Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-07-29
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 29 juillet 1913 29 juillet 1913
Description : 1913/07/29 (A33,N11702). 1913/07/29 (A33,N11702).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t526377808
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
Ai
53" Annee
N 11,702
Administrateur- Délégué
Adresser tout ce qui concerne l'Administration
a N. O. RANDOLET
35, Rue Fontenelle, 35
Adresse Télégravhinue : RANDOLET Havre
Administration, Impruaazuüs et Annonces. TRL. 10.47
AU HAVRE.
A PARIS..
(G Pages)
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1 Centimes
CDNITION DU MATIN
$ Centimes
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Le Petit Havre
•7
Bureau du Journal» 112. bout 1 de Strasbourg.
L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal.
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
F® 8
Le PETIT HA VRE est désigné pour les Annonces judiciaires et légales
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
azesmess
hardi 29 Juillet 1943
Rédaeteur en Chef, Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Auresser tout ce qui concerne la Rédaction
a M. HIPPOLYTE fénoux
85, Rue Fontanelle, 35
TÉLÉPHONE! Rédaction, No T 60
ABONNEMENTS
TROIS MO1S Six Mois
Un ah
ELECTIONS CANTONALES DU 3 AOUT
DANS LE 2‘ CANTON
ion au Conseil d’Arrondissement
René COTY
CONSEILLER SORTANT
Candidat du Comité Républicain Démocratique du 2 e Canton
APPEL AUX ÉLECTEURS !
CITOYENS !
A l’unanimité, le Comité Républicain Démocratique du 2 e Canton a décidé de
vous recommander à nouveau et d’appuyer chaleureusement la candidature de votre
Conseiller d’Arrondissement sortant, le citoyen René COTY.
Point n’est besoin de vous le présenter. Vous le connaissez. Vous lui avez depuis
6 ans témoigne à 4 reprises une confiance toujours grandissante.
En quoi aurait-il démérité à vos yeux ?
N’a-t-il pas été pour vous, au Conseil d’Arrondissement comme au Conseil Munici-
pal, un mandataire d’une assiduité exemplaire dont .les interventions le plus souvent
décisives ont heureusement servi vus idées et vos intérêts ?
Y a-t-il un seul de ceux qui s’occupent de la défense des intérêts généraux de notre
2e canton qui ne soit prêt à attester avec votre Conseiller Général que nous avons toujours
eu en notre ami René Coty un collaborateur empressé et particulièrement utile ?
A-t-il cessé d’être l’ami le plus dévoué de nos œuvres scolaires et post-
scolaires ou a-t-il déserté la cause des petits et des humbles ? N’a-t-il pas été
en toute occasion le défenseur ardent des marins, navigateurs et pilotes ?
N’avez-vous pas tous trouvé en René Coty un représentant d’un talent incontesté,
dont la loyauté et la droiture lui ont conquis l'estime de ses adversaires eux-mêmes ?
Le Comité Radical et Radical-Socialiste qui lui reconnaissait toutes ces qualités en
1907 lui oppose un concurrent en 1913.
Pourquoi ?
Parce que René COTY a eu le courage et la franchise de secouer un joug
qui devenait intolérable pour tous les Républicains de notre ville.
Parce qu’il a catégoriquement refusé de s’inféoder à certaine coterie dont se sont
éloignés avec lui tous les citoyens soucieux de leur dignité et de leur indépendance.
De là certaines rancunes, certaines haines qui se manifestent depuis quelques mois
contre votre conseiller d'arrondissement par une campagne acharnée pour laquelle tous
les moyens sont bons.
Quel concurrent lui oppose-t-on ?
Un excellent homme dont nous n’aurions à dire que du bien s’il avait su rester libre
et indépendant.
Pourquoi faut-il que certains liens soient si puissants pour lui qu’il en soit venu à
tourner le dos à ses propres idées, à se laisser imposer aujourd’hui une candidature qui
lui répugnait hier et à devenir le champion malgré lui des querelles personnelles du
groupe Meyer.
RÉPUBLICAINS ET PATRIOTES !
Contre cette mesquine politique de clan, indifférente aux grands intérêts nationaux
et locaux. Vous ferez dimanche prochain triompher la République que nous aimons et
que nous voulons faire aimer, — éprise de solidarité sociale, poursuivant dans l’ordre
et dans la paix la réalisation de son idéal démocratique, — c’est la République des Gam-
betta, des Jules Ferry, des Waldeck-Rousseau, des Poincaré que vous acclamerez une
ois de plus en allant en masse voter pour
Four le Comité Républicain Démocratique du 2° Canton:
Le Président,
D PROFICHET,
Conseiller général.
AUX ELECTEURS DU 2 e CANTON
CITOYENS!
î que en 1907 je me suis pour la première fois présenté à vos suffrages, je vous
disais daus ma profession de foi :
Fermement attaché âmes convictions politiques, j’entends ne pas me départir vis-à-vis
le ceux qui ne pensent pas comme moi de la tolérance et courtoisie qui sont dues à tous les
hommes sincères et de bonne foi. J'estime d'ailleurs qu’en dehors de la politique pure, il y a
de nombreuses questions d’intérêt général au sujet desquelles l’entente et la concorde peuvent
et doivent s’établir entre tous les bons citoyens.
C’est-là, citoyens, un sentiment dont je me suis constamment inspiré au cours de
cette période de six années. Aujourd’hui plus que jamais cette pensée d’union et de
concorde s’impose à tous ceux qui ont vraiment le souci du bien public.
Comme Français et comme Havrais, n’avons-nous pas en effet le devoir de ne point
gaspiller entièrement dans nos divisions intestines une attention et des efforts que
réclament impérieusement les grands intérêts de notre Patrie et de notre Cité ?
Au point de vue national, pourrions-nous sans un coupable aveuglement perdre de
vue les graves inquiétudes, que cause à tous la situation extérieure ?
Au point de vue local, ne devons-nous pas actuellement mettre au premier rang de
nos préoccupations les importantes questions dont dépend l’avenir de notre ville ?
Hier c’était tout un nouveau port dont il fallait d’urgence entreprendre la création sur
l’estuaire de la Seine !
