Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-02-13
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 13 février 1913 13 février 1913
Description : 1913/02/13 (A33,N14537). 1913/02/13 (A33,N14537).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t526378863
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
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Le Petit Havre
Jeudi 13 Février 1913
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Demain 14 Février
ARTICLES DU VENDREDI
66 ï I? angprrs Papeteries 50 feuil-
ul DLUILui les et 50 enveloppes
doublées, papier surfin. n —
La boîte, U Ou
“MODE MONDAINE” n»
25 enveloppes, format fan- ( O(
taisie Réclame, U OU
ÉPHÉMÉRIDES So», j n %■
bloc heures des marées. Occasion. U I U
ciétés locales affiliées, réparties dans les dif
férentes régions de la Seine-Inférieure.
Tous renseignements utiles concernant les
prêts sont fournis aux intéressés par le Di
recteur de la Caisse régionale, 27, quai de
Paris, à Rouen.
Ponts et Chaussées
M. Albert Le Morvan, pontier de Are classe,
attaché au service du canal de Tancarville
(pont no 7), a été admis à faire valoir ses
droits à la retraite à partir du 16 février
9913.
Conformément aux dispositions du décret
dn 27 mai 1897, M, Le Morvan sera maintenu
en fonctions jusqu’à la délivrance de son
brevet de pension.
Recette des Finances
M. Charles-André-Léon Laisné, ancien re
ceveur particulier des finances, ancien per
cepteur hors classe des contributions di
rectes de la 3e division du Havre, admis à
faire valoir ses droits à la retraite par arrêté
en date du 16 octobre 1912, a été nommé
receveur particulier des finances honoraire.
Le Brouillard
Si, comme a écrit Voltaire,
C’est du Nord aujourd'hui que news vient la lumière
logiquement, par contraste, l’obscurité de
vait venir du Sud.
Paris, connut mardi les inconvénients
du brouillard et les journaux relataient
même que les lampes en maints endroits du
rent être allumées en plein midi.
Et pour ne pas être en reste avec la capi
tale Le Havre s’éveilla hier tout enveloppé
d’une brume opaque, les toits couverts de
givre.
Ce fut vers neuf heures que le brouillard
fut le plus intense. La circulation dans les
Pues fut rendue pénible surtout pour les
véhicules qui ne s’apercevaient pas à plus
de quatre mètres.
Les tramways durent allumer tous leurs
feux.
Enfin le brouillard se dissipà en partie
dans la matinée.
Le steamer faisant le service de Southamp-
ton au Havre a été contrarié dans sa traver
sée. Quoique parti à son heure habituelle
d’Angleterre, il dut demeurer jusqu’à six
heures du matin dans la baie de Wight.
Ce paquebot, le Vera, n’est arrivé au Havre
qu’à onze heures.
Bien Moderne
Nous sommes à l’époque de la simplifica
tion en auto. Le véhicule pratique de force
moyenne prédomine. La voiture type du
marché mondial de 1913 est la 12 HP, telle
que l’a conçue Clément Bayard- Elle réunit
Bien tous les perfectionnements que l’on est
en droit d’attendre d’une auto de marque,
dans ce siècle de progrès qui est le nôtre.
Cette 4 cylindres 75X130, carrossée en Tor
pédo, est livrée complète, avec capote, glace,
tapis, 5 roues amovibles Sankey, trompe et
phares, pour 8,300 francs. Encore une créa-
Mon qui fait honneur aux Usines de Leval-
Sois. Concessionnaire Electricité industrielle,
A3, place de l’Hôtel-de-Ville, Le Havre.
Nouvelles Maritimes
Le Désespoir d’un Capitaine
Il résulte du rapport déposé par le capi-
taine Lalande, second à bord du Sephora-
Worms, que l’acte de désespoir du capitaine
Gaspard doit être attribué à un état d’affai
blissement causé par le surmenage.
M. Gaspard avait été, en effet, toujours en
veille depuis Brême, à cause du gros temps
continuel. Le fait qui a déterminé l’acte de
désespoir est la vue subite de brisants de
vant le navire. Le Sephora-Worms eut à peine
le temps de parer ces récifs.
Devant cet événement, la figure du capi-
taine se contracta violemment; il descendit
sans mot dire dans sa chambre et se lira un
-coup de revolver.
Sortie de Torpilleurs
Les torpilleurs 259 et 280 ont quitté notre
port hier matin en compagnie du contre-tor
pilleur Simoun.
Les Manœuvres navales de 1913
auront-elles lieu dans la
Manche ?
On se préoccupe, en ce moment, à l’état-
major général de la marine, de la décision à
prendre pour les manœuvres navales de
cette année. Les partisans du Nord et du
Midi font valoir chacun des arguments de
grande valeur.
Feuilleton du PETIT HAVRE 26
LES
BEUX FRÈRES
Par Pierre DAX
PREMIÈRE PARTIE
Louise et Jacques
Le teint de Rose se colora. Par la poste,
telle pourrait être renseignée... par la pos-
tic t
iseoir
Que faut-il faire pour cela ?
Très peu... Madame, veuillez vous as-
,.. Mademoiselle...
il désigna un siège en moleskine verte et
Continua ;
— Il suffit d’en faire la demande par écrit
au sous-secréta riat des postes et de ——
gager à p ayer les frais que nécessiteront les
recherches.
— Est-ce qu’ils sont élevés, ces frais ?
le s’en-
‘ L’employé sourit.
• — Une bagatelle L. soixante ou soixan-
, -te-quinze centimes 1 heure.
s 1 prit un livre qu’il feuilleta.
— Si vous pensez que la recherche soit
Longue •, » su je suppose, ‘expédition ou.
f L’Océan et la Manche sont de beaucoup
préférables à la Méditerranée comme école
de navigation. Avec ses courants, ses marées
et surtout ses brumes, ces côtes sont par
faites pour juger de la qualité manœuvrière
d’une armée navale. Le combat n’aura pas
toujours lieu par temps calme, et il faut ha
bituer nos canonniers à pointer par grosse
mer.
Les partisans de la Méditerranée objec
tent que l’armée navale de l’amiral de La-
peyrère doit rester près de ses centres de ra
vitaillement en charbon et en munitions ;
que, dans la Méditerranée, il y a des tem
pêtes et même des brumes comme dans
l’Océan. Pendant les manœuvres d’il y a
deux ans, en plein mois d’août, une brume
si épaisse s’est abattue sur l’armée navale
que, pendant deux heures, chaque navire
a manœuvré dans l’ignorance complète des
mouvements de ses voisins. De plus, cer
tains font valoir que, cette année, en raison
des événements d’Orient, il y a lieu de no
pas dégarnir la Méditerranée, même pen
dant un mois seulement.
L’Adjame
Le petit steamer à aubes, VAdjame, con-
struit par les chantiers de Graville de la So
ciété des Forges et Chantiers de la Méditer
ranée, pour le compte de la Compagnie des
Chargeurs Réunis, et qui a quitté le Havre
pour Grand-Bassam, où il est destiné à faire
la navigation en rivière, est arrivé à Las Pal-
mas dimanche dernier avec le remorqueur
hollandais Maas qui le convoie pendant son
difficultueux voyage.
La Pêche à la Morue
Pour éviter le retour de nombreuses
plaintes, portées contre les chalutiers à va
peur qui causent de grands désastres aux li
gnes de nos pêcheurs sur le Grand Banc de
Terre-Neuve, et le Banquereau, le ministre
de la marine vient de donner des instruc
tions pour rappeler aux capitaines de ces na
vires qu’ils doivent prendre des précautions
pour éviter d’entraîner avec leurs filets, les
lignes de pêche mouillées par les doris des
bâtiments à voiles.
* *
Il y a en ce moment, dit La Vie Maritime,
projet de fusion entre les deux importantes
sociétés « La Morue Française » et « Les Sè-
cheries de Morue de Fécamp ».
La décision définitive sera prise dans la
prochaine assemblée générale de ces deux
associations.
Waeltizg
Les Allemands et le Meeting du Havre
Sous ce titre, nous lisons dans la revue La
Vie Maritime du 10 février :
« Les Allemands iront-ils au Meeting inter
national du Havre ?
» Ils y mettent, paraît-il, une condition,
c’est qu’on abroge une disposition qui, de
puis la guerre franco-allemande de 1870, les
excluait d’une Société havraise. L’admission
d’un membre allemand dans l’organisme se
rait, dit-on, le prix de leur participation au
meeting de cette année. »
L’emploi des Pilules Suisses toniques,
laxatives, dépuratives, est ordonne dans
les maladies de l’estomac et du foie. 1 fr.50
la boîte de 50 pilules franco. Glaesel, phacm.,
28, rue Grammont, Paris.
Le Havre, Ville de Rendez-vous
Ces temps derniers, M. Degothal, habitant
Lambersart, faubourg de Lille, se faisait es
croquer la somme de 29,000' francs' par un
certain M. Buhaut, lequel s’empressa de dis
paraître.
Dès qu’il se fût aperça qu’il avait été vic
time d’un escroc, M. Degothal s’empressa
d’en informer la police de Lille.
Les investigations entreprises par le ser
vice de la Sûreté de cet endroit restèrent
infructueuses.
Or, quelle ne fut pas la stupéfaction de
M. Degothal lorsqu’il reçut lundi matin à
neuf heures, une lettre venant de Paris,
dans laquelle son débiteur lui disait :
« Mon cher Monsieur,
» Je ne voudrais pas laisser subsister dans
votre pensée l’idée que j’ai voulu un seul
instant me dérober et ne pas vous rendre la
somme de 20,000 francs que vous avez eu
l’amabilité de m'avancer.
» Pour vous prouver mes intentions, je me
permets de vous fixer un rendez-vous jeudi
prochain au Havre. Je vous attendrai entre
onze heures et midi sur la jetée, devant le
Musée qui se trouve à cet endroit. Je serai
moi-même arrivé au Havre par l’espress du
matin.
