Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1939-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 février 1939 01 février 1939
Description : 1939/02/01 (N144)-1939/02/28. 1939/02/01 (N144)-1939/02/28.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9827820
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
13 me Année - N° 144
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
Février - Mars 1939
MLLIiMi
le Bijoutier delà Place Thiers
à cote du Pr intemps
LE MIEUX AMORTI =
en MONTRE! ET BIJOUX
Pcinijc 10 °/o o nos Sociétaires
Publicité : M. CANDELLIER
5, Rue des Etoupiéres - LE HAVRE
«ivt/ «(Owt-
fëtàSSlEp-:-.'* -£é, vftctaLüv
JJOUDhAL
mcnsueli
S. A. O. X» 3908
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
Rédaction : M. PIM0N1 Tél. : 54.02
119, rue de Tourneville — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupiéres - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 34, rue de la République — SANVIC
Ecole de Garçons
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél 66-51
Téléphone 46.38
Tél. 76-80 Cliècï'u.es Postaux Rouen 62.34
Rue des Etoupiéres - LE HAVRE
1837-1131
2 Années de Brevet sportif Populaire
en Seine-Inférieure
Masculins Féminins Total Général
1937 1938 1937 1938 1937 1938
2442 4103 1193 1813 3635 5916
Soit 9551 brevets eu deux ans pour la Sei
ne-Inférieure.
Les chiffres sont choses nettes et claires.
Rien, mieux qu’eux, ne sait en un saisissant
tableau synthétiser en bref n'importe quel
effort. Ils parlent en même temps aux yeux
et à l’esprit et, par cela même, situent
d’exacte façon, la valeur d’une tâche accom
plie.
Loin de nous la pensée d’être les seuls à
avoir réalisé pareille « performance », mais
il nous semble que s’il était établi un ta
bleau récapitulatif pour la France, nous ne
serions pas mal classés. C’est pourquoi nous
exposerons ici les' modalités de notre orga
nisation avec la secrète espérance d’être uti
les.
En 1937, ce n’est qu’à la mi-juin que nous
parviennent les documents nécessaires. Il faut
donc aller vite. Nous demandons immédiate
ment à M. l’Inspecteur d’Académie de con
fier l’organisation des sessions d’examen à la
Section départementale de l’U. F. O. L. E. P.
(Union Française des Œuvres Laïques
d’Education Physique, Ligue de l’Enseigne
ment). L’autorisation accordée, nous profi
tons des examens du certificat d’études du
Havre et de Rouen pour faire un exposé ob
jectif de la question en même temps que
nous nous mettons en rapport avec les Ins
pecteurs Primaires des autres circonscrip
tions.
Au Havre, nous créons trois centres d’exa
men et toutes les écoles primaires de gar
çons et de filles (à l’exception de deux) dé
filent tour à tour devant un jury qui change
chaque jour. La visite médicale prévue est
passée juste avant les épreuves sportives et
il s’ensuit une allure heurtée de l’organisa
tion sur le terrain.
Quelques écoles du second degré subis
sent aussi les épreuves. Mais, dans l’ensem
ble du département, il y a beaucoup trop de
creux. Il est évident que la date tardive de
départ, les examens de fin d’année et le man
que de renseignements pour les isolés ont
empêché le complet épanouissement de l’œu
vre entreprise.
*
* *
Aussi dès que sont connues les modalités
du Brevet 1938, sollicitons-nous, de nouveau,
et sans attendre, la confiance de M. l’Inspec
teur d’Académie qui nous l’accorde entière.
Nous entreprenons alors une action de pro
pagande; articles dans le Bulletin Syndical
Départemental, dans les journaux locaux ou
régionaux ainsi que dans notre organe post
scolaire : « Les Petites A Sportives ». Nous
nous mettons en même temps en rap
port avec les inspecteurs primaires et les
chefs d’établissements de tous ordres à qui
nous envoyons une première documentation.
