Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1937-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1937 01 janvier 1937
Description : 1937/01/01 (N123)-1937/01/31. 1937/01/01 (N123)-1937/01/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982761x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
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ll me Année. — N° 123.
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
Janvier 1937.
HILLIAUDFili
le Bijoutier delà Place I hiers
à côté du Printemps
LE MIEUX AMORTI =Z
en MONTRE! ET BIJOUX
yfiyuîjc 10 % îï no i Joaetorrcs
Publicité: M. CANDELLiER
5, Rue des Etoupiéres - LE HAVRE
□joi. jpnAriWknmôUELi
2^
J
(S. A. O. IV» 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laiqm
«5s!
Réception :
rue de
INT Tél. : 54.02
"neville — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fêdéhed^n > Y '
jéfrSecrétariat administratif :
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupiéres - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Carnot, SANVÎC - Tél. 76-80^
Ecole de Garçons
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Téléphone 46.38
ClièQrues Postaux Rouen 62.34 sjfF
Rue des Etoupiéres - LE HAVRE
Lies Petites “
en deuil
Madame Henriette PIMONT
Vice-Présidente de la F.R.H.O.L.
Présidente d’honneur de « Massillon Sportive »
Madame PIMONT n’est plus. La Fédéra
tion perd tout à la fois une vice-présidente
d’une haute distinction, d’une grande autorité
et une femme au grand cœur qui donna le
meilleur d’elle-même à l’Ecole laïque et* aux
œuvres multiples qui gravitent autour d’elle.
Le mal implacable qui devait l’emporter
l’avait d’abord privée de la vue avant de
lui enlever peu à peu ses forces physiques.
Jamais il ne diminua la vivacité de sa haute
intelligence, jamais il n’altéra la sérénité de
sa belle âme.
Ceux qui vivaient avec elle, ceux qui
avaient le privilège de pouvoir, de temps
à autre, passer quelques moments en sa com
pagnie étaient frappés par la curiosité de
son esprit, par la sûreté de son jugement,
par les élans de son cœur qui continuait,
comme par le passé, à prendre sa part des
joies et des peines d’autrui.
Un numéro entier de ce journal n’y suffi
rait pas s’il nous fallait donner une idée
exacte et complète de ce que fut l’œuvre
immense accomplie par cette femme de bien.
Nous nous bornerons donc à marquer les
principales étapes de sa vie d’éducatrice,
nous excusant par avance si les sentiments
que nous éprouvons ne trouvent pas toujours
pour s’exprimer la forme et les termes qui
conviendraient,
Dès ses débuts dans l’enseignement en 1897,
celle que nous pleurons donne déjà toute la
mesure de son dévouement à l’Ecole. Les
œuvres post-scolaires s’ébauchent à peine ;
dans les Ecoles de filles s’organisent les réu
nions du Dimanche d’où devaient sortir plus
tard les Amicales d’anciennes élèves.
Henriette GUILLOU est parmi les pionniè
res de cette œuvre nouvelle ; elle consacre
ses heures de loisir à parfaire l’éducation des
fillettes qui ont quitté l’Ecole.
Vers la même époque naissent les Univer
sités populaires ; c’est l’âge héroïque : on
s’enflamme pour l’éducation artistique et mo
rale de ce peuple qui a été jusqu’alors privé
des joies de l’esprit. Notre amie entre, avec
enthousiasme, dans la mêlée : nous la voyons
simultanément à l’Université Populaire du
Havre, dans les rangs de la « Branche de
Gui », chorale qui interprète les œuvres du
grand poète Bouchor lorsque cet apôtre du
beau vient haranguer les foules au Cercle
Franklin, à la Société Havraise d’Eduçation
populaire dont elle est conférencière, enfin
au Groupe des « Lectures populaires » qui
fait connaître aux foules les œuvres de nos
grands écrivains.
La semence a germé. Partout se fondent
des Amicales d’anciennes et d’anciens élèves.
Henriette GUILLOU, qui est devenue Ma
dame PIMONT, se donne corps et âme à ces
groupements appelés à un grand avenir.