» Dans l’espoir que vous voudrez bien ac
céder à ma demande et attendre jusqu’à ce
jour, je vous prie d’agréer, etc... »
M. Degothal, devinant trop les intentions
de son homme et pensant bien que ce der
nier ne lui écrivait que dans le but de retar
der le dépôt de sa plainte et pour avoir le
temps de s’éloigner, avisa aussitôt le Parquet
de Lille.
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D’ailleurs, nous croyons savoir que le
parquet avait déjà reçu plusieurs plaintes
contre cet individu sans scrupule.
Nous ne pensons pas que Buhaut vienne
quand même au Havre, car si l’on y réfléchit
bien, il a plutôt dû prendre une direction
toute opposée.
Il n’est toutefois pas désagréable de venir
se promener au Havre, pour l’instant, et d’y
donner des rendez-vous, car il fait un temps
ravissant. D’un autre côté, pour se mettre à
l’abri, notre police locale dispose de nom
breux locaux aussi spacieux que parfaite
ment aménagés pour recevoir les donneurs
de rendez-vous de ce genre.
Hâtez-vous MESDAMES, de profiter des
Occasions vraiment remarquables
qu'offre la
MAISON DES JUPONS
86, Rne de Paris, 86
à l’occasion des derniers Jours de Réclame de sa
GRANDE VENTE ANNUELLE h FIN de SAISON
OCCASIONS du JEUDI
(IDAN9 séries et modèles vendus à des
•• ""V prix surprenants de bon marché
uneo ( de Dames..........depuis 2 95
JUPEo 5 de Fillettes, serge et
( lainage fantaisies, depuis 1 45
depuis • 95
COSTUMES, CONFECTIONS, PEIGNOIRS,
seront vendus dans les mêmes Conditions Avantageuses
A Propos d’un Vol
Nous avons relaté dimanche qu’un ancien
employé de la Compagnie Générale Trans
atlantique, Robert L..., soldat en permis
sion, avait escroqué 20,000 francs au préju
dice de cette Compagnie.
, A ce propos, M. Robert Langaney, soldat
à la 22e section de G. O. A., à Paris, caserne
de la Tour-Maubourg, et demeurant au Ha-
vre, 20, rue Voltaire, nous écrit pour nous
déclarer qu’il n’a rien de commun avec le
coupable.
Nous ne savons
Nous ne savons pas si M. Langaney est
ancien employé de la Compagnie Générale
Transatlantique, et nous n’avons pas dit non
plus où le coupable était en garnison.
Nous ne voyons pas bien la possibilité de
confusion.
3
Aceident «u Travail
En travaillant, mardi soir, vers dix heures
et demie, dans les ateliers de construction
Delhomme, rue Joseph-Périer, un manoeu
vre, Charles Minot, âgé de 34 ans, demeu
rant rue Jacques-Louer, 71, eut une main
prise dans un engrenage d’une machine à
tarauder.
Grièvement blessé à la main, Minot a dû
se rendre à l’Hôpital Pasteur pour y recevoir
des soins.
CAVES GÉNÉRALES
FINE D’ALGÉRIE
=, z et _ étoiles ’
Seuseription en Saveur de la Sa mille
@ uentree
Rue de Si Romain-de-Colbosc (Puisage Bollineau)
(2 e Liste)
K. S.
C B
Souvenir Ch
A, T
Total
Liste précédente... .
Total
Fr
3 —
2
3 —
S —
..Fr.
-13 —
55 —
Fr.
68 -
Malade
Etant à travailler sous la tente du steamer
B.-F., mardi matin, vers 9 heures, Albert Le
grand, âgé de 49 ans, journalier, demeurant
place de la Gendarmerie, 23, se trouva subi
tement indisposé. Un de ses camarades de
travail, M. Bernard, demeurant rue de la
Gaffe, no il, le conduisit au poste de police
de Saint-François où le nécessaire fut fait
pour transporter Legrand à l’Hospice Gé
nérai.
Thute à l’Eau
En allant embarquer à bord du steamer
Caraïbe, amarré dans le canal de Tancarville,
un homme de l’équipage, Louis Beck, âgé
de 25 ans, chauffeur, est tombé accidentelle
ment entre le bord du navire et le quai.
Il fut heureusement tiré de cette position
dangereuse par les préposés des douanes
Louis et Pailhès,qui le conduisirent au poste
de police de la rue Paul-Marion. Des cama
rades du bord lui apportèrent des vêtements
de rechange et, après avoir.reçu des soins,
Beck put regagner son bord.
Pour bien Digérer
Un très grand nombre de malades qui
souffrent de l’estomac, dont les digestions
sont lentes et difficiles, prennent des Ca
chets digestifs Le Duc. Ces cachets, ren
fermant tous les ferments nécessaires aux
différentes phases de la digestion, aident
merveilleusement l’organisme et procurent
un heureux bien-être a ces malades. —
Dépôt : Grand Pharmacie des Halles Cen
trales, 56, rue Voltaire. Prix : 1 fr. 75 la boîte.
Accidents «Isa Reulage
Mardi coir, vers huit heures, une voiture à
vidanges de la maison Tessier, est demeurée
en panne dans la rue Guillemard par suite
de la rupture d’une roue.
En raison de cet accident, la circulation
des tramways s’est trouvée interrompue du
rant quelque temps sur la ligne Sanvic-Blé-
ville, entre la rue d’Alger et la rue d’Etretat.
Le service des voyageurs a dû se faire par
transbordement jusqu’à ce que la voie pu
blique lût dégagée.
s
* *
Au début de l’après-midi, mardi, une voi
ture chargée de charbon, appartenant à la
maison Tinel, quai d’Orléans, passait sur la
place de l‘Hôtel-de-Ville, sous la conduite du
charretier Henri Richard, âgé de 23 ans, de
meurant rue Gustave-Brindeau, 101.
Soudain, le cheval attelé à cette voiture
glissa et tomba sur le sol. Un brancard fut
cassé. Pendant qu’on relevait l’animal et ré
parait la voiture, la circulation fut inter
rompue sur la ligne du tramway.
Mauvais Sujet
Ils ont pour la plupart fort mauvaise tête
ces marchands ambulants espagnols. Ils ne
veulent jamais se soumettre aux reglements
de police et sont vindicatifs au plus haut
degré.
Lorsque comme Aimable Gomez, ils se
mettent par dessus le marché en état d’ivres
se, il n’y a plus moyen de les calmer.
Ce marchand ambulant qui habite rue du
Petit-Croissant, 24, et est âgé de 18 ans, s’a
musait à briser les vitres d’un réverbère sur
la place Danton. Le gardien de la paix Mais-
nier étant venu pour l’arrêter, il lui opposa
une rébellion insolente et brutale. Il a été
mis à la disposition de M. le commissaire de
police de la quatrième section.
Elessé dans une Rixe
Vers six heures et demie, lundi soir, une
rixe a éclaté entre plusieurs individus, sur
le quai Casimir-Delavigne.
Au cours de cette rixe, Léon Conneau, de
meurant rue du Grand-Croissant, 70, a été
blessé assez grièvement au visage.
Il a regagné son domicile, après avoir re
fusé les soins qu’on voulait lui donner.
Société de Secours Mutuels et de Retrai.
tes du quartier Sainte Marie. - Réunion
Uu conseil d administration vendredi 14 courant, à
$. 1/2 du soir, au local habituel du Cercle Fran-
Kal.
Modern-Style.— Aujourd’hui jeudi,à 9 heures
HÔMdo ÇMhieç"sans“s.nion mensuelle obligatoire,
Ordre du jour : Lecture des procès-verbaux des
deux dernières réunions. Organisation du bal de
la Mi-Carême. Questions diverses.
N‘B. — A titre exceptionnel,les membres adhé
rentes seront admises à cette réunion. Adresser la
correspondance à l’Hôtel des Sociétés.
Société Havraise de Tambours et Clai-
vous — Demain vendredi, à 8 h. 1/4 du soir
répétition pour les clairons ; Étude de nouveaux
morceaux. — Présence indispensable
-———-———------------——
THEATRES « CONCERTS
Mandat d’Amener
En vertu d’un mandat d’amener de
Linée, juge d’instruction du parquet
Havre, le nommé Joseph-Louis Le Duc, âgé
de 16 ans, journalier, demeurant rue des
Viviers, 35, a été arrêté, mardi dernier, par
les agents de la Sûreté Avisse et Lévêque.
M.
du
Arrestation
La gendarmerie de Birentin a arrêté en
flagrant délit de vagabondage une nommée
Aline Le Droupet, femme Vogel, âgée de
29 ans, journalière, sans domicile fixe.
Cette femme, qui est originaire du Havre,
a été mise à la disposition du procureur de
la République.
M MOTET, DENTISTE, 52,r ÉUaBmMU.Ï. J »e
Tribune des Syndicats
Chambre Syndicale des Ouvriers Cor-
donniers. — Au cours d’une reunion tenue di
manche, les délégations ont été formées comme
suit :
Patrons. — MM. Fix, Frémond, Jammais, Liber-
ge, Lefèvre, Rossard, Leconte, Favrie.
Ouvriers. — MM. Aufret, secrétaire, Beaufils,
Bled, Câlin, Martin, Lepey.
— Réunion lundi 17 à 6 heures, Hôtel de Ville,
salle A. Tous les patrons y sont convoqués ainsi
que les membres des deux délégations.
Chambre Syndicale des Ouvriers (a-
mionneurs.— Permanence dimanche, de 9 heu
res à 11 h. 1/2.
Syndicat du Commerce de l’Epicerie. —
Réunion demain vendredi, à 8 h, 30 du soir, au
local du syndicat, 34, rue du Chillou.
Ordre du jour : i. Lecture du procès-verbal de
la dernière séance ; 2. Correspondance ; 3. Réu
nion des présidents des Syndicats fédérés à Paris,
rapport; 4. Fête de famille, décision à prendre ;
5. Admissions de nouveaux membres ; 6. Ques
tions et propositions.
— - — - s = -= ■ -----------
^emmuaieatious diverses
Œuvre havraise des Colonies scolaires
de vacances (sous le patronage de la municipa
lité). — Le Comité rappelle aux détenteurs de bil
lets de 1 loterie tirée le 17 novembre dernier que
le délai de trois mois fixé par l’arrêté préfectoral
du 40 juin 1919, pour le retrait des lofe, expire le
17 février courant.
