Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-02-14
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 14 février 1913 14 février 1913
Description : 1913/02/14 (A33,N14538). 1913/02/14 (A33,N14538).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52637887h
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
Le Petit Havre E Vendredi 14 Février 1913
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fg g erin ga g ■ g gna a g eenLe Meilleur Remède de ta
■ HE WHAMbAFD CONSTIPATION
Menaces de Mort
M. Henri Durand, âgé de 25 ans, demeu
rant, 32, rue Saint-Jacques, a porté plainte
au commissariat de police de l’Hôtel de Ville,
mercredi soir, contre le nommé Georges
Pain, âgé de 28 ans, journalier, lequel se se
rait introduit chez lui par une fenêtre restée
ouverte et l’aurait menacé d'un revolver.
Durand avait eu Pain comme locataire et
pensionnaire, mais il l’avait congédié parce
u’il ne pouvait obtenir aucun paiement ni
e loyer ni de nourriture.
AUJOURD’HUI & DEMAIN 1
CONTINUATION de notre Grande Mise en Vente de |
Mise en Liberté
Nous avons relaté l’arrestation d’un mar
chand espagnol. Aimable Rebuelta, pour ou
trages et rébellion. Ce dernier a été remis en
liberté après avoir fait l’objet d’un procès-
verbal.
du Perrey, Michel-Yvon, du Frère Constance,
Grainville. de Grouchy.
Mercredi 19 février : Rues Jules-Le-Cesne, nos
pairs, des Fortifications. — Rue Augustin-Nor
mand,
Jeudi 20 février : Rues de Mexico, Gasimir-De-
lavigne, n 08 1 à 77. — Boulevard François-Ier, rue
Emile-Renouf.
Vendredi 21 février : Rues Casimir-Delavigne,
n 08 66 à 2, du Lycée, nos impairs. — Rue Guillau-
me-Letestu, place Marais, rue Léon-Peulevey, pla
ces des Pincettes, St-Joseph, rue Léon-Baquet, de
Galigny, de Fécamp, de Séry, n»» impars.
Service des Eaux. — Arrêts d'eau. — Par
suite de fuite importante, les conduites d’eau . 4*
du quai Videcoq, 2» de la place Gambetta (côté
Sud). 3° rue de l’Arsenal (entre la rue Bazan et le
quai Videcoq) sont fermées et seront réouvertes
aujourt’hui vendredi dans la soirée.
et Lejeune étaient venues prêter le charme
de leur grâce et la fraîcheur de leur voix.
Signalons également le succès obtenu par
le quadrille anglais qui, avec beaucoup de
brio et d’élégance, a dansé les ballets inter
calés dans cette pièce, et félicitons l’orches
tre pour avoir traduit avec beaucoup d’ex
pression toute la partition.
Intérim.
Amicale Sportive des Acacias. —Les personnes
désirant faire le voyage de Néville avec a fr*
équipe, sont priés de Se faire inscrire chez M.
Rousselin, rue des Ecoles, samedi midi dernier
délai.
Rendez-vous à la gare du Havre dimanche ma.
tin, à 5 h. 45. Prière d’être exact.
] Gants = Parfumerie
CAVES GENERALES
BITTER BERCHUT
S francs le Litre
Bullatin des
Dentelles = Fleurs
DONT le SUCCES, HIER, fut si MARQUE
Arrestation pour Vol
Inculpé d’un vol commis dans notre ville,
un nommé Lucien-Charles O mont, âgé de 16
ans, journalier, domicilié passage de la Tri
nité, a été mis en état d’arrestation mercre
di par les agents de la sûreté Lardé et Peri-
gnon, en vertu d’un mandat d’amener de
M. Linée, juge d’instruction du parquet du
Havre.
LeCrimedelarueNolet
A SA RÉPERCUSSION AU HAVRE
Une Enquête de la Brigade Criminelle
Nous avons mis nos lecteurs au courant
nu crime abominable qui a été commis le 5
de ce mois à Paris, 25, rue Nollet. Un vieil
lard de 83 ans, M. Peltier, ancien chef de
bureau au ministère de la justice, fut assas
siné. Sa domestipue, Mme Forpier, âgée de
46 ans, est également tombée sous les coups
du criminel Mais entre la mort du vieillard
et la mort de la domestique, on supposa un
drame horrible ; M. Peltier avait été livré à
l’assassin par sa gouvernante, et celle-ci s'é-
tait trouvée ensuite supprimée par le bandit,
soit qu'une discussion se soit élevée entre
eux pour le partage du butin, soit que l’as
sassin ait jugé opportun pour sa sécurité de
se débarrasser d’un témoin dangereux en
supprimant sa complice.
C’est au troisième étage de l’immeuble
dont il est propriétaire qu’habitait M. Edouard
Peltier. Il occupait un appartement com
posé de six pièces. L’infortuné vieillard ne
sortait plus depuis longtemps et vivait seul,
livré à l’étude. Il n’avait, en effet, plus de
famille, exception faite d’un cousin germain
qui voyage en ce moment en Italie.
M. Edouard Peltier menait une existence
des plus retirées, loin du monde et loin des
plaisirs. Sa principale occupation était la
lecture des ouvrages juridiques auxquels
il avait apporté une précieuse collabora
tion.
Le 12 janvier dernier, la vieille bonne qui
servait M. Peltier mourut. Le vieillard con
çut un très vif chagrin de la disparition de
celle qui n'avait jamais cessé d’être aux pe
tits soins pour lui. Cependant, trois jours
plus tard, sur la recommandation d'une mé-
nagèredu quartior, Mmo Loclore, il la rem
plaça par Mme Forpier.
Malheureusement, la nouvelle domestique
ne lui donna pas entière satisfaction. D’une
conduite plus ou moins régulière, aimant un
peu trop la bouteille, elle jouissait en outre
d’une très mauvaise réputation, à cause de
ses fréquentations suspectes. M.Peltier, pour
tant, lui accorda sa confiance, et pour éviter
à sa femme de ménage des frais de loyer inu
tiles, il lui fit quitter, il y a quinze jours, la
chambre qu’elle habitait en garni, 158, ave
nue de Clichy.et vint la faire demeurer dans
l’ancien logement de son fils, au rez-de-
chaussée de l’immeuble de la rue Nollet. Il
l’avait ainsi plus près de lui en cas de be
soin.
Le 5 février au matin, la concierge de M.
Peltier, Mme Labille, fut, d’après sa déclara
tion, fort surprise de ne pas voir comme
à l’habitude, vers 8 heures et demie, Mme
Forpier monter le lait chez son patron. Elle
crut à un retard de la domestique et frappa
à sa porte. Personne ne répondit.
Mme Labille ne s’inquiéta pas outre me
sure, pensant que Mme Forpier était sortie
sans qu’elle l’eût aperçue, mais soudain elle
se rappela que la veille, vers 7 heures et de
mie, une dispute violente avait éclaté dans
le couloir de l’immeuble entre Mme Forpier
et un individu qu’elle ne connaissait pas.
L’inconnu était descendu un instant au
paravant, de chez M. Peltier sans doute, en
compagnie de la bonne, puis était rentré
dans le petit logement du rez-de-chaussée.
Là, une discussion très vive s’était produite;
les voisins avaient même entendu un bruit
de lutte.
Prise d’un soupçon, Mme Labille alla pré
venir une locataire du deuxième étage,
Mme Blanc, et les deux femmes, à l’aide
d’une clef que possédait la concierge, péné
trèrent dans la éhambre de la domestique
de M. Peltier.
Sur le lit en désordre, parmi les couver-
tares et les draps bouleversés, gisait Mme
Forpier bâillonnée et ligotée. Elle portait
près du nez et au commet du crâne deux
affreuses blessures faites avec un instru
ment tranchant. La chambre était inondée
de sang.
La concierge courut chercher un médecin,
mais tous les soins furent inutiles. La mort
remontait à plusieurs heures.
Pendant qu’on allait prévenir M. Rieux,
commissaire de police du quartier des Ba-
îîgnoles, Mme Labille, accompagnée de
Mme Blanc et d’un autre locataire, M. Mar-
- queton, monta chez M. Peltier. « Pourvu
qu'il ne lui soit pas arrivé malheur I », di-
. sait-elle.
Dans la salle à manger, près de la table,
le.vieillard, assis sur sa chaise, avait la tête
renversée en arrière, exsangue. Un tampon
de ouate était enfoncé dans la bouche : une
′ ficelle fortement serrée lui emprisonnait la
gorge ; autour du cou, on remarquait les
traces très nettes de strangulation.
Mme Labille, affolée, se précipita dans
l’escalier, réclamant du secours. M. Rieux
arrivait dans la maison au même instant. Il
monta chez M. Peltier avec le médecin qui
avait déjà tenté de ranimer Mme Forpier.
L’intervention du praticien fut, là encore,
malheureusement inutile. Il ne put que
constater le décès.
M. Rieux, en même temps qu’il avisait le
parquet et le service de la Sûreté, procédait
aux premiers interrogatoires. Le témoignage
de la concierge parut des plus précieux, car
elle donna un signalement assez précis d’un
individu que l’on pensa être vraisemblable-
ment l’assassin.
— « C’était, dit-elle, un homme d’une qua
rantaine d’années, grand et fort. Il était
vêtu d’un large pantalon de velours et d’une
veste de cuir. Jamais je ne l’avais vu aupa
ravant. »
il est probable que l’un d’eux, apprenant
de la bouche de la domestique qu’elle ser
vait un vieillard, presque impotent et pas
sant pour très riche, aura conçu l’idée du
crime. Il ne lui manquait plus qu’un moyen
pour s’introduire près de l’ancien fonction
naire. Mme Forpier lui facilita ce moyen, en
échange d’une forte rémunération sans
doute.
Pendant que M. Peltier dînait, la domesti
que introduisit son amant ; le pauvre hom
me, surpris par derrière, ne put faire aucun
mouvement de défense.
C’est alors que Mme Forpier descendit pré
cipitamment, suivie de l’assassin I Que se
assa-t-il chez elle ? Y eut-il désaccord pour
e partage ? C’est vraisemblable. L’assassin
n’hésita pas alors à commettre un second
crime.
L’ENQUÊTE
Par la suite une perquisition fut faite dans
l’appartement de M. Peltier.
Le coffre-fort du propriétaire fut ouvert
par un serrurier et l’on put se rendre compte
u’il renfermait pour environ 150,000 francs
e titres et 18,000 francs en or.
