Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-08-16
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 août 1913 16 août 1913
Description : 1913/08/16 (A33,N11720). 1913/08/16 (A33,N11720).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52637798z
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
33= Annee — fi* 11,720
Administrateur- Délégué
Adresser tout ce qui concerne l’Administration
a M. O. RANDOLRT
(6 Pages) S Centimes — CDITION DD MATIN — s CMUW8 (6 Pages)
"=*****========================*========== ======== ===== =======
Samedi 16 Aoüt 1913
35, Rue Fontenelle. 85
Adresse Télégraphique : RANDOLRT Havre
Administration, Impressions et Annances. TRI. 10.47
? AU HAVRE
E A PARIS.
AN NON GES
Bureau du Journal, 112. bout* de Strasbourg.
( L'AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
3 seule chargée de recevoir les Annonces pour
Petit Havre
ORGANE REPUBLICAIN DEMOCRATIQUE
( le* Journal» |
Le PETIT HA VRE est désigné pour les Annonces judiciaires et légales
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
84884225
Rédaeteur en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Auresser tout ce qui concerne la Rédaction
a M. HIPPOLYTE FéNOUI
85. Rue Fontenelle, 35
TÉLÉPHONE ! Rédaction, No 7 60
ABONNEMENTS
Le Havre, la Seine-Inférieure, l’Eure,
l’Oise et la Somme
Autres Départements...
Union Postale
TBOI Mois. Six Mois
Un AN |
5O
F?.
O Ff.
1 2 wve
29 »
» ISO Fr. 1 «b »
! On s'aPonne également, SANS FR/ tS. dans tous les Bureaux de Poste de
============= =====e= == g =ssq arraa en ases ens eactal
Porù, trois heures matin
DEPECHES COMMERCIALES
LE
et la Loi de Trois Ans
LEG FETES DU 5- CANTON
NEW-YORK, 18 AOUT
. Ootons : août, hausse 21 points ; octobre,
hausse 19 points ; décembre, hausse 20 points ;
mars, hausse 21 points. — Soutenu.
Cafés i hausse 4 points à baisse 43 points.
NEW-YORK, 13 AOUT
Cuivre Standard disp.
— septembre...»
Amalgamat. Cop...
Fer
CHICAGO 1
: m ion
14 87
14 87
72 18
15 75
3 AOUT
».
14 76
15 36
73 7 8
15 62
Blé sur
Septembre
c. on JOUR
87 1/4
c. PRRCSD
87 1/8
cas a
Décembre.
90 11
90 1/4
Maïs sur
Septembre
74 5 8
73 » »
e-- s
Décembre.
69 3 8
67 7 8
Saindoux sur.
Septembre
11 07
10 97
mrrecugegcgns.
Janvier..
10 55
10 45
LES AFFAIRES D’ORIENT
Rentrée des Troupes à Sofia
Sofia. — Les troupes de la division de So
fia, accompagnées de détachements d’autres
localités, sont arrivées hier matin.
Les rues étaient noires de monde. La ville
était brillamment pavoisée.
Le défilé a commencé à 9 heures; il a duré
jusqu’à 3 heures.
Le roi Ferdinand avait à ses côtés le géné
ral Radko Dimitrieff, le ministre de la guerre,
les membres de l’état-major.
Les princes marchaient en tête de leur
compagnie.
Les acclamations n’ont cessé de retentir,
surtout au passage du roi et des princes.
On jetait des fleurs de tous côtés.
Les soldats avaient orné leurs fusils de
fleurs. Ni les chevaux, ni les hommes ne
paraissaient fatigués.
Un Te Deum a été chanté à cette occasion.
La délégation d’Andrinople
Vienne. — Afin de visiter plus rapidement
les capitales, la délégation d’Andrinople s’est
partagée en deux groupes. L’un est parti
dans la soirée pour St-Pétersbourg ; l’autre
partira aujourd'hui pour Londres.
La marche des troupes turques
Vienne. — On mande de Salonique que les
troupes turques sont arrivées dans diverses
localités des environs de Guemouldchina,
dans la région de Buc.
Des troupes grecques ont en un violent
engagement avec une bande bulgare.
•
NOS AVIATEURS
hier
Anvers. — L’aviateur Seguin, parti
matin à 11 heures 15 de Brême, a atterri à
la plaine d’aviation de Saint-Job à deux heu
res et demie.
Il compte repartir ce soir.
PSKOFF. — C’est après s’être égaré dans le
brouillard que l’aviateur Janoir a dû atter
rir ; il manquait d'essence.
En atterrissant, l’aviateur a heurté un ar
bre et a endommagé son hélice et son gou
vernail.
MONTAUBAN. — Brindejonc des Moulinais,
venant de Montpellier, est arrivé ici à 9 heu-
res 45 du matin.
Il est reparti à 2 heures 55.
Il espérait atteindre Poitiers, mais il dut
atterrir à Angoulême.
UN DOMPTEUR BLESSÉ
PAR UNE LIONNE
Hier après-midi, vers 4 heures, dans un
établissement installé quai dOrsay, une
lionne s’est jetée sur un dompteur, M. Amé-
dée Lecompte, âgé de 30 ans, au moment où
celui-ci pénétrait dans la cage.
Le dompteur put être retiré à temps, mais
il dut être transporté à l’hôpital Bichat, car
il portait de nombreuses blessures sur le
corps et avait notamment la joue gauche ar
rachée.
GRAVE ACCIDENT D’AUTOMOBILE
PoRT-VENDRES. — Hier soir, une automo-
oile appartenant à M. Monich, négociant à
Banuyfs-sur-Mer, et dans laquelle avaient
pris place, outre le chauffeur Gilangau, MM.
Barbetis, Ribes et Jouca, se rendait à Ange-
lès-sur-Mer.
En descendant une pente dangereuse avant
d’arriver à Paulliles, le chauffeur, pour évi
ter une voiture, donna un fort coup de vo
lant. L’auto roula dans un ravin.
M. Monich a été tué sur le coup ; les autres
voyageurs ont été plus ou moins grièvement
blessés.
BAIGNADE TRAGIQUE
Ajaccio. — Les nommés Emmanuel Luttes,
Anioine Bouteille et les frères Joseph et Nar-
pisse Fallu se baignaient dans le golfe de
Porto quand ils furent emportés par une
lame.
La mer n’a rejeté jusqu alors que le cada
vre de Narcisse Pallu.
Les victimes sont originaires de Lyon.
— -8—-
L’AGITATION RÉVOLUTIONNAIRE
AU PORTUGAL
Lisbonne-.— La police a saisi, dans une ba
raque isolée-aux environs de Lisbonne, dix
cartouches de dynamite, des pistolets, des
revolvers, des poignards, des brassards por
tant les initiales « R.R. » ainsi qu’un certain
nombre d’exemplaires d un manifeste du
Comité révolutionnaire civil et militaire.
AUX ÉTATS-UNIS
Le Scandale Sulzer
ALBANY. — Sommation a été faite hier à
M. Sulzer de renoncer à exercer les pouvoirs
exécutifs. . , , j
! Celui-ci a refusé de sortir des bureaux du
Capitole, dont il a fait fermer les portes et
‘ où il a placé des sentinelles.
, Presque tous les employés de l’adminis-
tration ont répudié son àutorité et se sont
places sous les ordres de M. Glyun, J°,
Le Parti Républicain Démocratique reven
dique l’honneur de s’être prononcé à l’una
nimité pour la loi de défense nationale que
le Parti socialiste révolutionnaire tout en
tier et une minorité de radicaux-socialistes
ont combattue à outrance. Il comptait dans
le Cabinet Briand plusieurs de ses diri
geants. M. Louis Barthou, dont le courage
et le talent ont triomphé d’une obstruction
implacable, était l’un de ses chefs les plus
éminents, M. Etienne, ministre de la guer
re, avant d’occuper ces hautes fonctions,
était membre de la Commission exécutive.
Parmi les orateurs qui intervinrent le plus
efficacement à la Chambre, en faveur de la
loi, on compte deux membres de sa Com
mission exécutive, MM. Joseph Reinach et
Paul Benazet, et un membre de son Conseil
supérieur, M. Georges Leygues. Au Sénat,
le rapporteur du projet, M. Paul Doumer,
et le président de la Commission de l’ar
mée, M. Louis Boudenoot, qui prirent aux
débats une part si brillante, sont égale
ment membres de ses Conseils directeurs.
Enfin, à part quatre ou cinq parlementai
res, inscrits sur ses contrôles, lesquels se
sont abstenus ou ont voté contre la loi,
tous les autres ont tenu à doter la nation
du puissant instrument de paix qui lui
était nécessaire.
Ils y étaient encouragés par les ordres du
jour et par les manifestations répétées de
leur parti. Depuis cinq mois, notre Com
mission exécutive, nos fédérations, nos
comités, nos assemblées avaient manifesté
leur sentiment et leur volonté qu’un con
grès consacra solennellement, en juin der
nier. Nos publications et nos affiches, com
me nos orateurs, en les faisant connaître au
pays sans relâche, exercèrent sur l’opinion
publique l’influence la plus heureuse.