Passé cette dale, les lots non réclamés à la Mai
rie, bureau de l’instruction publique, seront ac
quis à FOEuvre.
Cours d’Enseignement supérieur, pu-
blics et gratuits — Le cours d'Histoire de
l'Art, avec projections, fait par M. Bergmann, pro
fesseur agrégé au lycée, aura lieu ce soir, à
8 h. 3,4, à l’Hôtel de Ville, salle des Conférences.
sujet :
Le SenUmerdalisme. Greuze.
Les idées artistiques de Diderot. — Les idées
morales de J.-J. Rousseau — La sensibilité. —
Greuze : le peintre de la vertu bourgeoise et ru
rale. Le portrait sentimental : Mme Vigé Le Brun.
Service des Eaux. — Arrêt d'eau. — Pour
prise d’abonné, les conduites d’eau de la rue de
Paris (entre les rues des Drapiers et la place
Gambetta; et place Gambetta (côté Sud) seront
fermées aujourd’hui jeudi, à 10 heures du matin,
et pendant quelques heures.
Bulletin des goctéléa
Société Mutuelle de Prévoyance des Em
ployés de Commerce, au siège social, S, ras
Caligny. - Téléphene m S20.
Cours Techniques Commerciaux
Cours du Jeudi
Comptabilité Commerciale (Prof. M. Levillain,
Employé de commerce). — 1" année, de 8 h. 1/2
à 9 h. 4/2; 2 année, de 9 h. 1/2 à 10 h. 1/2.
Espagnol (Prof. M. Vassia, Vice-Consul d’Italie).
— Are année, de 8 h. 1/2 à 9 h. 1/2 ; 2« année, de
9 h. 1/2 à 10 h. 1/2,
Dactylographie. — De 8 h. 1/2 à 10 h. 1/2.
Droit Commercial (Prot. M. Eude, Avocat),
de 9 h. 1/2 à 10 h. 1/2.
Anglais Commercial (Prof. M. Gibbs).—3 4 année,
De 8 h. 1/2 à 9 h. 1/2.
La Société se charge de procurer à MM. les Négo
ciants, Banquiers et Courtiers, les employés divers
dont ils auraient besoin dans leurs bureaux.
Le chef du service se tient tous les jours, à la
Bourse, de midi à midi et demi, a la disposition
des sociétaires sans emoloi.
====s= aneensxseazmansosaneezsnennzzenesseresan:22aennzanasn2.2n2nsn:aatinsar*
les expéditions ont été faites dans une
grande ville, il serait préférable de traiter
à forfait... un prix de... à vos risques et
périls.
Elle réfléchissait et se disait que si sa
demande n’était pas posée clairement, un
malentendu pouvait en résulter ; mieux va
lait aller droit au but.
— Un étranger à l’envoi a-t-il le droit
de s’informer.
L’employé la fixa. Affaire commerciale
urgente ? Crainte d’une communication res
tée jusqu’alors secrète ?... Quoi ?
— Cela dépend... Un mari a tous droits
sur les agissements de sa femme.
— Non, non, il ne s’agit pas de cela.
Très courtois, il continua :
— Il y a encore la question de testament.
Un légataire — cela va de soi — jouit des
droits qu'aurait eus le testateur... de son
vivant... mais, dans ce cas, quelques for
malités s’imposent : un acte notarié qui
atteste que le demandeur est bien le léga
taire de l'expéditeur défunt.
Comme à la première explication, Rose
eut envie de répondre :
— Ce n’est point le cas qui m’amène ici.
Cela l’eût trahie auprès de sa fille. Elle
resta silencieuse.
— En tout cas, Madame, vous ne pouvez
rien faire avant d'avoir indiqué à combien
d’années remontent ces recherches.
— Il ne s’agit pas d’une seule année,
mais de cinq ans consécutifs.
— C’est un travail ... mais on vient à
bout de toutes les besognes, avec de la pa
tience. .. Combien y a-t-il de temps que les
envois ont eu lieu ?... les carnets ne sont
conservés dans les archives umuh petit f .125092):
nombre d’années. Après, on les jette au
pilon, pour du papier neuf.
Un petit nombre d'années ! La satisfaction
qu’elle éprouva se réféta sur son visage.
Elle ajouta, palpitante :
— Ce sont des recherches qui remontent
exactement entre vingt-cinq ans, de mil
huit cent soixante-quinze à mil huit cent
quatre-vingt.
L'employé eut un geste qui devança Fex-
plication apaisante :
— Madame, à notre grand regret, nous
ne pouvons vous être d’aucune utilité ; les
registres ne sont pas conservés plus de trois
ans.
Son œil brilla,
— Trois ans.;, vous dites trois ans !.. •
— Oui, Madame.
— Je puis m’en rapporter ?...
— Oui, Madame... trois ans, très exac
tement. C’est une réponse que j’ai donnée
plus de cent fois.
— Merci, Monsieur, merci infiniment.
Elle se leva, et, la porte entr’ouverte, elle
renouvela :
— Trois ans ?
— Oui, Madame, trois ans.
Sa respiration était devenue large, sa dé
marche légère;elle semblait déchargée d’un
fardeau.
— Eh bien ! demanda Louise à voix
basse, est-tu satisfaite ?... est-ce qu’il te
fallait ?
— Oui, je suis renseignée. J’aurais pu,
au besoin, m’informer par lettre. Il est
préférable d’aller à la source des informa
tions. On s’explique beaucoup plus claire
ment.
* 1229 r*:**
Dans l’après-midi, vers deux heures,
assez tôt pour ne pas se trouver aux mo
ments de houle, Rose Vertou emmena sa
fille au Bon-Marché.
Elle entra par la porte de Sèvres et de
manda, d’une voix un peu nouée, à un ins
pecteur qui se tenait à sa droite, le rayon
des dentelles.
— Imitation ou dentelles vraies ?
Elle ne savait pas 1 Son trouble fut pris
pour de l’hésitation et, poliment, l’inspec
teur expliqua :
— Madame trouvera le faux en face, au
fond de la première galerie. La vraie den
telle est au premier, à gauche de l’esca-
lier.
Il le montrait.
— Merci, Monsieur.
Ce fut aussitôt un horrible supplice que
cette promenade à travers les comptoirs
infinis.
De loin, l’émotion lui avait paru toléra
ble. Elle avait cru que la vue du public
refoulerait au-dedans d’elle le bouleverse
ment de son cœur. Elle avait trop présumé
de son sang-froid ; elle le comprit quand
chaque pas la rapprocha, lorsque chaque
mouvement la dirigea vers celui à qui elle
pensait dans ses moments d’intime solitude,
vers celui dont le nom était enfoui au plus
profond de son être, le nom que ses levres
n’avaient jamais prononcé, excepté à 1 hum
ble fille, à la dévouée Marceline.
Elle voulut commencer par le rez-de-
chaussée. Elle serait toujours à temps de
monter, si la première démarche n’aboutis-
sait pas. r
Rose contourna les piles des occasions,
elle glissa entre lesrouleaus de rubans, les
Grand- Théâtre
Ce soir, première représentation de Bip,
l’œuvre si musicale dePlanquette. Une mise
en scène très soignée fera de Rip une repri
se remarquable.
Ajoutons que l’interprétation nous promet
une excellente soirée, M. Villaret devant
chanter le rôle écrasant en artiste toujours
consciencieux, avec sa jolie voix, Nelly aura
en Mlle Armeliny une interprète agréable.
Les autres rôles tenus par Mmes Hollande,
d’Estanges, MM. Bargel, Gabyel, Parian, Ros
si, Hebrard. Les Girl’s Ryner et la Séduction
et enfin Mlles Goste et Lejeune, dans la pe
tite Lowena et le petit Jack.
La Nationale-Vie en 1912
Les résultats obtenus en assurances, au
cours de "exercice 1912, placent, une fois de
plus, la Nationale-Vie (entreprise privée,
assujettie au contrôle de l’Etat), à la tete dé
toutes les Compagnies françaises, avec une
production de 122,757,691 francs (contre Ilg
millions 576,886 francs en 1911), supérieure
de plus de 22 millions à celle de la Compa
gnie venant au second rang.
4978 Plus, 9la Nationale, a constitué, en
11 5 2,102,231 francs fl 0 rentes viagères.
De pareils résultats, accentuant la marche
ascendante de cette Compagnie, en dépit des
difficultés qui ont marqué les derniers mois
de 1 année 1912, démontrent que la confiance
des assurés et des rentiers s’attache chaque
jour davantage à la Nationale-Vie dont la
situation financière défie en effet toute com
paraison.
Envoi gratuit de tarifs et renseignements.
S adresser a Paris, au siège social, 2, rue
Pillet-win, chez les agents généraux en pro
vince, et notamment à MM. A. KUAETet
Fils, 18, place de l’Hôtel-de-Ville, au Havre.
Bulletin des Football-Kugby
H. A. C. (I) contre Racing Club de France
(1), Champion de Paris 1911/12
Dimanche à 3 heures, Terrain de Sanvic
Samedi soirée de gala avec le concours du
ténor Marcelin dans La Vie de Bohême, de
Puccini.
Le sympathique artiste aura l’occasion de
montrer les remirquables qualités de comé
dien et son merv illeux organe pourra se
développer tout à l’aise dans cette ouvrage,
dont l’interprétation lui vaut tant de succès
à Paris.
Gomme à la première, les autres rôles se
ront tenus par Mmes Dangerville, Armeliny,
MM. Villaret, Bechard, Rossi, André et Pa-
rian.
C’est une soirée triomphale en perspective.
Location ouverte.
L’équipe première du R G F qui doit se rencon
trer avec l’équipe première du H A G a une répu
tation assez grande dans le monde des sports,
pour justifier l’émotion qui a gagné tous les
rugbymen de notre ville. Cette partie, qui entre
deux rencontres de championnat, avait sa place
toute indiquée pour tenir le public en haleine
pendant cette période de rencontres intéressan
tes, est appelée à avoir un retentissement consi
dérable, et fournira une ligne exacte de la valeur
de notre quinze local, et des prétentions qu’il lui
sera permis d’émeltre d’après le résultat du match
de dimanche prochain.