Des constatations judiciaires, il résulta dès
lors que le vol n’avait pas été le mobile du
crime puisque le ou les cambrioleurs n’ont
pas essayé d’ouvrir les nombreux meubles
qui garnissaient l’appartement.
En présence des contradictions relevées
dans les dépositions de Mme Labille, le ma
gistrat instructeur procéda à une perquisi
tion chez la concierge du 25 de la rue Nollet,
mais cette dernière opération demeura in
fructueuse.
La concierge fut donc laissée en liberté.
Mais cette femme fut ensuite entendue
par M. Guichard, chef de la Sûreté, qui,après
son interrogatoire, prescrivit différentes vé
rifications. Des contradictions furent encore
relevées dans ses diverses dépositions.
Il se confirma que les renseignements
qu’elle avait fournis à la justice sur la mora
lité de Mme Fortier, comme sur les circons
tances du double crime, étaient en partie
errons
A son tour, M. Boucart, juge d’instruction
chargé de poursuivre l’enquête sur ce dou
ble crime, entendit Mme Labille.
Son interrogatoire le décida à remettre
aussitôt plusieurs commissions rogatoires au
service de la Sûreté pour procéder à des en
quêtes tant à Paris qu’en province sur toutes
les personnes ayant joué un rôle dans cette
affaire.
AU MAWRE
C’est M. Fleury, brigadier-chef de la bri
gade criminelle, qui fut chargé de venir en
quêter dans notre ville. On se rappellera les
circonstances dans lesquelles ce policier fut
blessé en procédant à ‘arrestation d’un ban
dit, ce qui lui a valu la croix de chevalier de
la Légion-d’Honneur.
La commission rogatoire dont il était por
teur lui donnait comme mission de retrou
ver en notre ville le passage de la concierge
de la rue Nollet laquelle on savaitavoir vécu
au Havre pendant cinq à six ans.
Au cours de ses recherches, le brigadier
apprit que la femme Marie-Joséphine Labille
se trouvait au Havre en 1887.
Les quelques détails qui subsistent dans
l’esprit de ceux qui l’ont connue ne peuvent
pas plaider en sa faveur. La femme Labille
se trouvait en effet à cette époque pension
naire d’une maison hospitalière de la rue
d’Albanie, maintenant rue Jean-Macé. Cette
maison portait le numéro 3, et était tenue
par Mme Rosalie Huchy, veuve Guedras.
La femme Labille était employée comme
sous-maîtresse.
En 1889, la veuve Guedras achetait un im
meuble au numéro 74, delà même rue, pour
y tenir un établissement du même genre
que le premier. On sait que depuis, cet im-
meuble a été démoli pour la création de
nouvelles voies et l’édification d’une école.
Bien que la femme Labille se trouvait dans
cette situation particulière, elle n’a pas laissé
d’antécédent judiciaire au Havre. Autant qu’a
pu s’en souvenir un agent de la police des
mœurs de notre ville aujourd’hui retraité, la
conduite de cette femme ne prêta pas autre-
trement à critiquer en dehors de sa moralité.
Elle partit du Havre sans doute pour se ren
dre dans le Midi, car le juge d’instruction
chargé de l’enquête du crime de la rue Nol
let a également envoyé d’autres inspecteurs
de la brigade criminelle vers le littoral pho
céen pour y procéder à de semblables
quêtes.
Le magistrat attend les résultats de
différentes investigations pour prendre
décisions définitives.
en-
ces
des
Accident du Moulage
Mercredi matin, vers 8 heures, un charre
tier Tranquille Hardy, âgé de 55 ans, demeu
rant rue de la Gare, no 7, passait dans la rue
de la Loire, assis sur le bord d’un chariot
qu’il conduisait.
Par suite d’une secousse, Hardy fut sou
dain précipité sur le sol. L’une des roues du
chariot lui passa alors sur la jambe droite et
la lui fractura.
Lc blessé fut transporté dans une clinique
de notre ville.
Mort à Berd
Un pénible accident a marqué la traversée
du steamer Danube, de la Compagnie des
Messageries Maritimes, fréquentant le port
du Havre.
Le Danube, venant d’Odessa, Constantino
ple et Salonique, est arrivé m rdi à Mar
seille.
Le 5 février, pendant l’escale que le Da
nube a faite à Salonique, M. David, chef mé-
canicien du bord, a succombé à une sondai-
Dès lors, une hypothèse apparut : Mme
Forpier avait, au su de tout le monde, de
nombreux amants qu’ele recevait dans le
Togement i obligeazmen t prêté var M.
Les Vols sur .les Quais
Un nommé Alphonse Moulin, âgé de 26
ans, journalier, demeurant 21, rue du Gé-
néral-Faidherbe, s’est fait arrêter mercredi,
vers quatre heures, sur le quai de Saïgon,
pourvoi de quatre kilos de café vert.
De même, Louis Y..., âgé de 26 ans, a
été arrêté au même endroit, alors qu’il ve
nait de dérober quatre kilos de café sous le
hangar X.
Les deux inculpés ayant justifié d’un do
micile certain ont été laissés en liberté pro
visoire.
JPetit Wol
Une femme Célestine B..., âgée de 30 ans,
ménagère, a été arrêtée mercredi après-midi,
vers trois heures et demie, dans un grand
magasin de notre ville, pour vol d’un peigne
et d’un cahier de papier d’arménie.
M MOTET, BBHTISTB, 52, delaBourse-17,r.M.-ThérÀ8e
Le Feu
Hier soir, vers cinq heures, les sapeurs-
pompiers se sont rendus avec leur matériel
d’usage, sous les ordres de M. Raynaud, rue
d’Estimauville, 27, Hôtel des Armes, où le
feu venait d’éclater.
A leur arrivée, ils constatèrent que le feu
se trouvait dans l’office ; il avait été en par
tie éteint par le personnel de l'hôtel.
Les dégâts éprouvés par le locataire, M.
Thommerel, sont évalués à 1,000 francs ; ils
consistent en : linge, meubles, argenterie,
brûlés ou détériorés. Il y a assurance.
Les dégâts pour le propriétaire, M. Knel-
lec, 28. rue du Luxembourg, Paris, consis
tent en : boiserie, peinture, plafond, canali
sation de gaz, brûlés ou détériorés. Ils sont
évalués à 500 francs environ.
Le feu avait été causé par de la cire que
l’on faisait fondre à l’aide d’un fer et qui
s’enflamma malgré cette précaution.
Société Mutuelle de Prévoyance des Em-
ployés de Commerce, au gige social, U rue
Caligny. — 229.
Avis aux scolétaires — M Ch.-A. Marande,
president de la Ligue Coloniale Française (seciion
du Havre), a bien voulu mettre à la disposition de
la Société des lettres d’invitation pour la confé
rence organisée par la Ligue Coloniale, qui aura
lieu lundi prochain 47 courant, à 8 h. 3/4 du soir,
à la salle des conférences de l’Hôtel de Ville, sur
l’Activité française aux colonies, par M. Eugène
Lecocq, ancien administrateur des colonies, admi
nistrateur de Sociétés coloniales.
Cette conférence sera illustrée de nombreuses
projections inédites.
Les sociétaires qui désireraient assister à cette
très intéressante e inférence sont priés de retirer
leurs cartes au Cercle.
Cours Techniques Commerciaur
Cours du Vendredi
ARITHMÉTIQUE (Prof. M. Chambrelan, Directeur
d’Ecole Communale), de 8 h. 4/2 à 9 h. 4/2.
Langue Française (Prof. M. Chambrelan, Direc
teur d’Ecole Communale).—De 9 h. 1/2 à 40 h. 1/2.
Calligraphie (Prof. M. Laurent, Directeur d’Ecole
Communale), de 8 h. 1/2 à 9 h. 1/2.
Arithmétique commerciale (Professeur M. Lau
rent, Directeur d’Ecole Communale) — De 9 h. 4/2
à 10 h. 1/2.
Allemand (Prof. M. Fritz, de l’Ecole Supérieure
de Commerce), 1” année, de 8 h. 1/2 à 9 h. 1/2;
3* annee, de 9 h. 4/2 à 10 h. 1/2.
Anglais Usuel (Prof. M. d’Hangest, Agrégé de
l’Université). — ire année (Section A), de 8 h. 1/2
à 9 h. 1/2 ; 29 année, de 9 h. 1/2 à 10 h. 1/2.
Dactylographie. — De 8 h. 4/2 à 10 h. 1/2.
La Société se charge de procurer à MM. les Négo
ciants, Banquiers et Courtiers, les employés divers
dont ils auraient besoin dans leurs bureaux.
Le chef du service se tient tous les jours, i la
Bourse, de midi à midi et demi, A la disposition
des sociétaires sans emoloi.
Ligue Coloniale Française (Section du
Havre). — M. Em. Prudhomme, directeur du Jar
din Colonial, se tiendra samedi 15 février, de
11 h. 4/2 à midi 1/2, dans le bureau de la Ligue
Coloniale Française (Bourse, escalier E), à la dis
position de toutes les personnes qui désireraient
lui demander des renseignements d’ordre écono
mique sur les colonies françaises.
Société Géologique de Normandie — La
Société effectuera une excursion à Lillebonne le
di nanche 46 courant, en vue d’études et de re
cherches préhistoriques.
Départ du Havre par le train de 8 h. 16 du ma
tin.
Les sociétaires désirant prendre part à cette
excursion sont priés de vouloir bien se trouver à
la gare de départ au plus tard à 8 heures munis
de leur carte de membre de la Société, pour per
mettre ‘établissement du billet collectif donnant
droit à la réduction.
Le retour pourra se faire individuellement.
Société de Secours Mutuels des Cham-
bres Syndicales Ouvrières. — Réunion gé
nérale trimestrielie demain samedi, à 8 h. 4/2 du
soir, au Cercle Franklin, salle A.
Conférences et Cours
La Conférence du Globe-Trotter
G. Siratis
Au milieu d’un public nombreux et intéressé,
M. Georges Stralis a développé mercredi soir,
salle Franklin, les diverses phases de son voyage
à travers le monde.
Il commença par parler de la civilisation russe,
des mœurs et coutumes des habitants des princi
pales vides et de leur organisation économique.
M. Stratis évoque successivement les paysages
de la Sibérie et de la Russie pour terminer par le
Japon.
Le public est misa même de pouvoir juger le
contraste qui existe entre ces régions et nos
pays.