A Gournay-en-Caux, à Octeville-sur-Mer,
elle éduque les jeunes filles et nombreuses
sont dans ces villages les femmes qui se sou
viennent. Enfin c’est l’Amicale Massillon qui
apparaît comme le joyau de tout cet édifice.
Qui ne se rappelle, en effet, les admirables
fêtes organisées par Madame PIMONT dans
cette salle de l’Ecole où se pressaient les
familles enthousiasmées !
Pendant qu’elle se dépensait ainsi sans
compter pour sa chère Amicale, elle jouait
un rôle de premier plan à la Fédération des
Petites « A », tant au sein des nombreuses
Commissions dont elle faisait partie que dans
le Conseil d’administration où sa parole fai
sait autorité. De 1924 à 1931 elle remplit les
hautes et délicates fonctions de vice-prési
dente, elle fut également vice-présidente de
la Fédération départementale lorsque celle-
ci fut fondée.
Une telle activité eût suffi à occuper lar
gement la vie de cette institutrice qui, par
ailleurs, remplissait sa tâche quotidienne
avec une conscience scrupuleuse.
Mais cette femme d’élite élargissait chaque
jour le cercle de son action ! Et c’est ainsi
que nous la retrouvons, et parmi les mili
tantes, à l’œuvre de la Mutualité scolaire, à
celles des Pupilles de l’Ecole publique et des
Pupilles de la Nation, à l’Association départe
mentale des Directeurs et Directrices d’Ecole
publique, à la Ligue d’Education morale, à
l’Association des Elèves de l’E. P. S. du Ha
vre, à l’Amicale normalienne, à la Société
Protectrice des Animaux, etc...
Nous nous excusons de cette ingrate énu
mération ; chacun saura réaliser la dépense
d’énergie que doit comporter une collabora
tion active à tant de groupements.
Nous n’aurons garde d’oublier quel fut le
rôle de Madame PIMONT pendant la guerre
alors qu’elle devait, en l’absence de son mari
mobilisé, puis gravement blessé, assumer la
direction des deux Ecoles d’Octeville.
Au milieu des soucis que lui causait la
situation ou l’état de santé de son compa
gnon absent, elle remplit sans défaillance
et avec plein succès sa lourde tâche, consa
crant tous ses loisirs à l’Œuvre des draps
poür les jeunes militaires, à celle des pa
quets aux Amicalistes mobilisés, à celle des
vêtements de laine aux combattants et aux
prisonniers, enfin au parrainage américain
des orphelins de guerre. Son cœur généreux
lui fit accepter la tutelle de trois orphelins
de guerre dont l’un est aujourd’hui profes
seur agrégé, les deux autres étant devenues
d’honnêtes mères de famille.
C’est avec le même dévouement désinté
ressé qu’elle était depuis devenue subrogé-
tutrice de deux orphelines de mère.
Et à tous ces déshérités, comme à toutes
ses élèves et anciennes élèves, elle s’effor
çait de communiquer la flamme ardente qui
dévorait son âme. Elle les encourageait de
ses conseils, leur prêtait volontiers l’appui
de son influence, les suivait attentivement
dans la vie, heureuse de constater que ses
bonnes leçons, ses judicieux conseils avaient
une heureuse influence sur leur destin.
Inutile de dire que les autorités adminis
tratives s’étaient honorées en attribuant à
Madame PIMONT toutes les récompenses,
toutes les distinctions auxquelles peut légi
timement prétendre une institutrice. Nous
sera-t-il permis toutefois de regretter que
le ruban rouge ne fût pas venu orner la
poitrine de cette grande. Française ?
Aussi quel vide va laisser chez tous sa dis
parition ! Tout en nous se refuse à cette « ac
tualité » de la mort. Il nous semble que nous
n’avons pas parlé d’elle au passé, tant son
souvenir est encore vivace dans notre cœur.
Et cependant elle est partie pour jamais.
Une foule immense et recueillie est allée lui
rendre un dernier hommage le 4 Février.
Cérémonie simple, suivant son désir, mais
combien émouvante !
