosité, et autres quali
tés.
Ils sont estimés, respectés, adulés.
Chapeau bas devant le beau monde qui
« applaudit » le « Journal de Rouen ».
Saluons les gens du « Crédit Rouennais »
avec, à leur tête, défunt le Premier Président
Gensoul.
Saluons les bourgeois rouennais qui firent
tant parler d’eux, il y a trois ans, du côté de
la rue de la Savonnerie.
Saluons les oustricards, saluons Tardieu,
Reynaud, Flandin, grands hommes de MM.
Lafond.
Saluons Blondel du Crédit Rouennais, le
préfacé de Raoul Péret.
Saluons tous ces braves gens de capitalistes
de la région, ceux du Port, les Badin, les
Lavoisier, les Kulhmann, et iant d’autres.
Saluons Alphonse Xill, chéri du « Jour
nal de Rouen ».
Et aussi Taiitcicn directeur de nos Hospices.
Admirons Mussolini, laiümger, Auqurv
lil et Dubois de Mirabelle.
Admirons surtout ces Me-sicurs Lafond,
Monsieur André.
Qui 11 e connaît son chef-d’œuvre, « New-
ce mmmü % amrmm
VENDREDI 20 MARS 193 i
A bas le fascisme !
Organe Régional P J; l;
du Bloc Ouvrière! Paysan ^WdTI/
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
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Dockers et Cheminots,
soutenez les Mineurs en lutte
Le capitalisme français poursuit son atta
que contre les salaires.
L’aggravation de la crise est d’une rapidité
telle que le patronat use d’une nouvelle mé
thode au risque de compromettre sa propre
sécurité.
Jusqu’ici, le maximum de souplesse avait
été employé, dans cette opération dange
reuse qu’est la diminution des salaires. On
prenait catégorie, par catégorie, on s’atta
quait aux primes, on exigeait un rendement
supérieur, on débauchait, puis on réembau
chait à un taux réduit.
De ce fait la lutte était plus difficile.
Aujourd’hui, le patronat poussé par la
crise s’attaque à des corporations entières.
Les cheminots sont plus que «jamais me
nacés.
Les inscrits maritimes également.
Les mineurs de la Loire furent diminués
le 15 février ; ceux de la Sarre le 1 er mars
et ceux du Nord le 15.
Les mineurs répondront par la grève géné
rale le 30 mars.
Leur lutte, c’est celle du prolétariat tout
entier.
Leur écrasement serait le triomphe du ca
pitalisme rationalisateur et de la misère.
Les cheminots menacés par les mises en
disponibilité sans solde, par les diminutions
de salaires, écrasés par la rationalisation, lais
seront-ils les mineurs seuls dans la lutte ?
La solidarité, ce mot bien connu et bien
compris de notre corporation, doit être large
ment appliqué, matériellement et financière
ment.
Des cartes à 2 francs seront en vente dans
chaque syndicat, tous les cheminots en pos
séderont au moins une.
Mais il faut aller plus loin, il faut assurer
la victoire des mineurs.
C’est nous qui transporterons le charbon,
c’est nous qui transportons la police, nous
n’avons pas le droit de l’oublier.
Ce n est pas au moment où les compagnies
veulent augmenter le prix des transports et
du coût de la vie, au moment où la presse
bourgeoise déclanche une offensive contre les
cheminots pour permettre la diminution de
leur salaire, que les travailleurs du rail refu
seront d être aux côtés des mineurs qui en
trent courageusement dans la bataille.
Nos camarades dockers, eux aussi, déjà
atteints par la diminution des salaires à
Rouen, menacés au Havre comme à Dieppe,
à Fécamp comme à Honfleur, seront solidai
res avec les mineurs.
Ils sauront donner l’exemple et pour Rouen
et Le Havre, prendre leur revanche.
Ils empêcheront le chargement ou le dé
chargement du charbon ; ils organiseront leur
lutte ; ils dresseront leur cahier de revendi
cation ; ils nommeront leurs délégués ; ils
constitueront leur comité de lutte ; ils enga
geront la bataille, à leur tour et en bloc,
comme les mineurs.
