Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1939-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1939 01 novembre 1939
Description : 1939/11/01 (N149)-1939/11/30. 1939/11/01 (N149)-1939/11/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982787w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
LIGUE FRANÇAISE DE L'ENSEIGNEMENT
13 e ANNÉE. — Numéro 149.
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
NOVEMBRE 1939.
HILLUUDFiii
le Bijoutier delà Place Thiers
à côte du Printemps
LE MIEUX AMORTI =
en MONTRE! ET BIJOUX
Pc/nijc 10 % a nos Sociétaires
Publicité: M. CANDELLIER
5, Rue des Etoupiéres - LE HAVRE
.... !-l. A?!, I 1'...JI..-1.A.LUJ1J.LIU.1.I JU •"■m-U-Hjjj
3JOURnAriWkTÏLn5UEL E
3
(S. A. O. K* 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
Rédaction: M. PIMONT Tél. : 54.02
Il9, rue de Tourneviile — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupiéres - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 34, rue de la République — SANVIC
Maison Fédérale
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Téléphoné 46.38
Tél. 76-80 Clièçrues Postaux Rouen 62.34
Rue Th.-Maillart - LE HAVRE
A TOUS NOS AMIS
Dans uns atmosphère lourde, les nerfs
tendus et le cœur angoissé, nous poursui
vions notre œuvre pacifique. L’année avait
été principalement consacrée à célébrer
par des fêtes inoubliables, le Cent-cinquan
tenaire de la Révolution Française. Nous
marquions ainsi notre confiance en une
France grande et généreuse, ardente mais
fraternelle, une France amie de tous les
hommes, soucieuse de ses devoirs, fidèle à
ses promesses, à ses engagements, aux trai
tés et à son idéal. Nous ne pouvions pas
croire que des hommes seraient assez fous
pour déchaîner un effroyable cataclysme sur
le monde. Nous pensions que les précautions
prises depuis plusieurs mois écarteraient de
nous le pire. Et dans la magnificence d c ‘
juillet, dans la clarté, le soleil, l’air pur, Ja
joie des vacances inondait nos âmes. La
mer, la montagne, la campagne avait attiré
la foule de ceux qui cherchaient un repos
réparateur.
Et cependant, en août, des nuages lourds
et noirs s’amoncelaient ; l’air devenait de
plus en plus chargé d’électricité ; des
éclairs lointains, d’abord légers, puis plus
fréquents et étincelants, des roulements
sourds venaient jeter l’angoisse dans les
cœurs.
Puis ce fut l’éclat de la foudre... La folie
d’un homme, l’ambition, le sadisme, la rage,
jetèrent le monde dans la terrible mêlée.
Nos fils, nos frères, nos amis partirent,
calmes et résolus, prêts aux sacrifices. Et
ceux qui restaient, trop vieux, trop jeunes
ou trop faibles, anéantis par ce vide des
foyers, puis apeurés par les dangers qui
menaçaient même les non combattants, le
noir des nuits sans néon et sans activité, le
bleu des vitres et les bandes de protection
des glaces, frissonnèrent consternés. Mais
bientôt, la vue des uniformes, en bleu, en
kaki, éveillèrent le sentiment de nouveaux
devoirs. Le souvenir des terribles années
1914 à 1918, encore si présent à l’esprit de
tous, l’image vive des tristesses, des misères,
des douleurs d’autrefois, fit se lever la
volonté de participer à l’action. Et pendant
que chacun se mettait à l’œuvre pour son
poilu, pour lui adoucir les peines de l’éloi
gnement, des privations, des intempéries, on
songea à tous ceux qui n’ont pas le récon
fort d’une amitié lointaine et vigilante.
Et nos Ecoles, nos Amicales, nos Fédéra
tions, notre chère Ligue de l’Enseignement
brûlèrent du désir de « faire quelque
chose ». Hélas ! il y avait tant à faire !
Rivalisant de zèle, de nombreuses sociétés
entreprirent de travailler au bien-être —
qu’on nous pardonne cette expression qui
garde malgré notre bonne volonté quelque
chose d’ironique ou d’insuffisant — de ceux
qui, là-bas, offraient leur peine et leur via
pour nous protéger et sauver notre honneur.
Comme bien d’autres en France, nous
avons résolument pris au Havre notre part
de l’effort commun. De très nombreuses bon
nes volontés se sont manifestées, des con
cours bénévoles nous sont venus. La Ville
du Havre a bien voulu nous faire confiance
et par des subventions importantes, nous
mettre en mesure d’apporter notre aide effi
cace. Poussant la roue du chariot d’un ar
dent et loyal effort, résolus à ne pas le lais
ser s’embourber, chaque jour nous trouve à
notre besogne sacrée.
Une nouvelle fois, il nous a été donné de
trouver dans l’Ecole et ses maîtres, la géné
rosité et le dévouement dont ils ont donné
tant de preuves.