Nous saluons très bas la mémoire de cette
noble créature. Puisse notre sincère afflic
tion apporter un soulagement à la douleur
de son mari, de son fils, de sa vieille mère,
de ses frères et sœurs et de tous ceux qui
la pleurent. Les Petites « A ».
LA VIE DE NOTRE JOURNAL
se trouve à nouveau assurée pour 1937. Mal
gré la crise aigüe, malgré la hausse des prix,
qui s’élève jusqu’à 25 % pour les papiers,
nous paraîtrons à 10 numéros pendant l’an
née 1937. Les deux numéros des vacances
— les moins lus — étant momentanément
supprimés cette année.
Cette mesure de sage administration nous
a permis de ne pas augmenter le tarif de notre
Publicité ; aussi, tous nos Annonceurs —
sauf un — nous sont restés fidèles, certains
depuis 1 1 ans ; bien plus, de nouveaux ont
répondu à notre appel en cette période diffi
cile. Nous nous en réjouissons pour nos Peti
tes « A ». Mais le devoir de tous nos Ami
calistes est de répondre à ce geste en réser
vant tous leurs achats à nos seuls Annonceurs.
Soyez les Clients fidèles des Commerçants
qui confient leur publicité à nos Petites « A ».
P. A.
SOIRÉE DES AJVHCAÜES LAÏQUES f
(MceircgipiedlD Fcevirfeip Di
à 20 h. 30 précises
SALLE LORD-K1TCHENER
1° - CONFÉRENCE par : %
M. Joseph BRENIER |
qui traitera : jp
S u Pourquoi nous sommes Laïques » f
2° - MANIFESTATION ARTISTIQUE, avec le concours de l'Orchestre p.
À de VE. P. S. de Garçons, de la Chorale de VE. P. S. de Jeunes Filles, de j
T la Chorale de VObservatoire, de la Chorale de l’Amicale Massillon et des j
^ Usagers des Auberges de Jeunesse, du Groupe d’Opérette du Patronage
<4 Laïque des Etoupiéres. jp
£| Entrée gratuite réservée aux Amicalistes et à leurs Familles. |/)
| —o« RIDEAU à 20 h. 45 très exactement »o— ^
Communication très importante
à nos Sociétés
Nos Sociétés voudront bien prendre très
attentivement connaissance de la Circulaire
n° 143 de la Ligue de l’Enseignement que
nous insérons ci-dessous.
L'abonnement à « L aCTION LAÏQUE »
étant obligatoire pour toutes les Sociétés, il
est avantageux qu’il soit fait par l’intermé
diaire de la Fédération (5 francs au lieu de
10 francs par an).
Nous pensons que cette légère cotisation
ne sera pas de nature à grever lourdement
le budget modeste de nos Sociétés. « L’AC
TION LAÏQUE » modifiée cette année,sera
certainement un organe précieux de propa
gande et de documentation laïques.
Le Bureau Fédéral.
-»o«-
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
Confédération Générale des Œuvres Laïques
3, rue Récamier, Paris (7 e )
CIRCULAIRE N" 143
Paris, le 7 Décembre 1936.
Publication
de << L’Action Laïque ))
Au dernier Conseil général de la Ligue,
d’importantes décisions ont été prises au su
jet de notre Bulletin Confédéral « L’Action
Laïque ». A la suite du questionnaire dé
taillé adressé aux Fédérations, des transfor
mations sont apparues nécessaires : notre
publication sera désormais plus vivante et
i plus documentée ; elle paraîtra d’autre part
mensuellement à partir de Janvier 1937.
Ces modifications toutefois ne rempliraient
leur but si « L’ACTION LAÏQUE » conser
vait la trop faible diffusion qu’elle a encore
aujourd’hui.
Le Conseil général a pris ainsi rengage
ment de faire enfin respecter la règle sta
tutaire suivant laquelle chaque Fédération
doit souscrire autant d’abonnements à
« L’ACTION LAÏQUE » qu’elle comporte de
Sociétés affiliées. Il importe que cet enga
gement soit strictement tenu. Nous y veille
rons de très près. Nous faisons dès à pré
sent un pressant appel à tous nos amis.