Avec les inscrits maritimes, les cheminots,
les dockers et l’aide de tout le prolétariat,
les mineurs arrêteront l’offensive capitaliste
centre les salaires et sonneront le rassemble
ment des forces prolétariennes contre le chô
mage, pour les 7 heures, pour L augmentation
des salaires.
Rivière.
LA COMMUNE
Mars 1871-Oetobre 1917
Le 18 mars, dans tous les pays du monde,
le prolétariat célébrera l’anniversaire glorieux
des victimes de la Commune de Paris. Il y
a soixante ans en effet la classe ouvrière de
Paris, dressée dans un élan magnifique, ayant
installé dans la capitale un gouvernement
prolétarien, ayant fraternisé avec les soldats
envoyés pour la combattre, venait de repren
dre aux généraux de la bourgeoisie les ca
nons de Belleville et de Montmartre.
Et c’est pour le prolétariat de tous les
pays une leçon ineffaçable qui montre à tous
les travailleurs le chemin du pouvoir. Mais
la Commune de Paris, par ses fautes mêmes,
par l’attitude incertaine de ses chefs qui n’o
sèrent pas prendre l’argent du 1 résor* qui
n’osèrent pas s’emparer du Mont-Valérien au
moment où cela était possible, nous montre
encore que le salut du prolétariat ne réside
que dans la lutte implacable et sans merci
contre le capitalisme.
La Commune est tombée par sa faute.
Marx, et plus tard Lénine ont montré que si
l’admirable mouvement prolétarien avait été
noyé dans le sang par Thiers et les Versail-
lais, c’était parce que les révolutionnaires d’a
lors, pleins de fougue, avaient encore trop
de préjugés.
Lénine et les révolutionnaires d’octobre
1917, songeant aux enseignements de la
Commune, en tirant toutes leurs conséquen
ces logiques, étaient formidablement armés
dans la lutte contre le terrible adversaire
qu’ils avaient à vaincre.
Ils ont vaincu et maintenant on voit s’édi
fier pierre par pierre dans une Russie régé
nérée, le régime socialiste de l’avenir.
Mars 71. Octobre 17. Deux dates, deux
tactiques. Leurs valeurs se jugent à leurs ré
sultats. Pour nous, fils des communards, nous
reconnaissons aujourd’hui Lénine comme no
tre maître. Unis au sein du Parti Communiste,
remplis d’une même ardente conviction, en
tièrement dévoués à notre classe, nous som
mes décidés à lutter à fend contre le régime
capitaliste et à l’abattre comme les Russes
l’ont abattu.
Et aujourd’hui, où la crise économique
grandissante réveille de toutes parts l'activité
révolutionnaire du prolétariat, nous appelons
tous les travailleurs à nous rejoindre dans le
parti de Lénine.
Debout les chômeurs, debout les exploités.
La misère est là. La guerre vient. Préparez-
vous à la lutte. Venez consolider vos organi
sations. Forgez avec nous le parti de fer qui
entraînera la masse des travailleurs à la con
quête de sa liberté, et qui, sur les cendres du
régime capitaliste, construira le socialisme
créateur cl dispensateur du bien-être de la
classe ouvrière.
A LA POINTE OU COUTEAU
—o—
VIVE LA SOCIALE!!!
« Un socialiste qui ne possède pas un ca-
« pital sérieux en numéraire, mobilier ou im-
« mobilier n’a qu’une puissance de propa-
« gande limitée... Que par la chance qui lui
« sourit ou la fortune que ses parents lui ont
« léguée, il puisse vivre et s’accommoder de
« la société capitaliste, tant mieu'x ! ».
(Compère-Morel, Populaire du 15/3/31).
Il commence à en avoir des propagandistes, le Par
ti socialiste...
C’est pour la propagande par les 60.000 que Si
monnet a accepté l’appui de l’évêque de Bergerac et
Jardel celui du curé de Belleville.
Blum, avocat à gros cachet de Lederlin? propa
gande.
Boncour, avocat à gros cachet de Boussac et de
la princesse de Roumanie? propagande.