Au Havre, nous organisons une réunion
d’information à laquelle sont invités les re
présentants des écoles. Les directrices et di
recteurs sont priés de s’entendre avec les
médecins-inspecteurs des écoles afin que soit
passée une visite préalable à tout entraine
ment. Un Comité d’organisation est constitué
qui crée un centre d’entraînement pour les
élèves en même temps qu’un cours de tech
nique athlétique pour ceux de nos collègues
qui désirent se documenter. Nous avons la
joie de voir chaque jeudi un grand nombre
d’institutrices, d’instituteurs et d’enfants au
Stade Municipal où tout le monde travaille
dans la plus cordiale gaieté. Que de préven
tions sont tombées là et que de durables
amitiés y sont nées ! •;
Disons aussi qu’il n’a pas été rare de voir i
des parents venir s’intéresser à ce qui se j
passait sur le terrain et demander des ren
seignements. Que de balles achetées, que de
cordes lisses ou à nœuds installées dans les
jardins ! Enfin, partout la plus saine, la plus
féconde des émulations.
Trois semaines avant les sessions d’exa
men, établies suivant un calendrier très étu
dié, chaque école reçoit le nombre de fiches
individuelles qui lui sont nécessaires. Cha
que élève présente la sienne remplie le jour
de l’examen.
Sur le terrain, un, jury permanent, auquel
s’adjoindront chaque jour les délégués des
écoles subissant l’examen, est divisé en cinq
groupes qui jugeront toujours la même
épreuve : lancer, saut, course, grimper ou
éducation physique.
Les écoles qui se présentent sont dotées
d’un programme de concours et d’un horaire
minuté. Comme tout le monde apporte la
plus vive des compréhensions et surtout la
plus cordiale des collaborations, nous pou
vons en deux heures faire passer entre 400
et 500 élèves avec tout le sérieuç qui con
vient et sans aucun incident.
Un docteur de l’U. F. O. L. E. P. assure
chaque jour la surveillance medicale (nous
n’avons eu à déplorer qu’une légère déchirure
musculaire) et nous dirigeons le travail.
2592 candidats ont été examinés, 2252 admis
(échecs : 15 p. 100).
Dans certaines circonscriptions rurales, les
examens du B. S. P. ont coïncidé avec ceux
du certificat d’études. C’est là, croyons-nous
en ce qui les concerne, l’organisation qui per
mettra de toucher la totalité des élèves sus
ceptibles d’être présentés.
En effet, les villes et les gros centres ru
raux, à part de très rares exceptions, ont,
en ces deux années, donné le maximun.
Mais il y a un gros effort à réaliser du côté
des écoles de campagne. Nous pensons d’ail
leurs que l’après-midi d’éducation physique
et sportive permettra à de nombreux collè
gues d’initier leurs élèves aux modestes né
cessités du B. S. P. Ainsi deviendra-t-il un
acte de foi sportive et préparera-t-il tout
doucement une évolution en faveur des
sports athlétiques qui sont à la base du
« sport » tout court et sans lesquels celui-ci
n’est qu’une caricature de sa véritable mis
sion. Vive donc le Brevet Sportif Populaire !
Gabriel BEAUVILLE,
Instituteur,
Secrétaire Général de la Commission
d’Education Physique de l’U.F.O.L.E.P.
Brevet Sportif Populaire 1939
O
Avec son amabilité coutumière la rédac
tion des Petites « A » a bien voulu nous of
frir l’hospitalité de ses colonnes afin que les
lecteurs de notre organe fédéral plus nom
breux que ceux du Bulletin de l’U. F. O. L.
E. P. puissent être mis au courant de cette
importante question.
Si quelques modifications ont été âppor-
tées dans les modalités de l’organisation des
sessions d’examens, les performances à réa
liser restent les mêmes pour les deux pre-
mièrs échelons.
Au troisième échelon, la natation a été
déclarée obligatoire partout où des piscines
permettent d’apprendre à nager. Nous sa
vons qu’au Havre, nombreux sont les pa
rents qui refusent de voir leurs enfants pra
tiquer ce sport pourtant si utile en raison
de ce que les organisations réalisées à ce jour
ne leur semblent pas offrir toutes garanties
d’hygiène nécessaire. Aussi en avons-inous
informé le Ministère de façon qu’en ce qui
concerne' l’UFOLEP la natation soit faculta
tive en 1939.