Aujourd'hui c’est contre l’active campagne du Comité Brest-Transatlantique qu’il faut
assurer la victoire definitive des intérêts havrais.
Demain ce sera pour le vote rapide et la prompte réalisation de la 2 Q ligne sur Paris
par la rive gauche de la Seine que vos élus devront d'une seule âme poursuivre une propa
gande qui semble enfin sur le point d’aboutir.
Dans une grande ville comme la nôtre dont la continuelle extension soulève sans
cesse de multiples et difficiles problèmes, n’était-il pas à souhaiter que tous soient
appelés à travailler en commun pour la défense de nos communs intérêts ?
Je m'honore d’avoir été l’ardent défenseur de la Représentation Propor
tionnelle des Minorités au Conseil Municipal et d’avoir ainsi contribué à faire
triompher cette retorme qui a organisé en toute justice la collaboration de tous
les Partis Havrais à la gestion des affaires communales havraisesa
Républicains,
Si nous devons la justice à tous les Partis, nous devons à notre Parti notre entier
dévouement.
A ce devoir j’ai conscience de n’avoir pas failli.
Profondément démocrate, je suis de tout cœur attaché à une politique de progrès
„ocial, généreuse et méthodique. C'est dire que je répudie avec énergie les violences,
les excès et les utopies révolutionnaires qui ne peuvent qu’entraver les réformes, en
gendrer des ruines et provoquer une réaction.
J’ai d’ailleurs tenu en toute circonstance à exprimer hautement et publi
quement mes opinions.
Résolu à sauvegarder mon indépendance, je n’ai pas hésité à me séparer du Comité
Radical et Radical-Socialiste lorsque ce Comité s’est lui-même séparé du grand Parti
Républicain pour n’être plus désormais que l’instrument servile de certaines ambitions
personnelles.
Je savais qu’ai nsi je m’exposais à certaines colères et à certaines haines. Je suis fier
du les avoir méritées.
Electeurs clu 2o Canton,
Vous avez déjà jugé et condamné cette politique mesquine et tyrannique, cette
grossière contrefaçon de la doctrine républicaine. A une énorme majorité, vous
vous êtes prononcés, en 1910, lors des élections législatives, contre la candidature exotique
de M. Alcide Delmont, soutenu par le Comité Radical et Radical-Socialiste, et, en 1912,
'tors des élections municipales, contre la liste de M. Meyer dont faisait partie mon honorable
toncurrent, M. Lang.
Dans tous les scrutins auxquels vous avez participé depuis six ans, vous avez
d’ailleurs affirmé la parfaite communauté de vues qui n’a cessé d'exister entre les élec
teurs du 2e canton et leurs deux représentants au Conseil général et au Conseil d’arron
dissement. notre ami Profichet et moi
C’est cette intime et constante communion d’idées et de sentiments qui m’a permis
de collaborer étroitement avec le Dr PROFICHET dans les multiples ques
tions qui concernaient spécialement nos différents quartiers.
Aussi puis-je mettre mes adversaires au déf de préciser une seule cir
constance dans laquelle mon entier concours ait fait défaut à la défense des
intérêts de notre 2 e canton.
Marins et navigateurs de toutes spécialités, vous avez été Tes premiers à me
donner votre confiance. Je ne l’ai jamais oublié et ne l’oublierai jamais. Vous pouvez
compter sur moi pour soutenir de toutes mes forces en toute occasion vos droits acquis
et vos légitimes revendications.
Petits commerçants, je me suis pleinement associé à votre campagne de défense
professionnelle et de justice fiscale en votant au Conseil municipal et en faisant voter
par le Conseil d’arrondissement un vœu conforme à vos desiderata.
Travailleurs, ouvriers, employés, vous m’avez toujours témoigné une sym
pathie dont je vous suis profondément reconnaissant. Mon concours le plus absolu sera
acquis à toutes les mesures susceptibles d’apporter à votre sort une amélioration réelle
et pratique. s
A vous tous, mes chers concitoyens, je ne veux pas faire de vaines promesses
électorales. Je ne ferai qu’une seule promesse, mais je la tiendrai : c’est de continuer à
m’employer de mon mieux à la défense de vos intérêts généraux et des idées républi
caines et patriotiques auxquelles je vous demande de manifester sur mon nom votre
fidèle attachement.
Vive la République I Vive le Havre ! Vive le 2 e Canton !
René COTY,
Conseiller d’arrondissement sortant. Conseiller municipal,
Délégué cantonal du 2" Canton.
Banssssasseanannersss
=================
MM eer"
Le Havre, la Seine-Inférieure, l’Eure,
l'Oise et la Somme ।
Autres Départements...
Union Postale
14
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On s'abonne egalement, SANS FRr f S, dans tous les Sureaux de Poste de
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NATATION
LE CHALLE MGE OU PET IT HAVRE
Pour la troisième fois, le Challenge de Natation du « PETIT HAVRE*
DEPECHES COMMERCIALES
METAUX
LONDRES, 33 Juillet. Dépêche de 4 h. 30
CUIVRE
Comptant.. '
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
ferme
£ 67 5/-
12/6
3 mois
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15/-
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ferme
£ 484 S/-
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3 mois ;
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20/-
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calme
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24
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3 mois..,. )
£56/3
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V-
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 27 juillet 1013.
NEW-YORK, 28 JUILLET
Cotons s juillet, hausse 5 points ; octobre,
inchange; décembre, hausse4 points; mars,
hausse 4 points. — Très soutenu.
Cales : baisse 11 à 17 points.
NEW-YORK, 28 JUILLET
. 80 10u
. PEICDDWT
Cuivre Standard disp.
15 12
14 62
— août
15 12
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Amalgamat. Cop...
70 3/4
69 1/2
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15 37
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CHICAGO. 28 JUILLET
Blé sur
Maïs sur
Saindoux sur.
Juillet....
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11 0
H 67
H 77
11 80
LES AFFAIRES D’ORIENT
Les Turcs à Andrinople
Constantinople. — L’héritier présomptif
de Turquie s’est rendu hier à Andrinople où
il a été reçu avec an grand cérémonial.