Chacun en effet est anxieux de voir comment
vont se comporter devant ce groupement d’étoi-
les du rugby qu’est le R G F, les représentants du
club doyen. Cette fois, l’adversaire qui va être
opposé aux nôtres peut être qualifié de formida-
ble, sans aucune exagération, toute la presse a
été unanime depuis le début de la saison pour
glorifier comme elle le méritait cette fameuse
équipe devant laquelle les meilleurs ont dû s’in
cliner, et qui doit dimanche se déplacer au grand
complet.
prétentions qu’il lui
le résultat du match
Théàtre^Cirque Omnia
nem= omnia Paths
Le relief cinématographique, la merveilleuse
invention de Pathé frères
Cette semaine encore, les amateurs d’art
photographique pourront admirer sur le
vaste écran du Cinéma Omnia, un des plus
jolis films de Pathé, panoramas stéréoscopi
ques, aux couleurs réelles. Cette vue. Les
Mores de l’Eure, est un régal des
yeux, et malgré son long métrage passe trop
vite au gré de tous. L’Omnia seul peut don
ner cette intensité de vie à ses projections.
Ajoutons que le grand fiim italien, Le
Portrait «Se l’Aimée, qui remporte
un si légitime succès, Le Sacrifice d’Ismaël,
grande scène tirée de l’Histoire Sainte et ac
compagnée d’une partition religieuse de pre
mier ordre, exécutée par l’orchestre de 20
musiciens que dirige M. Paul Gallon, les
submersibles suédois et un grand choix de
vues comiques dont les interprètes sont les
grands favoris du public havrais : Boucot,
Rigadin et Max Linder, complètent ce mer
veilleux programme. Ajoutons que le Pathé-
Journal nous donne les faits les plus divers
du Monde entier.
Aujourd’hui jeudi, matinée à 3 heures, soi
rée à 9 heures.
Bureau de location ouvert comme d’usage.
Tous les soirs, à la sortie, service spécial
de tramways.
Folies - Bergère
Toute la presse Havraise a constaté le
grand succès remporté par les scènes nou
velles de la revue Eb» vlà des Chichis !
Ce succès ne va qu’en augmentant et nous
conseillons vivement de prendre ses places
à l’avance au bureau de location ouvert
tous les jours de 1 h. 1/2 à 5 heures. — Télé-
phone 8 70.
Bureau de location auxiliaire, chez M.
GALERNE, 27, boulevard Amiral-Mouchez.
; -— - 3— —.
Cinéma Gaumont Havrais
Aujourd’hui, Matinée à 2 h. 1/2, soirée
à 8 h. 3/4 : dernières du merveilleux pro
gramme de cette semaine :
Orchestre : Légion d’Amour, Marchetti. —
Marche Française, Godin. — Valse Septembre,
Fillipucci.
Première partie. — L’Expédition du Capi
taine Scott, voyage. — Un JNuaae, comique. —
Bébé et l’Aveugle, comique. — La Vengeance du
Sergent de Ville, comique.
Deuxième partie. — Orchestre : Ardeur bel
liqueuse, Mercier. — Gaumont - Actualités
{Les Modes). — La Mort de Lucrèce, drame
en couleurs.
Troisième partie. — Orchestre : Le Cortège
de la Folie, Wesly. — Au Pays des Lions,
grand drame en couleurs. — L’Aérostable des
Frères Moreau, document ; Les Béquilles, co
mique ; Le Chèque, drame. — L’Incognito,
comique. — Au Japon, voyage. — Sur la Côte
d’Azur, voyage. — Bonsoir. — Retraite, G. Ja-
berg.
Location habituelle. Service de tramways.
Salle chauffée. Téléphone 15.31.
échafaudages de plumes, et, dès qu’elle
aperçut, dépliées sur les tringles, les den
telles en fil de coton, les blondes de Nor
mandie, de Méricourt et du Puy, en voiles,
écharpes, laizes de toutes dimensions, ses
jambes fléchirent, une souffrance aiguë lui
étreignit le cœur.
Le rayon était tout près, droit devant
elle. Elle obliqua afin de se remettre un
peu et de donner le temps à sa pâleur de
s’atténuer. Puis elle regretta de ne pas être
venue seule.
Sa fille ne s’apercevrait-elle pas de son
trouble ? Elle n’osait ni lever les yeux sur
elle, ni lui parler, dans la crainte d’attirer
son attention.
Louise, intéressée, par tout ce qu’elle
voyait, par la foule, par les étalages artiste-
ment disposés, par les ouvrages de femmes,
par la nouveauté qui, à chaque instant se
manifestait, ne songeait pas le moins du
monde à observer sa mère.
Doucement, Mme Vertou avança. Elle prit
l’allée parallèle à celle des gazes, et, la res
piration courte, les traits altérés, elle diri
gea ses yeux ardents de l’un à l’autre des
vendeurs.
La triste recherche dura quelques mi
nutes. Samuel n’y était pas ! Elle crut dé
faillir.
Tant de souffrances pour rien ! Peut-
être accompagnait-il une cliente à la
caisse ? Il fallait patienter quelques ins
tants.
Ce sera la plus intéressante partie qu'il aura été
donné au public d’applaudir, depuis de nombreu
ses années, et il est certain qu’elle fera époque
dans les annales du rugby dans notre ville. Le
Havre Athietic Club va faire tout son possible
-pour assurer à cette sensationnelle rencontre
tout l’éclat qu’elle mérite, et nous renseignerons
nos lecteurs dans nos prochains numéros, sur les
deux équipes, et sur les détails intéressant ce
gala sportif.
Football Asseciation
Havre Athletic Club. — Matches de dimanche
16 février :
Ase équipe contre Racing, à Paris. Départ par
les trains de samedi midi et de dimanche 8 heures.
Cavanagh, Boyer, Ilermann, Mauger, Beaufils.
Hutchinson, Burckardt, Hughes, Owen, Six, Lang,
Engelbrecht.
Le équipe contre Fécamp. Départ par le train de
11 heures.
3° équipe contre ASFB 2, au bois, à 2 h. 1/2.
4 e équipe contre Se équipe, à Béville, à 3 h.
Ge équipe demande match.
7’ équipe contre PLGG, à Blé ville, à 1 h. 1/2. »
Association Sportive Frédéric-Bellanger. — Ce
soir, à 8 h. 3/4, au siège social, Ecole Frédéric-
Bellanger, réunion générale. La présence de tous
les membres est obligatoire.
Ordre du jour : Paiement des cotisations et
questions très importantes.
Association Sportive Amiral-Courbet. — Les so
ciétaires sont priés d’assister à la réunion qui
aura lieu aujourd’hui, à 8 h. 1/2, à l’école.
Ordre du jour : Questions très importantes.
Présence indispensable.
PRONOSTICS DE LA PRESSE
Vincenmes, 13 Février
PRIX DE MÉZIÈRES
Paris-Sport Joyeuse, Junon.
La Liberté Joyeuse, Junon.
La Pairie Joyeuse, Jackson (G.).
PRIX DE MOULINS -LA-M RCHE
Paris-Sport
La Liberté..
La Patrie..
Paris-Sport
La Liberté.
La Patrie...
Paris-Sport
La Liberté..
La Patrie..
Paris-Sport
La Liberté.
La Patrie..
Paris- Sport
La Liberté.
La Patrie. .
Paris-Sport
La Liberté.
La Patrie ..
.... Indiana, Job.
.... Indiana, Job.
Job. Idaho.
PRIX DE LA COCHiRE
.... lholdy, Hip.
.. Iho’dy, Hip.
.... lholdy, Hip.
PRIX DE LA ROCIICLLE
Jonson, Josette.
Jonson, Josette.
.... Jonson, Josette.
PRIX D’ANGOULÊME
.... Imprenable, Ibéria.
.... Imprenable, Ibéria.
.... Imprenable, Ibéria.
PRIX DE CHIATEAUROUX
.... Isabelle, Hamlet.
.... Isabelle, Hamlet.
.... Ilamiiton, Isabelle.
PRIX DE BOURGES
.. . Inno, In Salah.
.... Inno, In Salah.
.... lano, In Salah.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
à la LIBRAIRIE IMTEAHATIOHALE
108, rue St-Lazare, 108
(immeuble de T HOTEL TLR MINUS)
les étiquettes, pendant que ses pauvres yeux
de mère recommençaient leur douloureux
manège.
Marceline lui avait assuré qu'il n'avait
pas changé de rayon ! En haut, san ?
doute. .. ,
Après de nouveaux coups d œil pleins de
désolation, elle abandonna les dentelles,
non sans se retourner plusieurs fois, et prit
l'allée qui la conduisait directement à l'es- .
calier principal. .
Très lasse, elle fit l'ascension avec des.
pauses nombreuses, des stations de cal- ‘
vaire. * , « • .
Oh l il devait être la, celui auquel elle
n’avait jamais ouvert ses bras, celui qui
n’avait jamais eu aucune de ses cares-
ses.
Il devait être là, le cher abandonné... !
Tout en elle le lui disait, les palpitations
folles de son cœur, l’émotion étrange
qu’elle ressentait, les frissons qui la se
couaient.
Elle fit volte-face, un nuage sur les yeux,
et, sans en avoir l’air, après un détour insi
gnifiant, elle revint sur ses pas.
Pour se donner du temps, pour motiver ----------
sa présence, elle regarda les tullos, consulta a bler à une broderie
À quelques pas, sa fille fut intressée par
la parfumerie.
— Choisis ce que tu voudras, lui dit Ro
se d’une voix profondément; altérée, je re-
garde le rayon d’à côté.
De là, elle distinguait, cette fois, très
bien les belles dentelles en fil de lin. H
v avait celles de Bruxelles ou d’Angle-
terre, dont les fleurs sont entourées d’un
très fia et très régulier cordonnet qui les
réupit au fond et en fait toute la beaute.