De l’argent, il en est venu, il en vient, il
en viendra. Des mains pour tricoter : toutes
celles de nos fillettes et de nos jeunes filles
se sont levées ; que disons-nous ? nous
avons compté toutes celles de nos institutri
ces, et... des garçons, oui, des garçons ont.
estimé qu’il pouvaient manier aussi des ai
guilles pour que les papas et les grands frè
res n’aient pas froid. Des livres, car nous
avons gardé le souvenir — nous les vété
rans de l’autre guerre — des heures tristes
et mortellement longues de la garde au
front, des livres : il nous en arrive par voi
tures entières et nous sommes assurés que
les dons continueront. Des lettres pour les
pauvres gars qui n’ont pas de famille ? Des
dames ont vaillamment donné leurs veillées
et les délicatesses de leur cœur pour les
esseulés. Et les colis ? Ah, là, il y a des
miracles réalisés : des vêtements chauds,
des vivres, du tabac, des douceurs.
Et puis, il nous est apparu que beaucoup
de nos camarades combattants devaient
avoir le souci de ceux qu’ils avaient laissés
au logis, et que la privation de leur soutien
laissait dans le besoin. La vie est dure aux
pauvres gens et cela est surtout vrai en
temps de guerre. Le pays a, certes, fait son
possible, mais les allocations militaires dont
la charge est si grande pour le budget, n’ap
portent qu’un secours encore insuffisant. Le
vestiaire, qui s’enrichissait des apports en
faveur des mobilisés, s’est doublé d’un ves
tiaire où. sous le contrôle des instituteurs
et des institutrices, nous puisons largement
pour vêtir les mamans et les enfants de
ceux qui sont partis.
D’ailleurs, nous prierons nos amis du
front de nous juger non sur des paroles,
des articles, des rapports, mais sur nos
actes. Nous leur disons humblement :
« Nous ne ferons pas tout ce qu’il y aurait
à faire, mais nous ferons le maximum avec
l’aide de nos concitoyens, Dites-nous parfois
dans vos lettres comment vous nous jugez,
dites-nous ce qui est bien, dites-nous aussi
ce qui est mal ou insuffisant. Votre avis
nous sera précieux. Quand vous viendrez
en permission, sachez que nous serons heu
reux de recevoir votre visite, et vos criti
ques ».
Nous tiendrons jusqu’au bout et nous espé
rons pour tous que ce bout ne se fera pas
attendre trop longtemps.
P. A.
ŒUVRES DE GUERRE
Les écoles et les amicales de la région
havraise ont réalisé une œuvre admirable
en faveur des soldats et des enfants des
mobilisés... 2.000 adresses en secteur ont été
fournies par les directions d’écoles.
Grâce à l’appui de l’Administration mu
nicipale et aux dons en espèces et en nature
remis par de nombreux donateurs et sur
tout à la grande générosité des maîtres et
des enfants de nos écoles, il part de la Mai
son fédérale :
1° Chaque jour : 100 colis de livres, revues
et illustrations et 50 lettres pour nos soldats
en secteur ;
2° Chaque mois : 100 colis de vêtements
chauds, caleçons, tricots, chaussettes, cou
vertures, etc., et des douceurs, 100 mandats
de 20 francs pour les soldats malheureux ;
3° Pour Noël : 1.500 colis de friandises,
douceurs, jeux seront acheminés vers les
formations en secteur à l’adresse personnelle
d’un Amicaliste, d’un sportif ou d’un papa
d’élève.
D’autre part, la Fédération des Petites
a A », en plein accord avec l’autorité aca
démique, a créé de toutes pièces un impor
tant vestiaire de l’Enfant et une Œuvre du
Tricot, avec la précieuse collaboration des
écoles, on confectionne chemises, tricots,
culottes, pantalons qui seront distribués aux
familles et aux enfants des mobilisés dont
l’école et les Petites « A » prennent la
charge.
Pour ces œuvres si utiles, les dons en espè
ces et en nature sont reçus chaque jour, à
la Fédération des Petites « A », ancienne
Caisse d’Epargne, de 9 heures à midi et de
14 heures à 18 heures.
Horlogerie
GALIBERT
CHOIX UNIQUE
PRIX SERIEUX
10 °lo aux Sociétaires
Prix Imposés exceptés
U & 16 pi. de l’Hôtel-dE-VMle -1, rue .-Siegfried
Succursale: 275 & 277, rue A.-Briand - LE HAVRE
NOS CIRCULAIRES
NOS BUTS
Le Havre, le 17 octobre 1939.
M.
La période de guerre dans laquelle nous
venons d’entrer ne manquera pas de provo
quer de trop nombreuses souffrances physi
ques et morales que nous devons soulager.