Il continue alors son voyage dans le reste de
l’univers en nous faisant passer par l’Océanie,
l’Afrique, les deux Amériques.
L’impression du globe-trotter sur la civilisation
occidentale est que, dans n’importe quel pays
d’Europe, il suffit d’être bien habillé pour être
considéré. 1
Aux nombreuses personnes qui étaient venues
l’entendre, il fit connaître les inestimables collec
tions des cartes postales et d’autographes qu’ils
avaient amassées en cours de route.
Sa péroraison a été saluée par de vifs applau
dissements.
M. Stratis donnera une seconde conférence
mercredi 49 février, salle Franklin.
École municipale des Beaux-Arts. — Le
cours d’Histoire de l’art, public et gratuit, aura
lieu dimanche 16 février, à 10 h. 45, par M. Alp.
Lamotte, professeur :
Sujet : Regnaul, Carie Vernet et Hubert Robert.
— Prudhon. ses pénibles débuts « La Justice pour
suivant le Crime » ; ses portraits : l’Impératrice
Joséphine ; son élève Mlle Mayer. Les sculpteurs :
David d'Angers, Rude et Barye. Les peintres :
Girodet, Gérard et Gros. Les œuvres des élèves de
David.
Ligue Coloniale Française. — Une confé
rence sera faite lundi 17 courant, à 8 h. 3/4 du
soir très précises, à la Salle des Conférences de
l’Hôtel de Ville, sur l’Activité Française aux Colo
nies, “par M. Eugène Lecocq, ancien administra
teur des colonies, administrateur de sociétés colo
niales.
De nombreuses projections inédites illustreront
cette conférence.
Groupe Astronomique du Havre. — Un
cours public et gratuit d’initiation astronomique
a lieu à l'Hotel de Ville, salle A, le 3° lundi et le
4 e mercredi de chaque mois. Ce cours est fait par
M. 'Bresse, professeur agrégé de mathématiques
au Lycée du Havre.
Deuxième leçon : Lundi 47 février, à 20 h. 45.
Des projections complèteront les séances de
cours.
CoBimanications diverses
Adjudications à la Préfecture. — Deux
adjudications ont eu lieu, mercredi après-midi, à
la Préfecture, pour le port du Hvre.
Une fourniture de charbons de terre agglomé
rés, destinés au service des dragages et du ls li
sage du port du Havre, ainsi qu’à l’éclairge du
phare de la Hève, a été adjugée à M. Edouard
Tinel, quai d’Orléans, 44, au Havre, avec un ra
bais de 47 0/0.
Une autre fourniture de charbons agglomérés,
pour le service des appareils hydrauliques et
électriques du port du Havre. a été adjugée à la
Société Générale de Houilles et Agglomérés, bou
levard Haussmann, à Paris, avec un rabais de
43 0/0.
Vérification annuelle des Poids et Mesu-
res en 1913. — Les commerçants, industriels,
etc., intéressés sont informés que le Bureau de
vérification, situé rue Jacques-Gruchet, n 4, sera
ouvert de A.. 1/4 à U. 1/4 du soir, tous les
jours non fériés, du 47 février au 30 avril pro
chains.
ne attaque d’apoplexie. M. David, qui n’avait
que 49 ans, était né à La Ciotat et sa brusque
disparition a causé une pénible impression à
ses camarades qui l’estimaient tous. •
- - Les obsèques -ont été célébrées à Saloni- : Lendi 17 février :Bouleyard de Sirashout
10 ... T" „ T" 07 - 178 h,218;rue-buboa-L-Gane, a"m2M1 ■
Il est tout particulièrement rappelé aux mar
chands ambulants et étalagistes qu’ils doivent Pré-
senior leur matériel avant le H 5Î avril.
ITINÉRAIRE
' A que, ou l’inhumation U 0u lee.
8, n*
110s
Cercle Lyrique. — Ce soir, vendredi, à 9
heures, réunion générale.
Organisation de la matinée concertante et dan
sante du 23 février.
Répétition de la pièce Jean-Marie, qui devra
être jouée à celle matinée.
Associa ion Sténographique Unitaire. —
Réunion dimanche 16 courant, à 9 h. 4/2, Hôtel
de Ville, salie A.
Amicale d’Accordéonistes. — Assemblée
générale semestrielle aujourd’hui vendredi, à
8 h. 4/2 du soir, au siège social, rue Labédoyè-
re, 52. .
Estudiantina Havraise. — Ce soir, répéti
tion générale pour le concert du samedi 22 février.
Harmonie Maritime. — Ce soir, vendredi,
répétition générale.
THEATRES « CONCERTS
Grand - Théâtre
RIP
Pensant être agréable à certains de nos
concitoyens, la direction a songé à varier un
peu ses spectacles en interrompant momen
tanément les fructueuses représentations
du Comte de Luxembourg.
Bien fâcheusement, Le Polit Faiist, cette
œuvre si primesautiére, en dépit d’une in
terprétation vraiment réjouissante, n’avait
pas réussi à entraîner le public. M. Goste n’a
pas donc osé le remettre à l’affiche et il s’est
vu forcé d’aller chercher dans le répertoire
une opérette qui n’ait pas paru depuis plu
sieurs années sur notre scène. Son choix
s’est arrêté sur Bip.
Cette conception un peu complexe de la
trinité Meilhac, Ph. Gille et H. Faime, a le
mérite de posséder quelques tableautins
gracieux, comme celui du duo des enfants
au 1 er acte, le chœur dans la forêt et la scène
du réveil ; elle permet d’autre part au met
teur en scène de faire valoir des qualités
d’originalité, mais elle a surtout le grand
avantage d’avoir été dotée, par le musicien
Planquette, d’une partition puissamment
fournie, d’une belle et remarquable homo
généité.
Rip, comme Surcouf, est l’un de ces rôles
qui posent un baryton dans l’esprit des ama
teurs. Aussi tous les barytons en font-ils une
de leurs œuvres favorites. M. Villaret devait
naturellement s’y complaire et il nous a
présenté hier le personnage dans un beau
mouvement scénique, d’une voix sûre sinon
toujours aussi étendue que l’eut exigée la
partition. Son air d’entrée a été brillamment
enlevé ; il a phrasé habilement la légende
du trésor et rendu d’excellente façon le duo
« Si je la veux ».
Son succès a été très caractérisé, et plu
sieurs fois, — ce qui a paru, un peu exces
sif -- son nom a été proclamé du haut des
galeries supérieures.
Mme Armeliny, représentait Nelly. Son
organe étendu se trouvait fort à l’aise dans
le personnage dont elle a nuancé habile
ment l’air d’entrée et chanté avec goût les
couplets du chœur Pour trouver l’ami de son
âme.
Qu'elle nous permette cependant de lui si
gnaler un léger détail d'esthétique : Lovena
enfant nous a fait admirer une superbe che
velure châtain, vingt ans plus tard, Lovena
avait une abondante perruque blonde.
velure châtain, vingt ans
Pourquoi ?
Mlle Rollande, représentait Kate avec sa
grâce et son entrain coutumier, aussi devons
nous l’excuser d'être obligée de porter un
costume ridicule.
: Mlle Destanges, MM. Bargel, Hébrard, Ga-
byel et Parian complétaient de bonne ma-
niere une distribution A lqulie M1ss toi
, L’annonce de la représentation de La Vie
de Bohême avec le concours du ténor Marce
lin a motivé une affluence considérable au
bureau de location. Il est vrai de dire que
cette soirée sera réellement intéressante
puisque nous pourrons entendre, une fois
encore, notre compatriote dans un rôle qu’il
chante régulièrement à l’Opéra-Comique et
dans lequel il remporte tous les suffrages.
Ajoutons à cet attrait une interprétation
et une mise en scène qui furent très remar
quées lors de la première représentation et
cela indiquera Que nous aurons demain une
véritable soirée de gala.
Des habitués des matinées ayant manifesté
le désir d’entendre M. Marcelin, la direction
a obtenu que le brillant ténor se fasse en
tendre dimanche dans Lakmé. C’est une
bonne fortune dont on saura gré à M. Goste
qui ne recule devant aucun sacrifice.
En soirée, un spectacle remarquable est
offert au public. Il se compose des Oberlé, le
beau drame de M. El. Hiraucourt qui n’a
jamais été représenté sur notre scène mu
nicipale.
Le spectacle commencera par le Maître de
Chapelle, de Paer.
Location ouverte pour ces trois représen
tations.
Tir
Anciens Elèves de l’Ecole Supérieure. — Deux
séances de tir à 200 mètres auront lieu au Hoc»
les dimanches 46 et 23 courant; le46, de 8 heures
a 44 heures très précises et le 23, de 43 h. 45 à
47 heures.
Un paquet de cartouches sera délivré gratuite
ment a chacune des séances.
r P. S— Le sergent major Schœttel, sera au pont
5, de 8 heures à 8 h. 30 pour attendre et conduire
ceux des jeunes gens qui ne connaîtraient pas la
route du champ de tir.
.M. Loisel sera au champ de tir, à 8 heures pre.
Cises pour faire tirer ceux qui seraient présents
Prendre le tramway de la Petite Eure et descen
dre au pont 5.
Courses à Vineennes
Jeudi 13 Février
Résultats Pari mutuel
CHEYAUX
Pesage 10 fr.
Gagazats
Plasi
Pelouse 5 fr.
Gageants I Plais
Thé&tre^Cirqiie Omni»
Clsma Omnia Path
Aujourd’hui vendredi, à 9 heures, repré
sentation du merveilleux programme de ci
nématographe de la semaine avec le joli
film Le APwirail de l'Aimée, grande
scène dramatique en 2 parties. Le Sacrifice
d’Ismaël, scène tirée de l’Ecriture Sainte. Le
magnifique Pathé-color Les Bords de l’Eure à
Maintenon, les vues comiques et les dernières
actualités du Pathé-Journal complètent cet
intéressant programme.
Bureau de location ouvert comme d'usage.
Tous les soirs, à la sortie, service spécial
de tramways.
Folies - Bergère
En V’la des Chichis ! obtient tou
jours le grand succès. Ge soir, première re
présentation des nouvelles scènes : L’Invasion
Chinoise ; La Chine d’Hier ; La Petite Chine et
la Chine d’Aujourd’hui.
Location de 1 h. 1/2 à 5 heures.
Cinéma Gaumont Havrais
Demain vendredi, Are, programme sensa
tionnel.