Il y avait des dentelles de Malines, fabri
quées au fuseau, d’une pièce... que l oit
reconnaît au fil plat et très lisse qui dessh
ne le contour des fleurs et les fait ressent*
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Le Petit Havre
Jeudi 13 Février 1913
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Demain 14 Février
ARTICLES DU VENDREDI
66 ï I? angprrs Papeteries 50 feuil-
ul DLUILui les et 50 enveloppes
doublées, papier surfin. n —
La boîte, U Ou
“MODE MONDAINE” n»
25 enveloppes, format fan- ( O(
taisie Réclame, U OU
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bloc heures des marées. Occasion. U I U
ciétés locales affiliées, réparties dans les dif
férentes régions de la Seine-Inférieure.
Tous renseignements utiles concernant les
prêts sont fournis aux intéressés par le Di
recteur de la Caisse régionale, 27, quai de
Paris, à Rouen.
Ponts et Chaussées
M. Albert Le Morvan, pontier de Are classe,
attaché au service du canal de Tancarville
(pont no 7), a été admis à faire valoir ses
droits à la retraite à partir du 16 février
9913.
Conformément aux dispositions du décret
dn 27 mai 1897, M, Le Morvan sera maintenu
en fonctions jusqu’à la délivrance de son
brevet de pension.
Recette des Finances
M. Charles-André-Léon Laisné, ancien re
ceveur particulier des finances, ancien per
cepteur hors classe des contributions di
rectes de la 3e division du Havre, admis à
faire valoir ses droits à la retraite par arrêté
en date du 16 octobre 1912, a été nommé
receveur particulier des finances honoraire.
Le Brouillard
Si, comme a écrit Voltaire,
C’est du Nord aujourd'hui que news vient la lumière
logiquement, par contraste, l’obscurité de
vait venir du Sud.
Paris, connut mardi les inconvénients
du brouillard et les journaux relataient
même que les lampes en maints endroits du
rent être allumées en plein midi.
Et pour ne pas être en reste avec la capi
tale Le Havre s’éveilla hier tout enveloppé
d’une brume opaque, les toits couverts de
givre.
Ce fut vers neuf heures que le brouillard
fut le plus intense. La circulation dans les
Pues fut rendue pénible surtout pour les
véhicules qui ne s’apercevaient pas à plus
de quatre mètres.
Les tramways durent allumer tous leurs
feux.
Enfin le brouillard se dissipà en partie
dans la matinée.
Le steamer faisant le service de Southamp-
ton au Havre a été contrarié dans sa traver
sée. Quoique parti à son heure habituelle
d’Angleterre, il dut demeurer jusqu’à six
heures du matin dans la baie de Wight.
Ce paquebot, le Vera, n’est arrivé au Havre
qu’à onze heures.
Bien Moderne
Nous sommes à l’époque de la simplifica
tion en auto. Le véhicule pratique de force
moyenne prédomine. La voiture type du
marché mondial de 1913 est la 12 HP, telle
que l’a conçue Clément Bayard- Elle réunit
Bien tous les perfectionnements que l’on est
en droit d’attendre d’une auto de marque,
dans ce siècle de progrès qui est le nôtre.
Cette 4 cylindres 75X130, carrossée en Tor
pédo, est livrée complète, avec capote, glace,
tapis, 5 roues amovibles Sankey, trompe et
phares, pour 8,300 francs. Encore une créa-
Mon qui fait honneur aux Usines de Leval-
Sois. Concessionnaire Electricité industrielle,
A3, place de l’Hôtel-de-Ville, Le Havre.
Nouvelles Maritimes
Le Désespoir d’un Capitaine
Il résulte du rapport déposé par le capi-
taine Lalande, second à bord du Sephora-
Worms, que l’acte de désespoir du capitaine
Gaspard doit être attribué à un état d’affai
blissement causé par le surmenage.
M. Gaspard avait été, en effet, toujours en
veille depuis Brême, à cause du gros temps
continuel. Le fait qui a déterminé l’acte de
désespoir est la vue subite de brisants de
vant le navire. Le Sephora-Worms eut à peine
le temps de parer ces récifs.
Devant cet événement, la figure du capi-
taine se contracta violemment; il descendit
sans mot dire dans sa chambre et se lira un
-coup de revolver.
Sortie de Torpilleurs
Les torpilleurs 259 et 280 ont quitté notre
port hier matin en compagnie du contre-tor
pilleur Simoun.
Les Manœuvres navales de 1913
auront-elles lieu dans la
Manche ?
On se préoccupe, en ce moment, à l’état-
major général de la marine, de la décision à
prendre pour les manœuvres navales de
cette année. Les partisans du Nord et du
Midi font valoir chacun des arguments de
grande valeur.
Feuilleton du PETIT HAVRE 26
LES
BEUX FRÈRES
Par Pierre DAX
PREMIÈRE PARTIE
Louise et Jacques
Le teint de Rose se colora. Par la poste,
telle pourrait être renseignée... par la pos-
tic t
iseoir
Que faut-il faire pour cela ?
Très peu... Madame, veuillez vous as-
,.. Mademoiselle...
il désigna un siège en moleskine verte et
Continua ;
— Il suffit d’en faire la demande par écrit
au sous-secréta riat des postes et de ——
gager à p ayer les frais que nécessiteront les
recherches.
— Est-ce qu’ils sont élevés, ces frais ?
le s’en-
‘ L’employé sourit.
• — Une bagatelle L. soixante ou soixan-
, -te-quinze centimes 1 heure.
s 1 prit un livre qu’il feuilleta.
— Si vous pensez que la recherche soit
Longue •, » su je suppose, ‘expédition ou.
f L’Océan et la Manche sont de beaucoup
préférables à la Méditerranée comme école
de navigation. Avec ses courants, ses marées
et surtout ses brumes, ces côtes sont par
faites pour juger de la qualité manœuvrière
d’une armée navale. Le combat n’aura pas
toujours lieu par temps calme, et il faut ha
bituer nos canonniers à pointer par grosse
mer.
Les partisans de la Méditerranée objec
tent que l’armée navale de l’amiral de La-
peyrère doit rester près de ses centres de ra
vitaillement en charbon et en munitions ;
que, dans la Méditerranée, il y a des tem
pêtes et même des brumes comme dans
l’Océan. Pendant les manœuvres d’il y a
deux ans, en plein mois d’août, une brume
si épaisse s’est abattue sur l’armée navale
que, pendant deux heures, chaque navire
a manœuvré dans l’ignorance complète des
mouvements de ses voisins. De plus, cer
tains font valoir que, cette année, en raison
des événements d’Orient, il y a lieu de no
pas dégarnir la Méditerranée, même pen
dant un mois seulement.
L’Adjame
Le petit steamer à aubes, VAdjame, con-
struit par les chantiers de Graville de la So
ciété des Forges et Chantiers de la Méditer
ranée, pour le compte de la Compagnie des
Chargeurs Réunis, et qui a quitté le Havre
pour Grand-Bassam, où il est destiné à faire
la navigation en rivière, est arrivé à Las Pal-
mas dimanche dernier avec le remorqueur
hollandais Maas qui le convoie pendant son
difficultueux voyage.
La Pêche à la Morue
Pour éviter le retour de nombreuses
plaintes, portées contre les chalutiers à va
peur qui causent de grands désastres aux li
gnes de nos pêcheurs sur le Grand Banc de
Terre-Neuve, et le Banquereau, le ministre
de la marine vient de donner des instruc
tions pour rappeler aux capitaines de ces na
vires qu’ils doivent prendre des précautions
pour éviter d’entraîner avec leurs filets, les
lignes de pêche mouillées par les doris des
bâtiments à voiles.
* *
Il y a en ce moment, dit La Vie Maritime,
projet de fusion entre les deux importantes
sociétés « La Morue Française » et « Les Sè-
cheries de Morue de Fécamp ».
La décision définitive sera prise dans la
prochaine assemblée générale de ces deux
associations.
Waeltizg
Les Allemands et le Meeting du Havre
Sous ce titre, nous lisons dans la revue La
Vie Maritime du 10 février :
« Les Allemands iront-ils au Meeting inter
national du Havre ?
» Ils y mettent, paraît-il, une condition,
c’est qu’on abroge une disposition qui, de
puis la guerre franco-allemande de 1870, les
excluait d’une Société havraise. L’admission
d’un membre allemand dans l’organisme se
rait, dit-on, le prix de leur participation au
meeting de cette année. »
L’emploi des Pilules Suisses toniques,
laxatives, dépuratives, est ordonne dans
les maladies de l’estomac et du foie. 1 fr.50
la boîte de 50 pilules franco. Glaesel, phacm.,
28, rue Grammont, Paris.
Le Havre, Ville de Rendez-vous
Ces temps derniers, M. Degothal, habitant
Lambersart, faubourg de Lille, se faisait es
croquer la somme de 29,000' francs' par un
certain M. Buhaut, lequel s’empressa de dis
paraître.
Dès qu’il se fût aperça qu’il avait été vic
time d’un escroc, M. Degothal s’empressa
d’en informer la police de Lille.
Les investigations entreprises par le ser
vice de la Sûreté de cet endroit restèrent
infructueuses.
Or, quelle ne fut pas la stupéfaction de
M. Degothal lorsqu’il reçut lundi matin à
neuf heures, une lettre venant de Paris,
dans laquelle son débiteur lui disait :
« Mon cher Monsieur,
» Je ne voudrais pas laisser subsister dans
votre pensée l’idée que j’ai voulu un seul
instant me dérober et ne pas vous rendre la
somme de 20,000 francs que vous avez eu
l’amabilité de m'avancer.
» Pour vous prouver mes intentions, je me
permets de vous fixer un rendez-vous jeudi
prochain au Havre. Je vous attendrai entre
onze heures et midi sur la jetée, devant le
Musée qui se trouve à cet endroit. Je serai
moi-même arrivé au Havre par l’espress du
matin.