Rien donc, ne saurait empêcher nos jeunes
gens et nos jeunes filles de se présenter cet
te année.
Comme en 1938, un jury permanent sco
laire fonctionnera sous la présidence de M.
l’Inspecteur de l’Enseignement Primaire du
Havre avec la cordiale collaboration de tout
le personnel enseignant et rien ne sera
changé pour les grandes écoles dont les pro
fesseurs d’Education Physique se joindront
à nous.
Des sessions d’adultes seront mises sur
pied le dimanche. Nous comptons même en
organiser le samedi à partir de 17 heures.
Aussi est-ce un appel pressant que nous
vous adressons amis lecteurs afin que cha
cun dans sa sphère fasse une active et utile
propagande. C’est de la somme des efforts
individuels qu’est fait le succès commun.
La Fédération de Seine-Inférieure classée
première en 1938 sj doit de garder une place
d’honneur en 1939.
Le voulez-vous ?... Oui !... Alors aidez-nous
et grand merci.
Gabriel BEAUVILLE.
La Première Exposition Nationale
de la Presse Laïque
Le 55 e Congrès annuel de la Ligue Fran
çaise de l’Enseignement, Confédération Gé
nérale des Œuvres Laïques, se tient à Nice,
du 25 au 28 Mai 1939.
Pendant ces journées, au Palais des Fêtes
de Nice, une grande Exposition est organi
sée, qui comprendra de multiples sections.
Sous les auspices de la Fédération Départe
mentale des Œuvres Laïques, et avec l’ap
pui de l’Inspection Académique, une Expo
sition Départementale de travaux d’élèves
montrera l’effort accompli dans l’enseigne
ment du premier degré.
Une Exposition agricole complétera ce, ta
bleau, organisée par la Fédération Départe
mentale des Coopératives Scolaires.
De son côté, l’Union des Œuvres Laïques
d’Education Artistique (U. F. O. L. E. A.),
section de la Ligue Française de l’Enseigne
ment, présentera son Exposition Confédérale
de Dessins et de travaux d’arts appliqués,
dont le thème général est l’illustration du
150 p anniversaire de 1789, tandis que le Cen
tre Laïque d’Aviation Populaire (C. L. A. P.)
montrera l’intérêt des constructions de mo
dèles réduits , d’avions'
Enfin, la première Exposition Nationale
de PRESSE LAÏQUE devra connaître un
succès particulier. Elle sera consacrée tant à
l’effort de propagande de la Ligue Française
de l’Enseignement, avec « L’ACTION LAÏ
QUE », publication mensuelle, et ses multi
ples éditions départementales, avec les
« feuillets omnibus » qui sont encartés dans
les bulletins de nombreuses Sociétés Laï
ques, avec le journal illustré pour enfants
« COPAIN-COP », avec la « Revue du Ciné
ma Educateur », avec le Bulletin d’informa
tions de l’U. F. O. L. E. P., etc..., qu’aux
publications pédagogiques ou syndicales, ou
aux grands journaux de Paris et de province
qui font une place régulière aux problèmes
de défense et de construction laïques.
Des journaux et périodiques, par centai
nes, seront ainsi, pour la première fois, ras
semblés et manifesteront l’importance que
le peuple français, épris de liberté, attache
à l’indépendance des esprits, en même temps
qu’au progrès social.
(Communiqué par « l’Action Laïque »).
*
* *
Dans ohague Commune de France
on commémorera 1789
En accord avec le Comité Officiel constitué
au Ministère de l’Education Nationale pour
la Commémoration du ISO 0 Anniversaire de
la Révolution Française, la Ligue Française
de l’Enseignement, Confédération Générale
des Œuvres Laïques, prépare, on le sait, un
important programme destiné à associer très
largement le Peuple entier au souvenir des
Grandes Journées de 1789.