Moutet, avocat des Grands Moulins du Maghreb?
propagande; avocat de Poutilov? propagande.
Les 25.000 fr. donnés par la banque Bénard à ce
vieux Blum? propagande.
Les cachets de Paul Boncour à Genève et au Con
seil Supérieur de la Guerre? pour la propagande.
Les cachets de Jouhaux, Chevalines, Blancho, etc.
au Conseil National Economique? pour la propa
gande.
Les 700.000 fr. de Varenne en Indochine? pro
pagande.
Les 400.000 francs d’Albert Thomas? propagan
de.
Boncour a proposé des gardes mobiles? propagan
distes.
Fiancette a voté pour les 900 nouveaux flics? pro
pagandistes.
Lebret a fait distribuer des contraventions et des
journées de prison? propagande.
Marquet préside le Congrès des flics? propagan
de.
C est pour la propagande socialiste que la bour
geoisie paie fort généreusement les grands chefs de
la S. F. I. O.
Les bombes de Mac Donald et les balles de Zor-
giebel? propagande, propagande foudroyante.
Quel dommage que les moyens de propagande du
Parti Socialiste soient encore aussi limités !
Mais l'accroissement de l’influence socialiste va
élargir les bases de ce Parti.
L'avenir est à lui, l’avenir est à ses propagan
distes, ceux d’aujourd’hui et ceux de demain à qui
la « chance sourira ».
Quel grand pas aura fait la révolution sociale lors
que seront conquis au socialisme, lorsque seront de
venus propagandistes socialistes des hommes tels que
L'andin, Oustric, Chéron, Loucheur, Alphonse XIII,
Dubois de Mirabelle, Blondel, Jean Baudouin, Dé
siré Lacoudre, Pierre Villelte, Augustin Normand,
Dcschecrdcr, Weil-Raynal, Badin, Maurice Gau
tier, Lavoisier, Bordes, Engler, l'archiprêtre Alleau-
me et le chanoine Jouen !
Alors retentira triomphant le cri de ralliement :
« Vive le socialisme numéraire, mobilier et im
mobilier! ».
Notre concours
d’Abonnements
LECTEUR DU HAVRE
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LA CHRONIQUE DU HAVRE
1.000 abonnés nouveaux, Voici l’objectif
vers lequel nous avons cherché à entraîner les
membres du Parti, nos correspondants et tous
nos lecteurs.
Dans une région aussi importante que la
nôtre , nous devions avec un travail de chacun
de nos amis, arriver à dépasser rapidement cet
objectif.
Cependant, quoique de bons camarades se
soient mis à la besogne, quoique nous ayons
déjà de bons résultats, ceux-ci sont insuffi
sants et nous sommes loin encore d’avoir
atteint les 1.000 nouveaux abonnés.
Quand nous avons fixé, au bureau régio
nal du Parti, les modalités du concours ci
l’objectif à atteindre, nous n’avons pas tant
examiné le côté financier du concours, mais
surtout le côté politique. Naturellement ces
deux questions sont liées, car pour appliquer
notre politique il faut avoir de l’argent.
Comme nous faisons la politique du prolé
tariat, comme nous luttons pour ses intérêts
de classe, il est donc clair que celui-ci doit
tendre tous ses efforts pour nous aider, dam
la diffusion, l’élargissement de l’idéologie
communiste.
Tous nos amis lecteurs doivent donc, avec
les membres du Parti, participer à notrG con
cours d’abonnement.
Que nos lecteurs s’abonnent, qu’ils cher
chent chacun un autre abonné parmi leurs
amis ou compagnons de travail, cela peut-il
être réalisé ?
Oui, camarades, mais oui ! ami lecteur,
c’est une question de propagande. Nous som
mes sûrs que vous discutez avec vos compa-
compagnons de travail des idées qui vous sont
chères.
Vous discutez avec eux pour combattre les
fausses nouvelles sur l’U.R.S.S -, etc., etc...
Et bien en même temps, parlez-leur de notre
Prolétaire, qui est fait par et pour les travail
leurs, faites de ces copains des lecteurs, des
abonnés.