» Dans l’espoir que vous voudrez bien ac
céder à ma demande et attendre jusqu’à ce
jour, je vous prie d’agréer, etc... »
M. Degothal, devinant trop les intentions
de son homme et pensant bien que ce der
nier ne lui écrivait que dans le but de retar
der le dépôt de sa plainte et pour avoir le
temps de s’éloigner, avisa aussitôt le Parquet
de Lille.
ue le
D’ailleurs, nous croyons savoir que le
parquet avait déjà reçu plusieurs plaintes
contre cet individu sans scrupule.
Nous ne pensons pas que Buhaut vienne
quand même au Havre, car si l’on y réfléchit
bien, il a plutôt dû prendre une direction
toute opposée.
Il n’est toutefois pas désagréable de venir
se promener au Havre, pour l’instant, et d’y
donner des rendez-vous, car il fait un temps
ravissant. D’un autre côté, pour se mettre à
l’abri, notre police locale dispose de nom
breux locaux aussi spacieux que parfaite
ment aménagés pour recevoir les donneurs
de rendez-vous de ce genre.
Hâtez-vous MESDAMES, de profiter des
Occasions vraiment remarquables
qu'offre la
MAISON DES JUPONS
86, Rne de Paris, 86
à l’occasion des derniers Jours de Réclame de sa
GRANDE VENTE ANNUELLE h FIN de SAISON
OCCASIONS du JEUDI
(IDAN9 séries et modèles vendus à des
•• ""V prix surprenants de bon marché
uneo ( de Dames..........depuis 2 95
JUPEo 5 de Fillettes, serge et
( lainage fantaisies, depuis 1 45
depuis • 95
COSTUMES, CONFECTIONS, PEIGNOIRS,
seront vendus dans les mêmes Conditions Avantageuses
A Propos d’un Vol
Nous avons relaté dimanche qu’un ancien
employé de la Compagnie Générale Trans
atlantique, Robert L..., soldat en permis
sion, avait escroqué 20,000 francs au préju
dice de cette Compagnie.
, A ce propos, M. Robert Langaney, soldat
à la 22e section de G. O. A., à Paris, caserne
de la Tour-Maubourg, et demeurant au Ha-
vre, 20, rue Voltaire, nous écrit pour nous
déclarer qu’il n’a rien de commun avec le
coupable.
Nous ne savons
Nous ne savons pas si M. Langaney est
ancien employé de la Compagnie Générale
Transatlantique, et nous n’avons pas dit non
plus où le coupable était en garnison.
Nous ne voyons pas bien la possibilité de
confusion.
3
Aceident «u Travail
En travaillant, mardi soir, vers dix heures
et demie, dans les ateliers de construction
Delhomme, rue Joseph-Périer, un manoeu
vre, Charles Minot, âgé de 34 ans, demeu
rant rue Jacques-Louer, 71, eut une main
prise dans un engrenage d’une machine à
tarauder.
Grièvement blessé à la main, Minot a dû
se rendre à l’Hôpital Pasteur pour y recevoir
des soins.
CAVES GÉNÉRALES
FINE D’ALGÉRIE
=, z et _ étoiles ’
Seuseription en Saveur de la Sa mille
@ uentree
Rue de Si Romain-de-Colbosc (Puisage Bollineau)
(2 e Liste)
K. S.
C B
Souvenir Ch
A, T
Total
Liste précédente... .
Total
Fr
3 —
2
3 —
S —
..Fr.
-13 —
55 —
Fr.
68 -
Malade
Etant à travailler sous la tente du steamer
B.-F., mardi matin, vers 9 heures, Albert Le
grand, âgé de 49 ans, journalier, demeurant
place de la Gendarmerie, 23, se trouva subi
tement indisposé. Un de ses camarades de
travail, M. Bernard, demeurant rue de la
Gaffe, no il, le conduisit au poste de police
de Saint-François où le nécessaire fut fait
pour transporter Legrand à l’Hospice Gé
nérai.
Thute à l’Eau
En allant embarquer à bord du steamer
Caraïbe, amarré dans le canal de Tancarville,
un homme de l’équipage, Louis Beck, âgé
de 25 ans, chauffeur, est tombé accidentelle
ment entre le bord du navire et le quai.
Il fut heureusement tiré de cette position
dangereuse par les préposés des douanes
Louis et Pailhès,qui le conduisirent au poste
de police de la rue Paul-Marion. Des cama
rades du bord lui apportèrent des vêtements
de rechange et, après avoir.reçu des soins,
Beck put regagner son bord.
Pour bien Digérer
Un très grand nombre de malades qui
souffrent de l’estomac, dont les digestions
sont lentes et difficiles, prennent des Ca
chets digestifs Le Duc. Ces cachets, ren
fermant tous les ferments nécessaires aux
différentes phases de la digestion, aident
merveilleusement l’organisme et procurent
un heureux bien-être a ces malades. —
Dépôt : Grand Pharmacie des Halles Cen
trales, 56, rue Voltaire. Prix : 1 fr. 75 la boîte.
Accidents «Isa Reulage
Mardi coir, vers huit heures, une voiture à
vidanges de la maison Tessier, est demeurée
en panne dans la rue Guillemard par suite
de la rupture d’une roue.
En raison de cet accident, la circulation
des tramways s’est trouvée interrompue du
rant quelque temps sur la ligne Sanvic-Blé-
ville, entre la rue d’Alger et la rue d’Etretat.
Le service des voyageurs a dû se faire par
transbordement jusqu’à ce que la voie pu
blique lût dégagée.
s
* *
Au début de l’après-midi, mardi, une voi
ture chargée de charbon, appartenant à la
maison Tinel, quai d’Orléans, passait sur la
place de l‘Hôtel-de-Ville, sous la conduite du
charretier Henri Richard, âgé de 23 ans, de
meurant rue Gustave-Brindeau, 101.
Soudain, le cheval attelé à cette voiture
glissa et tomba sur le sol. Un brancard fut
cassé. Pendant qu’on relevait l’animal et ré
parait la voiture, la circulation fut inter
rompue sur la ligne du tramway.
Mauvais Sujet
Ils ont pour la plupart fort mauvaise tête
ces marchands ambulants espagnols. Ils ne
veulent jamais se soumettre aux reglements
de police et sont vindicatifs au plus haut
degré.
Lorsque comme Aimable Gomez, ils se
mettent par dessus le marché en état d’ivres
se, il n’y a plus moyen de les calmer.
Ce marchand ambulant qui habite rue du
Petit-Croissant, 24, et est âgé de 18 ans, s’a
musait à briser les vitres d’un réverbère sur
la place Danton. Le gardien de la paix Mais-
nier étant venu pour l’arrêter, il lui opposa
une rébellion insolente et brutale. Il a été
mis à la disposition de M. le commissaire de
police de la quatrième section.
Elessé dans une Rixe
Vers six heures et demie, lundi soir, une
rixe a éclaté entre plusieurs individus, sur
le quai Casimir-Delavigne.
Au cours de cette rixe, Léon Conneau, de
meurant rue du Grand-Croissant, 70, a été
blessé assez grièvement au visage.
Il a regagné son domicile, après avoir re
fusé les soins qu’on voulait lui donner.
Société de Secours Mutuels et de Retrai.
tes du quartier Sainte Marie. - Réunion
Uu conseil d administration vendredi 14 courant, à
$. 1/2 du soir, au local habituel du Cercle Fran-
Kal.
Modern-Style.— Aujourd’hui jeudi,à 9 heures
HÔMdo ÇMhieç"sans“s.nion mensuelle obligatoire,
Ordre du jour : Lecture des procès-verbaux des
deux dernières réunions. Organisation du bal de
la Mi-Carême. Questions diverses.
N‘B. — A titre exceptionnel,les membres adhé
rentes seront admises à cette réunion. Adresser la
correspondance à l’Hôtel des Sociétés.
Société Havraise de Tambours et Clai-
vous — Demain vendredi, à 8 h. 1/4 du soir
répétition pour les clairons ; Étude de nouveaux
morceaux. — Présence indispensable
-———-———------------——
THEATRES « CONCERTS
Mandat d’Amener
En vertu d’un mandat d’amener de
Linée, juge d’instruction du parquet
Havre, le nommé Joseph-Louis Le Duc, âgé
de 16 ans, journalier, demeurant rue des
Viviers, 35, a été arrêté, mardi dernier, par
les agents de la Sûreté Avisse et Lévêque.
M.
du
Arrestation
La gendarmerie de Birentin a arrêté en
flagrant délit de vagabondage une nommée
Aline Le Droupet, femme Vogel, âgée de
29 ans, journalière, sans domicile fixe.
Cette femme, qui est originaire du Havre,
a été mise à la disposition du procureur de
la République.
M MOTET, DENTISTE, 52,r ÉUaBmMU.Ï. J »e
Tribune des Syndicats
Chambre Syndicale des Ouvriers Cor-
donniers. — Au cours d’une reunion tenue di
manche, les délégations ont été formées comme
suit :
Patrons. — MM. Fix, Frémond, Jammais, Liber-
ge, Lefèvre, Rossard, Leconte, Favrie.
Ouvriers. — MM. Aufret, secrétaire, Beaufils,
Bled, Câlin, Martin, Lepey.
— Réunion lundi 17 à 6 heures, Hôtel de Ville,
salle A. Tous les patrons y sont convoqués ainsi
que les membres des deux délégations.
Chambre Syndicale des Ouvriers (a-
mionneurs.— Permanence dimanche, de 9 heu
res à 11 h. 1/2.
Syndicat du Commerce de l’Epicerie. —
Réunion demain vendredi, à 8 h, 30 du soir, au
local du syndicat, 34, rue du Chillou.
Ordre du jour : i. Lecture du procès-verbal de
la dernière séance ; 2. Correspondance ; 3. Réu
nion des présidents des Syndicats fédérés à Paris,
rapport; 4. Fête de famille, décision à prendre ;
5. Admissions de nouveaux membres ; 6. Ques
tions et propositions.