Au cours de la dernière période électo
rale, nous n’avons usé d’aucune dissimula
tion. Sachant que la nation est à la hau
teur de tous les sacrifices, nos candidats
ont dit à leurs électeurs où était le devoir
présent et ils ont été compris partout. Une
fois de plus, notre parti s’est montré en
communion intime d’idées avec l’opinion
nationale ; il en a été l’interprète fidèle, le
propagateur inlassable.
La cause qu’il défendait était si bonne,
si française, que, sauf un seul, qui s'est
gravement trompé, tous les chefs des Gou
vernements antérieurs ont refusé de pren
dre place dans le camp des adversaires de
la loi. M. Emile Combes et M. Sarrien se
sont abstenus. M. Léon Bourgeois, M. Clé-
menceau, M. Ribot, M. Monis, comme M,
Charles Dupuy et comme M. Méline l’ont
votée.
Quand, après une lutte aussi opiniâtre,
on jette un regard sur le champ de bataille
où elle s’est engagée, on voit d’un côté le
parti républicain et tous les patriotes, étroi
tement groupés pour la défense de la patrie,
et de l’autre, tout ce qui existe chez nous
de révolutionnaires et d’agitateurs, soudés
pour un jour à une minorité de républi
cains, pour disputer au chef actuel du Gou
vernement le pouvoir qu’il exerce si noble
ment, et à la France une mesure de saint
national. Dès le premier jour, le Parti ré
publicain démocratique s’honore d’avoir choi
si la meilleure part.
(Bulletin officiel du Parti Répu
blicain Démocratique).
M. Thierry à Chalon-sur-Saône
oublies,
on-Sur-
M. Thierry, ministre des travaux pi
qui a été accueilli jeudi soir à Chak.....
Saône aux cris de : « Vive la République !
Vivent les trois ans ! », a reçu hier matin, à
la sous-préfeciure, les fonctionnaires civils
et militaires.
Le ministre a inauguré le nouveau pont
sur la Saône et l’hôtel de la Chambre de
commerce, puis il a présidé un banquet de
500 couverts.
Dans un discours très applaudi, M. Thier
ry, après avoir parlé du développement in
dustriel et commercial de la vibe de Chalon-
sur-Saône, a rappelé les efforts effectués,
particulièrement dans les dernières années,
pour l’amélioration des voies de communi
cation, et a exposé les résultats obtenus.
Il a terminé ainsi :
Les dépenses faites pour les travaux publics
n’ont pas eu seulement pour résultat de permette
le transport d un plus grand nombre de tonnes et
de voyageurs, mais aussi de les transporter à
meilleur compte C’est ainsi que sur les chemins
de fer, le prix moyen de la tonne kilométrique,
qui était en 1850 de 8 centimes environ, s'abaisse
en 870 à 6 centimes, et en 1911 8 4 centimes,
tandis que le prix de transport moyen d’un voys=
g-ur à un kilometre s'abaisse parallèlement de
7 centimes a 5 centimes et 3 centimes #/2. Sur
les voies navigables, le prix du fret, qui était
resté constant jusqu’à la mise en exploitation des
grandes voies ferrres, a subi à cette époque un
abaissement de 25 à 50 0/0 suivant les voies, puis
un nouvel abaissement de 20 0/0 par l’effet des
grands travaux d’amélioration du programme Frey
cinet, et particulièrement de l’unification des
types des différentes voies.
Le développement et l’abaissement du prix des
transports, conséquence des travaux publics im
portants effectués par la troisième République,
sont certainement pour une large part dans le dé
veloppement du commerce extérieur de la Fran
ce. qui est passé sous ce régime (commerce gé
néral, importations et exportations réunies) de 7
milliard T francs à plus de 18 milliards.
m erept arioo ysimig o m g
Ides gants caoutchnutéz aun tabouret isolant
Photo et Cliché Peln havre
las Autorités passent la revue des Compagnies. — Dans le médaillon, M. Valeniln, Adjoint
Les réjouissances publiques organisées
par les soins du très actif Comité qui s’est
constitue dans le 5e canton se sont déroulées
hier avec un complet succès.
On sait que ces rejouissances compre
naient tout à la fois un grand concours de
sapeurs-pompiers et une kermesse a laquelle
plusieurs Sociétés instrumentales de notre
ville ou étrangères à la localité vinrent prê
ter un très artistique élément de succès.
LA REVUE. - LE DÉFILÉ
Bien que lecalise aux compagnies françai
ses et en dépit d’organisations similaires sur
divers points du territoire ce concours fort
heureusement préparé par les soins de MM.
le capitaine Ronsiaux et le lieutenant Lafo-
rest, avait groupé un très grand nombre de
concurrents ; cinquante six compagnies
s’étaient fait inscrire et une seule n’a pu te
nir son engagement. La plupart présentè
rent des effectifs fort nombreux et les d vi-
visions d’excellence, supérieure avaient ap
porté avec elles un materiel important.
A dix heures, pendant que, dans les salles
de l’Hôtel-de-Ville, les officiers achevaient
l’examen théorique des officiers et des sous-
officiers, les divers détachements venaient
s’installer avec leur matériel sur les empla-
ciments qui leur avaient été assignés le long
des grilles des jardins de l’Orangerie et de
l'Hôtel de Ville.
Les membres du jury passent peu après
devant chaque détachement, examinant le
matériel et les équinements.
Cet examen a dû leur donner une entière
satisfaction. Il apparaît en effet à tous que
dans toutes les communes les municipalités
et les officiers ont fait de très louables efforts
pour encourager tous ces volontaires du de
voir et leur fournir, avec un excellent maté
riel, les moyens les plus appropriés à leur
permettre d’assister leurs semblables.
La tenue, sauf de petites modifications de
détail, s’est uniformisée ; elle est devenue
généralement simple et pratique, conforme
aux exigences d’un service souvent dange
reux, presque pénible.
La veste est parfois caoutchoutée, la jambe
s’abrite dans des bottillons où s’emprisonne
dans des guêtres protectrices ; le casque qui
fit souvent sourire, est devenu moins en
combrant, moins volumineux, il abrite
l’homme, le protège et ne l’accable pus.
Un sens avisé des nécesités a présidé à ces
réformes et tous ne peuvent que s’en féli
citer.
Pendant que les membres du jury exami
nent le materiel et les hommes, tes autorités
ont tenu à rendre visite à toutes, les com
pagnies pour les remercier d’avoir assumé
de fatigants déplacements et d’être venues
en si grand nombre.
M. Valentin, adjoint, chargé du service des
incendies, qui représentait la municipalité,
était accompagné en cette visite par MM. Pe-
zeril, conseiller général ; Roussel, conseiller
d’arrondissement ; Coulon et Durand-Viel,
conseillers municipaux ; Chavatre, président
de "‘Union des sapeurs-pompiers ; Cliquet,
capitaine honoraire au Havre ; Ronsiaux,
commandant de la Compagnie du Havre ;
Leroy, major de cette Compagnie; Laforest,
heutenan , organisateur du concours; Ray
naud, sous-hestenant.
Le Comito des Fêtes était représenté par
MM. D-ancë, président: Dufetelle et Bour-
gais, vice-presidents ; Philippe, secrétaire, et
Phiizor, trésorier.
Chemin faisant divers appareils que ne
possède pas notre compagnie de sapeurs-
pompiers ou dont elle possède des types dif-
féronts ont retenu ‘attention de M. Valen
tin, adjoint et de M. le capitaine Ronsiaux.
Ils ont notamment examiné les differents
types de casques respiratoires que présen-
taient les compagnies de Cherbourg, de
Faugis et de Charleville car l’on sait que ces
casques rendent de très grands services à
nos sapeurs qui ont à combattre fréquem
ment des sinistres à bord des navires.
Le materiel très spécial des compagnies
industrielles a tout particulièrement retenu
‘attention des notabilites.
La section de l’Usine à gaz de Gennevilliers
avait amené avec elle deux petits chariots à
deux roues, d’un type fort léger. L’on com
portait avec le dévidoir et les lances neces
saires à une attaque de feu au moyen de
branchements directs sur la conduite de la
ville, des appareils d’éclairage ou de se
cours.
L’autre renfermait un matériel nécessaire
très complexe comportant notamment cas
que respiratoire et compresseur d'air, four
ches, pioches, bêches, et aussi toute une
installation de nature à écarter les câbles
électriques et à secourir les personnes me
nacées par les conducteurs chargés d’élec-
triché.
Un tel matériel, qui comporte notamment
et une gaffe avec isolateurs pourrait évidem
ment rendre de grands services dans une
ville comme la notre où les nombreux fils
de téléphone peuvent se trouver en contact
avec les câbles aériens des tramways. A
d’autres tin 1 s, le matériel de J’usineNoT-
mant, de Romorantin, n’est pas moins inté
ressant.
Il comprend une petite pompe très mania
ble et un dévidoir avec raccord diviseur
muni de valves d’arrêt que l’on peut aisé
ment actionner par un pas de vie.