De cette manière vous aurez déjà accom
pli un sérieux travail qui aura comme résultat
immédiat un élargissement de notre influence,
et notre journal vous donnera une aide puis-
sanie pour l’éducation de vos camarades de
travail.
Classement au 17 Mars
P r Vimart, 306 mois ; 2® James, 189
mois ; 3° Larcher, 132 mois ; 4° Baudiy,
123 mois ; 5 e Benoist, 1 14 mois ; 6° Meu-
rant, 96 mois ; 7° Rose Brière, 63 mois ;
8 e Lavoipierre, 24 mois.
L’ami Vimart en a mis un coup pour aug
menter son avance.
Et Baudry met les bouchées doubles pour
rattraper les premiers. Et il y réussit !
JÊÎjfiŒ « 4 ^!^
La faillite du socialisme allemand a provoqué la
ruée furieuse du fascisme.
C’est nous, les communistes, qu’on représente com
me les alliés de la réaction, des bandes de Hitler.
Mais tandis que les social-démocrates se livrent tran
quillement à leur sale besogne de sauvetage du
dictateur Brüning, les nazzis viennent d’assassiner
un député communiste de Hambourg. Le prolétariat
allemand le vengera.
XXX
Nos vertueux socialistes n’aiment pas qu’on leur
cause de leurs pareils d’Angleterre et d’Allemagne.
Pardi ! Le préfet de police socialiste de Berlin vient
d’interdire une exposition antireligieuse organisée par
le Parti Communiste. Et le Journal de Rouen le
félicite...
XXX
Ayant manqué le grand assaut contre F landin,
Blum se retourne contre les Russes qui ont mis la
main sur le complot contre-révolutionnaire des men-
cheviks à la Rosenfeld.
Blum fournit de la copie au Journal de Rouen,
Havre-Eclair et autres Petites Nouvelles, en affir
mant qu’en Russie, c’est « la misère, l’ignorance, la
peur, le ravalement des hommes aux instincts élé
mentaires, le niveau moral déprimé, le niveau maté
riel déprimé, une œuvre de perversion... »
La grande peur, la grande haine de Blum, c’est
parce que l’expérience soviétique avance rapidement
vers le triomphe et que les expériences socialistes,
on en voit les résultats dans les pays qui nous
touchent
XXX
Pendant que les socialistes et radicaux de Rouen
préparent les grandes fêtes Jeanne d’Arc avec récep
tion de ces autres « rouges » que sont les cardinaux,
Monseigneur se démène.
Il vient d’ouvrir une grande souscription pour les
fêtes religieuses qu’il mijote et pour garnir la caisse
du Bon Dieu des Rouennais.
Conscients du rôle joué par la sainte Fîglise, les
capitalistes sont généreux.
Ainsi, ces « pauvres » patrons du port qui étaient
» si malheureux » qu’ils ont dû rogner les salaires
de 20 sous par jour, ont pu trouver chacun 1.000 fr.
pour la souscription de Monseigneur.
Le commerce dos « sacs à charbon » est encore
intéressant.
La lutte des Dockers Havrais
A bas l’Office du travail !
Nous avons donné notre opinion sur la
grève des dockers havrais et son issue.
Cette opinion vient d’être confirmée par
la réponse du ministre du Travail.
Celui-ci prend comme prétexte que le cal
me n’est pas rétabli sur lç port.
Que chaque jour éclatent des bagares cuii
gênent le fonctionnement normal du travail.
Quelle est la manœuvre du ministre ? 11
veut tout simplement, en accord avec le pa
tronat, faire traîner les choses en longueur,
il pense avoir raison des dockers, les fati
guer avec son enquête.
Le patronat tient à imposer son office du
travail et, dans la situation présente, seule la
force ouvrière peut l’en empêcher.
Pendant toute une période, depuis mai
1929, depuis la reconstitution, le renforce
ment du syndicat autonome du port, des con-
traits ont été élaborés et signés entre les di
rigeants du syndicat et les employeurs de
main-d’œuvre.