— - — - s = -= ■ -----------
^emmuaieatious diverses
Œuvre havraise des Colonies scolaires
de vacances (sous le patronage de la municipa
lité). — Le Comité rappelle aux détenteurs de bil
lets de 1 loterie tirée le 17 novembre dernier que
le délai de trois mois fixé par l’arrêté préfectoral
du 40 juin 1919, pour le retrait des lofe, expire le
17 février courant.
Passé cette dale, les lots non réclamés à la Mai
rie, bureau de l’instruction publique, seront ac
quis à FOEuvre.
Cours d’Enseignement supérieur, pu-
blics et gratuits — Le cours d'Histoire de
l'Art, avec projections, fait par M. Bergmann, pro
fesseur agrégé au lycée, aura lieu ce soir, à
8 h. 3,4, à l’Hôtel de Ville, salle des Conférences.
sujet :
Le SenUmerdalisme. Greuze.
Les idées artistiques de Diderot. — Les idées
morales de J.-J. Rousseau — La sensibilité. —
Greuze : le peintre de la vertu bourgeoise et ru
rale. Le portrait sentimental : Mme Vigé Le Brun.
Service des Eaux. — Arrêt d'eau. — Pour
prise d’abonné, les conduites d’eau de la rue de
Paris (entre les rues des Drapiers et la place
Gambetta; et place Gambetta (côté Sud) seront
fermées aujourd’hui jeudi, à 10 heures du matin,
et pendant quelques heures.
Bulletin des goctéléa
Société Mutuelle de Prévoyance des Em
ployés de Commerce, au siège social, S, ras
Caligny. - Téléphene m S20.
Cours Techniques Commerciaux
Cours du Jeudi
Comptabilité Commerciale (Prof. M. Levillain,
Employé de commerce). — 1" année, de 8 h. 1/2
à 9 h. 4/2; 2 année, de 9 h. 1/2 à 10 h. 1/2.
Espagnol (Prof. M. Vassia, Vice-Consul d’Italie).
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Dactylographie. — De 8 h. 1/2 à 10 h. 1/2.
Droit Commercial (Prot. M. Eude, Avocat),
de 9 h. 1/2 à 10 h. 1/2.
Anglais Commercial (Prof. M. Gibbs).—3 4 année,
De 8 h. 1/2 à 9 h. 1/2.
La Société se charge de procurer à MM. les Négo
ciants, Banquiers et Courtiers, les employés divers
dont ils auraient besoin dans leurs bureaux.
Le chef du service se tient tous les jours, à la
Bourse, de midi à midi et demi, a la disposition
des sociétaires sans emoloi.
====s= aneensxseazmansosaneezsnennzzenesseresan:22aennzanasn2.2n2nsn:aatinsar*
les expéditions ont été faites dans une
grande ville, il serait préférable de traiter
à forfait... un prix de... à vos risques et
périls.
Elle réfléchissait et se disait que si sa
demande n’était pas posée clairement, un
malentendu pouvait en résulter ; mieux va
lait aller droit au but.
— Un étranger à l’envoi a-t-il le droit
de s’informer.
L’employé la fixa. Affaire commerciale
urgente ? Crainte d’une communication res
tée jusqu’alors secrète ?... Quoi ?
— Cela dépend... Un mari a tous droits
sur les agissements de sa femme.
— Non, non, il ne s’agit pas de cela.
Très courtois, il continua :
— Il y a encore la question de testament.
Un légataire — cela va de soi — jouit des
droits qu'aurait eus le testateur... de son
vivant... mais, dans ce cas, quelques for
malités s’imposent : un acte notarié qui
atteste que le demandeur est bien le léga
taire de l'expéditeur défunt.
Comme à la première explication, Rose
eut envie de répondre :
— Ce n’est point le cas qui m’amène ici.
Cela l’eût trahie auprès de sa fille. Elle
resta silencieuse.
— En tout cas, Madame, vous ne pouvez
rien faire avant d'avoir indiqué à combien
d’années remontent ces recherches.
— Il ne s’agit pas d’une seule année,
mais de cinq ans consécutifs.
— C’est un travail ... mais on vient à
bout de toutes les besognes, avec de la pa
tience. .. Combien y a-t-il de temps que les
envois ont eu lieu ?... les carnets ne sont
conservés dans les archives umuh petit f .125092):
nombre d’années. Après, on les jette au
pilon, pour du papier neuf.
Un petit nombre d'années ! La satisfaction
qu’elle éprouva se réféta sur son visage.
Elle ajouta, palpitante :
— Ce sont des recherches qui remontent
exactement entre vingt-cinq ans, de mil
huit cent soixante-quinze à mil huit cent
quatre-vingt.
L'employé eut un geste qui devança Fex-
plication apaisante :
— Madame, à notre grand regret, nous
ne pouvons vous être d’aucune utilité ; les
registres ne sont pas conservés plus de trois
ans.
Son œil brilla,
— Trois ans.;, vous dites trois ans !.. •
— Oui, Madame.
— Je puis m’en rapporter ?...
— Oui, Madame... trois ans, très exac
tement. C’est une réponse que j’ai donnée
plus de cent fois.
— Merci, Monsieur, merci infiniment.
Elle se leva, et, la porte entr’ouverte, elle
renouvela :
— Trois ans ?
— Oui, Madame, trois ans.
Sa respiration était devenue large, sa dé
marche légère;elle semblait déchargée d’un
fardeau.
— Eh bien ! demanda Louise à voix
basse, est-tu satisfaite ?... est-ce qu’il te
fallait ?
— Oui, je suis renseignée. J’aurais pu,
au besoin, m’informer par lettre. Il est
préférable d’aller à la source des informa
tions. On s’explique beaucoup plus claire
ment.
* 1229 r*:**
Dans l’après-midi, vers deux heures,
assez tôt pour ne pas se trouver aux mo
ments de houle, Rose Vertou emmena sa
fille au Bon-Marché.
Elle entra par la porte de Sèvres et de
manda, d’une voix un peu nouée, à un ins
pecteur qui se tenait à sa droite, le rayon
des dentelles.
— Imitation ou dentelles vraies ?
Elle ne savait pas 1 Son trouble fut pris
pour de l’hésitation et, poliment, l’inspec
teur expliqua :
— Madame trouvera le faux en face, au
fond de la première galerie. La vraie den
telle est au premier, à gauche de l’esca-
lier.
Il le montrait.
— Merci, Monsieur.
Ce fut aussitôt un horrible supplice que
cette promenade à travers les comptoirs
infinis.
De loin, l’émotion lui avait paru toléra
ble. Elle avait cru que la vue du public
refoulerait au-dedans d’elle le bouleverse
ment de son cœur. Elle avait trop présumé
de son sang-froid ; elle le comprit quand
chaque pas la rapprocha, lorsque chaque
mouvement la dirigea vers celui à qui elle
pensait dans ses moments d’intime solitude,
vers celui dont le nom était enfoui au plus
profond de son être, le nom que ses levres
n’avaient jamais prononcé, excepté à 1 hum
ble fille, à la dévouée Marceline.
Elle voulut commencer par le rez-de-
chaussée. Elle serait toujours à temps de
monter, si la première démarche n’aboutis-
sait pas. r
Rose contourna les piles des occasions,
elle glissa entre lesrouleaus de rubans, les
Grand- Théâtre
Ce soir, première représentation de Bip,
l’œuvre si musicale dePlanquette. Une mise
en scène très soignée fera de Rip une repri
se remarquable.
Ajoutons que l’interprétation nous promet
une excellente soirée, M. Villaret devant
chanter le rôle écrasant en artiste toujours
consciencieux, avec sa jolie voix, Nelly aura
en Mlle Armeliny une interprète agréable.
Les autres rôles tenus par Mmes Hollande,
d’Estanges, MM. Bargel, Gabyel, Parian, Ros
si, Hebrard. Les Girl’s Ryner et la Séduction
et enfin Mlles Goste et Lejeune, dans la pe
tite Lowena et le petit Jack.
La Nationale-Vie en 1912
Les résultats obtenus en assurances, au
cours de "exercice 1912, placent, une fois de
plus, la Nationale-Vie (entreprise privée,
assujettie au contrôle de l’Etat), à la tete dé
toutes les Compagnies françaises, avec une
production de 122,757,691 francs (contre Ilg
millions 576,886 francs en 1911), supérieure
de plus de 22 millions à celle de la Compa
gnie venant au second rang.
4978 Plus, 9la Nationale, a constitué, en
11 5 2,102,231 francs fl 0 rentes viagères.
De pareils résultats, accentuant la marche
ascendante de cette Compagnie, en dépit des
difficultés qui ont marqué les derniers mois
de 1 année 1912, démontrent que la confiance
des assurés et des rentiers s’attache chaque
jour davantage à la Nationale-Vie dont la
situation financière défie en effet toute com
paraison.
Envoi gratuit de tarifs et renseignements.
S adresser a Paris, au siège social, 2, rue
Pillet-win, chez les agents généraux en pro
vince, et notamment à MM. A. KUAETet
Fils, 18, place de l’Hôtel-de-Ville, au Havre.
Bulletin des
H. A. C. (I) contre Racing Club de France
(1), Champion de Paris 1911/12
Dimanche à 3 heures, Terrain de Sanvic
Samedi soirée de gala avec le concours du
ténor Marcelin dans La Vie de Bohême, de
Puccini.
Le sympathique artiste aura l’occasion de
montrer les remirquables qualités de comé
dien et son merv illeux organe pourra se
développer tout à l’aise dans cette ouvrage,
dont l’interprétation lui vaut tant de succès
à Paris.
Gomme à la première, les autres rôles se
ront tenus par Mmes Dangerville, Armeliny,
MM. Villaret, Bechard, Rossi, André et Pa-
rian.
C’est une soirée triomphale en perspective.
Location ouverte.
L’équipe première du R G F qui doit se rencon
trer avec l’équipe première du H A G a une répu
tation assez grande dans le monde des sports,
pour justifier l’émotion qui a gagné tous les
rugbymen de notre ville. Cette partie, qui entre
deux rencontres de championnat, avait sa place
toute indiquée pour tenir le public en haleine
pendant cette période de rencontres intéressan
tes, est appelée à avoir un retentissement consi
dérable, et fournira une ligne exacte de la valeur
de notre quinze local, et des prétentions qu’il lui
sera permis d’émeltre d’après le résultat du match
de dimanche prochain.