Pour cette raison, la Fédération des Peti
tes « A », en accord avec M. l’Inspecteur
d’Académie, avec M. l’Inspecteur Primaire et
la Municipalité havraise, en collaboration
avec tout le Personnel enseignant, a établi
un programme de solidarité et d’entr’aide
pour lequel de nombreux concours bénévoles
se manifesteront, sans aucun doute.
Les premiers échanges de vues nous onc
convaincus de la nécessité de :
I. — Organiser un Vestiaire fédéral lar
gement doté de : chemises, bas, chaussures,
tricots, vêtements usagés et ayant pour
objet de secourir les femmes et surtout les
enfants malheureux des mobilisés, sous le
contrôle des Directeurs et Directrices d’éco
les.
II. — Adopter des Poilus malheureux qui
ne reçoivent jamais de colis ;
III. — Préparer l’envoi à Noël de colis
pour nos Amicalistes et Parents d’élèves,
signalés par les Ecoles et dont l’adresse com
porte un numéro de acteur postal.
IV. — Entretenir une correspondance avec
les Poilus du Front pour connaître leurs
besoins et apporter un peu de réconfort à
ceux qui restent sans lien avec l’intérieur.
V. — Organiser une bibliothèque de livres,
journaux et revues pour les Soldats du
Front.
VI. — Prévoir des programmes récréatifs
pour les Foyers du Soldat et les formations
sanitaires de la région.
VII. — Créer une troupe d’Eclaireurs (sec
tion fédérale) dont le concours nous est
apparu indispensable.
VIII. — Etablir une contribution volon
taire de solidarité à verser par les Amica
listes et Amis de l’Ecole laïque (non mobili
sés) de tout âge et des deux sexes, au béné
fice des Œuvres de Guerre.
A titre d’indication, on pourrait prévoir
5 francs par mois pour les adultes et 1 franc
par mois pour les pupilles.
Nous nous permettons, dès maintenant, de
solliciter le concours des Ecoles, des Amica
les, des Amis et du Personnel enseignant.
Des précisions dans chaque mode d’acti
vité vous seront ultérieurement données par
circulaires, mais, dès à présent, la Perma
nence fédérale (ancienne Caisse d’Epargne)
est ouverte tous les jours, sauf le dimanche,
de 14 heures à 18 heures, où tous renseigne
ments utiles vous seront fournis.
Persuadés à l’avance que votre concours
le plus entier est acquis à l’Œuvre, nous
vous prions d’agréer, M , l’ex
pression de nos sentiments distingués.
Le Président de la Fédération •
L. Arnaudtxzon.
‘Conseiller général.
Le Vice-Président des Petites « A » :
F. Risson.
Inspecteur primaire honoraire.
L’Inspecteur d’Académie
de la Seine-Inférieure ;
Président d’Honneur
des Petites « A » :
F. Longaud.
L’Inspecteur primaire :
F. Delmotte,
Vice-Président honoraire
des Petites « A ».
POUR QU’ILS USENT...
Le Havre, le 18 octobre 1939.
M et Cher Collaborât ,
Une circulaire et une note parue dans le
Petit Havre ont fait connaître la création
d’un certain nombre d’activités nouvelles de
notre Fédération des Petites « A ».
L’une d’elles consiste dans l’envoi de lec
tures ayant pour objet de remplir les loi
sirs de nos soldats ; nous savons qu’ainsi
nous répondrons à un besoin souvent expri
mé.
Il ne saurait être question d’organiser un
service de prêts analogues à ceux de nos
bibliothèques publiques et privées.
C’est pourquoi nous faisons appel à tous
nos amis pour que des livres, revues et
journaux — qui ne reviendront pas — nous
soient confiés pour être utilisés au mieux
des demandes qui nous seront faites par les
intéressés ou exprimées par leurs parents et
amis.
II serait onéreux d’envisager des achats
de livres neufs ; mais il est certain que
beaucoup de personnes dans votre entourage
possèdent des ouvrages cartonnés ou brochés
restés sans usage — romans ou contes, gais
de préférence et de genres très variés. Nous
ferons, s’il est nécessaire, les petites répa
rations utiles. D’autre part, beaucoup de
personnes qui lisent avec plaisir des revues
illustrées, des périodiques dont on ne saurait
dresser une liste, ne refuseront pas de les
offrir après usage, Nous accepterons avec
reconnaissance tous les envois qui nous se
ront faits, nous réservant cependant d’éli
miner — sans ostracisme étroit et tâtillon —
ce qui ne peut ou ne doit être offert à ceux
dont nous devons conserver le moral.
Nous sommes convaincus que la moisson
sera abondante et que l’effort sera pour
suivi avec persévérance.
Nous vous prions de nous envoyer votre
récolte au fur et à mesure qu’elle vous par
viendra.