Déjà les suppléments de salissures avaient
été attaqués, et quoique, d’autre part, les sa
laires aient subi une légère augmentation, en
examinant bien le problème sur toutes ses
faces, en comparant l’augmentation du coût
de la vie et aussi l’augmentation du rende
ment du travail, les dockers m’ont tiré aucun
avantage des contrats passés et de l’arbitrage
de ministre ou autre préfet, tous, d’ailleurs
serviteurs dévoués du patronat.
Les dockers, pourtant si combatifs, se lais
sèrent endormir par les chefs autonomes, en
•particulier' par Le Gai!, et mener dans lu
voie du réformisme. Avec le développement
de la crise, l’attaque patronale devait se faire
plus violente.
Les employeurs de main-d’œuvre veulent
imposer un nouveau mode d’embauche.
Ils se heurtèrent à la résistance, à la com
bativité des dockers.
Mais l’autonomie dans laquelle est plongé
le syndicat n’était pas favorable au déve
loppement, à l’élargissement de la lutte. Le
gal 1 n’a pas changé de position ; il ne veut
pas la grève, il cherche l’arbitrage.
Comment arbitrer le conflit ? Dans les
précédents, cela était facile puisque le patro
nat retirait d’une main ce qu’il donnait de
l’autre.
Cette fois, il ai est pas possible de conci
lier les deux parties.
Si le ministre arbitrait le conflit, si un
accord intervenait entre le syndicat autonome
et les employeurs de main-d’œuvre pour que
1 office du travail coexiste avec les anciennes
méthodes de travail, les dockers seraient rou
lés.
Car l’office du travail recruterait les élé
ments inconscients et en nombre suffisant pour
le trafic moyen, du port.
Ce n’est que dans les moments où il y
aurait un peu plus de travail que les em
ployeurs de main-d’œuvre embaucheraient des
dockers selon les anciennes conditions d’em-
bauche.
La suppression, de l’office du travail s’im
pose ; l’arbitre : le ministre du Travail, fonc
tionnaire grassement rétribué par l’état bour
geois n’a rien à faire, sinon que d’arbitrer le
conflit en faveur du patronat. C’est donc par
la lulte que se résoudra le problème.
Ce sont les dockers qui doivent être les
plus forts et nous nous emploierons à les ai
der en luttant à leurs côtés, en les aidant fi-
nùiTciôi eurent, - pour "fait e reculer les empïoyeùrs
de main-d’œuvre.
La lutte «icie nos camarades dockers ont
entreprise contre les jaunes doit se poursuivre,
car c’est une démonstration de combativité
dont le patronat devra tenir compte.
M. Dupont.
Par la lutte
les chômeurs de Rouen
arrachent
l’ouverture de la caisse
de chômage
Le jeudi 12 mars, dans une réunion ex
traordinaire, le conseil municipal de Rouen
a voté le fonds de chômage.
Métayer qui, jusqu’à maintenant niait
qu’il y avait chômage dans la ville adminis
trée par lui, s’est vu dans l’obligation de
capituler devant les diverses manifestations
de chômeurs, qui sous la direction de leur
comité n’ont cessé chaque jour d’intervenir
auprès du maire pour réclamer le fonds de
chômage.
Le Conseil a voté 290.000 fr. pour le fonds
de chômage et à la même réunion, il a
voté 250.coo fr. pour les fêtes Jeanne d’Arc.
Or, sur les 290.000 fr. la Ville va toucher
120.000 fr. du département. Si bien que Mé
tayer ne s’est pas fendu.
Voici les secours qui vont être alloués
aux chômeurs : 7 francs pour un chef de
famille; 3 fr. pour la femme (les femmes
mangent moins sans doute); 2 fr. 50 par en
fant au-dessous de 16 ans non salarié. Le
maximum de l’allocation ne peut pas dé
passer 22 fr. 50, c’est-à-dire que le chômeur
père de famille de 6 enfants non salariés,
même si sa femme est chômeuse également,
ne touchera que pour 5; le sixième et les
suivants devront être nourris sur la part
des autres.