Comme nous l’indiquons dans la Circulaire
i n° 114 ci-jointe, nous attendons, avant le 5
Janvier 1937, la liste des Sociétés affiliées à
chaque Fédération, et leur adresse ; nous
ferons à chacune le service de « L’ACTION
LAÏQUE » ;les Fédérations devront évidem
ment s’engager de leur côté à nous couvrir
du montant de ces abonnements nouveaux.
Aucune négligence ne saurait être tolérée,
tous le comprendront, alors que la Confédé
ration fait elle-même un tel effort.
*
* *
Par ailleurs, les Fédérations voudront fai
re, nous n’en doutons pas, une propagande
accrue en faveur de « L’ACTION LAÏQUE »,
rénovée suivant une formule qui la rendra
indispensable à tous les animateurs de grou
pements péri et post-scolaires.
Nous avons précisément prévu des moda
lités d’abonnements qui doivent faciliter la
tâche des Fédérations : tous les abonnements
qui nous parviendront groupés par les soins
des Fédérations, qu’il s’agisse de Sociétés ou
de particuliers, seront facturés à 5 francs ;
les abonnements isolés qui nous parviendront
rue Récamier seront à 10 francs. Les uns
comme les autres seront servis sous bande
à chaque abonné.
CARTES CONFÉDÉRALES 1937
Les Cartes confédérales de la Ligue de
l’Enseignement pour 1937 sont en dépôt à
la Permanence, Ecole des Etoupiéres.
Nous rappelons que tous les Amicalistes
adultes doivent être titulaires de cette Carte
confédérale dont le prix est de 1 franc.
Un premier envoi de cartes est fait dans
chaque Amicale où tous les Sociétaires pour
ront les réclamer.
Amicalistes, bons laïques, demandez votre
Carte 1937 à votre Président ou Présidente
d’Amicale.
TRAVAUX & PRODUITS
pour
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EÉDNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Ss la FMératiea iss Psliles « A »
B. MILLET
112 al 1124, rua MaréchaLJoffre
Développement du Film.
e/&
8 poses
:lfr.
Le Conseil d’administration de la Fédéra
tion des Petites « A », s’est réuni à la Per
manence le Dimanche 24 Janvier 1936, sous
la présidence de M. Arnaudtizon.
Etaient présents : MM. Arnaudtizon, Ris-
son, Candellier, Mongis, Roussel, Michel,
Maire, Beauville, Le Sergent, Mmes Candel
lier, Bazille, Mlles Gagne, Gérard, Cauvin,
Dumouchel, Plante.
Excusés : M. Delmotte, inspecteur primai
re, Mmes Pimont et Boulingue, MM. Pimont,
R. Longuet, Caubrière et Changeur.
LOCAL FÉDÉRAL. — Pour les Loisirs et
pour nos services, il nous faut un local fédé
ral. Les Membres du Bureau de la Fédéra
tion et les Présidents de Commission iront
en délégation auprès de Monsieur le Maire
pour essayer d’obtenir ce local. MM. Arnaud
tizon et Risson présenteront cette délégation.
BUDGET 1986. — M. Roussel expose sa
méthode complète et présente le bilan de
l’Exercice 1936, sous une forme remarqua
ble de précision.
PROJET BUDGET POUR 1937. — Pour
établir le budget 1937, M. Roussel s’est basé
sur l’année 1936. Après lecture et discus
sion, le Conseil l’adppte à l’unanimité. Des
félicitations sont adressées au Trésorier gé
néral, pour son consciencieux travail.
CONFÉRENCE BRENIER. — A l’occasion
de sa venue au Havre, M. Brenier, prési
dent de la Ligue de l’Enseignement, sera
reçu le 24 Février, par les soins de la Mu
nicipalité.
Une large diffusion de la Conférence sera
faite par les soins de la Fédération (appel
aux Amicales, papillons dans les Ecoles, etc.).
NOUVELLES ADHÉSIONS. — L’Amicale
de Sainneville-sur-Seine, celles de Cuver-
ville et de Gonfreville-l’Orcher (centre) de
mandent à entrer dans la Fédération (Adop
té).