Emin By, ancien dépué, a été nommé
trésorier payeur général d’Andrinople.
De nombreux autres fonctionnaires ont
été expédies dans cette ville pour la réorga
nisation de l’administration postale et des
services télégraphiques.
Les consuls etrangers d’Andrinople ont
visité officiellement les autorités civiles et
militaires.
Constantinople. — La presse turque est
unanime a déclarer qu’il est impossible
maintenant d’évacuer Andrinople car il en
résulterait un sérieux danger pour la tran
quillité intérieure.
Les Délégués des Alliés
Bucarest. — Au cours du voyage des plé-
niputentaires alliés de Belgrade à B carest,
l’envoyé spécial de l’agence Havas a eu l’oc-
casion de s’entretenir avec divers délégués
à la Conférence de la paix.
Des conversations, il se dégage l’impres
sion qu’on va à la Conférence de Bucarest
avec un esprit de conciliation bien marqué
et avec le désir évident de conclure la paix.
a Nous venions la paix, a dit M. Pasitch,
mais une paix durable établie sur des bases
solides et nous garantissant contre des évé
nements semblables à ceux qui viennent de
se produire.
LES AFFAIRES DU MAROC
Les Espagnols au Maroc
MÉLILLA. — Les troupes du poste espagnol
d’Ischaffen ont surpris des groupes de mau
res qui préparaient une embuscade et les
ont mis en fuite. '
Les maures ont laissé sur le terrain
5 morts et 7 blessés et des armes.
Les Espagnols ont en un mort et un blessé.
L’AVIATION MILITAIRE
M. Girod, député du Doubs, vient d'obte-
nir du ministre de la guerre l’autorisation
de faire une enquête sur les centres d’avia
tion militaire.
Il a l’intention de se rendre dans ces cen
tres en aéroplane*; il serait piloté par le ca-
’ nitaine Barrés.
MORT D’UN DÉPUTÉ
M. Bouhey Alex, député socialiste unifié de
la Côte-d'Or, est mort hier.
- s
LE CAS DES ANTIMILITARISTES
M. Drioux, juge d’instruction, a refusé la
mise en liberté provisoire des antimilitaris
tes en se basant sur la gravité des faits re
prochés aux accusés et la nécessité de pour
suivre l’instruction en cours.
Les antimilitaristes vont se pourvoir con
tre cette ordonnance devant la chambre des
mises en accusation.
------------
L’AGRESSION CONTRE
H. ANDRÉ LEFÈVRE
Aix-en-Provence. — Le nommé Parola, âg-
de 27 ans, soupçonné d’être l’auteur de l’a
gression contre M. André Lefèvre, vient
d’être arrêté.
CONSEIL DE DISCIPLINE
Belfort. — L’instituteur Frossard, de la
Madeleine, est cité devant le Conseil de disci
pline du corps enseignant, à raison de sa
campagne contre le service de trois ans.
w- -Ss- —
ÉMISSION DE FAUX TITRES
Les polices française et belge s’occupent
actuellement d’une affaire d’émission de
faux titres de la Compagnie d’Electricité de
Paris.
peux individus belges et hollandais ont
déjà été arrêtés en Belgique ; un autre nom
mé Szepezisnki a été arreté à Paris.
D’autres arrestations sont imminentes.
Ces individus contractaient «es emprunts
sur les titres fabriqués en Belgique.
LE VOL DU COLLIER
M. Niclansse a transmis hier soir à la Sû
reté générale une lettre adressée au préfet
par un habitant de Roubaix.
Cette lettre signale que le 23 juillet, à
1 h. 50 de l’après-midi, dans une bijouterie
de Roubaix, 18 bis, Grande-Rue, une femme
était venue proposer la vente d’un collier de
perles.
Le commerçant ayant refusé l’achat, la
jeune femme se retira.
Bien que M. Niclausse pense qu’il ne s’agit
nullement du fameux collier une perquisi
tion sera faite à Roubaix.
On a établi hier soir que le colis contenant
le sucre et l’écrin vide parvenu à M. Meyer,
pèse exactement 829 grammes et quelques
décigrammes, soit quelques grammes de
moins qu’au moment où M. Salomons le re
mit au bureau de la rue de Proveace.
On va s’efforcer d’établir si le sucre a le
même poids que le collier volé.
D’autre part, une expertise de cachets sera
faite par les soins du service anthropomé
trique.
CHUTE GRAVE D’UN AVIATEUR
Versailles. — Hier matin, l’aviateur Paul
Derain évoluait au-dessus de Toussus-le-No-
ble, lorsqu’en voulant atterrir, son appareil
capota.
Grièvement blessé à la tête et aux jambes,
M. Derain a été transporté à l’hôpital de
Versailles.
fr-----==----g---=--====
REMANIEMENT MINISTÉRIEL
EN ITALIE
Rome. — Le ministre de la marine vient de
donner sa démission pour raisons de santé.
Le Conseil des ministres s’est réuni et a
décidé d’accepter cette démission.
L'amiral Mihio, qui commandait les cinq
torpilleurs qui exécutèrent le fameux raid
des Dardanelles, a été désigné pour prendre
le portefeuille de la marine.
•== ' af ==
L’AGITATION POLITIQUE AU PORTUGAL
Madrid — Un bruit court d'après lequel
un soulèvement important se serait produit
à Lisbonne.
Il est impossible d’en vérifier l’exactitude.
Lisbonne. — Le bruit qui a couru signalant
un mouvement révolutionnaire à Lisbonne
est complètement dénué de fondement.
La tranquillité est absolue.
u— — —T
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
t la LIBRAIRIE INTEBNRTIOMflLE
108, rue St-Lazare, 108
(ImmoublB de /HOTEL TERMINUS)
On ss rappelle avec quel succès furent
disputées deux fois déjà, en 1911 et 1912, les
épreuves du Challenge de natation organisé
par notre journal.
Ces fêtes eurent lieu d’abord au local du
Havre Athetic Club et ensuite au local de
l'Union Fédérale des Nageurs de Normandie,
chaque fois devant un public empressé qui
avait fêté les meilleurs nageurs de notre
ville.