3 films vedettes, 3,000 mètres de projec
tions.
Le Guet-Apens, grand film artistique
Gaumont. — La Chasse à l’Homme, scène
de l’Ouest américain, grand drame. — Dans
la Brousse, ou La Mort du Lion, drame à
grand spectacle. — La Bonne Hôtesse ou l’Hô
tel dit Bonheur, comédie. — Le Masseur, co-
médie.— Une soirée de Mardi-Gras, comique.
— Mesdames, enlevez vos chapeaux, comique,
— A travers le St-Gothard, panorama. —
Un Sport nouveau, documentaire.
Location habituelle. Service de tramways.
Salle chauffée. Téléphone 15.31.
La Scala
Brillantes représentations du comique po
pulaire Gaimon. — Demain : Importants
Débuts.
Bulletin des Sports
Football Rugby
H. A. C. (1) contre Racing Club de France
(1), Champion de Paris 1911/12
Dimanche à 3 heures, Terrain de Sanvic
Le terrain de Sanvic sera dimanche prochain le
théâtre d’une belle rencontre, et il est hors de
doute que les amateurs ne vont pas manquer
d’assister à la partie qui doit opposer au HAG la
redoutable coalition du RGF.
Ce match est attendu avec impatience, car le
club doyen, depuis le début de la saison, a con
quis le public en remportant chaque semaine une
4 ... - 3 —<---4 - lancé
nouvelle victoire, et à présent qu’il est ]
dans la voie des championnats et appelé à
contrer des teams de plus en plus dangereux, il
va être extrêmement intéressant de voir comment
a ren-
l’équipe havraise va se comporter devant l’équi
pe parisienne, sur laquelle nous donnerons de
main tous les renseignements nécessaires et dont
la venue au complet vient d’être confirmée à la
Commission du HAG par le secrétaire général du
RGF, M. Allan Muhr.
Il est indiscutable que Le Havre possède cette
année un quinze de tout premier ordre qui, diri
gé avec la fermeté et la compétence de Lewis,
s’est imposé d’une façon très nette à l’attention
de tous ; la ligne d’avants dont la puissance n’ex
clut pas la mobilité, joue avec ardeur et s’est tou
jours montrée a la hauteur de la tâche qui lui in
combait ; en demis, la paire Gorce-Chausson fut
toujours bien homogène ; dimanche prochain,
Gorce, blessé, sera remplacé à la mêlée par Bra-
né, qui tint déjà à son honneur ce poste où il
brille particulièrement.
La ligne de trois-quarts chaque dimanche en
progrès, a encore montré au cours de la dernière
rencontre qu’elle excellait aussi bien dans l’atta-
que que dans la défense. Ducasse à l’arrière s’est
toujours montré un joueur courageux, adroit et
sûr ; cette équipe animée d'une confiance que lui
inspire ses succès passés, a le plus ardent désir
de bien faire, et devant l’adversaire qui va lui
être opposé, il pourrait se faire que redoublant
d’ardeur et de courage, elle voie «es efforts ré
compensés en inscrivant dimanche soir une nou
velle victoire à la liste déjà longue de ses glo
rieuses rencontres. Nous rappelons que le coup
d’envoi sera sifflé par M. G. B. Wood a 3 heures,
cette heure sera certainement plus propice et per
mettra à un plus nombreux public d’assis
ter à celle sensationnelle partie. Nous croyons sa
voir que la Commission centrale qui devait for
mer mercredi soir l’équipe de France, devant
jouer le 27 contre le pays de Galles, a décidé de
ne former ladite équipe que lundi soir, après
avoir assisté à la partie HAG-RGF au cours de la
quelle seraient définitivement sélectionnés ou éli
minés, certains joueurs ne l’équipe parisienne, il
est certain que si ce bruit est fondé, ce sera un
sérieux attrait de plus pour la rencontre de di
manche. , .
Avant la grande partie, l’équipe seconde du
HAG rencontrera l’équipe première du Havre Rug
by Club. La partie qui sera arbitrée par M. Bonio,
commencera à 4 h. 1/2.
Football- Rugby
Havre Rugby Club. — Dimanche, à 4 h. 4/4,
match entre HAG (2) et l’équipe suivante du HRC :
Avants, Lefebvre, Eude, Calmette, Bégin, Du-
buc, Délaissé, Leroux, Vigroux; demis et trois-
quarts, Laferre frères, Wirz, Gazon, Ribeil ; arriè
re, Dupray. _ ,,
Remplaçants, Gruchy, Rose, Raynett. .
HRG (2) : Consulter le journal de demain.
Association Sportive de la Douane. — ASD (1) :
Déplacement à Fécamp.
Rendez-vous a 7 h. 45 précises à la gare de dé-
PARso (2) contre ASFB (4), à 4 heure, au Bois.
Havre Sports. — La deuxième équipe jouera di
manche, sur le terrain de Sanvic, contre la 4r
équipe du 2 d’artillerie du Fort de Sainte-Adresse.
Coup d’envoi à 2 h. 45.
Sont convoqués : Boulier, Delamare, Dufils, Hé
lène, Calentier, Andrew», Delanaye. Philippe, He-
benstreit, Fouquier, Maridor. ■ ,
Les joueurs de trois jeme sont priés de O948Us
ter lesjournals de samedi ©i tea#
PRIX DE MÉZIËRES
Jackson
Japon
Jasmin.
P DE MOULINS-LA-M.
Intrépide. ;
Calvados
PRIX DE LA COCHÈRE
Feu d’Artifice
PRIX DE LA ROCHELLE
Job ;
Jonson
PRIX D’ANGOULÊME
Imprenable
PRIX DE CHATEAUROUX
>
Inédite
PRIX DE BOURGES
Foudre
Flèche |
Inverti 1
136 —
215 —
34 SO
44 50
23 50
28 —
115 -
46 -
23 50
22 —
62 -
23 50
34 3
19 50
26
50
68 -
88 —
21
23
14
27
20
27
20
13
50
50
50
50
50
50
24 —
Demain Samedi 15 Février,
Vincennes (trot).
9
50
89
50
20 -
22 S4
9 -
21 50
12 50
15 -
11 —
10 50
6 50
10 -
17 50
7 50
1 12 50
Courses si
TRIBUNAUX
Cour d'Assises de la Seine-Inférieure
Session ordinaire — 1^ Trimestre 1913
Présidence de M. le conseiller NIELLON
Audience du 13 février
Ce que coûtent quelques pièces
de 9 centimes
Dans la nuit du 6 au 7 décembre dernier,
vers dix heures du soir, des malfaiteurs pé
nétraient dans une villa située à Notre-Da-
me-de-Bondeville, et habitée par M. Janno-
tin, percepteur et sa famille.
Ils avaient, pour parvenir dans le jardin,
escaladé les murs de deux autres propriétés
et éteint le bec de gaz posé sur le mur d’un
enclos.
M. et Mme Jannotin avaient bien entendu
les aboiements de leur chien, mais ils n’y
avaient pas porté attention.
Aussi, grande fut leur surprise le lende
main matin, en trouvant leur chien étendu
sans vie près de sa niche, le cou sectionné
d’un coup de couteau.
. L avaient tenté de s’intro-
. Les mai
duire dans la maison en Brisant un carreau.
Ils avaient réussi à entrer dans le bureau
de la perception, mais leur butin fut plutôt
maigre : un étui en cuivre contenant quel
ques pièces de deux centimes.
Pour se venger de leur déconvenue, les
bandits avaient bouleversé tout ce qui se
trouvait dans la pièce.
La gendarmerie deMaromme fut préve
nue, ainsi que le parquet de Rouen.
Les soupçons se portèrent sur deux repris
de justice: Louis Lieury, 25 ans, et Emile
Levreux, 27 ans, journaliers à Rouen.
Les deux accusés nient comme de beaux
diables. Ils déclarent avoir couché chez eux
dans la nuit du 6 au 7 décembre, ce qui est
formellement contredit par les témoins.
Lieury et Levreux sont condamnés cha
cun à sept ans de réclusion et à la reléga
tion.
Défenseur : M 6 Chardin.
Un Mari complaisant
qui tue sa Femme
Au début de l’audience de cette seconde
affaire, et en raison de certains côtés sca-
breux, M. l’avocat général Bazenet, qui occu*
pe le siège du ministère public, demande le
huis-clos.
Voici, résumé, l’acte d’accusation :
Le 13 juillet 1906, Raoul Mérienne, ouvrier
d’usine, alors âgé de 25 ans, se mariait avec
une demoiselle Marie Querrien. Pendant
quelques années, tout alla bien, mais à la
fin de 1911, la femme Mérienne fit la con
naissance du nommé Alphonse Cardon, jour
nalier, et, au mois de mars suivant, elle
quittait définitivement le domicile conjugal
pour aller vivre avec son amant.
Le 27 avril, M rienne faisait surprendre
sa femme en flagrant délit d’adultère et les
deux amants furent condamnés parle Tribu
nal correctionnel de Rouen.
Mérienne, alors, entama une action en di-
vorce ; mais cela ne l’empêcha pas de conti
nuer à fréquenter sa femme et de prendre
ses repas en sa compagnie et en celle de
Cardon.
Tout paraissait aller pour le mieux dans
ce ménage à trois, la femme prodiguant ses
faveurs à l’un et à l’autre des deux hom
mes.
Cela ne devait pas durer.
Le 19 octobre, Mérienne quitta son atelier
vers cinq heures du soir et se rendit chez sa
femme. Trois femmes s’y trouvaient, faisant
la causette. Mérienne embrassa sa femme et
accepta de trinquer avec les commères.
Puis, les voisines étant parties, Mérienne
eut une discussi n avec sa femme, à la suite
d’un refus de celle-ci. Il la bouscula et, sor
tant son couteau, il l’ouvrit et en porta un
coup au sein gauche de la malheureuse qui
tomba comme une masse.
Pour sa défense, l’accusé prétend que sa
femme l’aurait bousculé et aurait appelé une
voisine en criant : « Allez chercher Gardon !
qu’il lui casse la g.... ! »
Les témoins n’ont pas entendu cette phra
se. Ils n’ont pas vu* le drame et ne peuvent
donner de renseignements que sur la mora
lité du ménage Mérienne et de Gardon. Il pa
raîtrait que tout le monde s’énivrait.
Défendu par M® Macqueron, Mérienne est
acquitté.