La Ligue’ de l’Enseignement avait, du res
te, sa tâche facilitée du fait de ses 25.000
groupements laïques confédérés. C’est ainsi
qu’elle a voulu voir, dans toute la France
des cérémonies, des fêtes consacrées à la Ré
volution Française, et non pas seulement
dans les grandes villes, mais jusque dans le
plus petit village.
Pour permettre à tous une semblable com
mémoration, elle a préparé un abondant ma
tériel, extrêmement pratique : pièce de Paul
Gsell, scénario pour une fête de plein air,
recueil d’« Hymnes de Fêtes de la Révolu
tion Française », disques, etc...
Elle a aussi édité un très remarquable fas
cicule dans lequel municipalités, œuvres laï
ques, groupements péri et post-scolaires
trouveront tous les conseils voulus pour réa
liser des costumes reproduisant les habits du
AVRIL
011
au
Concoiirs Artistiques
Régionaux
U. F. O. L. E. A.
JUIN
des
au
Palais des Expositions
temps, les décors nécessaires aux fêtes, ainsi
que les accessoires, les drapeaux des Briga
des.
Plus encore, la Ligue de l’Enseignement,
en collaboration avec le Syndicat National
des Instituteurs, la Société Universitaire
d’Editions et de Librairie et les Horizons de.
France, a édité un magnifique recueil d’es
tampes destiné à faciliter la préparation
d’une exposition du Cent-cinquantenaire
dans chaque commune, soit à la Mairie, soit
dans une salle d’école. Un livret historique
accompagne ces gravures et permettra de
compléter l’exposition par une conférence.
Là encore, une notice détaillée donne tous
les conseils appropriés pour que, dans le vil
lage, les souvenirs locaux puissent être ras-*
semblés et faire ainsi plus vivante et plus
proche de nous la Révolution que firent nos j
Pères.
('Communiqué par « l’Action Laïque »).
Assemblée Générale
de la F.R.H.O.L.
Dimanche, dix-neuf février 1939. 9 heures
45, à la Permanence de la Fédération, Salle
L. Meyer, a eu lieu l’Assemblée Générale
Annuelle, sous la présidence de M. L. Ar-
naudtizon.
Présents : Mesdemoiselles et Mesdames
Bayeux, Boulingue, Candellier, Cousin, Du-
AVRIL
30
FÊTE FEDERALE
au
Grand-Théâtre
JUILLET
FETE il PLEIN AIR
Caudebec-en-Caux
mouchel, Josse, Mieux, Plante ; MM. Blan
chard, Beauville, Bruneau, Cady, Candellier
A. et J., Caubrière, David, Guerrand, Hu
bert, Lecomte, Le Sergent, Longuet R., Mai
re, Malot, Mandeville, Molière, Mongis, Mu
lot, Pimont, Roussel frères, Séry, Sujet, Ta-
levende, Vittecoq, etc...
Absents et excusés : Mlle Castel, M. le
Préfet, M. l’Inspecteur d’Académie, MM.
Bruel, Tournis, G. Longuet, Rougeaud, Mi
chel, Stouf, Jacob et Quèze.
Procès-verbal de la dernière assemblée. —
Lu et adopté.
Compte-rendu financier. — M. Roussel
donne les chiffres du bilan de l’année écou
lée.
Son exposé, d’une ordonnance parfaite, est
suivi du projet de budget esquissé pour 1939.
M. Arnaudtizon félicite notre trésorier de sa
scrupuleuse gestion.
L’Assemblée approuve le compte-rendu.
Pour ce qui est du projet de budget encore
insuffisamment étayé de renseignements
précis, M. Arnaudtizon demande qu’il soit
fait confiance au bureau pour l’arrêter défi
nitivement. Il en est ainsi décidé.