Depuis lundi les chômeurs sont allés se
faire inscrire de nouveau à la- Rougemare
et là on leur remet une fiche pour aller tra
vailler aux chantiers Bessin, à Petit-Cou
ronne, et s’ils refusent on leur supprime les
secours de chômage; et comme ils n'ont pas
d’argent pour prendre le train, ils sont obli
gés de faire 8 kilomètres à pied. En arri
vant on leur donne une pelle et une pioche,
et quand ils demandent les conditions de sa
laires on leur annonce 1 fr. 50 du wagon
net alors que la mairie avait annoncé 7 f. 50
du mètre cube.
Voilà comment par tous les moyens on
brime les chômeurs pour leur supprimer les
secours déjà insuffisants qui leurs sont ac
cordés par leur lutte.
. Les chômeurs, groupes dans leur Comité,
malgré toutes le? manœuvres des pouvoirs
publics et des minoritaires à la Engler, con
tinueront la lutte pour leurs revendications,
pour exiger le retrait des formalités stupides
réclamées lors de leur inscription et n T ac
cepteront pas de travailler à des salaires
aussi dérisoires pour faciliter les diminu
tions de salaires que veut faire le patronat.
Pour le Comité de Chômeurs
DUHAMEL.
ENGLER
Cil
Le dernier fait en date prouve qu’Engler
n est pas autre chose que cela.
Nous l’avions déjà vu en 1928, à^Barentin,
agent électoral de Marie, engageant, au cours
d’une réunion syndicale, les ouvriers à voter
pour 1 ami de Badin, qui s’est démasqué de
puis.
En 1929, à Rouen, aux élections munici
pales, il prit, lui qui ne fait pas de politique,
nettement position pour le radical Métayer,
cet ennemi des ouvriers, contre Cerné, le réac
qui 1 était autant.
L'affiche de l’U.L., qu’il fit apposer à
cet effet, fut payée par les syndiqués.
Et ça continue. Par l’action des chômeurs
organisés autour de leur Comité, la Munici-,
palité Métayer décidait brusquement le 12
de réunir le Conseil pour l’ouverture du fonds
de chômage.
La convocation était rendue publique le
12 au matin. Mais Engler le savait avant
tous. Par qui ? L’ami Poissant ou tout bonne
ment Métayer lui-même.
Le matin même de la réunion, un tract était
distribué par ses soins sur le port. En dehors
des arguments bêtes à faire pleurer un veau,
qu’il contenait, on voyait nettement la ma
nœuvre combinée avec la Municipalité.
Métayer était acculé, les chômeurs avaient
apposé une affiche dénonçant sa démagogie ;
il ne fallait pas avoir l’air de céder. C’est
Engler qui fut chargé de la besogne en ca
lomniant et insultant les dirigeants du Comité
et en essayant d’accaparer à son profit toute
l’action du Comité pendant I mois 1/2 pour
les revendications de chômeurs.
Le tract fut vivement commenté et criti
qué sur le port, et pas favorablement pour
Engler.
Encore un autre trait caractéristique : la
police interdisait l’entrée du Conseil à notre
camarade Duhamfcl.du Comité des Chômeurs,
mais Engler rentra sans difficultés avec tous
le. égards voulus.
Pourquoi Métayer avait-il levé 1 interdic
tion pour Engler ? Servce qu’on se rend mu
tuellement.
Engler s est montré, une fois de plus, sois
son véritable jour. Les dockers et ouvriers de
Rouen le lui rappelleront clairement e mme,
l’ont fait déjà les travailleurs de Barentin,
l’an dernier, pendant ’tur grève.
Quant au « Prolétaire », il continuera à le
dénrasTfueî.
Les faillites 'cartellistes et social-
démocrates de demain seront chez
nous le berceau du fascisme.
L’armée fasciste de France a ses ca
dres avec les Weygand, les Gouraud,
les Tardieu, les Taittinger, les de Ké-
rillis, les Scapini, les Coty.
Elle a sa presse.
Elle a l’argent.
Il lui manque encore les masses ac
tives.
Mais ne les aura-t-elle jamais? On
connaît la formidable envolée du fas
cisme allemand.