La permanence est ouverte — nous nous
permettons de vous le rappeler — tous les
jours, de 14 à 18 heures, au Secrétariat de
la Fédération des Petites « A », rue Th.-
Maillard (ancienne Caisse d’Epargne).
Veuillez croire, M et Cher Collabo
rât , à nos meilleurs sentiments.
Le Commissaire délégué,
M.. Pimont.
Vestiaire et Tricot
VESTIAIRE. — La Fédération régionale
Havraise des Petites « A » vient de trans
former le « Vestiaire des Réfugiés Espa
gnols » en « Vestiaire des Œuvres laïques »
pour nos Soldats, anciens élèves, parents
d'Elèves, Amicalistes, pour les Femmes et
surtout pour les Enfants malheureux des
mobilisés.
Ce vestiaire sera alimenté par les dons
en nature et les vêtements tricotés ou con
fectionnés dans les Ecoles et dans les Ami
cales.
Les demandes de vêtements devront être
faites par MM. les Directeurs et M* 1168 les
Directrices d’Ecole, les Présidents d’Amica-
les, en indiquant la taille et l’âge des béné
ficiaires : culottes, chandails, chemises,
bas, etc., etc...
L’envoi pourrait être fait à l’Ecole qui se
chargerait de remettre à la mère ou à l’en
fant les vêtements accordés.
ŒUVRE DU TRICOT. — Nous demandons
à tout le Personnel enseignant, à toutes les
grandes élèves, à toutes les Amicalistes, de
bien vouloir, pendant toute la durée de la
Guerre, nous réserver leur main-d’œuvre,
pour tricoter ou confectionner des objets de
lingerie destinés aux mamans et aux enfants.
Nous fournirons aux Directrices d’Ecoles
la laine ou l’étoffe dont elles auront besoin.
De même, évidemment, serons-nous heu
reux d’obtenir le concours actif des institu
trices exerçant dans les Ecoles de garçons.
Nous avons deux catégories de tricot :
1° Le chandail des mobilisés, travail fait
avec la laine de l’Intendance militaire et
suivant ses instructions ;
2° Lainages pour les mamans et les en
fants avec la laine achetée par la Fédéra
tion.
DISPONIBILITÉS IMMÉDIATES. — Nous
avons en magasin plus de 9.000 pièces, dont
environ 2.000 pour les bébés.
Bas, chaussettes, coiffures, cache - nez,
gants : 1.300.
Hommes : gilets, pantalons, etc. : 300, plus
chandails : 80.
Femmes : pulls, jaquettes, vêtements : 340.
Garçons et garçonnets : blouses, chemi
settes, chemises, culottes, pardesssus, etc. *
1.200.
Fillettes : chemises, combinaisons, corsages,
jupes, pantalons, robes, sarraux, vêtements,
tricots, etc... : 2.600.
Enfants d’âge divers . pulls, pyjamas, ta
bliers, vestes : 1.475.
Bébés : bas, chaussons, coiffures, culottes,
lainages, brassières, robes, tricots, petits
pulls, gants, etc... : 2.000.
Nous serions heureux de recevoir votre
visite au Vestiaire fédéral, ce qui vous per
mettrait de voir' ce que nous possédons et de
nous entendre sur ce que nous avons à con
fectionner : laine, étoffe, modèles, etc...
Dès maintenant, nous tenons de la laine
de l’Intendance à votre disposition pour
commencer l’Œuvre du Tricot pendant la
Guerre.
Veuillez agréer, M , l’expression de
nos sentiments les plus distingués.
L’Inspecteur primaire,
F. Delmotte.
Le Commissaire général,
F. Risson.
Inspecteur primaire honoraire.
Le Havre, 27 octobre 1939.
CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES
ET DONS EM ESPÈCES
Nous vous adressons ci-joint un imprimé
permettant d’établir l’étal, des versements
volontaires que vous pourllz recueillir dans
votre entourage au profit des Mobilisés et
des Enfants de Mobilisés de l’Ecole laïque
et de nos Amicales :
1° Parmi les Membres du Personnel en
seignant auquel nous demandons une contri
bution de 5 francs par mois ;
2° Parmi les Amicalistes et les Amis de
l’Ecole, y compris les Délégués cantonaux x t
autres bienfaiteurs habituels ;
3° Parmi les Pupilles de votre Ecole qui
pourraient s’inscrire pour 1 franc par mois.
Nous vous serions très reconnaissants de
bien vouloir vous charger, chaque mois, de
percevoir et opérer le versement à la Per
manence des Petites « A » (ancienne Caisse
d’Epargne) ouverte chaque jour, de 14 à 18
heures.
Nous sommes persuadés que votre con
cours ne nous fera pas défaut pour cette
œuvre dont vous avez déjà pu apprécier
l’importance et l’intérêt.
Nous vous remercions à l’avance de votre
précieuse collaboration et vous prions
d’agréer l’assurance de nos sentiments dis
tingués.