Lettre de l’Amicale de Gonfreville-l’Or-
"cher. — L’Amicale de Gonfreville-l’Orcher
demande que la date des Assemblées Géné-
Horlogerie
GALIEERT
CHOIX UNIQUE
PRIX SÉRIEUX
10 °/ 0 aux Sociétaires
Prix Imposés exceptés
li & 16 pl. de Hôtel-de-Ville -1, tue J.-Siegfriiû
Succursale: 275 & 277, rue A.-Briand - LE HAVRE
24, Place de l’Hôtel-de-Ville le HAVRE
V@y
Q)
Une IbÆaison. de Confiaxice — Remise aux -A.m.icalis-tes
t
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
Février - Mars 1939
MLLIiMi
le Bijoutier delà Place Thiers
à cote du Pr intemps
LE MIEUX AMORTI =
en MONTRE! ET BIJOUX
Pcinijc 10 °/o o nos Sociétaires
Publicité : M. CANDELLIER
5, Rue des Etoupiéres - LE HAVRE
«ivt/ «(Owt-
fëtàSSlEp-:-.'* -£é, vftctaLüv
JJOUDhAL
mcnsueli
S. A. O. X» 3908
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
Rédaction : M. PIM0N1 Tél. : 54.02
119, rue de Tourneville — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupiéres - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 34, rue de la République — SANVIC
Ecole de Garçons
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél 66-51
Téléphone 46.38
Tél. 76-80 Cliècï'u.es Postaux Rouen 62.34
Rue des Etoupiéres - LE HAVRE
1837-1131
2 Années de Brevet sportif Populaire
en Seine-Inférieure
Masculins Féminins Total Général
1937 1938 1937 1938 1937 1938
2442 4103 1193 1813 3635 5916
Soit 9551 brevets eu deux ans pour la Sei
ne-Inférieure.
Les chiffres sont choses nettes et claires.
Rien, mieux qu’eux, ne sait en un saisissant
tableau synthétiser en bref n'importe quel
effort. Ils parlent en même temps aux yeux
et à l’esprit et, par cela même, situent
d’exacte façon, la valeur d’une tâche accom
plie.
Loin de nous la pensée d’être les seuls à
avoir réalisé pareille « performance », mais
il nous semble que s’il était établi un ta
bleau récapitulatif pour la France, nous ne
serions pas mal classés. C’est pourquoi nous
exposerons ici les' modalités de notre orga
nisation avec la secrète espérance d’être uti
les.
En 1937, ce n’est qu’à la mi-juin que nous
parviennent les documents nécessaires. Il faut
donc aller vite. Nous demandons immédiate
ment à M. l’Inspecteur d’Académie de con
fier l’organisation des sessions d’examen à la
Section départementale de l’U. F. O. L. E. P.
(Union Française des Œuvres Laïques
d’Education Physique, Ligue de l’Enseigne
ment). L’autorisation accordée, nous profi
tons des examens du certificat d’études du
Havre et de Rouen pour faire un exposé ob
jectif de la question en même temps que
nous nous mettons en rapport avec les Ins
pecteurs Primaires des autres circonscrip
tions.
Au Havre, nous créons trois centres d’exa
men et toutes les écoles primaires de gar
çons et de filles (à l’exception de deux) dé
filent tour à tour devant un jury qui change
chaque jour. La visite médicale prévue est
passée juste avant les épreuves sportives et
il s’ensuit une allure heurtée de l’organisa
tion sur le terrain.
Quelques écoles du second degré subis
sent aussi les épreuves. Mais, dans l’ensem
ble du département, il y a beaucoup trop de
creux. Il est évident que la date tardive de
départ, les examens de fin d’année et le man
que de renseignements pour les isolés ont
empêché le complet épanouissement de l’œu
vre entreprise.
*
* *
Aussi dès que sont connues les modalités
du Brevet 1938, sollicitons-nous, de nouveau,
et sans attendre, la confiance de M. l’Inspec
teur d’Académie qui nous l’accorde entière.
Nous entreprenons alors une action de pro
pagande; articles dans le Bulletin Syndical
Départemental, dans les journaux locaux ou
régionaux ainsi que dans notre organe post
scolaire : « Les Petites A Sportives ». Nous
nous mettons en même temps en rap
port avec les inspecteurs primaires et les
chefs d’établissements de tous ordres à qui
nous envoyons une première documentation.
