Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1938-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1938 01 novembre 1938
Description : 1938/11/01 (N141)-1938/11/30. 1938/11/01 (N141)-1938/11/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9827799
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
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12 rae Année. — N° 141.
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
Novembre 1938.
JÜt/ ivfcc£o^>.%&v et»*"
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• ••••; ;••»■
v€/ et
* il
/ •
le Bijoutier delà Place Thiers
à côte du Printemps
LE MIEUX AIIORTI =
en MONTRE» ET BIJOUX
tfcmijc 10 °/o à nos Sociétaires
Publicité : M. CÂNDELLIER
5, Rue des Etoupières - LE HAVRE
8$. A. G. N« 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des CEvvies Laïques
Rédaction: M. PlfiftONT Tél. : 54.02
1 19, pue de Tourneville — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
M* ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 34, rue de la République — SANVIC
Ecole de Garçons
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
.Téléphone 46.38
Tél. 76-80 Chèques Postaux Ptomexa 62.34
Rue des Etoupières - LE HAVRE
Ah! Non!
Une curieuse coïncidence a mis il y a quel
ques jours squs nos yeux trois articles de
journaux qui égratignent quelque peu l’en
seignement en général et l’école primaire en
particulier. Nous comprenons bien que les
questions’ qui concernent l’instruction et l’é
ducation puissent — qu’elles doivent même
intéresser le grand public. Mais encore est-il
qu’un journaliste a le devoir de se docu
menter en révisant les vieux clichés et qu’il
ne lui appartient pas de ridiculiser un per
sonnel qu’il ignore ou de tracer des program
mes d’enseignement dont le moins qu’on
puisse dire c’est qu’ils sont de haute fantai
sie.
Le premier de ces articles écrit par une
plume ordinairement mieux inspirée visait à
faire comprendre au Français moyen que no
tre Patrie ne s’arrête pas aux limites du
fameux hexagone dans lequel on inscrit la
France. Elle comprend un immense empire
colonial dont il- faut estimer l’importance et
les ressources.
Parfait ! Mais l’auteur — rééditant la vieil
le plaisanterie du Monsieur décoré qui igno
re la géographie — affirme que l’Eco'le igno
re les colonies, que les écoliers n’en voient
les cartes qu’à une échelle minuscule et n’ont
aucune idée de leur importance, de leur po
pulation, de leurs productions et de leur
loyalisme. Et il affirme que Madagascar dans
l’esprit de nos enfants n’a pas plus d’impor
tance que la Corse, par exemple ! Il est bien
possible qu’il ait rencontré quelques igno
rants comme ceux dont il est de tradition de
narrer les bévues dans les rapports d’exa
mens et les polémiques sur l’analphabétis
me !
Mais nous lui dirons — puisqu’il l’ignoré
— que dans toutes nos écoles il existe des
collections de cartes murales fort complètes
sur les colonies françaises. Nous lui appren
drons que la documentation par gravures,
cartes postales, musées scolaires, films de nos
cinémathèques, appareils « Educa » et « Pan-
toscope » comprend depuis fort longtemps,
et maintenant plus que jamais des trésors
véritables, que^ les programmes du Cours
supérieur ont réservé une année entière d’é
tudes à la France d’Outre-Mer, que les livres
scolaires actuels donnent une très large place
à l’apologie impériale de notre patrimoine
national. Et il serait peut-être étonné si on
lui disait que les vieux professeurs redoutent
l’époque prochaine où nos écoliers connaî
tront mieux Bidon V et Foum Tatahouine
que le Jura français et la plaine d’Aquitaine.
Les deux autres articles sont sortis du stylo
d’un apôtre du sport. Se réjouissant que trois
heures soient enfin affectées à l’éducation phy
sique — tout en regrettant qu’il n’y en ait
que trois — il craint que les membres de l’en
seignement, vieux, barbus, podagres, engon
cés dans des vêtements ridicules ne se - mon
trent rébarbatifs, réfractaires et incapables.
Nous pourrions peut-être l’étonner en lui di
sant que les programmes et les horaires qu’il
prise tant ne sont pas une innovation et que
nous tenons à sa disposition les programmes
de 1923 et même ceux de 1886. Nous pourrions
lui dire que plus de maîtres qu’il ne pense
ont toujours accordé à l’E. P. la place que
Ferry et Buisson lui avaient assignée. Ce qu’il
y a de nouveau — et encore — c’est la vo
lonté de contrôler cet enseignement. Nous
pourrions lui dire qu’il y a et il y aura tou
jours des difficultés et des impossibilités et
que l’enthousiasme actuel connaîtra peut-être
des déconvenues. Mais il ne faut décourager
APRES LES VACANCES!
Au cours de votre repos, vous avez pris
de nombreuses Photos- D’après vos Films, la
Maison B. MELLET
112-114, Rus Maréchal-Joffre, au Havre
exécutera de très jolis Agrandissements qui
feront l’ornement de votre intérieur.