Enfin le matériel de sauvetage est d’un
type absolument spécial. U est constitué es
sentiellement par une double poulie montée
sur billes, et de câbies pourvus de mousque
tons qui peuvent être fixés aux ceintures
d’un type spécial dont sont pourvus tous les
sapeurs. Avec ce dispositif formant va et
vient il est possible de sauver rapidement
un grand nombre de personnes et ce a a son
intérêt lorsqu'il s’agit de secouriries ouvriers
d’une usine, les pensionnaires d’un hôpital .
Cet engin mis en exercice dans l'après-midi
rue Jules-Ancel a profondément intéressé
tous les assistants par la simplicité et la sû
reté de son fonctionnement.
Après cet examen les notabilités se sont
groupées devant l’Hôtel de Ville pour assis
ter au défilé.
Celui-ci, grâce au grand nombre de com
pagnies et à leur parfaite correction, a été
pleinement réussi. Entre chaque catégorie
s’étaient groupes les tambours et clairons des
sapeurs, qui donnèrent la cadence du pas.
En outre la Fanfare des Ambulanciers, la
Societé havraise de tambours et clairons, la
Société amicaie des tambours et clairons,
l’Amicale des trompettes et les Volontaires
du Havre. par leurs marches entraînantes et
leurs sonneries éclatantes contribuèrent
brillamment au succès de ce défilé qui char
ma nos concitoyens et les nombreux hôtes
de la cité, masses sur les trottoirs du boule
vard de Strasbourg.
Notre compagnie locale avait tenu à appor
ter son tribut à cette solennité.
Sous la direction de MM. Laforest, lieute
nant, et Raynaud, sous-lieutenant, passèrent
devant les a-sistants enthousiasmés, le cha
riot automobile portant une pompe de cam
pagne, les pompes automobiles de la ville et
de la Chambre de commerce, la grande
échelle de secours et une pompe à vapeur
attelée.
Les équipes se sont ensuite dirigées par
petites colonnes vers les endroits ou ils de
vaient s’exercer.
LE BANQUET
A midi et demi un déjeuner très amical,
servi à l'Hôtei du Bras d'Or, réunissait, aux
côtes de M. Delà» oë, prés dent de la fête, ies
membres des jurys, les officiers de pompiers
de la ville et les membres du Comité.
Au dessert, M. Delanoë félicita, au nom du
Comité. les officiers du Havre et les mem
bres du jury pour l'aimable concours qu’ils
lui avaient accordé et. en signe de gratitude,
i -s pria d'accepter diver objets d’art savoir :
M. Ronsiaux, i.e Devoir civique ; M. Laforest,
La Renommée ; M. Chavatre, un encrier artis
tique ; M. Braniot, Pro Patria.
Puis ayant adressa ses remerciements à
M. Derforges pour la bonne organisation des
têtes musicales et du défilé, M. Delanoë leva
son verre en l'honneur des membres du
jury, des habitants du 5» canton, de la mu
nicipalité havraise.
MM. les capitaines Ronsiaux et Chavatré
exprimèrent ensuite leur gratitude au Co
mité, et les assistants se dispersèrent pour
aller remplir lesdelicates fonctions qu'ils
avaient consenti a assumer.
Voici comment ces officiers avaient été
répartis :
COMPOSITION DES JURYS
Président des.jurys : M. le capitaine Chava
tré, de Dieppe, president de l’Union dépar
tementale des sapeurs-pompiers de la Seine-
Interieure.
Secrétaire général : M. le lieutenant Bran-
lot, de Saini-Leger-du-Bourg-Denis.
1^ Jury ; Capitaine Letuillier, de Sotte-
ville-les-Rouen, président ; capitaine Frère,
de Clichy ; lieutenant Leviliain, de Monville,
assesseurs.
2e Jury : capitaine Saillard, de Cherbourg,
Erésident ; capitaine Deschamps, de Bolbec ;
eu tenant Mauger, de Caudebec-en-Caux,
assesseurs.
3 e Jury : capitaine de Heyer, de Duclair,
président ; capitaine Guéroult, de Saint-Mar-
tin-de-Boscherville ; lieutenant Bellegule,
d’Oissel, assesseurs.
4e Jury : capitaine Ferrand, du Tréport,
président ; lieutenants Langlois, de Malau-
nay, et Chenel, de Boisguillaume, asses-
seurs.
50 Jury : capitaine Biard, de Saint-Sëns,
" 7—4. t
président ; lieutenants Houzard, de Darné-
tal, et Martin, de Caudebec-en-Caux, asses
seurs.
LE CONCOURS D’AMBULANCE
; A deux heures, dans le jardin de l’Orange-
rie, MM. Leroy, major des sapeurs-pom
piers ; Loir, directeur du Bureau d'Hygiène,
assistés de MM. les docteurs Decorde, Daniel
et Legiemble, ont procédé aux examens des
sapeurs se présentant pour prendre part au
concours d ambulanciers.
Ce concours extrêmement rigoureux a
permis d’apprécier le très précieux concours
| que des hommes habilement exercés peu-
| vent apporter en assistant et en soignant les
i blessés lorsoue surgit une catastrophe.
| Vingt-deux sapeurs ont subi les épreuves
théoriques individuelles, et sept équipes se
| sont présentées pour les épreuves pratiques.
A maintes reprises les appréciations des
membres du jury ont été des plus flatteuses.
LES CONCOURS PRATIQUES
En vue des manœuvres auxquelles de
vaient se livrer les diverses équipes : rue
Jules-Ancel, place Danton, rue de Montivil
liers et au Rond-Point diverses installations
avaient été faites ; on avait notamment élevé
de robustes charpentes destinées à simuler
les bâtiments dans lesquels les sapeurs al-
laient avoir à procéder à des opérations de
sauvetage par les fenêtres et d’attaques de
feu à différents étages.
Sans entrer dans une appréciation person
nelle qu’il appartenait seulement au jury de
faire avec autorité, nous pouvons dire que
sur tous les lieux de concours le public a
suivi avec beaucoup d’intérêt les exercices
qui lui étaient présentés. A maintes reprises,
enthousiasmés par l’habileté, la promptitude
de certaines manœuvres, les assistants ont
salué de leurs applaudissements la fin des
exercices.
Rue Jules-Ancel, ils ont fait un accueil
particulièrement chaleureux aux sections
industrielles qui, sur l’initiative de leurs or
ganisateurs, s’efforçant de faire valoir de
nouvelles méthodes d’extinction et de sau
vetage.
La section de Romorantin, merveilleuse-
meut entraînée et disciplinée a remporté à
ce titre un très grand succès.
Le public a également fêté les sapeurs-
pompiers de notre ville qui, ayant mis en
action leur auto-pompe,projetèrent dans les
airs un puissant jet de gros calibre accompa
gné de deux autres jets, puis mirent en ser
vice simultanément quatre jets projetant
ainsi dans les jardins voisins des services de
l’ontroi d’abondantes gerbes d’eau.
LA DISTRIBUTION
DES RÉCOMPENSES
Cette solennité, quelque peu retardee par
la confection d’un volumineux palmarès a
eu lieu vers sept heures et quart dans l’en-
ceinte de la kermesse installée sur la place
Thiers.
Toutes les notabilités que nous avons ci
tées et les membres du jury, avaient pris
place sur l’estrade.
Entre temps, pour tromper les langueurs
de l'attente, le Groupe Amical des Trompet
tes, qui revenait du concours de Sanvic, a
bien voulu exécuter plusieurs sonneries,
puis le charmant groupe enfantin figurant
une noce cauchoise, est venu se faire asplau-
dir en interprétant avec beaucoup de brin,
sous la direction de M. Chopart, des chants
normands.
M. DELANOÉ, président du Comité, s’étant
levé, présente les excuses de M. Genestal,
maire, et remercia M. Valentin d’avoir bien
voulu accepter la présidence de la réunion.
En sa personne, il exprime toute sa gratitu
de pour le concours moral et financier que
la Municipalité a accordé à un Comité qui»
ayant assumé une large tâche, avait besoin
d’aide et d’encouragements.
Il les a trouvés également près de la popu
lation du 5e canton, aussi bien que près de
MM. les pompiers, qui ont montré un bel
exemple de discipline et de réelles aptitudes
professionnelles.
M. Valentin, adjoint, prend ensuite la pa
role. En remplaçant en cette circonstance M.
le maire, M. Valentin estime que nulle mis
sion plus heureuse ne pouvait lui échoir, car
elle lui permet de constater publiquement le
bel esprit qui anime tes sapeurs et de dire
l’admiration qu’il professe pour leur cou
rage et leur dévouement. Sa satisfaction ne
se borne pas à rendre hommage à leurs qua
lites, car il veut aussi trouver en cette tête
l’occasion de s’instruire.
Pour les sapeurs aussi la portée de ces
réunions est plus naute, car, à côté d’une
heureuse émulation, ils trouvent de précieu
ses comparaisons et recueillant de sérieuses
indications pour parfaire l’instruction des
hommes ou perfectionner le matériel.
De telles réunions ne sont pas seulement
de belles revues, mais les manœuvres cons
tituent les meilleures des écoles.
A l’Union départementale revient une
grande part de ces résultats, aussi M. l’ad
joint en félicite-t-il les représentants comme
U remercie M. Ronsiaux et les officiers du
Hvre pour la part qu’ils ont prise à la réus
site de cette fête.