Au Havre, nous organisons une réunion
d’information à laquelle sont invités les re
présentants des écoles. Les directrices et di
recteurs sont priés de s’entendre avec les
médecins-inspecteurs des écoles afin que soit
passée une visite préalable à tout entraine
ment. Un Comité d’organisation est constitué
qui crée un centre d’entraînement pour les
élèves en même temps qu’un cours de tech
nique athlétique pour ceux de nos collègues
qui désirent se documenter. Nous avons la
joie de voir chaque jeudi un grand nombre
d’institutrices, d’instituteurs et d’enfants au
Stade Municipal où tout le monde travaille
dans la plus cordiale gaieté. Que de préven
tions sont tombées là et que de durables
amitiés y sont nées ! •;
Disons aussi qu’il n’a pas été rare de voir i
des parents venir s’intéresser à ce qui se j
passait sur le terrain et demander des ren
seignements. Que de balles achetées, que de
cordes lisses ou à nœuds installées dans les
jardins ! Enfin, partout la plus saine, la plus
féconde des émulations.
Trois semaines avant les sessions d’exa
men, établies suivant un calendrier très étu
dié, chaque école reçoit le nombre de fiches
individuelles qui lui sont nécessaires. Cha
que élève présente la sienne remplie le jour
de l’examen.
Sur le terrain, un, jury permanent, auquel
s’adjoindront chaque jour les délégués des
écoles subissant l’examen, est divisé en cinq
groupes qui jugeront toujours la même
épreuve : lancer, saut, course, grimper ou
éducation physique.
Les écoles qui se présentent sont dotées
d’un programme de concours et d’un horaire
minuté. Comme tout le monde apporte la
plus vive des compréhensions et surtout la
plus cordiale des collaborations, nous pou
vons en deux heures faire passer entre 400
et 500 élèves avec tout le sérieuç qui con
vient et sans aucun incident.
Un docteur de l’U. F. O. L. E. P. assure
chaque jour la surveillance medicale (nous
n’avons eu à déplorer qu’une légère déchirure
musculaire) et nous dirigeons le travail.
2592 candidats ont été examinés, 2252 admis
(échecs : 15 p. 100).
Dans certaines circonscriptions rurales, les
examens du B. S. P. ont coïncidé avec ceux
du certificat d’études. C’est là, croyons-nous
en ce qui les concerne, l’organisation qui per
mettra de toucher la totalité des élèves sus
ceptibles d’être présentés.
En effet, les villes et les gros centres ru
raux, à part de très rares exceptions, ont,
en ces deux années, donné le maximun.
Mais il y a un gros effort à réaliser du côté
des écoles de campagne. Nous pensons d’ail
leurs que l’après-midi d’éducation physique
et sportive permettra à de nombreux collè
gues d’initier leurs élèves aux modestes né
cessités du B. S. P. Ainsi deviendra-t-il un
acte de foi sportive et préparera-t-il tout
doucement une évolution en faveur des
sports athlétiques qui sont à la base du
« sport » tout court et sans lesquels celui-ci
n’est qu’une caricature de sa véritable mis
sion. Vive donc le Brevet Sportif Populaire !
Gabriel BEAUVILLE,
Instituteur,
Secrétaire Général de la Commission
d’Education Physique de l’U.F.O.L.E.P.
Brevet Sportif Populaire 1939
O
Avec son amabilité coutumière la rédac
tion des Petites « A » a bien voulu nous of
frir l’hospitalité de ses colonnes afin que les
lecteurs de notre organe fédéral plus nom
breux que ceux du Bulletin de l’U. F. O. L.
E. P. puissent être mis au courant de cette
importante question.
Si quelques modifications ont été âppor-
tées dans les modalités de l’organisation des
sessions d’examens, les performances à réa
liser restent les mêmes pour les deux pre-
mièrs échelons.