CONCOURS ARTISTIQUES 1937. — La
Commission de l’U.F.O.L.E.A. a décidé de ne
i pas créer de nouveaux Concours cette an-
' née.
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10 °| 0 aux Sociétaires
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UNE MAISON DE CONFIANCE
24-, Place de VHôtel-de-Ville LE HAVRE
REMISE AUX AMICALISTES
■-C~
ll me Année. — N° 123.
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
Janvier 1937.
HILLIAUDFili
le Bijoutier delà Place I hiers
à côté du Printemps
LE MIEUX AMORTI =Z
en MONTRE! ET BIJOUX
yfiyuîjc 10 % îï no i Joaetorrcs
Publicité: M. CANDELLiER
5, Rue des Etoupiéres - LE HAVRE
□joi. jpnAriWknmôUELi
2^
J
(S. A. O. IV» 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laiqm
«5s!
Réception :
rue de
INT Tél. : 54.02
"neville — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fêdéhed^n > Y '
jéfrSecrétariat administratif :
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupiéres - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Carnot, SANVÎC - Tél. 76-80^
Ecole de Garçons
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Téléphone 46.38
ClièQrues Postaux Rouen 62.34 sjfF
Rue des Etoupiéres - LE HAVRE
Lies Petites “
en deuil
Madame Henriette PIMONT
Vice-Présidente de la F.R.H.O.L.
Présidente d’honneur de « Massillon Sportive »
Madame PIMONT n’est plus. La Fédéra
tion perd tout à la fois une vice-présidente
d’une haute distinction, d’une grande autorité
et une femme au grand cœur qui donna le
meilleur d’elle-même à l’Ecole laïque et* aux
œuvres multiples qui gravitent autour d’elle.
Le mal implacable qui devait l’emporter
l’avait d’abord privée de la vue avant de
lui enlever peu à peu ses forces physiques.
Jamais il ne diminua la vivacité de sa haute
intelligence, jamais il n’altéra la sérénité de
sa belle âme.
Ceux qui vivaient avec elle, ceux qui
avaient le privilège de pouvoir, de temps
à autre, passer quelques moments en sa com
pagnie étaient frappés par la curiosité de
son esprit, par la sûreté de son jugement,
par les élans de son cœur qui continuait,
comme par le passé, à prendre sa part des
joies et des peines d’autrui.
Un numéro entier de ce journal n’y suffi
rait pas s’il nous fallait donner une idée
exacte et complète de ce que fut l’œuvre
immense accomplie par cette femme de bien.
Nous nous bornerons donc à marquer les
principales étapes de sa vie d’éducatrice,
nous excusant par avance si les sentiments
que nous éprouvons ne trouvent pas toujours
pour s’exprimer la forme et les termes qui
conviendraient,
Dès ses débuts dans l’enseignement en 1897,
celle que nous pleurons donne déjà toute la
mesure de son dévouement à l’Ecole. Les
œuvres post-scolaires s’ébauchent à peine ;
dans les Ecoles de filles s’organisent les réu
nions du Dimanche d’où devaient sortir plus
tard les Amicales d’anciennes élèves.
Henriette GUILLOU est parmi les pionniè
res de cette œuvre nouvelle ; elle consacre
ses heures de loisir à parfaire l’éducation des
fillettes qui ont quitté l’Ecole.
Vers la même époque naissent les Univer
sités populaires ; c’est l’âge héroïque : on
s’enflamme pour l’éducation artistique et mo
rale de ce peuple qui a été jusqu’alors privé
des joies de l’esprit. Notre amie entre, avec
enthousiasme, dans la mêlée : nous la voyons
simultanément à l’Université Populaire du
Havre, dans les rangs de la « Branche de
Gui », chorale qui interprète les œuvres du
grand poète Bouchor lorsque cet apôtre du
beau vient haranguer les foules au Cercle
Franklin, à la Société Havraise d’Eduçation
populaire dont elle est conférencière, enfin
au Groupe des « Lectures populaires » qui
fait connaître aux foules les œuvres de nos
grands écrivains.