Il passe aux actes.
A F assassinat, comme en Italie,
Bulgarie, Elongrie, Pologne.
Un député communiste, Henning,
a payé de sa vie son dévouement ré
volutionnaire.
Comme pour Matteotti, et plus en
core car il y a en Allemagne un Parti
Communiste puissant, un formidable
courant de colère soulève toute la clas
se ouvrière contre les assassins, leurs
chefs, les Elitler, leurs maîtres, les ca
pitalistes.
Mais la social-démocratie fait tout
pour briser ce mouvement et sauver
les hitlériens.
Un député communiste est tué?
Alors le préfet socialiste interdit tou
tes les réunions communistes, toute la
presse communiste,
mestiquée au dictateur Brüning, profi-
mestiquée a udictateur Brüning, proR-
te de l’occasion pour tenter de nou
veau de déclarer le parti communiste
illégal.
Les ouvriers allemands, socialistes
compris, jugeront durement la chose
et ne laisseront pas faire.
Mais qu’en pensent les ouvriers so
cialistes de France ?
La classe ouvrière de chez nous est
entièrement aux côtés de la classe ou
vrière allemande.
Henning sera vengé.
Matteotti sera Vengé.
Jaurès sera Vengé.
Pas par des actes individuels ; par
l’action des masses luttant pour !ca>
libération, mettant les assassins et sur
tout leurs maîtres hors d’état de nuire.
BREMONT.
Les campagnes du “Journal de Rouen”
Ceux qui applaudissent!
Suivant l’excellente méthode provocatrice
et policière des directeurs du « Journal de
Rouen », ce dernier a pondu une belle saleté
à l’égard du « Comité des Chômeurs de
Rouen » et du camarade A. Costentin.
Ce n’est pas d’aujourd’hui (l’homme au
couteau !) que nos adversaires veulent nous
représenter comme des voyous, des bandits,
des apaches.
Déjà, les manifestants du 27 juillet étaient
« la lie », les « bas-fonds » de Rouen !
Maintenant, voilà que nos militants sont des
chefs de bande et se font soutenir dans les
réunions par les meilleurs cambrioleurs de
la ville ! }
Si le « Journal de Rouen », avec de telles
idioties, pense écarter les ouvriers du commu
nisme, il se trompe.
xxx
Mais, frères Lafond, si nous parlions un
peu de ceux qui vous « applaudissent », de
ceux qui « applaudissent » à vos campagnes,
si nous parlions des gens que vous soutenez
et qui vous soutiennent ?
Voilà ce qui s’appelle du monde un peu
plus relevé que le nôtre !
Ils présentent bien, ne sont pas pouilleux
ni mal vêtus, ils parlent bien, ont de l’édu
cation, des poules bien emplumées, un menu
choisi, leur gousset est un coffre-fort, leur
boutonnière un jardin fleuri.
Ils monopolisent franchise, bonté, charité,
loyauté, intégrité, générosité, et autres quali
tés.
Ils sont estimés, respectés, adulés.
Chapeau bas devant le beau monde qui
« applaudit » le « Journal de Rouen ».
Saluons les gens du « Crédit Rouennais »
avec, à leur tête, défunt le Premier Président
Gensoul.
Saluons les bourgeois rouennais qui firent
tant parler d’eux, il y a trois ans, du côté de
la rue de la Savonnerie.
Saluons les oustricards, saluons Tardieu,
Reynaud, Flandin, grands hommes de MM.
Lafond.
Saluons Blondel du Crédit Rouennais, le
préfacé de Raoul Péret.
Saluons tous ces braves gens de capitalistes
de la région, ceux du Port, les Badin, les
Lavoisier, les Kulhmann, et iant d’autres.
Saluons Alphonse Xill, chéri du « Jour
nal de Rouen ».
Et aussi Taiitcicn directeur de nos Hospices.
Admirons Mussolini, laiümger, Auqurv
lil et Dubois de Mirabelle.
Admirons surtout ces Me-sicurs Lafond,
Monsieur André.
Qui 11 e connaît son chef-d’œuvre, « New-
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