Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1936-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1936 01 novembre 1936
Description : 1936/11/01 (N121)-1936/11/30. 1936/11/01 (N121)-1936/11/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982759m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
Dixième Année.— N° 121
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
NOVEMBRE 1936
MUUMi
le Bijoutier delà Place Thiers
o côté du Pr i n temps
LE MIEUX AMORTI =
enHOMTREf ET B9J0UX
l^cinûc 10 %
Publicité : M. CANDELLIER
5, Bue des Etoupières - LE HAVRE
B
au Xts
OL- »» V*
Président actif:
M. ARNAUDTIZON
19, Bd Foch, LF HAVRE Tél. 66-51
Hotre Journal
Comme il a été annoncé en tête de nos
numéros d’Août et de Septembre, nous enver
rons A PARTIR DE JANVIER le Journal sous
bande individuelle aux Amicalistes. Il est né
cessaire que pour la date du 1 er Janvier les
Présidents veuillent bien nous adresser LA
LISTE DES NOMS ET ADRESSES des person
nes auxquelles l’enoi doit être fait. Nous rap
pelons que les Amicales rurales payant une
cotisation de 20 francs ont droit à 10 envois
gratuits — les Amicales urbaines payant 40
francs ont droit à 20 envois gratuits. Pour
les envois en surnombre, il sera nécessaire de
prendre des Cartes Confédérales en plus.
Secrétaire Général de la Fédération
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
Téléphone 46.38
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Car&ot, SANVIC
Chèques Postaui igto-uen 62.
LA
--IB
— !i
ViE
L'AMI
l-WJ.v
COnFE tyERALE
M;rhiiinT&Jll
*■*
Ligue de r£nseigneinent
0
Le Conseil général de la Ligue de l’Ensei
gnement s’est réuni à Paris, 3, rue Récamier,
le Mercredi 4 Novembre et le Jeudi 5 No
vembre, sous la présidence de M. Brenier.
La Seine-Inférieure y était représentée par
MM, Arnaudtizon, conseiller général ; Can-
dellier, administrateur ; Lévy-Risser, corres
pondant ; Beauville, délégué à l’U.F.O.L.E.P.
et Mme Candellier, déléguée à l’U.F.O.L.E.A.
U.F.O.L.E.A. (Concours Théâtral). — Le
Concours théâtral devant avoir lieu à Paris
au début d’Avril, c’est-à-dire un mois avant
le Congrès de Versailles, le Concours dépar
temental devra être fait avant Pâques.
Le Concours de Chorales est fixé au der
nier Jeudi et au dernier Dimanche de Juin.
Les Chorales d’Ecoles Normales se produi
ront dans la dernière quinzaine de Juillet,
afin de faire coïncider cette manifestation
avec l’Exposition de 1937.
Le règlement présenté par M. Couchaux
pour les Concours de Ballets et de Danses
rythmées est adopté par la Commission spé
ciale.
Le Concours de Dessin est ouvert à toutes
les Amicales auxquelles il sera demandé sur
tout un effort régional. Toute liberté d’exé
cution pour les Œuvres post-scolaires. Les
dessins recueillis par les Sections d’U.F.O.
L.E.A. seront centralisés à la Ligue de l’En
seignement.
La question du Diplôme U.F.O.L.E.A. reste
à l’étude sur le Plan national.
Enfin il est envisagé à l’U.F.O.L.E.A. une
participation très importante des Œuvres
laïques au point de vue de 1 Education artis
tique.
U.F.O.C.E.L. — Le Mercredi matin, deux
démonstrations furent faites de l’appareil
Debrie 16 m / m et de l’appareil Radio 16 m / m
à la demande des deux délégués de la Seine-
Inférieure : MM. Candellier et Lévy-Risser,
qui obtinrent que la même démonstration
soit faite à Rouen et au Havre, à titre de
documentation.
TAXES. —■ Le Président fait connaître le
résultat des démarches faites pour la ques
tion des taxes pour nos séances de Cinéma
récréatif et donne lecture de la nouvelle
lettre adressée à M. le Ministre des Finances.
SUBVENTIONS. — M. Barrier, inspecteur
général précise la procédure pour les de
mandes de subventions en faveur des appa
reils 35 et 16 n, / m .
SERVICE D’ACHAT ET DE LOCATION.
— M. Vincens fournit toutes explications sur
le nouveau service qu’il dirige à l’U.F.O.C.
E.L. et où il concentre tous les renseigne-
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
millet
MX at 114, rua Maréchal—loffre
* 1
développement du Film. 1 Cm
8 pose# • 1 1* •
ments obtenus près des Maisons fabriquant
les appareils ou éditant le film.