Deux fois vainqueur, le Havre Athletic
Club est donc resté détenteur depuis deux
ans de l’objet d’art qui constitue le Chal
lenge.
Cet objet d’art, que représente la photo
graphie ci-dessus, est une gondole vénitien
ne en métal ciselé. Dans la coque se trouve
enchâssée une garniture en cristal dont les
bords biseautés surmontent le bordage. Cette
garniture a pour but de transformer la gon-
dole en jardinière et ajoute un effet artisti
que de plus à l’élégance de l’ensemble.
On sait que pour en devenir propriétaire,
le même Club doit l’avoir gagné trois fois.
ment engagés, tenteront de renouveler dans
les 100 mètres leurs beaux exploits du 20
juillet dernier, dans les championnats de
Haute-Normandie, et plus récemment lors
du Concours International de la grande se
maine qui vient de se terminer.
L’épreuve des 400 mètres pourrait bien
être l'apanage cette année de l’UFNN ou de
la LH, qui ont si bien réussi avec Mesnil et
Hurault dans les 500 mètres des champion,
nats, mais cela ne fera qu’augmenter l'emu-
lation des concurrents.
L’épreuve des plongeons mettra en ligne,
sans doute, plus de concurrents qu’on en a
jamais vus, car chaque Club est aujourd’hui
fort bien outillé comme plongeoirs, et cha
que homme peut parfaire son entrainement
à sa guise.
Dimanche prochain donc, la lutte va re
prendre entre nos trois clubs locaux qui
possèdent, l’un comme l’autre, d’excellents
champions. Mais un effort particulier sera
certainement fait de part et d’autre. Le HAC
va tenter cette fois de conserver le challenge
définitivement, tandis que ses deux rivaux
essayeront, à leur tour de s’adjuger le su
perbe trophée mis en compétition. La réu
nion aura lieu à dix heures du matin aux
bains Decker, local de la Libellule Havraise.
Dans ces luttes qui promettent, nous re
verrons aux prises tous les champions de
Haute-Normandie récemment proclamés. Les
champions de vitesse comme Vauchel du
HAC, Mesnil de l’UFNN, qui seront probable ¬
Ainsi que nous l’avons fait l’an dernier,
nous pensons que la jeunesse a besoin d’en
couragement et nous avons demandé à la Li
bellule havraise, qui assurera l’organisation
des épreuves du challenge, de comprendre
au programme de la réunion une course de
100 mètres pour juniors au dessous de 15 ans.
Cette course sera naturellement hors chal
lenge. De cette façon, les jeunes ne seront
pas oubliés, car notre fête n’a d'autre but
que d’encourager la natation.
Nous disposerons d’un certain nombre de
prix individuels dus à la générosité des amis
de notre journal et les premiers classés de
chaque épreuve emporteront un souvenir
plus durable de notre fête sportive, ainsi
qu’il avait été tait l’an dernier.
Nous rappellerons les différents articles du
code de natation se rapportant aux épreu-
de notre challenge et nous publierons, en.
même temps, le programme de cette belle
réunion sportive au succès certain.
G. M.
Prospérité Güloniale
Pour mieux faire apprécier les bienfaits
de la civilisation aux peuples auxquels elle
accorde sa protection, la France tient sur
tout à les accoutumer à tirer parti des res
sources naturelles dont ils disposent. Elle
leur apporte un concours actif pour les
aider à enrichir leur sol et, au lieu de les
réduire au rôle de bêtes de somme, elle
leur enseigne ses méthodes agricoles, in
dustrielles et commerciales.
Sous son heureuse influence, toutes les
colonies se développent sans perdre aucun
de leurs caractères. Les indigènes mis en
confiance nous dédommagent de nos sacri
fices en joignant leurs efforts aux nôtres et
en nous faisant bénéficier de leur activité.
Aussi nulle grande puissance ne peut-
elle s’enorgueillir de faire jaillir, dans son
domaine colonial, des moissons aussi abon
dantes. Indigènes et colons, unis pour un
même but, sous une tutelle paternelle aux
uns et aux autres,créent des exploitations,
multiplient les entreprises et consolident
le plus qu’ils peuvent les liens qui les atta
chent à la Métropole. La prospérité dont
ils sont les artisans éclairés atteint une ré
gularité si constante qu’il existe mainte
nant, entre chaque colonie, une émulation
féconde, chacun s’évertuant à accélérer le
mouvement économique de sa région afin
d’être mieux classé dans les statistiques gé
nérales.
A ce jeu, les chiffres s’amplifient cons
tamment. Ceux qu’on vient de publier sont
édifiants. Ils ont été établis grâce aux ren
seignements fournis directement à l’Insti
tut colonial de Marseille par les gouver
neurs des colonies auxquels il s’était adres
sé dans ce but. Il manque maintes indica
tions et, cependant, il ressort de dossiers
réunis que le commerce colonial français a
dépassé le troisième milliard.
Même sur un laps de temps relativement
court de quatre années, on constate une
progression énorme. Ainsi le trafic de l'Al
gérie qui était de 840 millions de francs
environ en 1909, augmente en douze mois
de 250 millions. En 1911 il atteignait
1 milliard 145 millions pour passer, l’année
suivante, à 1 milliard 255 millions.
La Tunisie, malgré certains embarras
passagers, progresse régulièrement puisque
son commerce qui s’élevait, en 1909, à 223
millions, s’accroissait de 2 millions en 1910,
de 40 millions en 1911 et de 45 millions en
1912.
Au Maroc, le trafic s’est développé rapi-
dement. On n’avait point, antérieurement à
1911. de renseignements sur le mouvement
des affaires. Mais, aussitôt que notre pro
tectorat s’est exercé, des documents ont été
rassemblés et, depuis, on a suivi la marche
ascendante des chiffres.
De 1911 à 1912 l’augmentation a été de
quatre-vingt-onze millions. Et cette pro
gression rapide, faisions-nous remarquer il
y a quelque temps, a été atteinte sans qu’on
ait disposé d’un outillage économique ap
proprié. Et aucun rouage administratif,
même embryonnaire, à la différence de la
Tunisie, n’existait au Maroc avant notre ar
rivée, en raison de l’état permanent d’anar
chie dans lequel se débattait le pays.