Statistique des Bénéficiaires éventuels
CENSURE
A
24, Place de U Hôtel-de-Ville LE HAVRE
TTn.e IMIsuisoxi de Con.fia,ri.ce Remise aux Amicalistes
He*-.
13 e ANNÉE. — Numéro 149.
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
NOVEMBRE 1939.
HILLUUDFiii
le Bijoutier delà Place Thiers
à côte du Printemps
LE MIEUX AMORTI =
en MONTRE! ET BIJOUX
Pc/nijc 10 % a nos Sociétaires
Publicité: M. CANDELLIER
5, Rue des Etoupiéres - LE HAVRE
.... !-l. A?!, I 1'...JI..-1.A.LUJ1J.LIU.1.I JU •"■m-U-Hjjj
3JOURnAriWkTÏLn5UEL E
3
(S. A. O. K* 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
Rédaction: M. PIMONT Tél. : 54.02
Il9, rue de Tourneviile — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupiéres - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 34, rue de la République — SANVIC
Maison Fédérale
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Téléphoné 46.38
Tél. 76-80 Clièçrues Postaux Rouen 62.34
Rue Th.-Maillart - LE HAVRE
A TOUS NOS AMIS
Dans uns atmosphère lourde, les nerfs
tendus et le cœur angoissé, nous poursui
vions notre œuvre pacifique. L’année avait
été principalement consacrée à célébrer
par des fêtes inoubliables, le Cent-cinquan
tenaire de la Révolution Française. Nous
marquions ainsi notre confiance en une
France grande et généreuse, ardente mais
fraternelle, une France amie de tous les
hommes, soucieuse de ses devoirs, fidèle à
ses promesses, à ses engagements, aux trai
tés et à son idéal. Nous ne pouvions pas
croire que des hommes seraient assez fous
pour déchaîner un effroyable cataclysme sur
le monde. Nous pensions que les précautions
prises depuis plusieurs mois écarteraient de
nous le pire. Et dans la magnificence d c ‘
juillet, dans la clarté, le soleil, l’air pur, Ja
joie des vacances inondait nos âmes. La
mer, la montagne, la campagne avait attiré
la foule de ceux qui cherchaient un repos
réparateur.
Et cependant, en août, des nuages lourds
et noirs s’amoncelaient ; l’air devenait de
plus en plus chargé d’électricité ; des
éclairs lointains, d’abord légers, puis plus
fréquents et étincelants, des roulements
sourds venaient jeter l’angoisse dans les
cœurs.
Puis ce fut l’éclat de la foudre... La folie
d’un homme, l’ambition, le sadisme, la rage,
jetèrent le monde dans la terrible mêlée.
Nos fils, nos frères, nos amis partirent,
calmes et résolus, prêts aux sacrifices. Et
ceux qui restaient, trop vieux, trop jeunes
ou trop faibles, anéantis par ce vide des
foyers, puis apeurés par les dangers qui
menaçaient même les non combattants, le
noir des nuits sans néon et sans activité, le
bleu des vitres et les bandes de protection
des glaces, frissonnèrent consternés. Mais
bientôt, la vue des uniformes, en bleu, en
kaki, éveillèrent le sentiment de nouveaux
devoirs. Le souvenir des terribles années
1914 à 1918, encore si présent à l’esprit de
tous, l’image vive des tristesses, des misères,
des douleurs d’autrefois, fit se lever la
volonté de participer à l’action. Et pendant
que chacun se mettait à l’œuvre pour son
poilu, pour lui adoucir les peines de l’éloi
gnement, des privations, des intempéries, on
songea à tous ceux qui n’ont pas le récon
fort d’une amitié lointaine et vigilante.
Et nos Ecoles, nos Amicales, nos Fédéra
tions, notre chère Ligue de l’Enseignement
brûlèrent du désir de « faire quelque
chose ». Hélas ! il y avait tant à faire !
Rivalisant de zèle, de nombreuses sociétés
entreprirent de travailler au bien-être —
qu’on nous pardonne cette expression qui
garde malgré notre bonne volonté quelque
chose d’ironique ou d’insuffisant — de ceux
qui, là-bas, offraient leur peine et leur via
pour nous protéger et sauver notre honneur.
Comme bien d’autres en France, nous
avons résolument pris au Havre notre part
de l’effort commun. De très nombreuses bon
nes volontés se sont manifestées, des con
cours bénévoles nous sont venus. La Ville
du Havre a bien voulu nous faire confiance
et par des subventions importantes, nous
mettre en mesure d’apporter notre aide effi
cace. Poussant la roue du chariot d’un ar
dent et loyal effort, résolus à ne pas le lais
ser s’embourber, chaque jour nous trouve à
notre besogne sacrée.