Cette nouvelle Section est appelée à ren
dre les plus grands services aux Offices et
aux Cinémathèques.
RÈGLEMENT DE L’U.F.O.C.E.L. — Le
Conseil approuve le nouveau Règlement de
l’U.F.O.C.E.L.
ACHAT D’APPAREILS ET LOCATION
DE FILMS. — M. Candellier demande qu’il
n’y ait aucun rapport entre l’achat du meil
leur Appareil et le choix du meilleur Film
et que les usagers conservent toute liberté
pour se ravitailler en films.
CINÉMA EDUCATEUR ET LOISIRS. — '
Le Président souligne la place que doit pren
dre le Cinéma Educateur dans l’organisation
des Loisirs et la nécessité de faire repré
senter cette branche d’activité dans les Comi
tés départementaux des Loisirs.
U.F.O.V.A.L. — Le Comité des Colonies
de Vacances auquel assistait M. Lévy-Risser,
rendit compte de son activité depuis Vichy
et fixa ses relations avec le Comité National
des Colonies de Vacances.
M. Belliot fit connaître comment se fit la
répartition des fonds obtenus par la Loterie
des Colonies scolaires.
FÊTES DE JEUNESSE. — En l’absence
de M. Jean Zay, la réunion de ce Comité fut
présidée par M. Cassonnet, secrétaire général.
M. Beauville, Mme Candellier y représen
taient la Seine-Inférieure. M. Utz s’était ex
cusé.
La Fête symbolique donnée à Vichy en
1936 souleva quelques critiques ; la Seine-
et-Oise, chargée de l’organiser avec des élé
ments régionaux s’efforcera d’y remédier.
Quant aux Mouvements d’ensemble ils
seront maintenus en 1937 et .adressés à tou
tes les Fédérations. Il sera envoyé figurines
et disques et peut-être même les- mouve
ments seront-ils filmés.
U.F.O.L.E.P. — Le compte rendu de cette
séance sera donné dans les « Petites A Spor
tives ».
xxx
RÉUNION
DU CONSEIL GÉNÉRAL
transport serait à la charge de l’Organisa
tion et des facilités de nourriture et de cou
chage seraient offertes aux Fédérations dé
partementales.
CONGRÈS DE VERSAILLES (Pentecôte).
— M. Belliot expose les grandes lignes de
l’Organisation :
1° - Jeudi : Ouverture au Théâtre des Va
riétés, Assemblée générale à la Mairie ;
2° - Vendredi : Conservatoire, représenta
tion de « Cavalleria Rusticana », par l’Opéra-
Comique ;
3° - Samedi : Manifestation de VU.F.O.L.
E.A. ;
4° - Dimanche : Fête de Jeunesse dans le
Parc de Versailles, Fête de Nuit avec Gran
des Eaux et Feu d’Artifice ;
5° - Lundi : Fête du Folklore, Chants et
Danses régionales à Versailles, Visite de
Versailles ;
6° - Mardi : Visite de l’Exposition. 2 Re
présentations à l’Exposition de Paris.
Afin de faciliter aux Excursionnistes la
visite de l’Exposition de 1937, il ne sera
pas organisé d’Excursions par la Fédération
de Seine-et-Oise.
xxx
CONGRÈS NATIONAL
DE 1937
La journée du Jeudi fut entièrement con
sacrée à la réunion du Conseil général, pré
sidée par M. Brenier.
Après des condoléances aux familles en
deuil et des félicitations aux nouveaux déco
rés, l’ordre du jour très chargé est abordé.
CONSTRUCTIONS SCOLAIRES. — Des
subventions pourront être accordées par
l’Etat aux constructions scolaires comprenant
un Foyer communal.
De même, il pourra être envisagé par la
suite, le détachement d’instituteurs.
RAPPORT BELLIOT. — Le rapport Bel
liot concernant le Congrès de Lille, sera
publié dans « L’Action Laïque ».
SITUATION FINANCIÈRE. — La Ligue
doit par suite de l’augmentation de ses ser
vices, envisager l’agrandissement de l’im
meuble, d’autre part, nous devons intensifier
le placement des Cartes Confédérales.
COMITÉ DES LOISIRS. —- Les Fédérations
ont un grand rôle à jouer dans l’organisa
tion des Loisirs et le Président fait connaî
tre la position prise dans la Seine-Inférieure
par notre président, M. Léon Meyer.
Le Président signale à toutes les Fédéra
tions l’urgence d’intervenir près de la Pré
fecture afin d’obtenir que les Fédérations des
Œuvres laïques soient représentées dans
chaque Comité départemental des Loisirs par
le Bureau et les Délégués à l’U.F.O.L.E.P.,
à l’U.F.O.L.E.A., à l’U.F.O.C.E.L., aux Auber
ges de Jeunesse, etc...