M. Valentin exprime également la gratitu
de de la municipalité au Comité qui a mis à
sa tête un homme qui n'a ménagé ni
son temps, ni sa peine et qui, ayant assumé
une organisation redoutable, a su la mener
de telle façon qu’il n’y eut plus rien à dési
rer.
Grâce à tons ces collaborateurs, la fête a
été un grand succès et il les en félicite.
Aux lauréats, il tient à dire combien notre
population a apprécié le sang-froid et la
promptitude des hommes, comme la com-
pétence des chefs.
Tous ont montré des qualités manœuvriè-
res qui témoignent que toutes les grandes
communes possèdent des organismes pré
cieux capables de lutter contre les redouta
bles éventualités.
Des procès incessants s’accomplissent ;
sous une heureuse impulsion le matériel se
transforme et s’améliore. Dans ′ i avenir
prochain, la Ville du Havre espère pouvoir
présenter aux sapeurs-pompiers une caserne
aussi hygiénique que pratiquement aména-
gée.
Puis s’adressant aux sapeurs dont la poi
trine s’orne de la médaille du courage, il
leur dit toute son admiration et salue encore
une fois tous les lauréats.
Au nom de l’Union des sapeurs-pompiers,
son président, le capitaine Chavatre, adresse
tous ses remerciements au Comité d’organi-
sation et exprime sa gratitude aux habitants
du 5 e canton pour l’accueil qu’ils ont mé
nagé aux sapeurs-pompiers. Ils en emporte
ront un souvenir charmant.
Il est ensuite procédé à l’appel des lau
réats dont les noms sont soulignés de cha-
leureux applaudissements, "
LA DÉCORATION DE LA RUE.
LA KERMESSE
Pour fêter nos hôtes, le Comité et les ha
bitants avaient tenu à parer les principales
voies du quartier.
Indépendamment de banderolles portant
des inscriptions, la rue Thiers, la rue de
Montivilliers et la rue Diderot notamment,
avaient été ornementées de drapeaux et de
nombreux cordons de lanternes vénitiennes»
Des ballons multicolores garnis de lampes
électriques complétaient cette parure qui, le
soir venu, présentait un ensemble char
mant.
De nombreux établissements particuliers,
notamment ceux de MM. Delanoë, Dufetelle,
Desmoulins, Thiberville, Dupain, étaient
élégamment ornés de fleurs et de lanternes.
Une maison située rue de Montivilliers, au
no 24, portait une décoration toute spéciale
représentant le paquebot France entre le
phare et la sémaphore. L’ensemble en fut
très remarqué.
A la Kermesse de la place Thiers, que M.
Génestal, maire, vint visiter au cours de Fa-'
près-midi, un public nombreux s’était don
né rendez vous.
Tour à tour, soit au Musée des Incohé
rents, soit à la loge de « Fanta » où l’on dut
donner quatre séances de la revue des sa
peurs pompiers, revue considérablement
augmentée par son auteur M. Carlier, soit au
concert des Félibres, soit au théâtre du
prestidigitateur Fredson et de sa gitane, soit
encore à l'Acrobatie Circus une foule amu
sée se pressait.
Ls bar normand où se tenaient d’accortes
servantes arborant de superbes parures an
ciennes, au palais des faïences, tenu par des
jeunes filles en tenue bretonne, aussi bien
ue dans les pâtisseries, dans les comptoirs
e liqueurs et de berlingots, les clients vin
rent nombreux et empressés .
Les visiteurs, parmi lesquels le Comité
avait eu la gracieuseté de comprendre les
enfants des hospices, se plurent à admirer
les belles vaches laitières et les superbes
moutons installés fort confortablement à
l’entrée por les soins de M. Renouf, bou
cher.
Entre temps, plusieurs Sociétés instrumen
tales ont donné de très intéressantes audi
tions.
On a tour à tour applaudi la Philharmoni
que du Havre, dirigée par M. Agathon do
Meyer ; l’Avenir de Doué-la-Fontaine, con
duite par M Genevais; et la Fanfare de Dam-
pierre-les-Bois, sous la direction de M. San-
dez, ont pris place sur l’estrade et ont inter
prété à la satisfaction générale toute une sé
lection d’œuvres réputées. La Lyre solognote
de Romorantin, dirigée par M. Naudin, n’a
pas été moins fêtée.
Dans ce quartier, où se tenait une fête fo
raine, un grand feu d’artifice a clôturé les
rejouissances populaires d’une journée bien
employée.
$ 2
LES GRANDS CONCERTS DE SAMEDI
Parmi les sociétés remarquables qui doi
vent se faire entendre à la kermesse de ta
place Thiers, il convient de signaler pour
aujourd’hui la grande Harmonie de Puteaux
(70 a 80 exécutants), qui dès son arrivée se
rendra sur la place Thiers, pour y exécuter
un premier concert de 11 h. à midi.
Au programme nous voyons notamment
firurer : !» L’Etape. allegro brillant, par
Bertin ; 20 La Fille du Tambour Major ; par
Offenbach.
A la suite de ce concert, une coupe de
champagne sera offerte à la Société musicale
ui se rendra ensuite an Café Guillaume Tell
onner une aubade, à l’occasion d’un apé
ritif d’honneur qui lui sera offert.
L’après-midi, un grand concert sera donné
par cette phalange de 3 à 5 h., dans la Ker-
messe place Thiers, on y entendra notam-
ment : Samson et Dalila, sélection de l’opera,
par Saint-Saëns, eiLe Joli Ballet d'Issoline, pal
Messager.
Quatre autres morceaux d’aussi belle en
vergure compléteront ce programme auquel
une indiscrétion nous permet de connaître
Inattention d’executer en no bis un soli en
duo par 2 artistes clarinettistes.
te
Ce remarquable programme ne sera pas
une des moindres attractions complétant te
magnifique succès de la Kermesse dans la
quelle se pressaient hier 3 à 4,000 personnes.
D’autres auditions non moins intéressantes
seront données par le Reveil Courneuvien et
les Accordéonistes Havrais.
* *
Uns Initiative des Champenols, Lorrains
et Alsaciens
La Société amicale des Champenois, Lor
rains et Alsaciens offrira, ce soir, à 9 heures,
dans les salons de la Grande Taverne, rue
Édouard- Larue, un punch donneur aux
sapeurs-pompiers de Charleville.
Les originaires de t’Est qui désireraient
assister à cette manitestatien de sympathie
sont priés de donner leur nom à la caisse
du Bar Automatique, place de l‘Hôtei-de-
Ville (prix de la carte 1 fr. 25) avant quatre
heures du soir.
* «
PALMARES
THÉORIE APPLIQUÉE - OFFICIERS
Division d’excellence. — Prix d honneur, objet
d’art, Saillard, sous-lieutenant, Cherbourg ; i*
prix. méd. arg. g. m.. Bray, lieutenant, Argen-
loul; P r ex œquo, objet d’art. Neveu, capitaine,
Deville-lès-Rouen ; 2», méd. arg. p m., Geoffroy,
lieutenant, Melun ; Z eaaquo, diplôme, Troin, ca-
pitolne. Charlevîlle ; 8 9 , diplôme, Mignot, capitai
ne. Nangis.
Division supérieure. — prix, objet d’art, Gai-
lot, leu tenant. Vendôme ; 2% méd. arg. g. I,
Lerondel. lieutenant, Saint-Symphorien.
F- Division, Aro section. — Prix d’honneur, ob
jet d’art. Duchemin, sous-lleutenant, Louviers ;
rix d’honneur eo>œquo, méd. arg g m., Hébert»
euenant,Saint-Marcel; 1er prix, méd. arg. K. m,,
Bellenger, lieutenant, Sanvic ; 2 e , méd. arg. p m-,
Péradon, sous-lieutenant, Varennes : 2» ex-œquo,
méd. arg. p. m., Thibault, lieutenant, Pontault-
Combauit ,3% méd. br. g. m. Pluchet, lieutenant,
Bagneux ; 39 ex-œquo, méd. br. g. m., Nominé,
lieutenant, Montigny-Lencoup ; 4% diplôme. Paré,
lieutenant, Sartrouville ; 5% diplôme, Beaudequin,
lieutenant, Bethisy-Saint-Pierre ; b* exœquo, diplô
me, Verlynde, lieutenant. Sarcelles ; diplôme, Pou
lain, lieutenant, Ivry-la-Bataille.
1« Division, 2e section. — Prix d’henneur, objet
d’ait, Grandsire, capitaine, Montivilliers; prix
d’honneur ex-œquo méd. arg. g. m., Ablin, lieu
tenant, Hébécourt; 1 er prix, méd. arg. p. m-,'
Allix, sous-lieutenant, La Haye-Malherbe ; I e »
ex œquo, méd. arg. p. m,, Juhel, capitaine. Cou-
dé-sur-Noireau ; méd. br., g. m., Bastien, lieute-
nant, La Neuve Lyre ; méd, br., g. m., Bienaime,
lieutenant, Fresne-sur-Marne ; 29 prix, méd Drs,
g. m., Duchemin, lieutenant, Pont-de- Arche ,
> * ° @quos dintome, Beaupere, lieutenant, Autayi
Administrateur- Délégué
Adresser tout ce qui concerne l’Administration
a M. O. RANDOLRT
(6 Pages) S Centimes — CDITION DD MATIN — s CMUW8 (6 Pages)
"=*****========================*========== ======== ===== =======
Samedi 16 Aoüt 1913
35, Rue Fontenelle. 85
Adresse Télégraphique : RANDOLRT Havre
Administration, Impressions et Annances. TRI. 10.47
? AU HAVRE
E A PARIS.