Il a fallu tout créer. Et cette création
rencontrait de particulières difficultés en
raison du statut diplomatique du Maroc : le
maintien temporaire sans doute, mais effec
tif à l’heure actuelle, des juridictions con
sulaires a pour effet trop souvent de para
lyser notre effort de réforme administra
tive ; les règlements de police, les taxes
nouvelles, les mesures administratives sont
inapplicables aux étrangers et protégés
étrangers qui échappent à nos juridictions.
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René COTY
CONSEILLER SORTANT
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APPEL AUX ÉLECTEURS !
CITOYENS !
A l’unanimité, le Comité Républicain Démocratique du 2 e Canton a décidé de
vous recommander à nouveau et d’appuyer chaleureusement la candidature de votre
Conseiller d’Arrondissement sortant, le citoyen René COTY.
Point n’est besoin de vous le présenter. Vous le connaissez. Vous lui avez depuis
6 ans témoigne à 4 reprises une confiance toujours grandissante.
En quoi aurait-il démérité à vos yeux ?
N’a-t-il pas été pour vous, au Conseil d’Arrondissement comme au Conseil Munici-
pal, un mandataire d’une assiduité exemplaire dont .les interventions le plus souvent
décisives ont heureusement servi vus idées et vos intérêts ?
Y a-t-il un seul de ceux qui s’occupent de la défense des intérêts généraux de notre
2e canton qui ne soit prêt à attester avec votre Conseiller Général que nous avons toujours
eu en notre ami René Coty un collaborateur empressé et particulièrement utile ?
A-t-il cessé d’être l’ami le plus dévoué de nos œuvres scolaires et post-
scolaires ou a-t-il déserté la cause des petits et des humbles ? N’a-t-il pas été
en toute occasion le défenseur ardent des marins, navigateurs et pilotes ?
N’avez-vous pas tous trouvé en René Coty un représentant d’un talent incontesté,
dont la loyauté et la droiture lui ont conquis l'estime de ses adversaires eux-mêmes ?
Le Comité Radical et Radical-Socialiste qui lui reconnaissait toutes ces qualités en
1907 lui oppose un concurrent en 1913.
Pourquoi ?
Parce que René COTY a eu le courage et la franchise de secouer un joug
qui devenait intolérable pour tous les Républicains de notre ville.
Parce qu’il a catégoriquement refusé de s’inféoder à certaine coterie dont se sont
éloignés avec lui tous les citoyens soucieux de leur dignité et de leur indépendance.
De là certaines rancunes, certaines haines qui se manifestent depuis quelques mois
contre votre conseiller d'arrondissement par une campagne acharnée pour laquelle tous
les moyens sont bons.
Quel concurrent lui oppose-t-on ?
Un excellent homme dont nous n’aurions à dire que du bien s’il avait su rester libre
et indépendant.
Pourquoi faut-il que certains liens soient si puissants pour lui qu’il en soit venu à
tourner le dos à ses propres idées, à se laisser imposer aujourd’hui une candidature qui
lui répugnait hier et à devenir le champion malgré lui des querelles personnelles du
groupe Meyer.
RÉPUBLICAINS ET PATRIOTES !
Contre cette mesquine politique de clan, indifférente aux grands intérêts nationaux
et locaux. Vous ferez dimanche prochain triompher la République que nous aimons et
que nous voulons faire aimer, — éprise de solidarité sociale, poursuivant dans l’ordre
et dans la paix la réalisation de son idéal démocratique, — c’est la République des Gam-
betta, des Jules Ferry, des Waldeck-Rousseau, des Poincaré que vous acclamerez une
ois de plus en allant en masse voter pour
Four le Comité Républicain Démocratique du 2° Canton:
Le Président,
D PROFICHET,
Conseiller général.
AUX ELECTEURS DU 2 e CANTON
CITOYENS!
î que en 1907 je me suis pour la première fois présenté à vos suffrages, je vous
disais daus ma profession de foi :
Fermement attaché âmes convictions politiques, j’entends ne pas me départir vis-à-vis
le ceux qui ne pensent pas comme moi de la tolérance et courtoisie qui sont dues à tous les
hommes sincères et de bonne foi. J'estime d'ailleurs qu’en dehors de la politique pure, il y a
de nombreuses questions d’intérêt général au sujet desquelles l’entente et la concorde peuvent
et doivent s’établir entre tous les bons citoyens.
C’est-là, citoyens, un sentiment dont je me suis constamment inspiré au cours de
cette période de six années. Aujourd’hui plus que jamais cette pensée d’union et de
concorde s’impose à tous ceux qui ont vraiment le souci du bien public.
Comme Français et comme Havrais, n’avons-nous pas en effet le devoir de ne point
gaspiller entièrement dans nos divisions intestines une attention et des efforts que
réclament impérieusement les grands intérêts de notre Patrie et de notre Cité ?
Au point de vue national, pourrions-nous sans un coupable aveuglement perdre de
vue les graves inquiétudes, que cause à tous la situation extérieure ?
Au point de vue local, ne devons-nous pas actuellement mettre au premier rang de
nos préoccupations les importantes questions dont dépend l’avenir de notre ville ?
Hier c’était tout un nouveau port dont il fallait d’urgence entreprendre la création sur
l’estuaire de la Seine !
Aujourd'hui c’est contre l’active campagne du Comité Brest-Transatlantique qu’il faut
assurer la victoire definitive des intérêts havrais.
Demain ce sera pour le vote rapide et la prompte réalisation de la 2 Q ligne sur Paris
par la rive gauche de la Seine que vos élus devront d'une seule âme poursuivre une propa
gande qui semble enfin sur le point d’aboutir.
Dans une grande ville comme la nôtre dont la continuelle extension soulève sans
cesse de multiples et difficiles problèmes, n’était-il pas à souhaiter que tous soient
appelés à travailler en commun pour la défense de nos communs intérêts ?