EXPOSITION DE 1937. — Outre l’Exposi
tion de Dessins, il faut envisager montrer à
l’Exposition de 1937 la Vie des Provinces
françaises.
Il serait prévu un jour par Fédération. Le
Le 53 me Congrès National de la Ligue Fran
çaise de l’Enseignement aura lieu à Versail
les, du 13 au 16 Mai 1937 (Pentecôte).
QUESTIONS A ETUDIER
I. — L’Education civique de la Jeunesse dans
les Œuvres post et péri-scolaires.
(Rapporteur : Mme M. Schwab, pré
sidente de l’Action démocratique
et laïque des Femmes).
II. — L’Orientation de la Confédération dans
l’Education physique et sportive de la
Jeunesse.
(Rapporteur : M. Ch Trochon, délé
gué de la Fédération du Lot-et-
Garonne).
Les rapports sur chacune des deux ques
tions devront parvenir au Siège de la Fédé
ration, 5, rue des Etoupières, Le Havre, avant
le 15 Janvier 1937.
Les vœux à soumettre au Congrès, ainsi
que les propositions des candidatures au
Conseil Général, doivent être adressées au
Secrétariat au plus tard le 15 Février 1937.
xxx
Questionnaire introductif
sur l’Education Civique de la Jeunesse
dans les Œuvres post et péri-scolaires
En demandant la mise à l’ordre du jour,
au Congrès de 1937, du problème de l’Edu
cation Civique dans les Œuvres post et péri
scolaires, la Fédération du Rhône et toutes
celles qui ont adopté d’enthousiasme sa pro
position, ont indiqué, par l’énoncé même du
sujet, qu’il ne s’agissait pas des cours d’ins
truction civique dans nos Ecoles. Sans doute
sommes-nous tous convaincus, alors que l’on
va enfin prolonger la durée de la scolarité,
qu’il faudrait faire une large place à l’étude
de nos Institutions, nationales et communales,
et s’efforcer de donner aux élèves le sens
de l’information objective. Mais -ce n’est pas
sous cette forme que nos Œuvres, qui uti
lisent les loisirs des adolescents, peuvent
avoir quelque action. Or, plus que jamais,
à l’heure où la République, parmi d’innom
brables difficultés, tente d’inscrire dans les
faits son idéal et de poursuivre son évolu
tion, il importe de se préoccuper de la for
mation des futurs citoyens, de l’esprit civi
que des jeunes générations. La préparation
« technique » ne suffit pas j^îl faut dévelop
per par la parole, par l’exemple, par l’action
et l’exercice même le ^pCivisme agissant, le
sentiment de la solijefarité du groupement
humain, le dévouement à la communauté, la
passion de la Justice... Les notions de Tolé
rance, de Paix, de Liberté et de Discipline
doivent être précisées autant par la pratique
quotidienne que par l’exemple de l’histoire
et l’étude même des principes. Si nous vou
lons que nos enfants deviennent des hommes
libres, incapables de se soumettre aveuglé
ment aux mots d’ordre que certaine jeunesse
se complaît à suivre, mais prêts à servir vo
lontairement et joyeusement la collectivité,
nous ne pouvons ni ne devons nous désinté
resser de leur formation au sein de nos
Groupements. Tel paraît être le sens du pro
blème mis à l’étude pour le Congrès de Ver
sailles, et tel est celui des questions ci-des
sous (nullement limitatives) :
I. — Vous paraît-il nécessaire de développer
l’Education civique des adolescents à côté
de l’Ecole ?
II. — Dans l’affirmative, quels caractères doit
avoir cette Education ?
a) Doit-elle rester étrangère à la politique,
au sens étroit et courant du mot ?
Peut-elle exister cependant sans être im
prégnée d’esprit républicain ? Sans tenir
compte de l’histoire de la France depuis
1789 ?
b) Peut-elle se concilier avec la formation
des jeunes dans les partis ? Ne devrait-elle
pas au moins servir de préface à leur choix
définitif ?
c) Sera-t-elle la même pour tous ?
pour les jeunes sortis de l’Ecole primaire,
et pour les élèves du 2*' degré ?
pour les adolescents dès villes et des cam
pagnes ?
pour les garçons et pour les jeunçs filles ?
d) Peut-elle avoir partout les mêmes ca
ractères ? Dans les Œuvres péri-scolaires
dont le rôle est surtout éducatif (Foyers laï
ques, etc...) et dans celles dont le but prin
cipal est sportif ou artistique ?