Dans les deux affaires, réquisitoires de M*
Bazenet, avocat général.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
à la LIBRAIRIE IMTERMRTIONALE
10s, rue St-Lezare, 108
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■ HE WHAMbAFD CONSTIPATION
Menaces de Mort
M. Henri Durand, âgé de 25 ans, demeu
rant, 32, rue Saint-Jacques, a porté plainte
au commissariat de police de l’Hôtel de Ville,
mercredi soir, contre le nommé Georges
Pain, âgé de 28 ans, journalier, lequel se se
rait introduit chez lui par une fenêtre restée
ouverte et l’aurait menacé d'un revolver.
Durand avait eu Pain comme locataire et
pensionnaire, mais il l’avait congédié parce
u’il ne pouvait obtenir aucun paiement ni
e loyer ni de nourriture.
AUJOURD’HUI & DEMAIN 1
CONTINUATION de notre Grande Mise en Vente de |
Mise en Liberté
Nous avons relaté l’arrestation d’un mar
chand espagnol. Aimable Rebuelta, pour ou
trages et rébellion. Ce dernier a été remis en
liberté après avoir fait l’objet d’un procès-
verbal.
du Perrey, Michel-Yvon, du Frère Constance,
Grainville. de Grouchy.
Mercredi 19 février : Rues Jules-Le-Cesne, nos
pairs, des Fortifications. — Rue Augustin-Nor
mand,
Jeudi 20 février : Rues de Mexico, Gasimir-De-
lavigne, n 08 1 à 77. — Boulevard François-Ier, rue
Emile-Renouf.
Vendredi 21 février : Rues Casimir-Delavigne,
n 08 66 à 2, du Lycée, nos impairs. — Rue Guillau-
me-Letestu, place Marais, rue Léon-Peulevey, pla
ces des Pincettes, St-Joseph, rue Léon-Baquet, de
Galigny, de Fécamp, de Séry, n»» impars.
Service des Eaux. — Arrêts d'eau. — Par
suite de fuite importante, les conduites d’eau . 4*
du quai Videcoq, 2» de la place Gambetta (côté
Sud). 3° rue de l’Arsenal (entre la rue Bazan et le
quai Videcoq) sont fermées et seront réouvertes
aujourt’hui vendredi dans la soirée.
et Lejeune étaient venues prêter le charme
de leur grâce et la fraîcheur de leur voix.
Signalons également le succès obtenu par
le quadrille anglais qui, avec beaucoup de
brio et d’élégance, a dansé les ballets inter
calés dans cette pièce, et félicitons l’orches
tre pour avoir traduit avec beaucoup d’ex
pression toute la partition.
Intérim.
Amicale Sportive des Acacias. —Les personnes
désirant faire le voyage de Néville avec a fr*
équipe, sont priés de Se faire inscrire chez M.
Rousselin, rue des Ecoles, samedi midi dernier
délai.
Rendez-vous à la gare du Havre dimanche ma.
tin, à 5 h. 45. Prière d’être exact.
] Gants = Parfumerie
CAVES GENERALES
BITTER BERCHUT
S francs le Litre
Bullatin des
Dentelles = Fleurs
DONT le SUCCES, HIER, fut si MARQUE
Arrestation pour Vol
Inculpé d’un vol commis dans notre ville,
un nommé Lucien-Charles O mont, âgé de 16
ans, journalier, domicilié passage de la Tri
nité, a été mis en état d’arrestation mercre
di par les agents de la sûreté Lardé et Peri-
gnon, en vertu d’un mandat d’amener de
M. Linée, juge d’instruction du parquet du
Havre.
LeCrimedelarueNolet
A SA RÉPERCUSSION AU HAVRE
Une Enquête de la Brigade Criminelle
Nous avons mis nos lecteurs au courant
nu crime abominable qui a été commis le 5
de ce mois à Paris, 25, rue Nollet. Un vieil
lard de 83 ans, M. Peltier, ancien chef de
bureau au ministère de la justice, fut assas
siné. Sa domestipue, Mme Forpier, âgée de
46 ans, est également tombée sous les coups
du criminel Mais entre la mort du vieillard
et la mort de la domestique, on supposa un
drame horrible ; M. Peltier avait été livré à
l’assassin par sa gouvernante, et celle-ci s'é-
tait trouvée ensuite supprimée par le bandit,
soit qu'une discussion se soit élevée entre
eux pour le partage du butin, soit que l’as
sassin ait jugé opportun pour sa sécurité de
se débarrasser d’un témoin dangereux en
supprimant sa complice.
C’est au troisième étage de l’immeuble
dont il est propriétaire qu’habitait M. Edouard
Peltier. Il occupait un appartement com
posé de six pièces. L’infortuné vieillard ne
sortait plus depuis longtemps et vivait seul,
livré à l’étude. Il n’avait, en effet, plus de
famille, exception faite d’un cousin germain
qui voyage en ce moment en Italie.
M. Edouard Peltier menait une existence
des plus retirées, loin du monde et loin des
plaisirs. Sa principale occupation était la
lecture des ouvrages juridiques auxquels
il avait apporté une précieuse collabora
tion.
Le 12 janvier dernier, la vieille bonne qui
servait M. Peltier mourut. Le vieillard con
çut un très vif chagrin de la disparition de
celle qui n'avait jamais cessé d’être aux pe
tits soins pour lui. Cependant, trois jours
plus tard, sur la recommandation d'une mé-
nagèredu quartior, Mmo Loclore, il la rem
plaça par Mme Forpier.
Malheureusement, la nouvelle domestique
ne lui donna pas entière satisfaction. D’une
conduite plus ou moins régulière, aimant un
peu trop la bouteille, elle jouissait en outre
d’une très mauvaise réputation, à cause de
ses fréquentations suspectes. M.Peltier, pour
tant, lui accorda sa confiance, et pour éviter
à sa femme de ménage des frais de loyer inu
tiles, il lui fit quitter, il y a quinze jours, la
chambre qu’elle habitait en garni, 158, ave
nue de Clichy.et vint la faire demeurer dans
l’ancien logement de son fils, au rez-de-
chaussée de l’immeuble de la rue Nollet. Il
l’avait ainsi plus près de lui en cas de be
soin.
Le 5 février au matin, la concierge de M.
Peltier, Mme Labille, fut, d’après sa déclara
tion, fort surprise de ne pas voir comme
à l’habitude, vers 8 heures et demie, Mme
Forpier monter le lait chez son patron. Elle
crut à un retard de la domestique et frappa
à sa porte. Personne ne répondit.
Mme Labille ne s’inquiéta pas outre me
sure, pensant que Mme Forpier était sortie
sans qu’elle l’eût aperçue, mais soudain elle
se rappela que la veille, vers 7 heures et de
mie, une dispute violente avait éclaté dans
le couloir de l’immeuble entre Mme Forpier
et un individu qu’elle ne connaissait pas.
L’inconnu était descendu un instant au
paravant, de chez M. Peltier sans doute, en
compagnie de la bonne, puis était rentré
dans le petit logement du rez-de-chaussée.
Là, une discussion très vive s’était produite;
les voisins avaient même entendu un bruit
de lutte.
Prise d’un soupçon, Mme Labille alla pré
venir une locataire du deuxième étage,
Mme Blanc, et les deux femmes, à l’aide
d’une clef que possédait la concierge, péné
trèrent dans la éhambre de la domestique
de M. Peltier.
Sur le lit en désordre, parmi les couver-
tares et les draps bouleversés, gisait Mme
Forpier bâillonnée et ligotée. Elle portait
près du nez et au commet du crâne deux
affreuses blessures faites avec un instru
ment tranchant. La chambre était inondée
de sang.
La concierge courut chercher un médecin,
mais tous les soins furent inutiles. La mort
remontait à plusieurs heures.
Pendant qu’on allait prévenir M. Rieux,
commissaire de police du quartier des Ba-
îîgnoles, Mme Labille, accompagnée de
Mme Blanc et d’un autre locataire, M. Mar-
- queton, monta chez M. Peltier. « Pourvu
qu'il ne lui soit pas arrivé malheur I », di-
. sait-elle.
Dans la salle à manger, près de la table,
le.vieillard, assis sur sa chaise, avait la tête
renversée en arrière, exsangue. Un tampon
de ouate était enfoncé dans la bouche : une
′ ficelle fortement serrée lui emprisonnait la
gorge ; autour du cou, on remarquait les
traces très nettes de strangulation.
Mme Labille, affolée, se précipita dans
l’escalier, réclamant du secours. M. Rieux
arrivait dans la maison au même instant. Il
monta chez M. Peltier avec le médecin qui
avait déjà tenté de ranimer Mme Forpier.
L’intervention du praticien fut, là encore,
malheureusement inutile. Il ne put que
constater le décès.
M. Rieux, en même temps qu’il avisait le
parquet et le service de la Sûreté, procédait
aux premiers interrogatoires. Le témoignage
de la concierge parut des plus précieux, car
elle donna un signalement assez précis d’un
individu que l’on pensa être vraisemblable-
ment l’assassin.
— « C’était, dit-elle, un homme d’une qua
rantaine d’années, grand et fort. Il était
vêtu d’un large pantalon de velours et d’une
veste de cuir. Jamais je ne l’avais vu aupa
ravant. »
il est probable que l’un d’eux, apprenant
de la bouche de la domestique qu’elle ser
vait un vieillard, presque impotent et pas
sant pour très riche, aura conçu l’idée du
crime. Il ne lui manquait plus qu’un moyen
pour s’introduire près de l’ancien fonction
naire. Mme Forpier lui facilita ce moyen, en
échange d’une forte rémunération sans
doute.
Pendant que M. Peltier dînait, la domesti
que introduisit son amant ; le pauvre hom
me, surpris par derrière, ne put faire aucun
mouvement de défense.
C’est alors que Mme Forpier descendit pré
cipitamment, suivie de l’assassin I Que se
assa-t-il chez elle ? Y eut-il désaccord pour
e partage ? C’est vraisemblable. L’assassin
n’hésita pas alors à commettre un second
crime.
L’ENQUÊTE
Par la suite une perquisition fut faite dans
l’appartement de M. Peltier.
Le coffre-fort du propriétaire fut ouvert
par un serrurier et l’on put se rendre compte
u’il renfermait pour environ 150,000 francs
e titres et 18,000 francs en or.