AN NON GES
Bureau du Journal, 112. bout* de Strasbourg.
( L'AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
3 seule chargée de recevoir les Annonces pour
Petit Havre
ORGANE REPUBLICAIN DEMOCRATIQUE
( le* Journal» |
Le PETIT HA VRE est désigné pour les Annonces judiciaires et légales
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
84884225
Rédaeteur en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Auresser tout ce qui concerne la Rédaction
a M. HIPPOLYTE FéNOUI
85. Rue Fontenelle, 35
TÉLÉPHONE ! Rédaction, No 7 60
ABONNEMENTS
Le Havre, la Seine-Inférieure, l’Eure,
l’Oise et la Somme
Autres Départements...
Union Postale
TBOI Mois. Six Mois
Un AN |
5O
F?.
O Ff.
1 2 wve
29 »
» ISO Fr. 1 «b »
! On s'aPonne également, SANS FR/ tS. dans tous les Bureaux de Poste de
============= =====e= == g =ssq arraa en ases ens eactal
Porù, trois heures matin
DEPECHES COMMERCIALES
LE
et la Loi de Trois Ans
LEG FETES DU 5- CANTON
NEW-YORK, 18 AOUT
. Ootons : août, hausse 21 points ; octobre,
hausse 19 points ; décembre, hausse 20 points ;
mars, hausse 21 points. — Soutenu.
Cafés i hausse 4 points à baisse 43 points.
NEW-YORK, 13 AOUT
Cuivre Standard disp.
— septembre...»
Amalgamat. Cop...
Fer
CHICAGO 1
: m ion
14 87
14 87
72 18
15 75
3 AOUT
».
14 76
15 36
73 7 8
15 62
Blé sur
Septembre
c. on JOUR
87 1/4
c. PRRCSD
87 1/8
cas a
Décembre.
90 11
90 1/4
Maïs sur
Septembre
74 5 8
73 » »
e-- s
Décembre.
69 3 8
67 7 8
Saindoux sur.
Septembre
11 07
10 97
mrrecugegcgns.
Janvier..
10 55
10 45
LES AFFAIRES D’ORIENT
Rentrée des Troupes à Sofia
Sofia. — Les troupes de la division de So
fia, accompagnées de détachements d’autres
localités, sont arrivées hier matin.
Les rues étaient noires de monde. La ville
était brillamment pavoisée.
Le défilé a commencé à 9 heures; il a duré
jusqu’à 3 heures.
Le roi Ferdinand avait à ses côtés le géné
ral Radko Dimitrieff, le ministre de la guerre,
les membres de l’état-major.
Les princes marchaient en tête de leur
compagnie.
Les acclamations n’ont cessé de retentir,
surtout au passage du roi et des princes.
On jetait des fleurs de tous côtés.
Les soldats avaient orné leurs fusils de
fleurs. Ni les chevaux, ni les hommes ne
paraissaient fatigués.
Un Te Deum a été chanté à cette occasion.
La délégation d’Andrinople
Vienne. — Afin de visiter plus rapidement
les capitales, la délégation d’Andrinople s’est
partagée en deux groupes. L’un est parti
dans la soirée pour St-Pétersbourg ; l’autre
partira aujourd'hui pour Londres.
La marche des troupes turques
Vienne. — On mande de Salonique que les
troupes turques sont arrivées dans diverses
localités des environs de Guemouldchina,
dans la région de Buc.
Des troupes grecques ont en un violent
engagement avec une bande bulgare.
•
NOS AVIATEURS
hier
Anvers. — L’aviateur Seguin, parti
matin à 11 heures 15 de Brême, a atterri à
la plaine d’aviation de Saint-Job à deux heu
res et demie.
Il compte repartir ce soir.
PSKOFF. — C’est après s’être égaré dans le
brouillard que l’aviateur Janoir a dû atter
rir ; il manquait d'essence.
En atterrissant, l’aviateur a heurté un ar
bre et a endommagé son hélice et son gou
vernail.
MONTAUBAN. — Brindejonc des Moulinais,
venant de Montpellier, est arrivé ici à 9 heu-
res 45 du matin.
Il est reparti à 2 heures 55.
Il espérait atteindre Poitiers, mais il dut
atterrir à Angoulême.
UN DOMPTEUR BLESSÉ
PAR UNE LIONNE
Hier après-midi, vers 4 heures, dans un
établissement installé quai dOrsay, une
lionne s’est jetée sur un dompteur, M. Amé-
dée Lecompte, âgé de 30 ans, au moment où
celui-ci pénétrait dans la cage.
Le dompteur put être retiré à temps, mais
il dut être transporté à l’hôpital Bichat, car
il portait de nombreuses blessures sur le
corps et avait notamment la joue gauche ar
rachée.
GRAVE ACCIDENT D’AUTOMOBILE
PoRT-VENDRES. — Hier soir, une automo-
oile appartenant à M. Monich, négociant à
Banuyfs-sur-Mer, et dans laquelle avaient
pris place, outre le chauffeur Gilangau, MM.
Barbetis, Ribes et Jouca, se rendait à Ange-
lès-sur-Mer.
En descendant une pente dangereuse avant
d’arriver à Paulliles, le chauffeur, pour évi
ter une voiture, donna un fort coup de vo
lant. L’auto roula dans un ravin.
M. Monich a été tué sur le coup ; les autres
voyageurs ont été plus ou moins grièvement
blessés.
BAIGNADE TRAGIQUE
Ajaccio. — Les nommés Emmanuel Luttes,
Anioine Bouteille et les frères Joseph et Nar-
pisse Fallu se baignaient dans le golfe de
Porto quand ils furent emportés par une
lame.
La mer n’a rejeté jusqu alors que le cada
vre de Narcisse Pallu.
Les victimes sont originaires de Lyon.
— -8—-
L’AGITATION RÉVOLUTIONNAIRE
AU PORTUGAL
Lisbonne-.— La police a saisi, dans une ba
raque isolée-aux environs de Lisbonne, dix
cartouches de dynamite, des pistolets, des
revolvers, des poignards, des brassards por
tant les initiales « R.R. » ainsi qu’un certain
nombre d’exemplaires d un manifeste du
Comité révolutionnaire civil et militaire.
AUX ÉTATS-UNIS
Le Scandale Sulzer
ALBANY. — Sommation a été faite hier à
M. Sulzer de renoncer à exercer les pouvoirs
exécutifs. . , , j
! Celui-ci a refusé de sortir des bureaux du
Capitole, dont il a fait fermer les portes et
‘ où il a placé des sentinelles.
, Presque tous les employés de l’adminis-
tration ont répudié son àutorité et se sont
places sous les ordres de M. Glyun, J°,
Le Parti Républicain Démocratique reven
dique l’honneur de s’être prononcé à l’una
nimité pour la loi de défense nationale que
le Parti socialiste révolutionnaire tout en
tier et une minorité de radicaux-socialistes
ont combattue à outrance. Il comptait dans
le Cabinet Briand plusieurs de ses diri
geants. M. Louis Barthou, dont le courage
et le talent ont triomphé d’une obstruction
implacable, était l’un de ses chefs les plus
éminents, M. Etienne, ministre de la guer
re, avant d’occuper ces hautes fonctions,
était membre de la Commission exécutive.
Parmi les orateurs qui intervinrent le plus
efficacement à la Chambre, en faveur de la
loi, on compte deux membres de sa Com
mission exécutive, MM. Joseph Reinach et
Paul Benazet, et un membre de son Conseil
supérieur, M. Georges Leygues. Au Sénat,
le rapporteur du projet, M. Paul Doumer,
et le président de la Commission de l’ar
mée, M. Louis Boudenoot, qui prirent aux
débats une part si brillante, sont égale
ment membres de ses Conseils directeurs.
Enfin, à part quatre ou cinq parlementai
res, inscrits sur ses contrôles, lesquels se
sont abstenus ou ont voté contre la loi,
tous les autres ont tenu à doter la nation
du puissant instrument de paix qui lui
était nécessaire.
Ils y étaient encouragés par les ordres du
jour et par les manifestations répétées de
leur parti. Depuis cinq mois, notre Com
mission exécutive, nos fédérations, nos
comités, nos assemblées avaient manifesté
leur sentiment et leur volonté qu’un con
grès consacra solennellement, en juin der
nier. Nos publications et nos affiches, com
me nos orateurs, en les faisant connaître au
pays sans relâche, exercèrent sur l’opinion
publique l’influence la plus heureuse.
Au cours de la dernière période électo
rale, nous n’avons usé d’aucune dissimula
tion. Sachant que la nation est à la hau
teur de tous les sacrifices, nos candidats
ont dit à leurs électeurs où était le devoir
présent et ils ont été compris partout. Une
fois de plus, notre parti s’est montré en
communion intime d’idées avec l’opinion
nationale ; il en a été l’interprète fidèle, le
propagateur inlassable.