Je m'honore d’avoir été l’ardent défenseur de la Représentation Propor
tionnelle des Minorités au Conseil Municipal et d’avoir ainsi contribué à faire
triompher cette retorme qui a organisé en toute justice la collaboration de tous
les Partis Havrais à la gestion des affaires communales havraisesa
Républicains,
Si nous devons la justice à tous les Partis, nous devons à notre Parti notre entier
dévouement.
A ce devoir j’ai conscience de n’avoir pas failli.
Profondément démocrate, je suis de tout cœur attaché à une politique de progrès
„ocial, généreuse et méthodique. C'est dire que je répudie avec énergie les violences,
les excès et les utopies révolutionnaires qui ne peuvent qu’entraver les réformes, en
gendrer des ruines et provoquer une réaction.
J’ai d’ailleurs tenu en toute circonstance à exprimer hautement et publi
quement mes opinions.
Résolu à sauvegarder mon indépendance, je n’ai pas hésité à me séparer du Comité
Radical et Radical-Socialiste lorsque ce Comité s’est lui-même séparé du grand Parti
Républicain pour n’être plus désormais que l’instrument servile de certaines ambitions
personnelles.
Je savais qu’ai nsi je m’exposais à certaines colères et à certaines haines. Je suis fier
du les avoir méritées.
Electeurs clu 2o Canton,
Vous avez déjà jugé et condamné cette politique mesquine et tyrannique, cette
grossière contrefaçon de la doctrine républicaine. A une énorme majorité, vous
vous êtes prononcés, en 1910, lors des élections législatives, contre la candidature exotique
de M. Alcide Delmont, soutenu par le Comité Radical et Radical-Socialiste, et, en 1912,
'tors des élections municipales, contre la liste de M. Meyer dont faisait partie mon honorable
toncurrent, M. Lang.
Dans tous les scrutins auxquels vous avez participé depuis six ans, vous avez
d’ailleurs affirmé la parfaite communauté de vues qui n’a cessé d'exister entre les élec
teurs du 2e canton et leurs deux représentants au Conseil général et au Conseil d’arron
dissement. notre ami Profichet et moi
C’est cette intime et constante communion d’idées et de sentiments qui m’a permis
de collaborer étroitement avec le Dr PROFICHET dans les multiples ques
tions qui concernaient spécialement nos différents quartiers.
Aussi puis-je mettre mes adversaires au déf de préciser une seule cir
constance dans laquelle mon entier concours ait fait défaut à la défense des
intérêts de notre 2 e canton.
Marins et navigateurs de toutes spécialités, vous avez été Tes premiers à me
donner votre confiance. Je ne l’ai jamais oublié et ne l’oublierai jamais. Vous pouvez
compter sur moi pour soutenir de toutes mes forces en toute occasion vos droits acquis
et vos légitimes revendications.
Petits commerçants, je me suis pleinement associé à votre campagne de défense
professionnelle et de justice fiscale en votant au Conseil municipal et en faisant voter
par le Conseil d’arrondissement un vœu conforme à vos desiderata.
Travailleurs, ouvriers, employés, vous m’avez toujours témoigné une sym
pathie dont je vous suis profondément reconnaissant. Mon concours le plus absolu sera
acquis à toutes les mesures susceptibles d’apporter à votre sort une amélioration réelle
et pratique. s
A vous tous, mes chers concitoyens, je ne veux pas faire de vaines promesses
électorales. Je ne ferai qu’une seule promesse, mais je la tiendrai : c’est de continuer à
m’employer de mon mieux à la défense de vos intérêts généraux et des idées républi
caines et patriotiques auxquelles je vous demande de manifester sur mon nom votre
fidèle attachement.
Vive la République I Vive le Havre ! Vive le 2 e Canton !
René COTY,
Conseiller d’arrondissement sortant. Conseiller municipal,
Délégué cantonal du 2" Canton.
Banssssasseanannersss
=================
MM eer"
Le Havre, la Seine-Inférieure, l’Eure,
l'Oise et la Somme ।
Autres Départements...
Union Postale
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NATATION
LE CHALLE MGE OU PET IT HAVRE
Pour la troisième fois, le Challenge de Natation du « PETIT HAVRE*
DEPECHES COMMERCIALES
METAUX
LONDRES, 33 Juillet. Dépêche de 4 h. 30
CUIVRE
Comptant.. '
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
ferme
£ 67 5/-
12/6
3 mois
• 67 7/6
15/-
-1-
ETAIN
Comptant .
ferme
£ 484 S/-
20/-
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3 mois ;
£ 184 o/-
20/-
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FER
Comptant ..
calme
£55/6
24
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3 mois..,. )
£56/3
1 d
V-
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 27 juillet 1013.
NEW-YORK, 28 JUILLET
Cotons s juillet, hausse 5 points ; octobre,
inchange; décembre, hausse4 points; mars,
hausse 4 points. — Très soutenu.
Cales : baisse 11 à 17 points.
NEW-YORK, 28 JUILLET
. 80 10u
. PEICDDWT
Cuivre Standard disp.
15 12
14 62
— août
15 12
14 62
Amalgamat. Cop...
70 3/4
69 1/2
Fer
15 37
15 37
CHICAGO. 28 JUILLET
Blé sur
Maïs sur
Saindoux sur.
Juillet....
Septembre
Juillet....
Septembre
Juillet. ..
Septembre
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PRECEN
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86 * »
86 1/2
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63 14
62 3/
11 0
H 67
H 77
11 80
LES AFFAIRES D’ORIENT
Les Turcs à Andrinople
Constantinople. — L’héritier présomptif
de Turquie s’est rendu hier à Andrinople où
il a été reçu avec an grand cérémonial.
Emin By, ancien dépué, a été nommé
trésorier payeur général d’Andrinople.
De nombreux autres fonctionnaires ont
été expédies dans cette ville pour la réorga
nisation de l’administration postale et des
services télégraphiques.
Les consuls etrangers d’Andrinople ont
visité officiellement les autorités civiles et
militaires.
Constantinople. — La presse turque est
unanime a déclarer qu’il est impossible
maintenant d’évacuer Andrinople car il en
résulterait un sérieux danger pour la tran
quillité intérieure.