Puis, si vous avez besoin de GLACES,
de CADRES, à cette adresse vous trouverez
le plus Grand Choix de toute la Nor
mandie et les Meilleurs Prix.
personne. Nous lui dirons, en tous cas, que
nos jeunes instituteurs, que nos jeunes ins-
titutrices, que même beaucoup de vétérans
de l’enseignement sont plus sportifs qu’il ne
le pense, qu’ils sont ardents, souples, adaptés
et adaptables et que le portrait qu’il en don
ne ne convient qu au magister 1830 et aux
pédagogues à la Dickens.
Dans un 2 me article — très humoristique du
reste — ce novateur que nous voudrions voir
« Expliquer à nos yeux ses leçons par l’ef
fet » sabre dans les horaires, taille dans les
programmes qui « enseignent tant de choses
qu’il faudra oublier » et fait une liste co
pieuse de ce que la jeunesse a peut-être be
soin d’apprendre en effet, mais qui est du
domaine de 1 éducation familliaïe.
Prenez garde, cher Monsieur, même quand
on aura supprimé l’étude de la lecture, de
l’écriture, du calcul, du français, quand on
aura donné à la bête le pas sur l’esprit,
pour enseigner toutes vos petites histoires,
la semaine de 30 heures montera non pas à
40, mais au moins à 60.
Et quand on aura tout démoli, il faudra
peut-être... tout recommencer.
Forestier l’Ancien.
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ligue.de l enseignement
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SÉANCES des 18 et 19 NOVEMBRE 1938
La Confédération Générale de la Ligue de
l’Enseignement a tenu son Assemblée géné
rale, 3, rue Récamier, les 19 et 20 Novembre,
sous la présidence de son animateur M. Bre-
NIER.
Notre Fédération Départementale y était
représentée par MM. Arnaudtizon, membre
du Conseil général, Candellier, administra
teur de la Ligue, Beauville, délégué à l’U.F.
O.L.E.P. et Mme Candellier, déléguée à l’U.
F.O.L.E.A., Utz, délégué aux Fêtes de la Jeu
nesse.
Cette Assemblée générale était attristée
par le deuil si cruel qui vient de frapper la
Ligue en la personne de son éminent Secré
taire général administratif Joseph Dyard et
le vide causé par cette disparition si brutale,
fut vivement ressenti par tous les délégués
des Fédérations départementales.
Au dessus du travail du Bureau, du Con
seil général et des Commissions, il convient
d’abord de placer la cérémonie organisée à
la Ligue même, le Dimanche matin, et con
sacrée à la mémoire de Dyard.
Touchante et imposante manifestation dont
la grandeur par sa simplicité voulue était à
l’image de ce grand disparu.
M. Jean Zay, ministre de l’Education natio
nale, avait tenu à présider lui-même cette
cérémonie du souvenir qui se déroula devant
une affluence aussi considérable que choisie.
Après le prélude de « Pelléas et Mélisan-
de » de Gabriel Fauré, exécuté par l’Orches
tre Symphonique des Membres de l’Enseigne
ment public, sous la direction de M. Bom-
péix, puis de « La Mort d’Ase » de Grieg,
de nombreux Orateurs vinrent retracer ‘1a
vie extraordinaire de cet apôtre de la Laï
cité qu’était Joseph Dyard.
Ces éloges funèbres furent tour à tour pro
noncés par MM. Pol Leclerc, au nom du
Grand Orient, Marcel Giron pour le Syndi
cat National des Instituteurs, Vitrant, maire
et président de la Caisse des Ecoles du 17 me
arrondissement, Allier de Rives, au nom de
la Fédération des Œuvres Laïques de la
Seine, Cornet, président de la Fédération des
Œuvres laïques de l’Aube et vice-président
de la Ligue au nom des Fédérations dépar
tementales, J. Brenier, au nom de la Ligue
Française de l’Enseignement.
M. le Ministre de l’Education Nationale
parlant le dernier, ouvrit devant cette gran
de famille laïque le dossier de ce grand Maî
tre, de ce grand Directeur, de ce grand Laï
que dont la noble figure honore si grande
ment et l’Université, et l’Ecole et la Répu
blique.
Après cet hommage émouvant rendu par
notre Démocratie à l’un de ses plus grands
Serviteurs, la vie de la Ligue doit continuer
dans la voie tracée par Joseph Dyard.
De cette session de Novembre nous ne re
tiendrons que les questions principales.
U.F.O.L.E.A. (Festival Jean ’ Zay). — 17
Radiodiffusions ont été réalisées par les Fé
dérations. La Seine-Inférieure en a organisé
deux : l’une au Havre, l’autre à Rouen ; une
troisième est réservée à nos deux Ecoles nor
males pour fin Décembre,
continue jusqu’au l pr Avril.
Il est possible que le Festival Jean Zay se
CONCOURS THEATRAL. — Aura lieu à
Paris après Pâques. La liste des pièces im
posées sera donnée avant le 1 er Janvier. La
sélection sera départementale.