La cause qu’il défendait était si bonne,
si française, que, sauf un seul, qui s'est
gravement trompé, tous les chefs des Gou
vernements antérieurs ont refusé de pren
dre place dans le camp des adversaires de
la loi. M. Emile Combes et M. Sarrien se
sont abstenus. M. Léon Bourgeois, M. Clé-
menceau, M. Ribot, M. Monis, comme M,
Charles Dupuy et comme M. Méline l’ont
votée.
Quand, après une lutte aussi opiniâtre,
on jette un regard sur le champ de bataille
où elle s’est engagée, on voit d’un côté le
parti républicain et tous les patriotes, étroi
tement groupés pour la défense de la patrie,
et de l’autre, tout ce qui existe chez nous
de révolutionnaires et d’agitateurs, soudés
pour un jour à une minorité de républi
cains, pour disputer au chef actuel du Gou
vernement le pouvoir qu’il exerce si noble
ment, et à la France une mesure de saint
national. Dès le premier jour, le Parti ré
publicain démocratique s’honore d’avoir choi
si la meilleure part.
(Bulletin officiel du Parti Répu
blicain Démocratique).
M. Thierry à Chalon-sur-Saône
oublies,
on-Sur-
M. Thierry, ministre des travaux pi
qui a été accueilli jeudi soir à Chak.....
Saône aux cris de : « Vive la République !
Vivent les trois ans ! », a reçu hier matin, à
la sous-préfeciure, les fonctionnaires civils
et militaires.
Le ministre a inauguré le nouveau pont
sur la Saône et l’hôtel de la Chambre de
commerce, puis il a présidé un banquet de
500 couverts.
Dans un discours très applaudi, M. Thier
ry, après avoir parlé du développement in
dustriel et commercial de la vibe de Chalon-
sur-Saône, a rappelé les efforts effectués,
particulièrement dans les dernières années,
pour l’amélioration des voies de communi
cation, et a exposé les résultats obtenus.
Il a terminé ainsi :
Les dépenses faites pour les travaux publics
n’ont pas eu seulement pour résultat de permette
le transport d un plus grand nombre de tonnes et
de voyageurs, mais aussi de les transporter à
meilleur compte C’est ainsi que sur les chemins
de fer, le prix moyen de la tonne kilométrique,
qui était en 1850 de 8 centimes environ, s'abaisse
en 870 à 6 centimes, et en 1911 8 4 centimes,
tandis que le prix de transport moyen d’un voys=
g-ur à un kilometre s'abaisse parallèlement de
7 centimes a 5 centimes et 3 centimes #/2. Sur
les voies navigables, le prix du fret, qui était
resté constant jusqu’à la mise en exploitation des
grandes voies ferrres, a subi à cette époque un
abaissement de 25 à 50 0/0 suivant les voies, puis
un nouvel abaissement de 20 0/0 par l’effet des
grands travaux d’amélioration du programme Frey
cinet, et particulièrement de l’unification des
types des différentes voies.
Le développement et l’abaissement du prix des
transports, conséquence des travaux publics im
portants effectués par la troisième République,
sont certainement pour une large part dans le dé
veloppement du commerce extérieur de la Fran
ce. qui est passé sous ce régime (commerce gé
néral, importations et exportations réunies) de 7
milliard T francs à plus de 18 milliards.
m erept arioo ysimig o m g
Ides gants caoutchnutéz aun tabouret isolant
Photo et Cliché Peln havre
las Autorités passent la revue des Compagnies. — Dans le médaillon, M. Valeniln, Adjoint
Les réjouissances publiques organisées
par les soins du très actif Comité qui s’est
constitue dans le 5e canton se sont déroulées
hier avec un complet succès.
On sait que ces rejouissances compre
naient tout à la fois un grand concours de
sapeurs-pompiers et une kermesse a laquelle
plusieurs Sociétés instrumentales de notre
ville ou étrangères à la localité vinrent prê
ter un très artistique élément de succès.
LA REVUE. - LE DÉFILÉ
Bien que lecalise aux compagnies françai
ses et en dépit d’organisations similaires sur
divers points du territoire ce concours fort
heureusement préparé par les soins de MM.
le capitaine Ronsiaux et le lieutenant Lafo-
rest, avait groupé un très grand nombre de
concurrents ; cinquante six compagnies
s’étaient fait inscrire et une seule n’a pu te
nir son engagement. La plupart présentè
rent des effectifs fort nombreux et les d vi-
visions d’excellence, supérieure avaient ap
porté avec elles un materiel important.
A dix heures, pendant que, dans les salles
de l’Hôtel-de-Ville, les officiers achevaient
l’examen théorique des officiers et des sous-
officiers, les divers détachements venaient
s’installer avec leur matériel sur les empla-
ciments qui leur avaient été assignés le long
des grilles des jardins de l’Orangerie et de
l'Hôtel de Ville.
Les membres du jury passent peu après
devant chaque détachement, examinant le
matériel et les équinements.
Cet examen a dû leur donner une entière
satisfaction. Il apparaît en effet à tous que
dans toutes les communes les municipalités
et les officiers ont fait de très louables efforts
pour encourager tous ces volontaires du de
voir et leur fournir, avec un excellent maté
riel, les moyens les plus appropriés à leur
permettre d’assister leurs semblables.
La tenue, sauf de petites modifications de
détail, s’est uniformisée ; elle est devenue
généralement simple et pratique, conforme
aux exigences d’un service souvent dange
reux, presque pénible.
La veste est parfois caoutchoutée, la jambe
s’abrite dans des bottillons où s’emprisonne
dans des guêtres protectrices ; le casque qui
fit souvent sourire, est devenu moins en
combrant, moins volumineux, il abrite
l’homme, le protège et ne l’accable pus.
Un sens avisé des nécesités a présidé à ces
réformes et tous ne peuvent que s’en féli
citer.
Pendant que les membres du jury exami
nent le materiel et les hommes, tes autorités
ont tenu à rendre visite à toutes, les com
pagnies pour les remercier d’avoir assumé
de fatigants déplacements et d’être venues
en si grand nombre.
M. Valentin, adjoint, chargé du service des
incendies, qui représentait la municipalité,
était accompagné en cette visite par MM. Pe-
zeril, conseiller général ; Roussel, conseiller
d’arrondissement ; Coulon et Durand-Viel,
conseillers municipaux ; Chavatre, président
de "‘Union des sapeurs-pompiers ; Cliquet,
capitaine honoraire au Havre ; Ronsiaux,
commandant de la Compagnie du Havre ;
Leroy, major de cette Compagnie; Laforest,
heutenan , organisateur du concours; Ray
naud, sous-hestenant.
Le Comito des Fêtes était représenté par
MM. D-ancë, président: Dufetelle et Bour-
gais, vice-presidents ; Philippe, secrétaire, et
Phiizor, trésorier.
Chemin faisant divers appareils que ne
possède pas notre compagnie de sapeurs-
pompiers ou dont elle possède des types dif-
féronts ont retenu ‘attention de M. Valen
tin, adjoint et de M. le capitaine Ronsiaux.
Ils ont notamment examiné les differents
types de casques respiratoires que présen-
taient les compagnies de Cherbourg, de
Faugis et de Charleville car l’on sait que ces
casques rendent de très grands services à
nos sapeurs qui ont à combattre fréquem
ment des sinistres à bord des navires.
Le materiel très spécial des compagnies
industrielles a tout particulièrement retenu
‘attention des notabilites.
La section de l’Usine à gaz de Gennevilliers
avait amené avec elle deux petits chariots à
deux roues, d’un type fort léger. L’on com
portait avec le dévidoir et les lances neces
saires à une attaque de feu au moyen de
branchements directs sur la conduite de la
ville, des appareils d’éclairage ou de se
cours.
L’autre renfermait un matériel nécessaire
très complexe comportant notamment cas
que respiratoire et compresseur d'air, four
ches, pioches, bêches, et aussi toute une
installation de nature à écarter les câbles
électriques et à secourir les personnes me
nacées par les conducteurs chargés d’élec-
triché.
Un tel matériel, qui comporte notamment
et une gaffe avec isolateurs pourrait évidem
ment rendre de grands services dans une
ville comme la notre où les nombreux fils
de téléphone peuvent se trouver en contact
avec les câbles aériens des tramways. A
d’autres tin 1 s, le matériel de J’usineNoT-
mant, de Romorantin, n’est pas moins inté
ressant.
Il comprend une petite pompe très mania
ble et un dévidoir avec raccord diviseur
muni de valves d’arrêt que l’on peut aisé
ment actionner par un pas de vie.
Enfin le matériel de sauvetage est d’un
type absolument spécial. U est constitué es
sentiellement par une double poulie montée
sur billes, et de câbies pourvus de mousque
tons qui peuvent être fixés aux ceintures
d’un type spécial dont sont pourvus tous les
sapeurs. Avec ce dispositif formant va et
vient il est possible de sauver rapidement
un grand nombre de personnes et ce a a son
intérêt lorsqu'il s’agit de secouriries ouvriers
d’une usine, les pensionnaires d’un hôpital .