Au troisième échelon, la natation a été
déclarée obligatoire partout où des piscines
permettent d’apprendre à nager. Nous sa
vons qu’au Havre, nombreux sont les pa
rents qui refusent de voir leurs enfants pra
tiquer ce sport pourtant si utile en raison
de ce que les organisations réalisées à ce jour
ne leur semblent pas offrir toutes garanties
d’hygiène nécessaire. Aussi en avons-inous
informé le Ministère de façon qu’en ce qui
concerne' l’UFOLEP la natation soit faculta
tive en 1939.
Rien donc, ne saurait empêcher nos jeunes
gens et nos jeunes filles de se présenter cet
te année.
Comme en 1938, un jury permanent sco
laire fonctionnera sous la présidence de M.
l’Inspecteur de l’Enseignement Primaire du
Havre avec la cordiale collaboration de tout
le personnel enseignant et rien ne sera
changé pour les grandes écoles dont les pro
fesseurs d’Education Physique se joindront
à nous.
Des sessions d’adultes seront mises sur
pied le dimanche. Nous comptons même en
organiser le samedi à partir de 17 heures.
Aussi est-ce un appel pressant que nous
vous adressons amis lecteurs afin que cha
cun dans sa sphère fasse une active et utile
propagande. C’est de la somme des efforts
individuels qu’est fait le succès commun.
La Fédération de Seine-Inférieure classée
première en 1938 sj doit de garder une place
d’honneur en 1939.
Le voulez-vous ?... Oui !... Alors aidez-nous
et grand merci.
Gabriel BEAUVILLE.
La Première Exposition Nationale
de la Presse Laïque
Le 55 e Congrès annuel de la Ligue Fran
çaise de l’Enseignement, Confédération Gé
nérale des Œuvres Laïques, se tient à Nice,
du 25 au 28 Mai 1939.
Pendant ces journées, au Palais des Fêtes
de Nice, une grande Exposition est organi
sée, qui comprendra de multiples sections.
Sous les auspices de la Fédération Départe
mentale des Œuvres Laïques, et avec l’ap
pui de l’Inspection Académique, une Expo
sition Départementale de travaux d’élèves
montrera l’effort accompli dans l’enseigne
ment du premier degré.
Une Exposition agricole complétera ce, ta
bleau, organisée par la Fédération Départe
mentale des Coopératives Scolaires.
De son côté, l’Union des Œuvres Laïques
d’Education Artistique (U. F. O. L. E. A.),
section de la Ligue Française de l’Enseigne
ment, présentera son Exposition Confédérale
de Dessins et de travaux d’arts appliqués,
dont le thème général est l’illustration du
150 p anniversaire de 1789, tandis que le Cen
tre Laïque d’Aviation Populaire (C. L. A. P.)
montrera l’intérêt des constructions de mo
dèles réduits , d’avions'
Enfin, la première Exposition Nationale
de PRESSE LAÏQUE devra connaître un
succès particulier. Elle sera consacrée tant à
l’effort de propagande de la Ligue Française
de l’Enseignement, avec « L’ACTION LAÏ
QUE », publication mensuelle, et ses multi
ples éditions départementales, avec les
« feuillets omnibus » qui sont encartés dans
les bulletins de nombreuses Sociétés Laï
ques, avec le journal illustré pour enfants
« COPAIN-COP », avec la « Revue du Ciné
ma Educateur », avec le Bulletin d’informa
tions de l’U. F. O. L. E. P., etc..., qu’aux
publications pédagogiques ou syndicales, ou
aux grands journaux de Paris et de province
qui font une place régulière aux problèmes
de défense et de construction laïques.
Des journaux et périodiques, par centai
nes, seront ainsi, pour la première fois, ras
semblés et manifesteront l’importance que
le peuple français, épris de liberté, attache
à l’indépendance des esprits, en même temps
qu’au progrès social.
(Communiqué par « l’Action Laïque »).
*
* *
Dans ohague Commune de France
on commémorera 1789
En accord avec le Comité Officiel constitué
au Ministère de l’Education Nationale pour
la Commémoration du ISO 0 Anniversaire de
la Révolution Française, la Ligue Française
de l’Enseignement, Confédération Générale
des Œuvres Laïques, prépare, on le sait, un
important programme destiné à associer très
largement le Peuple entier au souvenir des
Grandes Journées de 1789.