CHORALES ET ORCHESTRES. — Pas de
Concours national, mais Nice se propose
d’organiser un Festival pour les Sociétés sé
lectionnées dans les. Départements.
CONCOURS DE DESSIN. — Réservé aux
Œuvres post-scolaires et ’ péri-scolaires avec
Centre d’intérêt : 1789.
CHANT INDIVIDUEL. — Les concurrents
devront avoir 18 ans dans l’année du Con
cours.
CONGRÈS DE NICE. — Les lauréats des
Concours de Théâtre, d’Opérette et de Chant
pourront être désignés pour la Soirée de l’U.
F.O.L.E.A. à Nice, le 18 Mai 1939.
CATALOGUE DES PIÈCES. — M. Echard
fait connaître qu’il a dressé le catalogue des
Pièces de Théâtre et l’envoi en sera fait à
toutes les Fédérations
FÊTES DE JEUNESSE. — La Ligue de
mande aux Fédérations d’organiser les Fêtes
de la Jeunesse en 1939 en rapport avec le
150 me Anniversaire de la Révolution de 1789.
Tout un travail de préparation a été réa
lisé par les soins de la Ligue :
a) 'Chœurs recueillis par M. Chevais ;
b) Livret de Paul Gsell se rapportant à 9
tableaux sur la Révolution.
c) Mise en scène de Abdebert ;
d) Costumes dessinés par Ranson.
Une Fête nationale de la Jeunesse est en
visagée pour le 25 Juin 1939 sur le Stade de
Colombes avec participation de toutes les
Fédérations.
CHORALES UNIVERSITAIRES. — La Li
gue recommande la création de Chorales
Universitaires dans les principales villes de
France et MM. Bougouin et Chevais promet
tent de favoriser ce développement du Chant
choral.
U.F.O.C.E.L. (Taxes d’Etat). — M. Brenier
renouvelle près de M. le Ministre des Finan
ces sa demande d’exonération de la taxe sur
les spectacles pour toutes nos Séances de
Cinéma Scolaire et post-scolaire dont les re
cettes vont en totalité dans la Caisse de
l’Œuvre.
ACHAT DE FILMS. — Le film « Campa
gnes françaises », en 16 m / m est recommandé
aux Offices ainsi que le film « Jeannette
Bourgogne » réalisé par la Côte d’Or.
Des démarches seront faites près d’Air-
France ou des Centres de Tourisme pour ob
tenir de jolis documentaires.
CONGRÈS DU CINÉMA. — Aura lieu à
Nice, le Samedi de la Pentecôte, de 17 h. 1/2
à 19 heures.
U.F.O.L.E.P. — Différents vœux présentés
par l’U.F.O.L.E.P. ont retenu l’attention du
Conseil général et ont été ou approuvés ou
renvoyés au Bureau pour études.
U.F.O.V.A.L. — Cette Commission présente
le petit « Poulbot » qui sera mis en vente
en 1939 au profit des Œuvres de l’Enfance.
CONSEIL GÉNÉRAL
Tout un projet de réorganisation adminis
trative de la Ligue, après la mort de Dyard,
retient longuement l’attention des membres
du Conseil général, après un premier exa
men par le Bureau pour l’organisation des
Travaux du Centre et travaux dans l’Im
meuble.
Après le compte rendu des Sections et
Commissions, le délégué de Nice fait con
naître dans quelles conditions le Congrès se
déroulera à Nice en 1939, à la Pentecôte.
Jeudi : Commission et Soirée par l’Office
du Cinéma de Nice.
Vendredi : Assemblée générale à l’Opéra
de Nice. Soirée par la Fédération de Nice.
Samedi : Séance plénière. Soirée de l’U.F.
O.L.E.A.
Dimanche : Clôture. Banquet et Fête Fédé
rale avec 8.000 enfants. Fête de Nuit dans les
jardins Albert-I er .
Lundi et Mardi : Excursions organisées
dans les Alpes Maritimes et en Corse.
En résumé, le Congrès de Nice en 1939 se
présente dans les conditions les plus favo
rables.
FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE
Assemblée Générale
du 27 Novembre 1938
L’Assemblée générale de la Fédération Dé
partementale des Œuvres laïques de la Seine-
Inférieure, s’est réunie le Dimanche 27 No
vembre 1938, à 10 heures, à la Permanence,
rue Théodore-Maillart, sous la présidence de
M. Arnaudtizon.
Etaient présents : Pour Le Havre : MM. Ar
naudtizon, Risson, Pimont, Candellier, Beau-
ville, Vittecoq, Mongis, R. Longuet, Jacob,
Mlles Castel, Gagne et Bayeux, Mme Can-
delliEr ; Pour Rouen : MM. Lévy-Risser,
Laine, Dubuc, Leduc, Ciièze et Mme Lefran-
çois.