Une nouvelle fois, il nous a été donné de
trouver dans l’Ecole et ses maîtres, la géné
rosité et le dévouement dont ils ont donné
tant de preuves.
De l’argent, il en est venu, il en vient, il
en viendra. Des mains pour tricoter : toutes
celles de nos fillettes et de nos jeunes filles
se sont levées ; que disons-nous ? nous
avons compté toutes celles de nos institutri
ces, et... des garçons, oui, des garçons ont.
estimé qu’il pouvaient manier aussi des ai
guilles pour que les papas et les grands frè
res n’aient pas froid. Des livres, car nous
avons gardé le souvenir — nous les vété
rans de l’autre guerre — des heures tristes
et mortellement longues de la garde au
front, des livres : il nous en arrive par voi
tures entières et nous sommes assurés que
les dons continueront. Des lettres pour les
pauvres gars qui n’ont pas de famille ? Des
dames ont vaillamment donné leurs veillées
et les délicatesses de leur cœur pour les
esseulés. Et les colis ? Ah, là, il y a des
miracles réalisés : des vêtements chauds,
des vivres, du tabac, des douceurs.
Et puis, il nous est apparu que beaucoup
de nos camarades combattants devaient
avoir le souci de ceux qu’ils avaient laissés
au logis, et que la privation de leur soutien
laissait dans le besoin. La vie est dure aux
pauvres gens et cela est surtout vrai en
temps de guerre. Le pays a, certes, fait son
possible, mais les allocations militaires dont
la charge est si grande pour le budget, n’ap
portent qu’un secours encore insuffisant. Le
vestiaire, qui s’enrichissait des apports en
faveur des mobilisés, s’est doublé d’un ves
tiaire où. sous le contrôle des instituteurs
et des institutrices, nous puisons largement
pour vêtir les mamans et les enfants de
ceux qui sont partis.
D’ailleurs, nous prierons nos amis du
front de nous juger non sur des paroles,
des articles, des rapports, mais sur nos
actes. Nous leur disons humblement :
« Nous ne ferons pas tout ce qu’il y aurait
à faire, mais nous ferons le maximum avec
l’aide de nos concitoyens, Dites-nous parfois
dans vos lettres comment vous nous jugez,
dites-nous ce qui est bien, dites-nous aussi
ce qui est mal ou insuffisant. Votre avis
nous sera précieux. Quand vous viendrez
en permission, sachez que nous serons heu
reux de recevoir votre visite, et vos criti
ques ».
Nous tiendrons jusqu’au bout et nous espé
rons pour tous que ce bout ne se fera pas
attendre trop longtemps.
P. A.
ŒUVRES DE GUERRE
Les écoles et les amicales de la région
havraise ont réalisé une œuvre admirable
en faveur des soldats et des enfants des
mobilisés... 2.000 adresses en secteur ont été
fournies par les directions d’écoles.
Grâce à l’appui de l’Administration mu
nicipale et aux dons en espèces et en nature
remis par de nombreux donateurs et sur
tout à la grande générosité des maîtres et
des enfants de nos écoles, il part de la Mai
son fédérale :
1° Chaque jour : 100 colis de livres, revues
et illustrations et 50 lettres pour nos soldats
en secteur ;
2° Chaque mois : 100 colis de vêtements
chauds, caleçons, tricots, chaussettes, cou
vertures, etc., et des douceurs, 100 mandats
de 20 francs pour les soldats malheureux ;
3° Pour Noël : 1.500 colis de friandises,
douceurs, jeux seront acheminés vers les
formations en secteur à l’adresse personnelle
d’un Amicaliste, d’un sportif ou d’un papa
d’élève.
D’autre part, la Fédération des Petites
a A », en plein accord avec l’autorité aca
démique, a créé de toutes pièces un impor
tant vestiaire de l’Enfant et une Œuvre du
Tricot, avec la précieuse collaboration des
écoles, on confectionne chemises, tricots,
culottes, pantalons qui seront distribués aux
familles et aux enfants des mobilisés dont
l’école et les Petites « A » prennent la
charge.
Pour ces œuvres si utiles, les dons en espè
ces et en nature sont reçus chaque jour, à
la Fédération des Petites « A », ancienne
Caisse d’Epargne, de 9 heures à midi et de
14 heures à 18 heures.
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NOS CIRCULAIRES
NOS BUTS
Le Havre, le 17 octobre 1939.
M.
La période de guerre dans laquelle nous
venons d’entrer ne manquera pas de provo
quer de trop nombreuses souffrances physi
ques et morales que nous devons soulager.
Pour cette raison, la Fédération des Peti
tes « A », en accord avec M. l’Inspecteur
d’Académie, avec M. l’Inspecteur Primaire et
la Municipalité havraise, en collaboration
avec tout le Personnel enseignant, a établi
un programme de solidarité et d’entr’aide
pour lequel de nombreux concours bénévoles
se manifesteront, sans aucun doute.