Des constatations judiciaires, il résulta dès
lors que le vol n’avait pas été le mobile du
crime puisque le ou les cambrioleurs n’ont
pas essayé d’ouvrir les nombreux meubles
qui garnissaient l’appartement.
En présence des contradictions relevées
dans les dépositions de Mme Labille, le ma
gistrat instructeur procéda à une perquisi
tion chez la concierge du 25 de la rue Nollet,
mais cette dernière opération demeura in
fructueuse.
La concierge fut donc laissée en liberté.
Mais cette femme fut ensuite entendue
par M. Guichard, chef de la Sûreté, qui,après
son interrogatoire, prescrivit différentes vé
rifications. Des contradictions furent encore
relevées dans ses diverses dépositions.
Il se confirma que les renseignements
qu’elle avait fournis à la justice sur la mora
lité de Mme Fortier, comme sur les circons
tances du double crime, étaient en partie
errons
A son tour, M. Boucart, juge d’instruction
chargé de poursuivre l’enquête sur ce dou
ble crime, entendit Mme Labille.
Son interrogatoire le décida à remettre
aussitôt plusieurs commissions rogatoires au
service de la Sûreté pour procéder à des en
quêtes tant à Paris qu’en province sur toutes
les personnes ayant joué un rôle dans cette
affaire.
AU MAWRE
C’est M. Fleury, brigadier-chef de la bri
gade criminelle, qui fut chargé de venir en
quêter dans notre ville. On se rappellera les
circonstances dans lesquelles ce policier fut
blessé en procédant à ‘arrestation d’un ban
dit, ce qui lui a valu la croix de chevalier de
la Légion-d’Honneur.
La commission rogatoire dont il était por
teur lui donnait comme mission de retrou
ver en notre ville le passage de la concierge
de la rue Nollet laquelle on savaitavoir vécu
au Havre pendant cinq à six ans.
Au cours de ses recherches, le brigadier
apprit que la femme Marie-Joséphine Labille
se trouvait au Havre en 1887.
Les quelques détails qui subsistent dans
l’esprit de ceux qui l’ont connue ne peuvent
pas plaider en sa faveur. La femme Labille
se trouvait en effet à cette époque pension
naire d’une maison hospitalière de la rue
d’Albanie, maintenant rue Jean-Macé. Cette
maison portait le numéro 3, et était tenue
par Mme Rosalie Huchy, veuve Guedras.
La femme Labille était employée comme
sous-maîtresse.
En 1889, la veuve Guedras achetait un im
meuble au numéro 74, delà même rue, pour
y tenir un établissement du même genre
que le premier. On sait que depuis, cet im-
meuble a été démoli pour la création de
nouvelles voies et l’édification d’une école.
Bien que la femme Labille se trouvait dans
cette situation particulière, elle n’a pas laissé
d’antécédent judiciaire au Havre. Autant qu’a
pu s’en souvenir un agent de la police des
mœurs de notre ville aujourd’hui retraité, la
conduite de cette femme ne prêta pas autre-
trement à critiquer en dehors de sa moralité.
Elle partit du Havre sans doute pour se ren
dre dans le Midi, car le juge d’instruction
chargé de l’enquête du crime de la rue Nol
let a également envoyé d’autres inspecteurs
de la brigade criminelle vers le littoral pho
céen pour y procéder à de semblables
quêtes.
Le magistrat attend les résultats de
différentes investigations pour prendre
décisions définitives.
en-
ces
des
Accident du Moulage
Mercredi matin, vers 8 heures, un charre
tier Tranquille Hardy, âgé de 55 ans, demeu
rant rue de la Gare, no 7, passait dans la rue
de la Loire, assis sur le bord d’un chariot
qu’il conduisait.
Par suite d’une secousse, Hardy fut sou
dain précipité sur le sol. L’une des roues du
chariot lui passa alors sur la jambe droite et
la lui fractura.
Lc blessé fut transporté dans une clinique
de notre ville.
Mort à Berd
Un pénible accident a marqué la traversée
du steamer Danube, de la Compagnie des
Messageries Maritimes, fréquentant le port
du Havre.
Le Danube, venant d’Odessa, Constantino
ple et Salonique, est arrivé m rdi à Mar
seille.
Le 5 février, pendant l’escale que le Da
nube a faite à Salonique, M. David, chef mé-
canicien du bord, a succombé à une sondai-
Dès lors, une hypothèse apparut : Mme
Forpier avait, au su de tout le monde, de
nombreux amants qu’ele recevait dans le
Togement i obligeazmen t prêté var M.
Les Vols sur .les Quais
Un nommé Alphonse Moulin, âgé de 26
ans, journalier, demeurant 21, rue du Gé-
néral-Faidherbe, s’est fait arrêter mercredi,
vers quatre heures, sur le quai de Saïgon,
pourvoi de quatre kilos de café vert.
De même, Louis Y..., âgé de 26 ans, a
été arrêté au même endroit, alors qu’il ve
nait de dérober quatre kilos de café sous le
hangar X.
Les deux inculpés ayant justifié d’un do
micile certain ont été laissés en liberté pro
visoire.
JPetit Wol
Une femme Célestine B..., âgée de 30 ans,
ménagère, a été arrêtée mercredi après-midi,
vers trois heures et demie, dans un grand
magasin de notre ville, pour vol d’un peigne
et d’un cahier de papier d’arménie.
M MOTET, BBHTISTB, 52, delaBourse-17,r.M.-ThérÀ8e
Le Feu
Hier soir, vers cinq heures, les sapeurs-
pompiers se sont rendus avec leur matériel
d’usage, sous les ordres de M. Raynaud, rue
d’Estimauville, 27, Hôtel des Armes, où le
feu venait d’éclater.
A leur arrivée, ils constatèrent que le feu
se trouvait dans l’office ; il avait été en par
tie éteint par le personnel de l'hôtel.
Les dégâts éprouvés par le locataire, M.
Thommerel, sont évalués à 1,000 francs ; ils
consistent en : linge, meubles, argenterie,
brûlés ou détériorés. Il y a assurance.
Les dégâts pour le propriétaire, M. Knel-
lec, 28. rue du Luxembourg, Paris, consis
tent en : boiserie, peinture, plafond, canali
sation de gaz, brûlés ou détériorés. Ils sont
évalués à 500 francs environ.
Le feu avait été causé par de la cire que
l’on faisait fondre à l’aide d’un fer et qui
s’enflamma malgré cette précaution.
Société Mutuelle de Prévoyance des Em-
ployés de Commerce, au gige social, U rue
Caligny. — 229.
Avis aux scolétaires — M Ch.-A. Marande,
president de la Ligue Coloniale Française (seciion
du Havre), a bien voulu mettre à la disposition de
la Société des lettres d’invitation pour la confé
rence organisée par la Ligue Coloniale, qui aura
lieu lundi prochain 47 courant, à 8 h. 3/4 du soir,
à la salle des conférences de l’Hôtel de Ville, sur
l’Activité française aux colonies, par M. Eugène
Lecocq, ancien administrateur des colonies, admi
nistrateur de Sociétés coloniales.
Cette conférence sera illustrée de nombreuses
projections inédites.
Les sociétaires qui désireraient assister à cette
très intéressante e inférence sont priés de retirer
leurs cartes au Cercle.
Cours Techniques Commerciaur
Cours du Vendredi
ARITHMÉTIQUE (Prof. M. Chambrelan, Directeur
d’Ecole Communale), de 8 h. 4/2 à 9 h. 4/2.
Langue Française (Prof. M. Chambrelan, Direc
teur d’Ecole Communale).—De 9 h. 1/2 à 40 h. 1/2.
Calligraphie (Prof. M. Laurent, Directeur d’Ecole
Communale), de 8 h. 1/2 à 9 h. 1/2.
Arithmétique commerciale (Professeur M. Lau
rent, Directeur d’Ecole Communale) — De 9 h. 4/2
à 10 h. 1/2.
Allemand (Prof. M. Fritz, de l’Ecole Supérieure
de Commerce), 1” année, de 8 h. 1/2 à 9 h. 1/2;
3* annee, de 9 h. 4/2 à 10 h. 1/2.
Anglais Usuel (Prof. M. d’Hangest, Agrégé de
l’Université). — ire année (Section A), de 8 h. 1/2
à 9 h. 1/2 ; 29 année, de 9 h. 1/2 à 10 h. 1/2.
Dactylographie. — De 8 h. 4/2 à 10 h. 1/2.
La Société se charge de procurer à MM. les Négo
ciants, Banquiers et Courtiers, les employés divers
dont ils auraient besoin dans leurs bureaux.
Le chef du service se tient tous les jours, i la
Bourse, de midi à midi et demi, A la disposition
des sociétaires sans emoloi.
Ligue Coloniale Française (Section du
Havre). — M. Em. Prudhomme, directeur du Jar
din Colonial, se tiendra samedi 15 février, de
11 h. 4/2 à midi 1/2, dans le bureau de la Ligue
Coloniale Française (Bourse, escalier E), à la dis
position de toutes les personnes qui désireraient
lui demander des renseignements d’ordre écono
mique sur les colonies françaises.
Société Géologique de Normandie — La
Société effectuera une excursion à Lillebonne le
di nanche 46 courant, en vue d’études et de re
cherches préhistoriques.
Départ du Havre par le train de 8 h. 16 du ma
tin.
Les sociétaires désirant prendre part à cette
excursion sont priés de vouloir bien se trouver à
la gare de départ au plus tard à 8 heures munis
de leur carte de membre de la Société, pour per
mettre ‘établissement du billet collectif donnant
droit à la réduction.
Le retour pourra se faire individuellement.
Société de Secours Mutuels des Cham-
bres Syndicales Ouvrières. — Réunion gé
nérale trimestrielie demain samedi, à 8 h. 4/2 du
soir, au Cercle Franklin, salle A.
Conférences et Cours
La Conférence du Globe-Trotter
G. Siratis
Au milieu d’un public nombreux et intéressé,
M. Georges Stralis a développé mercredi soir,
salle Franklin, les diverses phases de son voyage
à travers le monde.
Il commença par parler de la civilisation russe,
des mœurs et coutumes des habitants des princi
pales vides et de leur organisation économique.
M. Stratis évoque successivement les paysages
de la Sibérie et de la Russie pour terminer par le
Japon.
Le public est misa même de pouvoir juger le
contraste qui existe entre ces régions et nos
pays.
Il continue alors son voyage dans le reste de
l’univers en nous faisant passer par l’Océanie,
l’Afrique, les deux Amériques.