MM. les Inspecteurs Primaires : Blanchard,
Le Havre ; Bruel, Bolhec, Tournis, Fécamp
et Rougeaud, d’Yvetot.
Etaient excusés : Monsieur le Préfet de la
Seine-Inférieure, Monsieur l’Inspecteur d’A-
cadémie, M. Léon Meyer, Député-Maire, MM.
Utz, Brodeau, Morel, Savalle, Roussel et
Mme Gilet.
M. Arnaudtizon ouvre la séance en sou
haitant la bienvenue à Mlle Castel, direc
trice du Lycée de Jeunes Filles du Havre, à
.M. Jacob, proviseur du Lycée de Garçons du-
Havre, à MM. les Inspecteurs primaires
CUISINE
VOTRE CONFORT PAR
CHAUFFAGE
EXPOSITION
ET VENTE
D’APPAREILS MODERNES
EAU CHAUDE
LE
LESSIVE
AU MAGASIN DE la C ie DU GAZ
75, Rue Thiers — LE HAVRE
REPASSAGE
Blanchard, Bruel, Tournis et Rougeaud, à
Mlle Gagne, directrice de l’E.P.S. du Havre,
à Mlle Bayeux, directrice de l’Ecole Pratique,
et enfin aux Délégués rouennais et havrais.
Audience de Monsieur l’Inspecteur d’Aca-
démie. — Le Bureau de la Fédération dépar
tementale sera présenté à Monsieur l’Inspec
teur d’Académie, qui attache un intérêt par
ticulier à nos Œuvres laïques.
Adhésions nouvelles. — Sur la demande
de M. Arnaudtizon, « L’Assemblée générale
de la Fédération départementale des Œuvres
laïques de la Seine-Inférieure, réunie au Ha
vre le 27 Novembre, est heureuse d’admettre
dans son Conseil d’Administration Mlle Cas
tel, directrice du Lycée et M. Jacob, provi
seur, et souhaite ardemment que Monsieur
le Proviseur et Mme la Directrice des Ly
cées de Rouen, veuillent bien accepter égale
ment de faire partie du Conseil d’Adminis
tration ».
Mlle Castel et M. Jacob, remercient M.
Arnaudtizon, de la manière aimable avec la
quelle ils ont été accueillis au sein de la Fé
dération.
Lecture du procès-verbal. — Le procès-
verbal de la dernière réunion est lu par M.
Lainé et adopté par l’Assemblée.
M. Blanchard, prend la parole pour remer-
cieré la Municipalité havraise d’avoir doté
la Fédération d’une Maison fédérale. Notre
reconnaissance va surtout à M. Léon Meyer,
député-maire, à M. Arnaudtizon et à M. Ris
son.
M. Arnaudtizon remercie M. Blanchard, des
paroles aimables qu’il a prononcées surtout
pour M. Léon Meyer, et est heureux de cons
tater la parfaite communauté d’idées sur le
terrain laïque post et péri-scolaire.
Question des Assemblées générales. — M.
Arnaudtizon donne un aperçu sur l’organisa
tion de notre Fédération. Il n’y avait d’abord
que la Fédération Havraise ; Rouen avait
essayé de fonder une Fédération mais en
vain, lorsque M. Labbé, a décidé de réunir
Le Havre et Rouen en une Fédération dé
partementale. Puisque nous avons des Assem
blées générales régionales au Havre et à
Rouen, ne pourrions-nous pas faire une As
semblée générale dans laquelle, diverses
questions pourraient être étudiées ?
M. Lévy-Risser trouve l’idée excellente,
ne serait-ce que pour montrer la force de
notre Fédération, mais nous aurions de gros
ses difficultés.
Cette question sera étudiée dans les Bu
reaux des 2 Fédérations.
Visites médicales. — Après un échange de
vues, MM. Arnaudtizon et Blanchard, déci
dent de conjugeur- leurs efforts pour que la
visite médicale de tous les enfants devien
nent réalité dès l’Ecole, puis dans les Œu
vres Post-Scolaires.
Situation de caisse. — En l’absence de M.
Savalle, trésorier, M. Lévy-Risser, donne
lecture de la situation de caisse à ce jour et
des félicitations sont adressées à M. Savalle.
En ce qui concerne la subvention du Dé
partement devenue insuffisante par suite de
nos Activités, l’Assemblée laisse au Bureau
le soin de demander à Monsieur le Préfet de
la Seine-Inférieure de la faire augmenter
dès que possible.
U.F.O.L.E.A. — Mme Candellier, déléguée
à l’U.F.O.L.E.A., indique que les Concours
départementaux seront organisés en 1939 au
Havre. Il reste à en fixer la date. Les élimi
natoires devront avoir lieu avant Pâques et
les Concours départementaux avant la Pen
tecôte, date à laqeulle a lieu le concours
national.
Concours de Théâtre. — Les titres des piè
ces imposées paraîtront dans le prochain nu
méro d'e « L’Action Laïque ».