Les premiers échanges de vues nous onc
convaincus de la nécessité de :
I. — Organiser un Vestiaire fédéral lar
gement doté de : chemises, bas, chaussures,
tricots, vêtements usagés et ayant pour
objet de secourir les femmes et surtout les
enfants malheureux des mobilisés, sous le
contrôle des Directeurs et Directrices d’éco
les.
II. — Adopter des Poilus malheureux qui
ne reçoivent jamais de colis ;
III. — Préparer l’envoi à Noël de colis
pour nos Amicalistes et Parents d’élèves,
signalés par les Ecoles et dont l’adresse com
porte un numéro de acteur postal.
IV. — Entretenir une correspondance avec
les Poilus du Front pour connaître leurs
besoins et apporter un peu de réconfort à
ceux qui restent sans lien avec l’intérieur.
V. — Organiser une bibliothèque de livres,
journaux et revues pour les Soldats du
Front.
VI. — Prévoir des programmes récréatifs
pour les Foyers du Soldat et les formations
sanitaires de la région.
VII. — Créer une troupe d’Eclaireurs (sec
tion fédérale) dont le concours nous est
apparu indispensable.
VIII. — Etablir une contribution volon
taire de solidarité à verser par les Amica
listes et Amis de l’Ecole laïque (non mobili
sés) de tout âge et des deux sexes, au béné
fice des Œuvres de Guerre.
A titre d’indication, on pourrait prévoir
5 francs par mois pour les adultes et 1 franc
par mois pour les pupilles.
Nous nous permettons, dès maintenant, de
solliciter le concours des Ecoles, des Amica
les, des Amis et du Personnel enseignant.
Des précisions dans chaque mode d’acti
vité vous seront ultérieurement données par
circulaires, mais, dès à présent, la Perma
nence fédérale (ancienne Caisse d’Epargne)
est ouverte tous les jours, sauf le dimanche,
de 14 heures à 18 heures, où tous renseigne
ments utiles vous seront fournis.
Persuadés à l’avance que votre concours
le plus entier est acquis à l’Œuvre, nous
vous prions d’agréer, M , l’ex
pression de nos sentiments distingués.
Le Président de la Fédération •
L. Arnaudtxzon.
‘Conseiller général.
Le Vice-Président des Petites « A » :
F. Risson.
Inspecteur primaire honoraire.
L’Inspecteur d’Académie
de la Seine-Inférieure ;
Président d’Honneur
des Petites « A » :
F. Longaud.
L’Inspecteur primaire :
F. Delmotte,
Vice-Président honoraire
des Petites « A ».
POUR QU’ILS USENT...
Le Havre, le 18 octobre 1939.
M et Cher Collaborât ,
Une circulaire et une note parue dans le
Petit Havre ont fait connaître la création
d’un certain nombre d’activités nouvelles de
notre Fédération des Petites « A ».
L’une d’elles consiste dans l’envoi de lec
tures ayant pour objet de remplir les loi
sirs de nos soldats ; nous savons qu’ainsi
nous répondrons à un besoin souvent expri
mé.
Il ne saurait être question d’organiser un
service de prêts analogues à ceux de nos
bibliothèques publiques et privées.
C’est pourquoi nous faisons appel à tous
nos amis pour que des livres, revues et
journaux — qui ne reviendront pas — nous
soient confiés pour être utilisés au mieux
des demandes qui nous seront faites par les
intéressés ou exprimées par leurs parents et
amis.
II serait onéreux d’envisager des achats
de livres neufs ; mais il est certain que
beaucoup de personnes dans votre entourage
possèdent des ouvrages cartonnés ou brochés
restés sans usage — romans ou contes, gais
de préférence et de genres très variés. Nous
ferons, s’il est nécessaire, les petites répa
rations utiles. D’autre part, beaucoup de
personnes qui lisent avec plaisir des revues
illustrées, des périodiques dont on ne saurait
dresser une liste, ne refuseront pas de les
offrir après usage, Nous accepterons avec
reconnaissance tous les envois qui nous se
ront faits, nous réservant cependant d’éli
miner — sans ostracisme étroit et tâtillon —
ce qui ne peut ou ne doit être offert à ceux
dont nous devons conserver le moral.
Nous sommes convaincus que la moisson
sera abondante et que l’effort sera pour
suivi avec persévérance.
Nous vous prions de nous envoyer votre
récolte au fur et à mesure qu’elle vous par
viendra.
La permanence est ouverte — nous nous
permettons de vous le rappeler — tous les
jours, de 14 à 18 heures, au Secrétariat de
la Fédération des Petites « A », rue Th.-
Maillard (ancienne Caisse d’Epargne).
Veuillez croire, M et Cher Collabo
rât , à nos meilleurs sentiments.
Le Commissaire délégué,
M.. Pimont.