L’impression du globe-trotter sur la civilisation
occidentale est que, dans n’importe quel pays
d’Europe, il suffit d’être bien habillé pour être
considéré. 1
Aux nombreuses personnes qui étaient venues
l’entendre, il fit connaître les inestimables collec
tions des cartes postales et d’autographes qu’ils
avaient amassées en cours de route.
Sa péroraison a été saluée par de vifs applau
dissements.
M. Stratis donnera une seconde conférence
mercredi 49 février, salle Franklin.
École municipale des Beaux-Arts. — Le
cours d’Histoire de l’art, public et gratuit, aura
lieu dimanche 16 février, à 10 h. 45, par M. Alp.
Lamotte, professeur :
Sujet : Regnaul, Carie Vernet et Hubert Robert.
— Prudhon. ses pénibles débuts « La Justice pour
suivant le Crime » ; ses portraits : l’Impératrice
Joséphine ; son élève Mlle Mayer. Les sculpteurs :
David d'Angers, Rude et Barye. Les peintres :
Girodet, Gérard et Gros. Les œuvres des élèves de
David.
Ligue Coloniale Française. — Une confé
rence sera faite lundi 17 courant, à 8 h. 3/4 du
soir très précises, à la Salle des Conférences de
l’Hôtel de Ville, sur l’Activité Française aux Colo
nies, “par M. Eugène Lecocq, ancien administra
teur des colonies, administrateur de sociétés colo
niales.
De nombreuses projections inédites illustreront
cette conférence.
Groupe Astronomique du Havre. — Un
cours public et gratuit d’initiation astronomique
a lieu à l'Hotel de Ville, salle A, le 3° lundi et le
4 e mercredi de chaque mois. Ce cours est fait par
M. 'Bresse, professeur agrégé de mathématiques
au Lycée du Havre.
Deuxième leçon : Lundi 47 février, à 20 h. 45.
Des projections complèteront les séances de
cours.
CoBimanications diverses
Adjudications à la Préfecture. — Deux
adjudications ont eu lieu, mercredi après-midi, à
la Préfecture, pour le port du Hvre.
Une fourniture de charbons de terre agglomé
rés, destinés au service des dragages et du ls li
sage du port du Havre, ainsi qu’à l’éclairge du
phare de la Hève, a été adjugée à M. Edouard
Tinel, quai d’Orléans, 44, au Havre, avec un ra
bais de 47 0/0.
Une autre fourniture de charbons agglomérés,
pour le service des appareils hydrauliques et
électriques du port du Havre. a été adjugée à la
Société Générale de Houilles et Agglomérés, bou
levard Haussmann, à Paris, avec un rabais de
43 0/0.
Vérification annuelle des Poids et Mesu-
res en 1913. — Les commerçants, industriels,
etc., intéressés sont informés que le Bureau de
vérification, situé rue Jacques-Gruchet, n 4, sera
ouvert de A.. 1/4 à U. 1/4 du soir, tous les
jours non fériés, du 47 février au 30 avril pro
chains.
ne attaque d’apoplexie. M. David, qui n’avait
que 49 ans, était né à La Ciotat et sa brusque
disparition a causé une pénible impression à
ses camarades qui l’estimaient tous. •
- - Les obsèques -ont été célébrées à Saloni- : Lendi 17 février :Bouleyard de Sirashout
10 ... T" „ T" 07 - 178 h,218;rue-buboa-L-Gane, a"m2M1 ■
Il est tout particulièrement rappelé aux mar
chands ambulants et étalagistes qu’ils doivent Pré-
senior leur matériel avant le H 5Î avril.
ITINÉRAIRE
' A que, ou l’inhumation U 0u lee.
8, n*
110s
Cercle Lyrique. — Ce soir, vendredi, à 9
heures, réunion générale.
Organisation de la matinée concertante et dan
sante du 23 février.
Répétition de la pièce Jean-Marie, qui devra
être jouée à celle matinée.
Associa ion Sténographique Unitaire. —
Réunion dimanche 16 courant, à 9 h. 4/2, Hôtel
de Ville, salie A.
Amicale d’Accordéonistes. — Assemblée
générale semestrielle aujourd’hui vendredi, à
8 h. 4/2 du soir, au siège social, rue Labédoyè-
re, 52. .
Estudiantina Havraise. — Ce soir, répéti
tion générale pour le concert du samedi 22 février.
Harmonie Maritime. — Ce soir, vendredi,
répétition générale.
THEATRES « CONCERTS
Grand - Théâtre
RIP
Pensant être agréable à certains de nos
concitoyens, la direction a songé à varier un
peu ses spectacles en interrompant momen
tanément les fructueuses représentations
du Comte de Luxembourg.
Bien fâcheusement, Le Polit Faiist, cette
œuvre si primesautiére, en dépit d’une in
terprétation vraiment réjouissante, n’avait
pas réussi à entraîner le public. M. Goste n’a
pas donc osé le remettre à l’affiche et il s’est
vu forcé d’aller chercher dans le répertoire
une opérette qui n’ait pas paru depuis plu
sieurs années sur notre scène. Son choix
s’est arrêté sur Bip.
Cette conception un peu complexe de la
trinité Meilhac, Ph. Gille et H. Faime, a le
mérite de posséder quelques tableautins
gracieux, comme celui du duo des enfants
au 1 er acte, le chœur dans la forêt et la scène
du réveil ; elle permet d’autre part au met
teur en scène de faire valoir des qualités
d’originalité, mais elle a surtout le grand
avantage d’avoir été dotée, par le musicien
Planquette, d’une partition puissamment
fournie, d’une belle et remarquable homo
généité.
Rip, comme Surcouf, est l’un de ces rôles
qui posent un baryton dans l’esprit des ama
teurs. Aussi tous les barytons en font-ils une
de leurs œuvres favorites. M. Villaret devait
naturellement s’y complaire et il nous a
présenté hier le personnage dans un beau
mouvement scénique, d’une voix sûre sinon
toujours aussi étendue que l’eut exigée la
partition. Son air d’entrée a été brillamment
enlevé ; il a phrasé habilement la légende
du trésor et rendu d’excellente façon le duo
« Si je la veux ».
Son succès a été très caractérisé, et plu
sieurs fois, — ce qui a paru, un peu exces
sif -- son nom a été proclamé du haut des
galeries supérieures.
Mme Armeliny, représentait Nelly. Son
organe étendu se trouvait fort à l’aise dans
le personnage dont elle a nuancé habile
ment l’air d’entrée et chanté avec goût les
couplets du chœur Pour trouver l’ami de son
âme.
Qu'elle nous permette cependant de lui si
gnaler un léger détail d'esthétique : Lovena
enfant nous a fait admirer une superbe che
velure châtain, vingt ans plus tard, Lovena
avait une abondante perruque blonde.
velure châtain, vingt ans
Pourquoi ?
Mlle Rollande, représentait Kate avec sa
grâce et son entrain coutumier, aussi devons
nous l’excuser d'être obligée de porter un
costume ridicule.
: Mlle Destanges, MM. Bargel, Hébrard, Ga-
byel et Parian complétaient de bonne ma-
niere une distribution A lqulie M1ss toi
, L’annonce de la représentation de La Vie
de Bohême avec le concours du ténor Marce
lin a motivé une affluence considérable au
bureau de location. Il est vrai de dire que
cette soirée sera réellement intéressante
puisque nous pourrons entendre, une fois
encore, notre compatriote dans un rôle qu’il
chante régulièrement à l’Opéra-Comique et
dans lequel il remporte tous les suffrages.
Ajoutons à cet attrait une interprétation
et une mise en scène qui furent très remar
quées lors de la première représentation et
cela indiquera Que nous aurons demain une
véritable soirée de gala.
Des habitués des matinées ayant manifesté
le désir d’entendre M. Marcelin, la direction
a obtenu que le brillant ténor se fasse en
tendre dimanche dans Lakmé. C’est une
bonne fortune dont on saura gré à M. Goste
qui ne recule devant aucun sacrifice.
En soirée, un spectacle remarquable est
offert au public. Il se compose des Oberlé, le
beau drame de M. El. Hiraucourt qui n’a
jamais été représenté sur notre scène mu
nicipale.
Le spectacle commencera par le Maître de
Chapelle, de Paer.
Location ouverte pour ces trois représen
tations.
Tir
Anciens Elèves de l’Ecole Supérieure. — Deux
séances de tir à 200 mètres auront lieu au Hoc»
les dimanches 46 et 23 courant; le46, de 8 heures
a 44 heures très précises et le 23, de 43 h. 45 à
47 heures.
Un paquet de cartouches sera délivré gratuite
ment a chacune des séances.
r P. S— Le sergent major Schœttel, sera au pont
5, de 8 heures à 8 h. 30 pour attendre et conduire
ceux des jeunes gens qui ne connaîtraient pas la
route du champ de tir.
.M. Loisel sera au champ de tir, à 8 heures pre.
Cises pour faire tirer ceux qui seraient présents
Prendre le tramway de la Petite Eure et descen
dre au pont 5.
Courses à Vineennes
Jeudi 13 Février
Résultats Pari mutuel
CHEYAUX
Pesage 10 fr.
Gagazats
Plasi
Pelouse 5 fr.
Gageants I Plais
Thé&tre^Cirqiie Omni»
Clsma Omnia Path
Aujourd’hui vendredi, à 9 heures, repré
sentation du merveilleux programme de ci
nématographe de la semaine avec le joli
film Le APwirail de l'Aimée, grande
scène dramatique en 2 parties. Le Sacrifice
d’Ismaël, scène tirée de l’Ecriture Sainte. Le
magnifique Pathé-color Les Bords de l’Eure à
Maintenon, les vues comiques et les dernières
actualités du Pathé-Journal complètent cet
intéressant programme.
Bureau de location ouvert comme d'usage.
Tous les soirs, à la sortie, service spécial
de tramways.
Folies - Bergère
En V’la des Chichis ! obtient tou
jours le grand succès. Ge soir, première re
présentation des nouvelles scènes : L’Invasion
Chinoise ; La Chine d’Hier ; La Petite Chine et
la Chine d’Aujourd’hui.
Location de 1 h. 1/2 à 5 heures.
Cinéma Gaumont Havrais
Demain vendredi, Are, programme sensa
tionnel.
3 films vedettes, 3,000 mètres de projec
tions.