T
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CHOIX UNIQUE
PRIX SÉRIEUX
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10
lit II pi de l’Hotei-de-VIlie • I, rue J.-Slegfrled
Succursale : 275 & 277, rue A.-Briand - LE HAVRE
24, Place de l’Hôtel-de-Ville LE HAVRE
5 —- ParapOuB®:
—~4t
Une ILÆsiison de Confiance Remise a,mise Amicalistes
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WÊBÊBBFSStÊISÊ
HUBifflif'Ti l'iwiüin (if 1
12 rae Année. — N° 141.
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
Novembre 1938.
JÜt/ ivfcc£o^>.%&v et»*"
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/ •
le Bijoutier delà Place Thiers
à côte du Printemps
LE MIEUX AIIORTI =
en MONTRE» ET BIJOUX
tfcmijc 10 °/o à nos Sociétaires
Publicité : M. CÂNDELLIER
5, Rue des Etoupières - LE HAVRE
8$. A. G. N« 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des CEvvies Laïques
Rédaction: M. PlfiftONT Tél. : 54.02
1 19, pue de Tourneville — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
M* ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 34, rue de la République — SANVIC
Ecole de Garçons
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
.Téléphone 46.38
Tél. 76-80 Chèques Postaux Ptomexa 62.34
Rue des Etoupières - LE HAVRE
Ah! Non!
Une curieuse coïncidence a mis il y a quel
ques jours squs nos yeux trois articles de
journaux qui égratignent quelque peu l’en
seignement en général et l’école primaire en
particulier. Nous comprenons bien que les
questions’ qui concernent l’instruction et l’é
ducation puissent — qu’elles doivent même
intéresser le grand public. Mais encore est-il
qu’un journaliste a le devoir de se docu
menter en révisant les vieux clichés et qu’il
ne lui appartient pas de ridiculiser un per
sonnel qu’il ignore ou de tracer des program
mes d’enseignement dont le moins qu’on
puisse dire c’est qu’ils sont de haute fantai
sie.
Le premier de ces articles écrit par une
plume ordinairement mieux inspirée visait à
faire comprendre au Français moyen que no
tre Patrie ne s’arrête pas aux limites du
fameux hexagone dans lequel on inscrit la
France. Elle comprend un immense empire
colonial dont il- faut estimer l’importance et
les ressources.
Parfait ! Mais l’auteur — rééditant la vieil
le plaisanterie du Monsieur décoré qui igno
re la géographie — affirme que l’Eco'le igno
re les colonies, que les écoliers n’en voient
les cartes qu’à une échelle minuscule et n’ont
aucune idée de leur importance, de leur po
pulation, de leurs productions et de leur
loyalisme. Et il affirme que Madagascar dans
l’esprit de nos enfants n’a pas plus d’impor
tance que la Corse, par exemple ! Il est bien
possible qu’il ait rencontré quelques igno
rants comme ceux dont il est de tradition de
narrer les bévues dans les rapports d’exa
mens et les polémiques sur l’analphabétis
me !
Mais nous lui dirons — puisqu’il l’ignoré
— que dans toutes nos écoles il existe des
collections de cartes murales fort complètes
sur les colonies françaises. Nous lui appren
drons que la documentation par gravures,
cartes postales, musées scolaires, films de nos
cinémathèques, appareils « Educa » et « Pan-
toscope » comprend depuis fort longtemps,
et maintenant plus que jamais des trésors
véritables, que^ les programmes du Cours
supérieur ont réservé une année entière d’é
tudes à la France d’Outre-Mer, que les livres
scolaires actuels donnent une très large place
à l’apologie impériale de notre patrimoine
national. Et il serait peut-être étonné si on
lui disait que les vieux professeurs redoutent
l’époque prochaine où nos écoliers connaî
tront mieux Bidon V et Foum Tatahouine
que le Jura français et la plaine d’Aquitaine.
Les deux autres articles sont sortis du stylo
d’un apôtre du sport. Se réjouissant que trois
heures soient enfin affectées à l’éducation phy
sique — tout en regrettant qu’il n’y en ait
que trois — il craint que les membres de l’en
seignement, vieux, barbus, podagres, engon
cés dans des vêtements ridicules ne se - mon
trent rébarbatifs, réfractaires et incapables.
Nous pourrions peut-être l’étonner en lui di
sant que les programmes et les horaires qu’il
prise tant ne sont pas une innovation et que
nous tenons à sa disposition les programmes
de 1923 et même ceux de 1886. Nous pourrions
lui dire que plus de maîtres qu’il ne pense
ont toujours accordé à l’E. P. la place que
Ferry et Buisson lui avaient assignée. Ce qu’il
y a de nouveau — et encore — c’est la vo
lonté de contrôler cet enseignement. Nous
pourrions lui dire qu’il y a et il y aura tou
jours des difficultés et des impossibilités et
que l’enthousiasme actuel connaîtra peut-être
des déconvenues. Mais il ne faut décourager
APRES LES VACANCES!