Les Délégués des Alliés
Bucarest. — Au cours du voyage des plé-
niputentaires alliés de Belgrade à B carest,
l’envoyé spécial de l’agence Havas a eu l’oc-
casion de s’entretenir avec divers délégués
à la Conférence de la paix.
Des conversations, il se dégage l’impres
sion qu’on va à la Conférence de Bucarest
avec un esprit de conciliation bien marqué
et avec le désir évident de conclure la paix.
a Nous venions la paix, a dit M. Pasitch,
mais une paix durable établie sur des bases
solides et nous garantissant contre des évé
nements semblables à ceux qui viennent de
se produire.
LES AFFAIRES DU MAROC
Les Espagnols au Maroc
MÉLILLA. — Les troupes du poste espagnol
d’Ischaffen ont surpris des groupes de mau
res qui préparaient une embuscade et les
ont mis en fuite. '
Les maures ont laissé sur le terrain
5 morts et 7 blessés et des armes.
Les Espagnols ont en un mort et un blessé.
L’AVIATION MILITAIRE
M. Girod, député du Doubs, vient d'obte-
nir du ministre de la guerre l’autorisation
de faire une enquête sur les centres d’avia
tion militaire.
Il a l’intention de se rendre dans ces cen
tres en aéroplane*; il serait piloté par le ca-
’ nitaine Barrés.
MORT D’UN DÉPUTÉ
M. Bouhey Alex, député socialiste unifié de
la Côte-d'Or, est mort hier.
- s
LE CAS DES ANTIMILITARISTES
M. Drioux, juge d’instruction, a refusé la
mise en liberté provisoire des antimilitaris
tes en se basant sur la gravité des faits re
prochés aux accusés et la nécessité de pour
suivre l’instruction en cours.
Les antimilitaristes vont se pourvoir con
tre cette ordonnance devant la chambre des
mises en accusation.
------------
L’AGRESSION CONTRE
H. ANDRÉ LEFÈVRE
Aix-en-Provence. — Le nommé Parola, âg-
de 27 ans, soupçonné d’être l’auteur de l’a
gression contre M. André Lefèvre, vient
d’être arrêté.
CONSEIL DE DISCIPLINE
Belfort. — L’instituteur Frossard, de la
Madeleine, est cité devant le Conseil de disci
pline du corps enseignant, à raison de sa
campagne contre le service de trois ans.
w- -Ss- —
ÉMISSION DE FAUX TITRES
Les polices française et belge s’occupent
actuellement d’une affaire d’émission de
faux titres de la Compagnie d’Electricité de
Paris.
peux individus belges et hollandais ont
déjà été arrêtés en Belgique ; un autre nom
mé Szepezisnki a été arreté à Paris.
D’autres arrestations sont imminentes.
Ces individus contractaient «es emprunts
sur les titres fabriqués en Belgique.
LE VOL DU COLLIER
M. Niclansse a transmis hier soir à la Sû
reté générale une lettre adressée au préfet
par un habitant de Roubaix.
Cette lettre signale que le 23 juillet, à
1 h. 50 de l’après-midi, dans une bijouterie
de Roubaix, 18 bis, Grande-Rue, une femme
était venue proposer la vente d’un collier de
perles.
Le commerçant ayant refusé l’achat, la
jeune femme se retira.
Bien que M. Niclausse pense qu’il ne s’agit
nullement du fameux collier une perquisi
tion sera faite à Roubaix.
On a établi hier soir que le colis contenant
le sucre et l’écrin vide parvenu à M. Meyer,
pèse exactement 829 grammes et quelques
décigrammes, soit quelques grammes de
moins qu’au moment où M. Salomons le re
mit au bureau de la rue de Proveace.
On va s’efforcer d’établir si le sucre a le
même poids que le collier volé.
D’autre part, une expertise de cachets sera
faite par les soins du service anthropomé
trique.
CHUTE GRAVE D’UN AVIATEUR
Versailles. — Hier matin, l’aviateur Paul
Derain évoluait au-dessus de Toussus-le-No-
ble, lorsqu’en voulant atterrir, son appareil
capota.
Grièvement blessé à la tête et aux jambes,
M. Derain a été transporté à l’hôpital de
Versailles.
fr-----==----g---=--====
REMANIEMENT MINISTÉRIEL
EN ITALIE
Rome. — Le ministre de la marine vient de
donner sa démission pour raisons de santé.
Le Conseil des ministres s’est réuni et a
décidé d’accepter cette démission.
L'amiral Mihio, qui commandait les cinq
torpilleurs qui exécutèrent le fameux raid
des Dardanelles, a été désigné pour prendre
le portefeuille de la marine.
•== ' af ==
L’AGITATION POLITIQUE AU PORTUGAL
Madrid — Un bruit court d'après lequel
un soulèvement important se serait produit
à Lisbonne.
Il est impossible d’en vérifier l’exactitude.
Lisbonne. — Le bruit qui a couru signalant
un mouvement révolutionnaire à Lisbonne
est complètement dénué de fondement.
La tranquillité est absolue.
u— — —T
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
t la LIBRAIRIE INTEBNRTIOMflLE
108, rue St-Lazare, 108
(ImmoublB de /HOTEL TERMINUS)
On ss rappelle avec quel succès furent
disputées deux fois déjà, en 1911 et 1912, les
épreuves du Challenge de natation organisé
par notre journal.
Ces fêtes eurent lieu d’abord au local du
Havre Athetic Club et ensuite au local de
l'Union Fédérale des Nageurs de Normandie,
chaque fois devant un public empressé qui
avait fêté les meilleurs nageurs de notre
ville.
Deux fois vainqueur, le Havre Athletic
Club est donc resté détenteur depuis deux
ans de l’objet d’art qui constitue le Chal
lenge.
Cet objet d’art, que représente la photo
graphie ci-dessus, est une gondole vénitien
ne en métal ciselé. Dans la coque se trouve
enchâssée une garniture en cristal dont les
bords biseautés surmontent le bordage. Cette
garniture a pour but de transformer la gon-
dole en jardinière et ajoute un effet artisti
que de plus à l’élégance de l’ensemble.