Chacun en effet est anxieux de voir comment
vont se comporter devant ce groupement d’étoi-
les du rugby qu’est le R G F, les représentants du
club doyen. Cette fois, l’adversaire qui va être
opposé aux nôtres peut être qualifié de formida-
ble, sans aucune exagération, toute la presse a
été unanime depuis le début de la saison pour
glorifier comme elle le méritait cette fameuse
équipe devant laquelle les meilleurs ont dû s’in
cliner, et qui doit dimanche se déplacer au grand
complet.
prétentions qu’il lui
le résultat du match
Théàtre^Cirque Omnia
nem= omnia Paths
Le relief cinématographique, la merveilleuse
invention de Pathé frères
Cette semaine encore, les amateurs d’art
photographique pourront admirer sur le
vaste écran du Cinéma Omnia, un des plus
jolis films de Pathé, panoramas stéréoscopi
ques, aux couleurs réelles. Cette vue. Les
Mores de l’Eure, est un régal des
yeux, et malgré son long métrage passe trop
vite au gré de tous. L’Omnia seul peut don
ner cette intensité de vie à ses projections.
Ajoutons que le grand fiim italien, Le
Portrait «Se l’Aimée, qui remporte
un si légitime succès, Le Sacrifice d’Ismaël,
grande scène tirée de l’Histoire Sainte et ac
compagnée d’une partition religieuse de pre
mier ordre, exécutée par l’orchestre de 20
musiciens que dirige M. Paul Gallon, les
submersibles suédois et un grand choix de
vues comiques dont les interprètes sont les
grands favoris du public havrais : Boucot,
Rigadin et Max Linder, complètent ce mer
veilleux programme. Ajoutons que le Pathé-
Journal nous donne les faits les plus divers
du Monde entier.
Aujourd’hui jeudi, matinée à 3 heures, soi
rée à 9 heures.
Bureau de location ouvert comme d’usage.
Tous les soirs, à la sortie, service spécial
de tramways.
Folies - Bergère
Toute la presse Havraise a constaté le
grand succès remporté par les scènes nou
velles de la revue Eb» vlà des Chichis !
Ce succès ne va qu’en augmentant et nous
conseillons vivement de prendre ses places
à l’avance au bureau de location ouvert
tous les jours de 1 h. 1/2 à 5 heures. — Télé-
phone 8 70.
Bureau de location auxiliaire, chez M.
GALERNE, 27, boulevard Amiral-Mouchez.
; -— - 3— —.
Cinéma Gaumont Havrais
Aujourd’hui, Matinée à 2 h. 1/2, soirée
à 8 h. 3/4 : dernières du merveilleux pro
gramme de cette semaine :
Orchestre : Légion d’Amour, Marchetti. —
Marche Française, Godin. — Valse Septembre,
Fillipucci.
Première partie. — L’Expédition du Capi
taine Scott, voyage. — Un JNuaae, comique. —
Bébé et l’Aveugle, comique. — La Vengeance du
Sergent de Ville, comique.
Deuxième partie. — Orchestre : Ardeur bel
liqueuse, Mercier. — Gaumont - Actualités
{Les Modes). — La Mort de Lucrèce, drame
en couleurs.
Troisième partie. — Orchestre : Le Cortège
de la Folie, Wesly. — Au Pays des Lions,
grand drame en couleurs. — L’Aérostable des
Frères Moreau, document ; Les Béquilles, co
mique ; Le Chèque, drame. — L’Incognito,
comique. — Au Japon, voyage. — Sur la Côte
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échafaudages de plumes, et, dès qu’elle
aperçut, dépliées sur les tringles, les den
telles en fil de coton, les blondes de Nor
mandie, de Méricourt et du Puy, en voiles,
écharpes, laizes de toutes dimensions, ses
jambes fléchirent, une souffrance aiguë lui
étreignit le cœur.
Le rayon était tout près, droit devant
elle. Elle obliqua afin de se remettre un
peu et de donner le temps à sa pâleur de
s’atténuer. Puis elle regretta de ne pas être
venue seule.
Sa fille ne s’apercevrait-elle pas de son
trouble ? Elle n’osait ni lever les yeux sur
elle, ni lui parler, dans la crainte d’attirer
son attention.
Louise, intéressée, par tout ce qu’elle
voyait, par la foule, par les étalages artiste-
ment disposés, par les ouvrages de femmes,
par la nouveauté qui, à chaque instant se
manifestait, ne songeait pas le moins du
monde à observer sa mère.
Doucement, Mme Vertou avança. Elle prit
l’allée parallèle à celle des gazes, et, la res
piration courte, les traits altérés, elle diri
gea ses yeux ardents de l’un à l’autre des
vendeurs.
La triste recherche dura quelques mi
nutes. Samuel n’y était pas ! Elle crut dé
faillir.
Tant de souffrances pour rien ! Peut-
être accompagnait-il une cliente à la
caisse ? Il fallait patienter quelques ins
tants.
Ce sera la plus intéressante partie qu'il aura été
donné au public d’applaudir, depuis de nombreu
ses années, et il est certain qu’elle fera époque
dans les annales du rugby dans notre ville. Le
Havre Athietic Club va faire tout son possible
-pour assurer à cette sensationnelle rencontre
tout l’éclat qu’elle mérite, et nous renseignerons
nos lecteurs dans nos prochains numéros, sur les
deux équipes, et sur les détails intéressant ce
gala sportif.
Football Asseciation
Havre Athletic Club. — Matches de dimanche
16 février :
Ase équipe contre Racing, à Paris. Départ par
les trains de samedi midi et de dimanche 8 heures.
Cavanagh, Boyer, Ilermann, Mauger, Beaufils.
Hutchinson, Burckardt, Hughes, Owen, Six, Lang,
Engelbrecht.
Le équipe contre Fécamp. Départ par le train de
11 heures.
3° équipe contre ASFB 2, au bois, à 2 h. 1/2.
4 e équipe contre Se équipe, à Béville, à 3 h.
Ge équipe demande match.
7’ équipe contre PLGG, à Blé ville, à 1 h. 1/2. »
Association Sportive Frédéric-Bellanger. — Ce
soir, à 8 h. 3/4, au siège social, Ecole Frédéric-
Bellanger, réunion générale. La présence de tous
les membres est obligatoire.
Ordre du jour : Paiement des cotisations et
questions très importantes.
Association Sportive Amiral-Courbet. — Les so
ciétaires sont priés d’assister à la réunion qui
aura lieu aujourd’hui, à 8 h. 1/2, à l’école.
Ordre du jour : Questions très importantes.
Présence indispensable.
PRONOSTICS DE LA PRESSE
Vincenmes, 13 Février
PRIX DE MÉZIÈRES
Paris-Sport Joyeuse, Junon.
La Liberté Joyeuse, Junon.
La Pairie Joyeuse, Jackson (G.).
PRIX DE MOULINS -LA-M RCHE
Paris-Sport
La Liberté..
La Patrie..
Paris-Sport
La Liberté.
La Patrie...
Paris-Sport
La Liberté..
La Patrie..
Paris-Sport
La Liberté.
La Patrie..
Paris- Sport
La Liberté.
La Patrie. .
Paris-Sport
La Liberté.
La Patrie ..
.... Indiana, Job.
.... Indiana, Job.
Job. Idaho.
PRIX DE LA COCHiRE
.... lholdy, Hip.
.. Iho’dy, Hip.
.... lholdy, Hip.
PRIX DE LA ROCIICLLE
Jonson, Josette.
Jonson, Josette.
.... Jonson, Josette.
PRIX D’ANGOULÊME
.... Imprenable, Ibéria.
.... Imprenable, Ibéria.
.... Imprenable, Ibéria.
PRIX DE CHIATEAUROUX
.... Isabelle, Hamlet.
.... Isabelle, Hamlet.
.... Ilamiiton, Isabelle.
PRIX DE BOURGES
.. . Inno, In Salah.
.... Inno, In Salah.
.... lano, In Salah.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
à la LIBRAIRIE IMTEAHATIOHALE
108, rue St-Lazare, 108
(immeuble de T HOTEL TLR MINUS)
les étiquettes, pendant que ses pauvres yeux
de mère recommençaient leur douloureux
manège.
Marceline lui avait assuré qu'il n'avait
pas changé de rayon ! En haut, san ?
doute. .. ,
Après de nouveaux coups d œil pleins de
désolation, elle abandonna les dentelles,
non sans se retourner plusieurs fois, et prit
l'allée qui la conduisait directement à l'es- .
calier principal. .
Très lasse, elle fit l'ascension avec des.
pauses nombreuses, des stations de cal- ‘
vaire. * , « • .
Oh l il devait être la, celui auquel elle
n’avait jamais ouvert ses bras, celui qui
n’avait jamais eu aucune de ses cares-
ses.
Il devait être là, le cher abandonné... !
Tout en elle le lui disait, les palpitations
folles de son cœur, l’émotion étrange
qu’elle ressentait, les frissons qui la se
couaient.
Elle fit volte-face, un nuage sur les yeux,
et, sans en avoir l’air, après un détour insi
gnifiant, elle revint sur ses pas.
Pour se donner du temps, pour motiver ----------
sa présence, elle regarda les tullos, consulta a bler à une broderie
À quelques pas, sa fille fut intressée par
la parfumerie.
— Choisis ce que tu voudras, lui dit Ro
se d’une voix profondément; altérée, je re-
garde le rayon d’à côté.
De là, elle distinguait, cette fois, très
bien les belles dentelles en fil de lin. H
v avait celles de Bruxelles ou d’Angle-
terre, dont les fleurs sont entourées d’un
très fia et très régulier cordonnet qui les
réupit au fond et en fait toute la beaute.
Il y avait des dentelles de Malines, fabri
quées au fuseau, d’une pièce... que l oit
reconnaît au fil plat et très lisse qui dessh
ne le contour des fleurs et les fait ressent*
U suivra)
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