Au cours de votre repos, vous avez pris
de nombreuses Photos- D’après vos Films, la
Maison B. MELLET
112-114, Rus Maréchal-Joffre, au Havre
exécutera de très jolis Agrandissements qui
feront l’ornement de votre intérieur.
Puis, si vous avez besoin de GLACES,
de CADRES, à cette adresse vous trouverez
le plus Grand Choix de toute la Nor
mandie et les Meilleurs Prix.
personne. Nous lui dirons, en tous cas, que
nos jeunes instituteurs, que nos jeunes ins-
titutrices, que même beaucoup de vétérans
de l’enseignement sont plus sportifs qu’il ne
le pense, qu’ils sont ardents, souples, adaptés
et adaptables et que le portrait qu’il en don
ne ne convient qu au magister 1830 et aux
pédagogues à la Dickens.
Dans un 2 me article — très humoristique du
reste — ce novateur que nous voudrions voir
« Expliquer à nos yeux ses leçons par l’ef
fet » sabre dans les horaires, taille dans les
programmes qui « enseignent tant de choses
qu’il faudra oublier » et fait une liste co
pieuse de ce que la jeunesse a peut-être be
soin d’apprendre en effet, mais qui est du
domaine de 1 éducation familliaïe.
Prenez garde, cher Monsieur, même quand
on aura supprimé l’étude de la lecture, de
l’écriture, du calcul, du français, quand on
aura donné à la bête le pas sur l’esprit,
pour enseigner toutes vos petites histoires,
la semaine de 30 heures montera non pas à
40, mais au moins à 60.
Et quand on aura tout démoli, il faudra
peut-être... tout recommencer.
Forestier l’Ancien.
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ligue.de l enseignement
&
SÉANCES des 18 et 19 NOVEMBRE 1938
La Confédération Générale de la Ligue de
l’Enseignement a tenu son Assemblée géné
rale, 3, rue Récamier, les 19 et 20 Novembre,
sous la présidence de son animateur M. Bre-
NIER.
Notre Fédération Départementale y était
représentée par MM. Arnaudtizon, membre
du Conseil général, Candellier, administra
teur de la Ligue, Beauville, délégué à l’U.F.
O.L.E.P. et Mme Candellier, déléguée à l’U.
F.O.L.E.A., Utz, délégué aux Fêtes de la Jeu
nesse.
Cette Assemblée générale était attristée
par le deuil si cruel qui vient de frapper la
Ligue en la personne de son éminent Secré
taire général administratif Joseph Dyard et
le vide causé par cette disparition si brutale,
fut vivement ressenti par tous les délégués
des Fédérations départementales.
Au dessus du travail du Bureau, du Con
seil général et des Commissions, il convient
d’abord de placer la cérémonie organisée à
la Ligue même, le Dimanche matin, et con
sacrée à la mémoire de Dyard.
Touchante et imposante manifestation dont
la grandeur par sa simplicité voulue était à
l’image de ce grand disparu.
M. Jean Zay, ministre de l’Education natio
nale, avait tenu à présider lui-même cette
cérémonie du souvenir qui se déroula devant
une affluence aussi considérable que choisie.
Après le prélude de « Pelléas et Mélisan-
de » de Gabriel Fauré, exécuté par l’Orches
tre Symphonique des Membres de l’Enseigne
ment public, sous la direction de M. Bom-
péix, puis de « La Mort d’Ase » de Grieg,
de nombreux Orateurs vinrent retracer ‘1a
vie extraordinaire de cet apôtre de la Laï
cité qu’était Joseph Dyard.
Ces éloges funèbres furent tour à tour pro
noncés par MM. Pol Leclerc, au nom du
Grand Orient, Marcel Giron pour le Syndi
cat National des Instituteurs, Vitrant, maire
et président de la Caisse des Ecoles du 17 me
arrondissement, Allier de Rives, au nom de
la Fédération des Œuvres Laïques de la
Seine, Cornet, président de la Fédération des
Œuvres laïques de l’Aube et vice-président
de la Ligue au nom des Fédérations dépar
tementales, J. Brenier, au nom de la Ligue
Française de l’Enseignement.
M. le Ministre de l’Education Nationale
parlant le dernier, ouvrit devant cette gran
de famille laïque le dossier de ce grand Maî
tre, de ce grand Directeur, de ce grand Laï
que dont la noble figure honore si grande
ment et l’Université, et l’Ecole et la Répu
blique.
Après cet hommage émouvant rendu par
notre Démocratie à l’un de ses plus grands
Serviteurs, la vie de la Ligue doit continuer
dans la voie tracée par Joseph Dyard.
De cette session de Novembre nous ne re
tiendrons que les questions principales.
U.F.O.L.E.A. (Festival Jean ’ Zay). — 17
Radiodiffusions ont été réalisées par les Fé
dérations. La Seine-Inférieure en a organisé
deux : l’une au Havre, l’autre à Rouen ; une
troisième est réservée à nos deux Ecoles nor
males pour fin Décembre,
continue jusqu’au l pr Avril.