Cet engin mis en exercice dans l'après-midi
rue Jules-Ancel a profondément intéressé
tous les assistants par la simplicité et la sû
reté de son fonctionnement.
Après cet examen les notabilités se sont
groupées devant l’Hôtel de Ville pour assis
ter au défilé.
Celui-ci, grâce au grand nombre de com
pagnies et à leur parfaite correction, a été
pleinement réussi. Entre chaque catégorie
s’étaient groupes les tambours et clairons des
sapeurs, qui donnèrent la cadence du pas.
En outre la Fanfare des Ambulanciers, la
Societé havraise de tambours et clairons, la
Société amicaie des tambours et clairons,
l’Amicale des trompettes et les Volontaires
du Havre. par leurs marches entraînantes et
leurs sonneries éclatantes contribuèrent
brillamment au succès de ce défilé qui char
ma nos concitoyens et les nombreux hôtes
de la cité, masses sur les trottoirs du boule
vard de Strasbourg.
Notre compagnie locale avait tenu à appor
ter son tribut à cette solennité.
Sous la direction de MM. Laforest, lieute
nant, et Raynaud, sous-lieutenant, passèrent
devant les a-sistants enthousiasmés, le cha
riot automobile portant une pompe de cam
pagne, les pompes automobiles de la ville et
de la Chambre de commerce, la grande
échelle de secours et une pompe à vapeur
attelée.
Les équipes se sont ensuite dirigées par
petites colonnes vers les endroits ou ils de
vaient s’exercer.
LE BANQUET
A midi et demi un déjeuner très amical,
servi à l'Hôtei du Bras d'Or, réunissait, aux
côtes de M. Delà» oë, prés dent de la fête, ies
membres des jurys, les officiers de pompiers
de la ville et les membres du Comité.
Au dessert, M. Delanoë félicita, au nom du
Comité. les officiers du Havre et les mem
bres du jury pour l'aimable concours qu’ils
lui avaient accordé et. en signe de gratitude,
i -s pria d'accepter diver objets d’art savoir :
M. Ronsiaux, i.e Devoir civique ; M. Laforest,
La Renommée ; M. Chavatre, un encrier artis
tique ; M. Braniot, Pro Patria.
Puis ayant adressa ses remerciements à
M. Derforges pour la bonne organisation des
têtes musicales et du défilé, M. Delanoë leva
son verre en l'honneur des membres du
jury, des habitants du 5» canton, de la mu
nicipalité havraise.
MM. les capitaines Ronsiaux et Chavatré
exprimèrent ensuite leur gratitude au Co
mité, et les assistants se dispersèrent pour
aller remplir lesdelicates fonctions qu'ils
avaient consenti a assumer.
Voici comment ces officiers avaient été
répartis :
COMPOSITION DES JURYS
Président des.jurys : M. le capitaine Chava
tré, de Dieppe, president de l’Union dépar
tementale des sapeurs-pompiers de la Seine-
Interieure.
Secrétaire général : M. le lieutenant Bran-
lot, de Saini-Leger-du-Bourg-Denis.
1^ Jury ; Capitaine Letuillier, de Sotte-
ville-les-Rouen, président ; capitaine Frère,
de Clichy ; lieutenant Leviliain, de Monville,
assesseurs.
2e Jury : capitaine Saillard, de Cherbourg,
Erésident ; capitaine Deschamps, de Bolbec ;
eu tenant Mauger, de Caudebec-en-Caux,
assesseurs.
3 e Jury : capitaine de Heyer, de Duclair,
président ; capitaine Guéroult, de Saint-Mar-
tin-de-Boscherville ; lieutenant Bellegule,
d’Oissel, assesseurs.
4e Jury : capitaine Ferrand, du Tréport,
président ; lieutenants Langlois, de Malau-
nay, et Chenel, de Boisguillaume, asses-
seurs.
50 Jury : capitaine Biard, de Saint-Sëns,
" 7—4. t
président ; lieutenants Houzard, de Darné-
tal, et Martin, de Caudebec-en-Caux, asses
seurs.
LE CONCOURS D’AMBULANCE
; A deux heures, dans le jardin de l’Orange-
rie, MM. Leroy, major des sapeurs-pom
piers ; Loir, directeur du Bureau d'Hygiène,
assistés de MM. les docteurs Decorde, Daniel
et Legiemble, ont procédé aux examens des
sapeurs se présentant pour prendre part au
concours d ambulanciers.
Ce concours extrêmement rigoureux a
permis d’apprécier le très précieux concours
| que des hommes habilement exercés peu-
| vent apporter en assistant et en soignant les
i blessés lorsoue surgit une catastrophe.
| Vingt-deux sapeurs ont subi les épreuves
théoriques individuelles, et sept équipes se
| sont présentées pour les épreuves pratiques.
A maintes reprises les appréciations des
membres du jury ont été des plus flatteuses.
LES CONCOURS PRATIQUES
En vue des manœuvres auxquelles de
vaient se livrer les diverses équipes : rue
Jules-Ancel, place Danton, rue de Montivil
liers et au Rond-Point diverses installations
avaient été faites ; on avait notamment élevé
de robustes charpentes destinées à simuler
les bâtiments dans lesquels les sapeurs al-
laient avoir à procéder à des opérations de
sauvetage par les fenêtres et d’attaques de
feu à différents étages.
Sans entrer dans une appréciation person
nelle qu’il appartenait seulement au jury de
faire avec autorité, nous pouvons dire que
sur tous les lieux de concours le public a
suivi avec beaucoup d’intérêt les exercices
qui lui étaient présentés. A maintes reprises,
enthousiasmés par l’habileté, la promptitude
de certaines manœuvres, les assistants ont
salué de leurs applaudissements la fin des
exercices.
Rue Jules-Ancel, ils ont fait un accueil
particulièrement chaleureux aux sections
industrielles qui, sur l’initiative de leurs or
ganisateurs, s’efforçant de faire valoir de
nouvelles méthodes d’extinction et de sau
vetage.
La section de Romorantin, merveilleuse-
meut entraînée et disciplinée a remporté à
ce titre un très grand succès.
Le public a également fêté les sapeurs-
pompiers de notre ville qui, ayant mis en
action leur auto-pompe,projetèrent dans les
airs un puissant jet de gros calibre accompa
gné de deux autres jets, puis mirent en ser
vice simultanément quatre jets projetant
ainsi dans les jardins voisins des services de
l’ontroi d’abondantes gerbes d’eau.
LA DISTRIBUTION
DES RÉCOMPENSES
Cette solennité, quelque peu retardee par
la confection d’un volumineux palmarès a
eu lieu vers sept heures et quart dans l’en-
ceinte de la kermesse installée sur la place
Thiers.
Toutes les notabilités que nous avons ci
tées et les membres du jury, avaient pris
place sur l’estrade.
Entre temps, pour tromper les langueurs
de l'attente, le Groupe Amical des Trompet
tes, qui revenait du concours de Sanvic, a
bien voulu exécuter plusieurs sonneries,
puis le charmant groupe enfantin figurant
une noce cauchoise, est venu se faire asplau-
dir en interprétant avec beaucoup de brin,
sous la direction de M. Chopart, des chants
normands.
M. DELANOÉ, président du Comité, s’étant
levé, présente les excuses de M. Genestal,
maire, et remercia M. Valentin d’avoir bien
voulu accepter la présidence de la réunion.
En sa personne, il exprime toute sa gratitu
de pour le concours moral et financier que
la Municipalité a accordé à un Comité qui»
ayant assumé une large tâche, avait besoin
d’aide et d’encouragements.
Il les a trouvés également près de la popu
lation du 5e canton, aussi bien que près de
MM. les pompiers, qui ont montré un bel
exemple de discipline et de réelles aptitudes
professionnelles.
M. Valentin, adjoint, prend ensuite la pa
role. En remplaçant en cette circonstance M.
le maire, M. Valentin estime que nulle mis
sion plus heureuse ne pouvait lui échoir, car
elle lui permet de constater publiquement le
bel esprit qui anime tes sapeurs et de dire
l’admiration qu’il professe pour leur cou
rage et leur dévouement. Sa satisfaction ne
se borne pas à rendre hommage à leurs qua
lites, car il veut aussi trouver en cette tête
l’occasion de s’instruire.
Pour les sapeurs aussi la portée de ces
réunions est plus naute, car, à côté d’une
heureuse émulation, ils trouvent de précieu
ses comparaisons et recueillant de sérieuses
indications pour parfaire l’instruction des
hommes ou perfectionner le matériel.
De telles réunions ne sont pas seulement
de belles revues, mais les manœuvres cons
tituent les meilleures des écoles.
A l’Union départementale revient une
grande part de ces résultats, aussi M. l’ad
joint en félicite-t-il les représentants comme
U remercie M. Ronsiaux et les officiers du
Hvre pour la part qu’ils ont prise à la réus
site de cette fête.
M. Valentin exprime également la gratitu
de de la municipalité au Comité qui a mis à
sa tête un homme qui n'a ménagé ni
son temps, ni sa peine et qui, ayant assumé
une organisation redoutable, a su la mener
de telle façon qu’il n’y eut plus rien à dési
rer.