Le Guet-Apens, grand film artistique
Gaumont. — La Chasse à l’Homme, scène
de l’Ouest américain, grand drame. — Dans
la Brousse, ou La Mort du Lion, drame à
grand spectacle. — La Bonne Hôtesse ou l’Hô
tel dit Bonheur, comédie. — Le Masseur, co-
médie.— Une soirée de Mardi-Gras, comique.
— Mesdames, enlevez vos chapeaux, comique,
— A travers le St-Gothard, panorama. —
Un Sport nouveau, documentaire.
Location habituelle. Service de tramways.
Salle chauffée. Téléphone 15.31.
La Scala
Brillantes représentations du comique po
pulaire Gaimon. — Demain : Importants
Débuts.
Bulletin des Sports
Football Rugby
H. A. C. (1) contre Racing Club de France
(1), Champion de Paris 1911/12
Dimanche à 3 heures, Terrain de Sanvic
Le terrain de Sanvic sera dimanche prochain le
théâtre d’une belle rencontre, et il est hors de
doute que les amateurs ne vont pas manquer
d’assister à la partie qui doit opposer au HAG la
redoutable coalition du RGF.
Ce match est attendu avec impatience, car le
club doyen, depuis le début de la saison, a con
quis le public en remportant chaque semaine une
4 ... - 3 —<---4 - lancé
nouvelle victoire, et à présent qu’il est ]
dans la voie des championnats et appelé à
contrer des teams de plus en plus dangereux, il
va être extrêmement intéressant de voir comment
a ren-
l’équipe havraise va se comporter devant l’équi
pe parisienne, sur laquelle nous donnerons de
main tous les renseignements nécessaires et dont
la venue au complet vient d’être confirmée à la
Commission du HAG par le secrétaire général du
RGF, M. Allan Muhr.
Il est indiscutable que Le Havre possède cette
année un quinze de tout premier ordre qui, diri
gé avec la fermeté et la compétence de Lewis,
s’est imposé d’une façon très nette à l’attention
de tous ; la ligne d’avants dont la puissance n’ex
clut pas la mobilité, joue avec ardeur et s’est tou
jours montrée a la hauteur de la tâche qui lui in
combait ; en demis, la paire Gorce-Chausson fut
toujours bien homogène ; dimanche prochain,
Gorce, blessé, sera remplacé à la mêlée par Bra-
né, qui tint déjà à son honneur ce poste où il
brille particulièrement.
La ligne de trois-quarts chaque dimanche en
progrès, a encore montré au cours de la dernière
rencontre qu’elle excellait aussi bien dans l’atta-
que que dans la défense. Ducasse à l’arrière s’est
toujours montré un joueur courageux, adroit et
sûr ; cette équipe animée d'une confiance que lui
inspire ses succès passés, a le plus ardent désir
de bien faire, et devant l’adversaire qui va lui
être opposé, il pourrait se faire que redoublant
d’ardeur et de courage, elle voie «es efforts ré
compensés en inscrivant dimanche soir une nou
velle victoire à la liste déjà longue de ses glo
rieuses rencontres. Nous rappelons que le coup
d’envoi sera sifflé par M. G. B. Wood a 3 heures,
cette heure sera certainement plus propice et per
mettra à un plus nombreux public d’assis
ter à celle sensationnelle partie. Nous croyons sa
voir que la Commission centrale qui devait for
mer mercredi soir l’équipe de France, devant
jouer le 27 contre le pays de Galles, a décidé de
ne former ladite équipe que lundi soir, après
avoir assisté à la partie HAG-RGF au cours de la
quelle seraient définitivement sélectionnés ou éli
minés, certains joueurs ne l’équipe parisienne, il
est certain que si ce bruit est fondé, ce sera un
sérieux attrait de plus pour la rencontre de di
manche. , .
Avant la grande partie, l’équipe seconde du
HAG rencontrera l’équipe première du Havre Rug
by Club. La partie qui sera arbitrée par M. Bonio,
commencera à 4 h. 1/2.
Football- Rugby
Havre Rugby Club. — Dimanche, à 4 h. 4/4,
match entre HAG (2) et l’équipe suivante du HRC :
Avants, Lefebvre, Eude, Calmette, Bégin, Du-
buc, Délaissé, Leroux, Vigroux; demis et trois-
quarts, Laferre frères, Wirz, Gazon, Ribeil ; arriè
re, Dupray. _ ,,
Remplaçants, Gruchy, Rose, Raynett. .
HRG (2) : Consulter le journal de demain.
Association Sportive de la Douane. — ASD (1) :
Déplacement à Fécamp.
Rendez-vous a 7 h. 45 précises à la gare de dé-
PARso (2) contre ASFB (4), à 4 heure, au Bois.
Havre Sports. — La deuxième équipe jouera di
manche, sur le terrain de Sanvic, contre la 4r
équipe du 2 d’artillerie du Fort de Sainte-Adresse.
Coup d’envoi à 2 h. 45.
Sont convoqués : Boulier, Delamare, Dufils, Hé
lène, Calentier, Andrew», Delanaye. Philippe, He-
benstreit, Fouquier, Maridor. ■ ,
Les joueurs de trois jeme sont priés de O948Us
ter lesjournals de samedi ©i tea#
PRIX DE MÉZIËRES
Jackson
Japon
Jasmin.
P DE MOULINS-LA-M.
Intrépide. ;
Calvados
PRIX DE LA COCHÈRE
Feu d’Artifice
PRIX DE LA ROCHELLE
Job ;
Jonson
PRIX D’ANGOULÊME
Imprenable
PRIX DE CHATEAUROUX
>
Inédite
PRIX DE BOURGES
Foudre
Flèche |
Inverti 1
136 —
215 —
34 SO
44 50
23 50
28 —
115 -
46 -
23 50
22 —
62 -
23 50
34 3
19 50
26
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68 -
88 —
21
23
14
27
20
27
20
13
50
50
50
50
50
50
24 —
Demain Samedi 15 Février,
Vincennes (trot).
9
50
89
50
20 -
22 S4
9 -
21 50
12 50
15 -
11 —
10 50
6 50
10 -
17 50
7 50
1 12 50
Courses si
TRIBUNAUX
Cour d'Assises de la Seine-Inférieure
Session ordinaire — 1^ Trimestre 1913
Présidence de M. le conseiller NIELLON
Audience du 13 février
Ce que coûtent quelques pièces
de 9 centimes
Dans la nuit du 6 au 7 décembre dernier,
vers dix heures du soir, des malfaiteurs pé
nétraient dans une villa située à Notre-Da-
me-de-Bondeville, et habitée par M. Janno-
tin, percepteur et sa famille.
Ils avaient, pour parvenir dans le jardin,
escaladé les murs de deux autres propriétés
et éteint le bec de gaz posé sur le mur d’un
enclos.
M. et Mme Jannotin avaient bien entendu
les aboiements de leur chien, mais ils n’y
avaient pas porté attention.
Aussi, grande fut leur surprise le lende
main matin, en trouvant leur chien étendu
sans vie près de sa niche, le cou sectionné
d’un coup de couteau.
. L avaient tenté de s’intro-
. Les mai
duire dans la maison en Brisant un carreau.
Ils avaient réussi à entrer dans le bureau
de la perception, mais leur butin fut plutôt
maigre : un étui en cuivre contenant quel
ques pièces de deux centimes.
Pour se venger de leur déconvenue, les
bandits avaient bouleversé tout ce qui se
trouvait dans la pièce.
La gendarmerie deMaromme fut préve
nue, ainsi que le parquet de Rouen.
Les soupçons se portèrent sur deux repris
de justice: Louis Lieury, 25 ans, et Emile
Levreux, 27 ans, journaliers à Rouen.
Les deux accusés nient comme de beaux
diables. Ils déclarent avoir couché chez eux
dans la nuit du 6 au 7 décembre, ce qui est
formellement contredit par les témoins.
Lieury et Levreux sont condamnés cha
cun à sept ans de réclusion et à la reléga
tion.
Défenseur : M 6 Chardin.
Un Mari complaisant
qui tue sa Femme
Au début de l’audience de cette seconde
affaire, et en raison de certains côtés sca-
breux, M. l’avocat général Bazenet, qui occu*
pe le siège du ministère public, demande le
huis-clos.
Voici, résumé, l’acte d’accusation :
Le 13 juillet 1906, Raoul Mérienne, ouvrier
d’usine, alors âgé de 25 ans, se mariait avec
une demoiselle Marie Querrien. Pendant
quelques années, tout alla bien, mais à la
fin de 1911, la femme Mérienne fit la con
naissance du nommé Alphonse Cardon, jour
nalier, et, au mois de mars suivant, elle
quittait définitivement le domicile conjugal
pour aller vivre avec son amant.
Le 27 avril, M rienne faisait surprendre
sa femme en flagrant délit d’adultère et les
deux amants furent condamnés parle Tribu
nal correctionnel de Rouen.
Mérienne, alors, entama une action en di-
vorce ; mais cela ne l’empêcha pas de conti
nuer à fréquenter sa femme et de prendre
ses repas en sa compagnie et en celle de
Cardon.
Tout paraissait aller pour le mieux dans
ce ménage à trois, la femme prodiguant ses
faveurs à l’un et à l’autre des deux hom
mes.
Cela ne devait pas durer.
Le 19 octobre, Mérienne quitta son atelier
vers cinq heures du soir et se rendit chez sa
femme. Trois femmes s’y trouvaient, faisant
la causette. Mérienne embrassa sa femme et
accepta de trinquer avec les commères.
Puis, les voisines étant parties, Mérienne
eut une discussi n avec sa femme, à la suite
d’un refus de celle-ci. Il la bouscula et, sor
tant son couteau, il l’ouvrit et en porta un
coup au sein gauche de la malheureuse qui
tomba comme une masse.
Pour sa défense, l’accusé prétend que sa
femme l’aurait bousculé et aurait appelé une
voisine en criant : « Allez chercher Gardon !
qu’il lui casse la g.... ! »
Les témoins n’ont pas entendu cette phra
se. Ils n’ont pas vu* le drame et ne peuvent
donner de renseignements que sur la mora
lité du ménage Mérienne et de Gardon. Il pa
raîtrait que tout le monde s’énivrait.
Défendu par M® Macqueron, Mérienne est
acquitté.
Dans les deux affaires, réquisitoires de M*
Bazenet, avocat général.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
à la LIBRAIRIE IMTERMRTIONALE
10s, rue St-Lezare, 108
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