Il est possible que le Festival Jean Zay se
CONCOURS THEATRAL. — Aura lieu à
Paris après Pâques. La liste des pièces im
posées sera donnée avant le 1 er Janvier. La
sélection sera départementale.
CHORALES ET ORCHESTRES. — Pas de
Concours national, mais Nice se propose
d’organiser un Festival pour les Sociétés sé
lectionnées dans les. Départements.
CONCOURS DE DESSIN. — Réservé aux
Œuvres post-scolaires et ’ péri-scolaires avec
Centre d’intérêt : 1789.
CHANT INDIVIDUEL. — Les concurrents
devront avoir 18 ans dans l’année du Con
cours.
CONGRÈS DE NICE. — Les lauréats des
Concours de Théâtre, d’Opérette et de Chant
pourront être désignés pour la Soirée de l’U.
F.O.L.E.A. à Nice, le 18 Mai 1939.
CATALOGUE DES PIÈCES. — M. Echard
fait connaître qu’il a dressé le catalogue des
Pièces de Théâtre et l’envoi en sera fait à
toutes les Fédérations
FÊTES DE JEUNESSE. — La Ligue de
mande aux Fédérations d’organiser les Fêtes
de la Jeunesse en 1939 en rapport avec le
150 me Anniversaire de la Révolution de 1789.
Tout un travail de préparation a été réa
lisé par les soins de la Ligue :
a) 'Chœurs recueillis par M. Chevais ;
b) Livret de Paul Gsell se rapportant à 9
tableaux sur la Révolution.
c) Mise en scène de Abdebert ;
d) Costumes dessinés par Ranson.
Une Fête nationale de la Jeunesse est en
visagée pour le 25 Juin 1939 sur le Stade de
Colombes avec participation de toutes les
Fédérations.
CHORALES UNIVERSITAIRES. — La Li
gue recommande la création de Chorales
Universitaires dans les principales villes de
France et MM. Bougouin et Chevais promet
tent de favoriser ce développement du Chant
choral.
U.F.O.C.E.L. (Taxes d’Etat). — M. Brenier
renouvelle près de M. le Ministre des Finan
ces sa demande d’exonération de la taxe sur
les spectacles pour toutes nos Séances de
Cinéma Scolaire et post-scolaire dont les re
cettes vont en totalité dans la Caisse de
l’Œuvre.
ACHAT DE FILMS. — Le film « Campa
gnes françaises », en 16 m / m est recommandé
aux Offices ainsi que le film « Jeannette
Bourgogne » réalisé par la Côte d’Or.
Des démarches seront faites près d’Air-
France ou des Centres de Tourisme pour ob
tenir de jolis documentaires.
CONGRÈS DU CINÉMA. — Aura lieu à
Nice, le Samedi de la Pentecôte, de 17 h. 1/2
à 19 heures.
U.F.O.L.E.P. — Différents vœux présentés
par l’U.F.O.L.E.P. ont retenu l’attention du
Conseil général et ont été ou approuvés ou
renvoyés au Bureau pour études.
U.F.O.V.A.L. — Cette Commission présente
le petit « Poulbot » qui sera mis en vente
en 1939 au profit des Œuvres de l’Enfance.
CONSEIL GÉNÉRAL
Tout un projet de réorganisation adminis
trative de la Ligue, après la mort de Dyard,
retient longuement l’attention des membres
du Conseil général, après un premier exa
men par le Bureau pour l’organisation des
Travaux du Centre et travaux dans l’Im
meuble.
Après le compte rendu des Sections et
Commissions, le délégué de Nice fait con
naître dans quelles conditions le Congrès se
déroulera à Nice en 1939, à la Pentecôte.
Jeudi : Commission et Soirée par l’Office
du Cinéma de Nice.
Vendredi : Assemblée générale à l’Opéra
de Nice. Soirée par la Fédération de Nice.
Samedi : Séance plénière. Soirée de l’U.F.
O.L.E.A.
Dimanche : Clôture. Banquet et Fête Fédé
rale avec 8.000 enfants. Fête de Nuit dans les
jardins Albert-I er .
Lundi et Mardi : Excursions organisées
dans les Alpes Maritimes et en Corse.
En résumé, le Congrès de Nice en 1939 se
présente dans les conditions les plus favo
rables.
FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE
Assemblée Générale
du 27 Novembre 1938
L’Assemblée générale de la Fédération Dé
partementale des Œuvres laïques de la Seine-
Inférieure, s’est réunie le Dimanche 27 No
vembre 1938, à 10 heures, à la Permanence,
rue Théodore-Maillart, sous la présidence de
M. Arnaudtizon.
Etaient présents : Pour Le Havre : MM. Ar
naudtizon, Risson, Pimont, Candellier, Beau-
ville, Vittecoq, Mongis, R. Longuet, Jacob,
Mlles Castel, Gagne et Bayeux, Mme Can-
delliEr ; Pour Rouen : MM. Lévy-Risser,
Laine, Dubuc, Leduc, Ciièze et Mme Lefran-
çois.