Grâce à tons ces collaborateurs, la fête a
été un grand succès et il les en félicite.
Aux lauréats, il tient à dire combien notre
population a apprécié le sang-froid et la
promptitude des hommes, comme la com-
pétence des chefs.
Tous ont montré des qualités manœuvriè-
res qui témoignent que toutes les grandes
communes possèdent des organismes pré
cieux capables de lutter contre les redouta
bles éventualités.
Des procès incessants s’accomplissent ;
sous une heureuse impulsion le matériel se
transforme et s’améliore. Dans ′ i avenir
prochain, la Ville du Havre espère pouvoir
présenter aux sapeurs-pompiers une caserne
aussi hygiénique que pratiquement aména-
gée.
Puis s’adressant aux sapeurs dont la poi
trine s’orne de la médaille du courage, il
leur dit toute son admiration et salue encore
une fois tous les lauréats.
Au nom de l’Union des sapeurs-pompiers,
son président, le capitaine Chavatre, adresse
tous ses remerciements au Comité d’organi-
sation et exprime sa gratitude aux habitants
du 5 e canton pour l’accueil qu’ils ont mé
nagé aux sapeurs-pompiers. Ils en emporte
ront un souvenir charmant.
Il est ensuite procédé à l’appel des lau
réats dont les noms sont soulignés de cha-
leureux applaudissements, "
LA DÉCORATION DE LA RUE.
LA KERMESSE
Pour fêter nos hôtes, le Comité et les ha
bitants avaient tenu à parer les principales
voies du quartier.
Indépendamment de banderolles portant
des inscriptions, la rue Thiers, la rue de
Montivilliers et la rue Diderot notamment,
avaient été ornementées de drapeaux et de
nombreux cordons de lanternes vénitiennes»
Des ballons multicolores garnis de lampes
électriques complétaient cette parure qui, le
soir venu, présentait un ensemble char
mant.
De nombreux établissements particuliers,
notamment ceux de MM. Delanoë, Dufetelle,
Desmoulins, Thiberville, Dupain, étaient
élégamment ornés de fleurs et de lanternes.
Une maison située rue de Montivilliers, au
no 24, portait une décoration toute spéciale
représentant le paquebot France entre le
phare et la sémaphore. L’ensemble en fut
très remarqué.
A la Kermesse de la place Thiers, que M.
Génestal, maire, vint visiter au cours de Fa-'
près-midi, un public nombreux s’était don
né rendez vous.
Tour à tour, soit au Musée des Incohé
rents, soit à la loge de « Fanta » où l’on dut
donner quatre séances de la revue des sa
peurs pompiers, revue considérablement
augmentée par son auteur M. Carlier, soit au
concert des Félibres, soit au théâtre du
prestidigitateur Fredson et de sa gitane, soit
encore à l'Acrobatie Circus une foule amu
sée se pressait.
Ls bar normand où se tenaient d’accortes
servantes arborant de superbes parures an
ciennes, au palais des faïences, tenu par des
jeunes filles en tenue bretonne, aussi bien
ue dans les pâtisseries, dans les comptoirs
e liqueurs et de berlingots, les clients vin
rent nombreux et empressés .
Les visiteurs, parmi lesquels le Comité
avait eu la gracieuseté de comprendre les
enfants des hospices, se plurent à admirer
les belles vaches laitières et les superbes
moutons installés fort confortablement à
l’entrée por les soins de M. Renouf, bou
cher.
Entre temps, plusieurs Sociétés instrumen
tales ont donné de très intéressantes audi
tions.
On a tour à tour applaudi la Philharmoni
que du Havre, dirigée par M. Agathon do
Meyer ; l’Avenir de Doué-la-Fontaine, con
duite par M Genevais; et la Fanfare de Dam-
pierre-les-Bois, sous la direction de M. San-
dez, ont pris place sur l’estrade et ont inter
prété à la satisfaction générale toute une sé
lection d’œuvres réputées. La Lyre solognote
de Romorantin, dirigée par M. Naudin, n’a
pas été moins fêtée.
Dans ce quartier, où se tenait une fête fo
raine, un grand feu d’artifice a clôturé les
rejouissances populaires d’une journée bien
employée.
$ 2
LES GRANDS CONCERTS DE SAMEDI
Parmi les sociétés remarquables qui doi
vent se faire entendre à la kermesse de ta
place Thiers, il convient de signaler pour
aujourd’hui la grande Harmonie de Puteaux
(70 a 80 exécutants), qui dès son arrivée se
rendra sur la place Thiers, pour y exécuter
un premier concert de 11 h. à midi.
Au programme nous voyons notamment
firurer : !» L’Etape. allegro brillant, par
Bertin ; 20 La Fille du Tambour Major ; par
Offenbach.
A la suite de ce concert, une coupe de
champagne sera offerte à la Société musicale
ui se rendra ensuite an Café Guillaume Tell
onner une aubade, à l’occasion d’un apé
ritif d’honneur qui lui sera offert.
L’après-midi, un grand concert sera donné
par cette phalange de 3 à 5 h., dans la Ker-
messe place Thiers, on y entendra notam-
ment : Samson et Dalila, sélection de l’opera,
par Saint-Saëns, eiLe Joli Ballet d'Issoline, pal
Messager.
Quatre autres morceaux d’aussi belle en
vergure compléteront ce programme auquel
une indiscrétion nous permet de connaître
Inattention d’executer en no bis un soli en
duo par 2 artistes clarinettistes.
te
Ce remarquable programme ne sera pas
une des moindres attractions complétant te
magnifique succès de la Kermesse dans la
quelle se pressaient hier 3 à 4,000 personnes.
D’autres auditions non moins intéressantes
seront données par le Reveil Courneuvien et
les Accordéonistes Havrais.
* *
Uns Initiative des Champenols, Lorrains
et Alsaciens
La Société amicale des Champenois, Lor
rains et Alsaciens offrira, ce soir, à 9 heures,
dans les salons de la Grande Taverne, rue
Édouard- Larue, un punch donneur aux
sapeurs-pompiers de Charleville.
Les originaires de t’Est qui désireraient
assister à cette manitestatien de sympathie
sont priés de donner leur nom à la caisse
du Bar Automatique, place de l‘Hôtei-de-
Ville (prix de la carte 1 fr. 25) avant quatre
heures du soir.
* «
PALMARES
THÉORIE APPLIQUÉE - OFFICIERS
Division d’excellence. — Prix d honneur, objet
d’art, Saillard, sous-lieutenant, Cherbourg ; i*
prix. méd. arg. g. m.. Bray, lieutenant, Argen-
loul; P r ex œquo, objet d’art. Neveu, capitaine,
Deville-lès-Rouen ; 2», méd. arg. p m., Geoffroy,
lieutenant, Melun ; Z eaaquo, diplôme, Troin, ca-
pitolne. Charlevîlle ; 8 9 , diplôme, Mignot, capitai
ne. Nangis.
Division supérieure. — prix, objet d’art, Gai-
lot, leu tenant. Vendôme ; 2% méd. arg. g. I,
Lerondel. lieutenant, Saint-Symphorien.
F- Division, Aro section. — Prix d’honneur, ob
jet d’art. Duchemin, sous-lleutenant, Louviers ;
rix d’honneur eo>œquo, méd. arg g m., Hébert»
euenant,Saint-Marcel; 1er prix, méd. arg. K. m,,
Bellenger, lieutenant, Sanvic ; 2 e , méd. arg. p m-,
Péradon, sous-lieutenant, Varennes : 2» ex-œquo,
méd. arg. p. m., Thibault, lieutenant, Pontault-
Combauit ,3% méd. br. g. m. Pluchet, lieutenant,
Bagneux ; 39 ex-œquo, méd. br. g. m., Nominé,
lieutenant, Montigny-Lencoup ; 4% diplôme. Paré,
lieutenant, Sartrouville ; 5% diplôme, Beaudequin,
lieutenant, Bethisy-Saint-Pierre ; b* exœquo, diplô
me, Verlynde, lieutenant. Sarcelles ; diplôme, Pou
lain, lieutenant, Ivry-la-Bataille.
1« Division, 2e section. — Prix d’henneur, objet
d’ait, Grandsire, capitaine, Montivilliers; prix
d’honneur ex-œquo méd. arg. g. m., Ablin, lieu
tenant, Hébécourt; 1 er prix, méd. arg. p. m-,'
Allix, sous-lieutenant, La Haye-Malherbe ; I e »
ex œquo, méd. arg. p. m,, Juhel, capitaine. Cou-
dé-sur-Noireau ; méd. br., g. m., Bastien, lieute-
nant, La Neuve Lyre ; méd, br., g. m., Bienaime,
lieutenant, Fresne-sur-Marne ; 29 prix, méd Drs,
g. m., Duchemin, lieutenant, Pont-de- Arche ,
> * ° @quos dintome, Beaupere, lieutenant, Autayi
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.49%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.49%.
- Auteurs similaires Fénoux Hippolyte Fénoux Hippolyte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Fénoux Hippolyte" or dc.contributor adj "Fénoux Hippolyte")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bd6t52637798z/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bd6t52637798z/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bd6t52637798z/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bd6t52637798z
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bd6t52637798z