Vestiaire et Tricot
VESTIAIRE. — La Fédération régionale
Havraise des Petites « A » vient de trans
former le « Vestiaire des Réfugiés Espa
gnols » en « Vestiaire des Œuvres laïques »
pour nos Soldats, anciens élèves, parents
d'Elèves, Amicalistes, pour les Femmes et
surtout pour les Enfants malheureux des
mobilisés.
Ce vestiaire sera alimenté par les dons
en nature et les vêtements tricotés ou con
fectionnés dans les Ecoles et dans les Ami
cales.
Les demandes de vêtements devront être
faites par MM. les Directeurs et M* 1168 les
Directrices d’Ecole, les Présidents d’Amica-
les, en indiquant la taille et l’âge des béné
ficiaires : culottes, chandails, chemises,
bas, etc., etc...
L’envoi pourrait être fait à l’Ecole qui se
chargerait de remettre à la mère ou à l’en
fant les vêtements accordés.
ŒUVRE DU TRICOT. — Nous demandons
à tout le Personnel enseignant, à toutes les
grandes élèves, à toutes les Amicalistes, de
bien vouloir, pendant toute la durée de la
Guerre, nous réserver leur main-d’œuvre,
pour tricoter ou confectionner des objets de
lingerie destinés aux mamans et aux enfants.
Nous fournirons aux Directrices d’Ecoles
la laine ou l’étoffe dont elles auront besoin.
De même, évidemment, serons-nous heu
reux d’obtenir le concours actif des institu
trices exerçant dans les Ecoles de garçons.
Nous avons deux catégories de tricot :
1° Le chandail des mobilisés, travail fait
avec la laine de l’Intendance militaire et
suivant ses instructions ;
2° Lainages pour les mamans et les en
fants avec la laine achetée par la Fédéra
tion.
DISPONIBILITÉS IMMÉDIATES. — Nous
avons en magasin plus de 9.000 pièces, dont
environ 2.000 pour les bébés.
Bas, chaussettes, coiffures, cache - nez,
gants : 1.300.
Hommes : gilets, pantalons, etc. : 300, plus
chandails : 80.
Femmes : pulls, jaquettes, vêtements : 340.
Garçons et garçonnets : blouses, chemi
settes, chemises, culottes, pardesssus, etc. *
1.200.
Fillettes : chemises, combinaisons, corsages,
jupes, pantalons, robes, sarraux, vêtements,
tricots, etc... : 2.600.
Enfants d’âge divers . pulls, pyjamas, ta
bliers, vestes : 1.475.
Bébés : bas, chaussons, coiffures, culottes,
lainages, brassières, robes, tricots, petits
pulls, gants, etc... : 2.000.
Nous serions heureux de recevoir votre
visite au Vestiaire fédéral, ce qui vous per
mettrait de voir' ce que nous possédons et de
nous entendre sur ce que nous avons à con
fectionner : laine, étoffe, modèles, etc...
Dès maintenant, nous tenons de la laine
de l’Intendance à votre disposition pour
commencer l’Œuvre du Tricot pendant la
Guerre.
Veuillez agréer, M , l’expression de
nos sentiments les plus distingués.
L’Inspecteur primaire,
F. Delmotte.
Le Commissaire général,
F. Risson.
Inspecteur primaire honoraire.
Le Havre, 27 octobre 1939.
CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES
ET DONS EM ESPÈCES
Nous vous adressons ci-joint un imprimé
permettant d’établir l’étal, des versements
volontaires que vous pourllz recueillir dans
votre entourage au profit des Mobilisés et
des Enfants de Mobilisés de l’Ecole laïque
et de nos Amicales :
1° Parmi les Membres du Personnel en
seignant auquel nous demandons une contri
bution de 5 francs par mois ;
2° Parmi les Amicalistes et les Amis de
l’Ecole, y compris les Délégués cantonaux x t
autres bienfaiteurs habituels ;
3° Parmi les Pupilles de votre Ecole qui
pourraient s’inscrire pour 1 franc par mois.
Nous vous serions très reconnaissants de
bien vouloir vous charger, chaque mois, de
percevoir et opérer le versement à la Per
manence des Petites « A » (ancienne Caisse
d’Epargne) ouverte chaque jour, de 14 à 18
heures.
Nous sommes persuadés que votre con
cours ne nous fera pas défaut pour cette
œuvre dont vous avez déjà pu apprécier
l’importance et l’intérêt.
Nous vous remercions à l’avance de votre
précieuse collaboration et vous prions
d’agréer l’assurance de nos sentiments dis
tingués.
Statistique des Bénéficiaires éventuels
CENSURE
A
24, Place de U Hôtel-de-Ville LE HAVRE
TTn.e IMIsuisoxi de Con.fia,ri.ce Remise aux Amicalistes
He*-.
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