MM. les Inspecteurs Primaires : Blanchard,
Le Havre ; Bruel, Bolhec, Tournis, Fécamp
et Rougeaud, d’Yvetot.
Etaient excusés : Monsieur le Préfet de la
Seine-Inférieure, Monsieur l’Inspecteur d’A-
cadémie, M. Léon Meyer, Député-Maire, MM.
Utz, Brodeau, Morel, Savalle, Roussel et
Mme Gilet.
M. Arnaudtizon ouvre la séance en sou
haitant la bienvenue à Mlle Castel, direc
trice du Lycée de Jeunes Filles du Havre, à
.M. Jacob, proviseur du Lycée de Garçons du-
Havre, à MM. les Inspecteurs primaires
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Blanchard, Bruel, Tournis et Rougeaud, à
Mlle Gagne, directrice de l’E.P.S. du Havre,
à Mlle Bayeux, directrice de l’Ecole Pratique,
et enfin aux Délégués rouennais et havrais.
Audience de Monsieur l’Inspecteur d’Aca-
démie. — Le Bureau de la Fédération dépar
tementale sera présenté à Monsieur l’Inspec
teur d’Académie, qui attache un intérêt par
ticulier à nos Œuvres laïques.
Adhésions nouvelles. — Sur la demande
de M. Arnaudtizon, « L’Assemblée générale
de la Fédération départementale des Œuvres
laïques de la Seine-Inférieure, réunie au Ha
vre le 27 Novembre, est heureuse d’admettre
dans son Conseil d’Administration Mlle Cas
tel, directrice du Lycée et M. Jacob, provi
seur, et souhaite ardemment que Monsieur
le Proviseur et Mme la Directrice des Ly
cées de Rouen, veuillent bien accepter égale
ment de faire partie du Conseil d’Adminis
tration ».
Mlle Castel et M. Jacob, remercient M.
Arnaudtizon, de la manière aimable avec la
quelle ils ont été accueillis au sein de la Fé
dération.
Lecture du procès-verbal. — Le procès-
verbal de la dernière réunion est lu par M.
Lainé et adopté par l’Assemblée.
M. Blanchard, prend la parole pour remer-
cieré la Municipalité havraise d’avoir doté
la Fédération d’une Maison fédérale. Notre
reconnaissance va surtout à M. Léon Meyer,
député-maire, à M. Arnaudtizon et à M. Ris
son.
M. Arnaudtizon remercie M. Blanchard, des
paroles aimables qu’il a prononcées surtout
pour M. Léon Meyer, et est heureux de cons
tater la parfaite communauté d’idées sur le
terrain laïque post et péri-scolaire.
Question des Assemblées générales. — M.
Arnaudtizon donne un aperçu sur l’organisa
tion de notre Fédération. Il n’y avait d’abord
que la Fédération Havraise ; Rouen avait
essayé de fonder une Fédération mais en
vain, lorsque M. Labbé, a décidé de réunir
Le Havre et Rouen en une Fédération dé
partementale. Puisque nous avons des Assem
blées générales régionales au Havre et à
Rouen, ne pourrions-nous pas faire une As
semblée générale dans laquelle, diverses
questions pourraient être étudiées ?
M. Lévy-Risser trouve l’idée excellente,
ne serait-ce que pour montrer la force de
notre Fédération, mais nous aurions de gros
ses difficultés.
Cette question sera étudiée dans les Bu
reaux des 2 Fédérations.
Visites médicales. — Après un échange de
vues, MM. Arnaudtizon et Blanchard, déci
dent de conjugeur- leurs efforts pour que la
visite médicale de tous les enfants devien
nent réalité dès l’Ecole, puis dans les Œu
vres Post-Scolaires.
Situation de caisse. — En l’absence de M.
Savalle, trésorier, M. Lévy-Risser, donne
lecture de la situation de caisse à ce jour et
des félicitations sont adressées à M. Savalle.
En ce qui concerne la subvention du Dé
partement devenue insuffisante par suite de
nos Activités, l’Assemblée laisse au Bureau
le soin de demander à Monsieur le Préfet de
la Seine-Inférieure de la faire augmenter
dès que possible.
U.F.O.L.E.A. — Mme Candellier, déléguée
à l’U.F.O.L.E.A., indique que les Concours
départementaux seront organisés en 1939 au
Havre. Il reste à en fixer la date. Les élimi
natoires devront avoir lieu avant Pâques et
les Concours départementaux avant la Pen
tecôte, date à laqeulle a lieu le concours
national.
Concours de Théâtre. — Les titres des piè
ces imposées paraîtront dans le prochain nu
méro d'e « L’Action Laïque ».
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