La Ligue’ de l’Enseignement avait, du res
te, sa tâche facilitée du fait de ses 25.000
groupements laïques confédérés. C’est ainsi
qu’elle a voulu voir, dans toute la France
des cérémonies, des fêtes consacrées à la Ré
volution Française, et non pas seulement
dans les grandes villes, mais jusque dans le
plus petit village.
Pour permettre à tous une semblable com
mémoration, elle a préparé un abondant ma
tériel, extrêmement pratique : pièce de Paul
Gsell, scénario pour une fête de plein air,
recueil d’« Hymnes de Fêtes de la Révolu
tion Française », disques, etc...
Elle a aussi édité un très remarquable fas
cicule dans lequel municipalités, œuvres laï
ques, groupements péri et post-scolaires
trouveront tous les conseils voulus pour réa
liser des costumes reproduisant les habits du
AVRIL
011
au
Concoiirs Artistiques
Régionaux
U. F. O. L. E. A.
JUIN
des
au
Palais des Expositions
temps, les décors nécessaires aux fêtes, ainsi
que les accessoires, les drapeaux des Briga
des.
Plus encore, la Ligue de l’Enseignement,
en collaboration avec le Syndicat National
des Instituteurs, la Société Universitaire
d’Editions et de Librairie et les Horizons de.
France, a édité un magnifique recueil d’es
tampes destiné à faciliter la préparation
d’une exposition du Cent-cinquantenaire
dans chaque commune, soit à la Mairie, soit
dans une salle d’école. Un livret historique
accompagne ces gravures et permettra de
compléter l’exposition par une conférence.
Là encore, une notice détaillée donne tous
les conseils appropriés pour que, dans le vil
lage, les souvenirs locaux puissent être ras-*
semblés et faire ainsi plus vivante et plus
proche de nous la Révolution que firent nos j
Pères.
('Communiqué par « l’Action Laïque »).
Assemblée Générale
de la F.R.H.O.L.
Dimanche, dix-neuf février 1939. 9 heures
45, à la Permanence de la Fédération, Salle
L. Meyer, a eu lieu l’Assemblée Générale
Annuelle, sous la présidence de M. L. Ar-
naudtizon.
Présents : Mesdemoiselles et Mesdames
Bayeux, Boulingue, Candellier, Cousin, Du-
AVRIL
30
FÊTE FEDERALE
au
Grand-Théâtre
JUILLET
FETE il PLEIN AIR
Caudebec-en-Caux
mouchel, Josse, Mieux, Plante ; MM. Blan
chard, Beauville, Bruneau, Cady, Candellier
A. et J., Caubrière, David, Guerrand, Hu
bert, Lecomte, Le Sergent, Longuet R., Mai
re, Malot, Mandeville, Molière, Mongis, Mu
lot, Pimont, Roussel frères, Séry, Sujet, Ta-
levende, Vittecoq, etc...
Absents et excusés : Mlle Castel, M. le
Préfet, M. l’Inspecteur d’Académie, MM.
Bruel, Tournis, G. Longuet, Rougeaud, Mi
chel, Stouf, Jacob et Quèze.
Procès-verbal de la dernière assemblée. —
Lu et adopté.
Compte-rendu financier. — M. Roussel
donne les chiffres du bilan de l’année écou
lée.
Son exposé, d’une ordonnance parfaite, est
suivi du projet de budget esquissé pour 1939.
M. Arnaudtizon félicite notre trésorier de sa
scrupuleuse gestion.
L’Assemblée approuve le compte-rendu.
Pour ce qui est du projet de budget encore
insuffisamment étayé de renseignements
précis, M. Arnaudtizon demande qu’il soit
fait confiance au bureau pour l’arrêter défi
nitivement. Il en est ainsi décidé.
Lettre de l’Amicale de Gonfreville-l’Or-
"cher. — L’Amicale de Gonfreville-l’Orcher
demande que la date des Assemblées Géné-
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