La semence a germé. Partout se fondent
des Amicales d’anciennes et d’anciens élèves.
Henriette GUILLOU, qui est devenue Ma
dame PIMONT, se donne corps et âme à ces
groupements appelés à un grand avenir.
A Gournay-en-Caux, à Octeville-sur-Mer,
elle éduque les jeunes filles et nombreuses
sont dans ces villages les femmes qui se sou
viennent. Enfin c’est l’Amicale Massillon qui
apparaît comme le joyau de tout cet édifice.
Qui ne se rappelle, en effet, les admirables
fêtes organisées par Madame PIMONT dans
cette salle de l’Ecole où se pressaient les
familles enthousiasmées !
Pendant qu’elle se dépensait ainsi sans
compter pour sa chère Amicale, elle jouait
un rôle de premier plan à la Fédération des
Petites « A », tant au sein des nombreuses
Commissions dont elle faisait partie que dans
le Conseil d’administration où sa parole fai
sait autorité. De 1924 à 1931 elle remplit les
hautes et délicates fonctions de vice-prési
dente, elle fut également vice-présidente de
la Fédération départementale lorsque celle-
ci fut fondée.
Une telle activité eût suffi à occuper lar
gement la vie de cette institutrice qui, par
ailleurs, remplissait sa tâche quotidienne
avec une conscience scrupuleuse.
Mais cette femme d’élite élargissait chaque
jour le cercle de son action ! Et c’est ainsi
que nous la retrouvons, et parmi les mili
tantes, à l’œuvre de la Mutualité scolaire, à
celles des Pupilles de l’Ecole publique et des
Pupilles de la Nation, à l’Association départe
mentale des Directeurs et Directrices d’Ecole
publique, à la Ligue d’Education morale, à
l’Association des Elèves de l’E. P. S. du Ha
vre, à l’Amicale normalienne, à la Société
Protectrice des Animaux, etc...
Nous nous excusons de cette ingrate énu
mération ; chacun saura réaliser la dépense
d’énergie que doit comporter une collabora
tion active à tant de groupements.
Nous n’aurons garde d’oublier quel fut le
rôle de Madame PIMONT pendant la guerre
alors qu’elle devait, en l’absence de son mari
mobilisé, puis gravement blessé, assumer la
direction des deux Ecoles d’Octeville.
Au milieu des soucis que lui causait la
situation ou l’état de santé de son compa
gnon absent, elle remplit sans défaillance
et avec plein succès sa lourde tâche, consa
crant tous ses loisirs à l’Œuvre des draps
poür les jeunes militaires, à celle des pa
quets aux Amicalistes mobilisés, à celle des
vêtements de laine aux combattants et aux
prisonniers, enfin au parrainage américain
des orphelins de guerre. Son cœur généreux
lui fit accepter la tutelle de trois orphelins
de guerre dont l’un est aujourd’hui profes
seur agrégé, les deux autres étant devenues
d’honnêtes mères de famille.
C’est avec le même dévouement désinté
ressé qu’elle était depuis devenue subrogé-
tutrice de deux orphelines de mère.
Et à tous ces déshérités, comme à toutes
ses élèves et anciennes élèves, elle s’effor
çait de communiquer la flamme ardente qui
dévorait son âme. Elle les encourageait de
ses conseils, leur prêtait volontiers l’appui
de son influence, les suivait attentivement
dans la vie, heureuse de constater que ses
bonnes leçons, ses judicieux conseils avaient
une heureuse influence sur leur destin.
Inutile de dire que les autorités adminis
tratives s’étaient honorées en attribuant à
Madame PIMONT toutes les récompenses,
toutes les distinctions auxquelles peut légi
timement prétendre une institutrice. Nous
sera-t-il permis toutefois de regretter que
le ruban rouge ne fût pas venu orner la
poitrine de cette grande. Française ?
Aussi quel vide va laisser chez tous sa dis
parition ! Tout en nous se refuse à cette « ac
tualité » de la mort. Il nous semble que nous
n’avons pas parlé d’elle au passé, tant son
souvenir est encore vivace dans notre cœur.