On sait que pour en devenir propriétaire,
le même Club doit l’avoir gagné trois fois.
ment engagés, tenteront de renouveler dans
les 100 mètres leurs beaux exploits du 20
juillet dernier, dans les championnats de
Haute-Normandie, et plus récemment lors
du Concours International de la grande se
maine qui vient de se terminer.
L’épreuve des 400 mètres pourrait bien
être l'apanage cette année de l’UFNN ou de
la LH, qui ont si bien réussi avec Mesnil et
Hurault dans les 500 mètres des champion,
nats, mais cela ne fera qu’augmenter l'emu-
lation des concurrents.
L’épreuve des plongeons mettra en ligne,
sans doute, plus de concurrents qu’on en a
jamais vus, car chaque Club est aujourd’hui
fort bien outillé comme plongeoirs, et cha
que homme peut parfaire son entrainement
à sa guise.
Dimanche prochain donc, la lutte va re
prendre entre nos trois clubs locaux qui
possèdent, l’un comme l’autre, d’excellents
champions. Mais un effort particulier sera
certainement fait de part et d’autre. Le HAC
va tenter cette fois de conserver le challenge
définitivement, tandis que ses deux rivaux
essayeront, à leur tour de s’adjuger le su
perbe trophée mis en compétition. La réu
nion aura lieu à dix heures du matin aux
bains Decker, local de la Libellule Havraise.
Dans ces luttes qui promettent, nous re
verrons aux prises tous les champions de
Haute-Normandie récemment proclamés. Les
champions de vitesse comme Vauchel du
HAC, Mesnil de l’UFNN, qui seront probable ¬
Ainsi que nous l’avons fait l’an dernier,
nous pensons que la jeunesse a besoin d’en
couragement et nous avons demandé à la Li
bellule havraise, qui assurera l’organisation
des épreuves du challenge, de comprendre
au programme de la réunion une course de
100 mètres pour juniors au dessous de 15 ans.
Cette course sera naturellement hors chal
lenge. De cette façon, les jeunes ne seront
pas oubliés, car notre fête n’a d'autre but
que d’encourager la natation.
Nous disposerons d’un certain nombre de
prix individuels dus à la générosité des amis
de notre journal et les premiers classés de
chaque épreuve emporteront un souvenir
plus durable de notre fête sportive, ainsi
qu’il avait été tait l’an dernier.
Nous rappellerons les différents articles du
code de natation se rapportant aux épreu-
de notre challenge et nous publierons, en.
même temps, le programme de cette belle
réunion sportive au succès certain.
G. M.
Prospérité Güloniale
Pour mieux faire apprécier les bienfaits
de la civilisation aux peuples auxquels elle
accorde sa protection, la France tient sur
tout à les accoutumer à tirer parti des res
sources naturelles dont ils disposent. Elle
leur apporte un concours actif pour les
aider à enrichir leur sol et, au lieu de les
réduire au rôle de bêtes de somme, elle
leur enseigne ses méthodes agricoles, in
dustrielles et commerciales.
Sous son heureuse influence, toutes les
colonies se développent sans perdre aucun
de leurs caractères. Les indigènes mis en
confiance nous dédommagent de nos sacri
fices en joignant leurs efforts aux nôtres et
en nous faisant bénéficier de leur activité.
Aussi nulle grande puissance ne peut-
elle s’enorgueillir de faire jaillir, dans son
domaine colonial, des moissons aussi abon
dantes. Indigènes et colons, unis pour un
même but, sous une tutelle paternelle aux
uns et aux autres,créent des exploitations,
multiplient les entreprises et consolident
le plus qu’ils peuvent les liens qui les atta
chent à la Métropole. La prospérité dont
ils sont les artisans éclairés atteint une ré
gularité si constante qu’il existe mainte
nant, entre chaque colonie, une émulation
féconde, chacun s’évertuant à accélérer le
mouvement économique de sa région afin
d’être mieux classé dans les statistiques gé
nérales.
A ce jeu, les chiffres s’amplifient cons
tamment. Ceux qu’on vient de publier sont
édifiants. Ils ont été établis grâce aux ren
seignements fournis directement à l’Insti
tut colonial de Marseille par les gouver
neurs des colonies auxquels il s’était adres
sé dans ce but. Il manque maintes indica
tions et, cependant, il ressort de dossiers
réunis que le commerce colonial français a
dépassé le troisième milliard.
Même sur un laps de temps relativement
court de quatre années, on constate une
progression énorme. Ainsi le trafic de l'Al
gérie qui était de 840 millions de francs
environ en 1909, augmente en douze mois
de 250 millions. En 1911 il atteignait
1 milliard 145 millions pour passer, l’année
suivante, à 1 milliard 255 millions.
La Tunisie, malgré certains embarras
passagers, progresse régulièrement puisque
son commerce qui s’élevait, en 1909, à 223
millions, s’accroissait de 2 millions en 1910,
de 40 millions en 1911 et de 45 millions en
1912.
Au Maroc, le trafic s’est développé rapi-
dement. On n’avait point, antérieurement à
1911. de renseignements sur le mouvement
des affaires. Mais, aussitôt que notre pro
tectorat s’est exercé, des documents ont été
rassemblés et, depuis, on a suivi la marche
ascendante des chiffres.
De 1911 à 1912 l’augmentation a été de
quatre-vingt-onze millions. Et cette pro
gression rapide, faisions-nous remarquer il
y a quelque temps, a été atteinte sans qu’on
ait disposé d’un outillage économique ap
proprié. Et aucun rouage administratif,
même embryonnaire, à la différence de la
Tunisie, n’existait au Maroc avant notre ar
rivée, en raison de l’état permanent d’anar
chie dans lequel se débattait le pays.
Il a fallu tout créer. Et cette création
rencontrait de particulières difficultés en
raison du statut diplomatique du Maroc : le
maintien temporaire sans doute, mais effec
tif à l’heure actuelle, des juridictions con
sulaires a pour effet trop souvent de para
lyser notre effort de réforme administra
tive ; les règlements de police, les taxes
nouvelles, les mesures administratives sont
inapplicables aux étrangers et protégés
étrangers qui échappent à nos juridictions.
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