Et cependant elle est partie pour jamais.
Une foule immense et recueillie est allée lui
rendre un dernier hommage le 4 Février.
Cérémonie simple, suivant son désir, mais
combien émouvante !
Nous saluons très bas la mémoire de cette
noble créature. Puisse notre sincère afflic
tion apporter un soulagement à la douleur
de son mari, de son fils, de sa vieille mère,
de ses frères et sœurs et de tous ceux qui
la pleurent. Les Petites « A ».
LA VIE DE NOTRE JOURNAL
se trouve à nouveau assurée pour 1937. Mal
gré la crise aigüe, malgré la hausse des prix,
qui s’élève jusqu’à 25 % pour les papiers,
nous paraîtrons à 10 numéros pendant l’an
née 1937. Les deux numéros des vacances
— les moins lus — étant momentanément
supprimés cette année.
Cette mesure de sage administration nous
a permis de ne pas augmenter le tarif de notre
Publicité ; aussi, tous nos Annonceurs —
sauf un — nous sont restés fidèles, certains
depuis 1 1 ans ; bien plus, de nouveaux ont
répondu à notre appel en cette période diffi
cile. Nous nous en réjouissons pour nos Peti
tes « A ». Mais le devoir de tous nos Ami
calistes est de répondre à ce geste en réser
vant tous leurs achats à nos seuls Annonceurs.
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P. A.
SOIRÉE DES AJVHCAÜES LAÏQUES f
(MceircgipiedlD Fcevirfeip Di
à 20 h. 30 précises
SALLE LORD-K1TCHENER
1° - CONFÉRENCE par : %
M. Joseph BRENIER |
S u Pourquoi nous sommes Laïques » f
2° - MANIFESTATION ARTISTIQUE, avec le concours de l'Orchestre p.
À de VE. P. S. de Garçons, de la Chorale de VE. P. S. de Jeunes Filles, de j
T la Chorale de VObservatoire, de la Chorale de l’Amicale Massillon et des j
^ Usagers des Auberges de Jeunesse, du Groupe d’Opérette du Patronage
<4 Laïque des Etoupiéres. jp
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à nos Sociétés
Nos Sociétés voudront bien prendre très
attentivement connaissance de la Circulaire
n° 143 de la Ligue de l’Enseignement que
nous insérons ci-dessous.
L'abonnement à « L aCTION LAÏQUE »
étant obligatoire pour toutes les Sociétés, il
est avantageux qu’il soit fait par l’intermé
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10 francs par an).
Nous pensons que cette légère cotisation
ne sera pas de nature à grever lourdement
le budget modeste de nos Sociétés. « L’AC
TION LAÏQUE » modifiée cette année,sera
certainement un organe précieux de propa
gande et de documentation laïques.
Le Bureau Fédéral.
-»o«-
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
Confédération Générale des Œuvres Laïques
3, rue Récamier, Paris (7 e )
CIRCULAIRE N" 143
Paris, le 7 Décembre 1936.
Publication
de << L’Action Laïque ))
Au dernier Conseil général de la Ligue,
d’importantes décisions ont été prises au su
jet de notre Bulletin Confédéral « L’Action
Laïque ». A la suite du questionnaire dé
taillé adressé aux Fédérations, des transfor
mations sont apparues nécessaires : notre
publication sera désormais plus vivante et
i plus documentée ; elle paraîtra d’autre part
mensuellement à partir de Janvier 1937.
Ces modifications toutefois ne rempliraient
leur but si « L’ACTION LAÏQUE » conser
vait la trop faible diffusion qu’elle a encore
aujourd’hui.
Le Conseil général a pris ainsi rengage
ment de faire enfin respecter la règle sta
tutaire suivant laquelle chaque Fédération
doit souscrire autant d’abonnements à
« L’ACTION LAÏQUE » qu’elle comporte de
Sociétés affiliées. Il importe que cet enga
gement soit strictement tenu. Nous y veille
rons de très près. Nous faisons dès à pré
sent un pressant appel à tous nos amis.
Comme nous l’indiquons dans la Circulaire
i n° 114 ci-jointe, nous attendons, avant le 5
Janvier 1937, la liste des Sociétés affiliées à
chaque Fédération, et leur adresse ; nous
ferons à chacune le service de « L’ACTION
LAÏQUE » ;les Fédérations devront évidem
ment s’engager de leur côté à nous couvrir
du montant de ces abonnements nouveaux.
Aucune négligence ne saurait être tolérée,
tous le comprendront, alors que la Confédé
ration fait elle-même un tel effort.
*
* *
Par ailleurs, les Fédérations voudront fai
re, nous n’en doutons pas, une propagande
accrue en faveur de « L’ACTION LAÏQUE »,
rénovée suivant une formule qui la rendra
indispensable à tous les animateurs de grou
pements péri et post-scolaires.
Nous avons précisément prévu des moda
lités d’abonnements qui doivent faciliter la
tâche des Fédérations : tous les abonnements
qui nous parviendront groupés par les soins
des Fédérations, qu’il s’agisse de Sociétés ou
de particuliers, seront facturés à 5 francs ;
les abonnements isolés qui nous parviendront
rue Récamier seront à 10 francs. Les uns
comme les autres seront servis sous bande
à chaque abonné.
CARTES CONFÉDÉRALES 1937
Les Cartes confédérales de la Ligue de
l’Enseignement pour 1937 sont en dépôt à
la Permanence, Ecole des Etoupiéres.
Nous rappelons que tous les Amicalistes
adultes doivent être titulaires de cette Carte
confédérale dont le prix est de 1 franc.
Un premier envoi de cartes est fait dans
chaque Amicale où tous les Sociétaires pour
ront les réclamer.
Amicalistes, bons laïques, demandez votre
Carte 1937 à votre Président ou Présidente
d’Amicale.
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
EÉDNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
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Développement du Film.
e/&
8 poses
:lfr.
Le Conseil d’administration de la Fédéra
tion des Petites « A », s’est réuni à la Per
manence le Dimanche 24 Janvier 1936, sous
la présidence de M. Arnaudtizon.
Etaient présents : MM. Arnaudtizon, Ris-
son, Candellier, Mongis, Roussel, Michel,
Maire, Beauville, Le Sergent, Mmes Candel
lier, Bazille, Mlles Gagne, Gérard, Cauvin,
Dumouchel, Plante.
Excusés : M. Delmotte, inspecteur primai
re, Mmes Pimont et Boulingue, MM. Pimont,
R. Longuet, Caubrière et Changeur.
LOCAL FÉDÉRAL. — Pour les Loisirs et
pour nos services, il nous faut un local fédé
ral. Les Membres du Bureau de la Fédéra
tion et les Présidents de Commission iront
en délégation auprès de Monsieur le Maire
pour essayer d’obtenir ce local. MM. Arnaud
tizon et Risson présenteront cette délégation.
BUDGET 1986. — M. Roussel expose sa
méthode complète et présente le bilan de
l’Exercice 1936, sous une forme remarqua
ble de précision.
PROJET BUDGET POUR 1937. — Pour
établir le budget 1937, M. Roussel s’est basé
sur l’année 1936. Après lecture et discus
sion, le Conseil l’adppte à l’unanimité. Des
félicitations sont adressées au Trésorier gé
néral, pour son consciencieux travail.
CONFÉRENCE BRENIER. — A l’occasion
de sa venue au Havre, M. Brenier, prési
dent de la Ligue de l’Enseignement, sera
reçu le 24 Février, par les soins de la Mu
nicipalité.
Une large diffusion de la Conférence sera
faite par les soins de la Fédération (appel
aux Amicales, papillons dans les Ecoles, etc.).
NOUVELLES ADHÉSIONS. — L’Amicale
de Sainneville-sur-Seine, celles de Cuver-
ville et de Gonfreville-l’Orcher (centre) de
mandent à entrer dans la Fédération (Adop
té).
CONCOURS ARTISTIQUES 1937. — La
Commission de l’U.F.O.L.E.A. a décidé de ne
i pas créer de nouveaux Concours cette an-
' née.
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