Peut-elle tenir la même place dans les
unes et les autres ?
III.
Quelles formes seront les meilleures ?
a) Pour rendre efficace cette Education
civique, ne faut-il pas avant tout :
1° - la rendre attrayante ;
2° - en faire l’Œuvre mutuelle des Jeunes
eux-mêmes.
b) La forme Cours ou Conférences vous
paraît-elle possible ou souhaitable dans' cer
taines Œuvres laïques — celles dont le rôle
est éducatif — et où les adolescents sont
relativement instruits ?
1° - Ne faut-il pas cependant éviter les
Cours d’instruction civique d’aspect sco
laire ?
2° - Peut-on organiser des Conférences ou
un cycle de Conférences qui, à propos d’un
personnage ou d’une œuvre historique exal
teraient l’esprit civique ?
L’histoire politique, sociale, économique,
depuis un siècle, ne fournirait-elle une ma
tière d’enseignement inépuisable ?
3° - Les parties récréatives qui encadrent
les Conférences ne sauraient-elles utilement
être adaptées au sujet même de certaines
causeries ?
c) Les Clubs et Cercles de Jeunesse ne
doivent-ils pas, en ce qui concerne l’Educa
tion civique, jouer un rôle essentiel ?
1° - Comment les multiplier ?
2° - Comment en assurer la vie et le bon
fonctionnement en réduisant au minimum le
rôle, au moins apparent, de l’animateur adul
te ? En donnant aux jeunes le sentiment
qu’ils mènent eux-mêmes leur groupe ?
Faut-il confier la direction des réunions et
des discussions aux aînés ? Ne vaut-il pas
mieux préparer les adolescents à la vie pu
blique et à l’action en confiant à leur vote
PIMONT Tel. : 54.02
eville — LE HaVRE
it administratif :
te de Garçons
Rüë~des Etoupières - LE HAVRE
le choix des Comités de direction, des lea
ders de réunions, etc. ?
3° - Dans ces Clubs, comment sera fixé le
programme ? Les questions à discuter seront-
eelles choisies par le Comité élu, d’accord
avec les dirigeants de leur Fédération ? Fau-
. dra-t-il écarter ce qui risque de diviser, ou
veiller seulement à ce que tous les aspects
d’un problème puissent être exposés tour à
tour avec objectivité ?
4° - En dehors des exposés et des discus
sions, les lectures commentées et comparées
de journaux, faites- régulièrement, ne se
raient-elles pas excellentes, et même indis
pensables ?
d) Quand il ne paraît pas possible de con-
tituer des Clubs de Jeunes dans certaines
régions, darts les villages, etc., quel peut être
le rôle des Patronages, des Amis de l’Ecole,
des Sociétés de Bienfaisance, etc., pour parer
à cette lacune et pour organiser malgré tout
des réunions de Jeunes ?
c) N’est-il pas essentiel de constituer avec
soin des Bibliothèqu-s, éducatives à la fois
par la valeur et le caractère des ouvrages
choisis ? D’y faire figurer des journaux et
des revues ? D’avoir une salle attrayante,
où l’on soit tenté de rester pour lire ?
f) Quel peut être, en ce qui concerne l’E
ducation civique dans nos Œuvres, le rôle
des Fêtes, du Cinéma, du Théâtre, de la
T. S. F. ?
g) Comment utiliser l’U.F.O.L.E.A. ?
Ne peut-elle faire jouer des pièces suscep
tibles de développer l’esprit laïque, civique
et républicain ?
Des œuvres comme « Tartuffe » ; « La
Muse et l’Ouvrier », de Bouchor ; « Le 14
Juillet », de Romain Rolland (pour citer des
auteurs très différents), ne devraient-elles
pas faire partie de tous les répertoires ?
h) L’U.F.O.L.E.P. ne pourrait-elle joindre
aux manifestations sportives un programme
artistique, ou récréatif, susceptible de déve
lopper l’esprit civique ?
Les sportifs de nos Œuvres laïques n’au
raient-ils pas intérêt à être parfois réunis
en dehors du sport ?
IV. — L’Education civique ne peut-elle se
faire encore d’autre façon ?
Que pensez-vous, par exemple, du Serment
Civique de la Jeunesse ?
Quelles autres' suggestions pouvez-vous
fournir ?
V. — Quelles collaborations envisagez-vous ?
a) Celle du personnel enseignant et des
Amicales vous semble-t-elle nécessaire ?
b) Pourrait-on travailler d’accord avec les
« Eclaireurs de France », avec les « Auber
ges laïques de la Jeunesse », etc., pour déve
lopper de même façon l’Education civique
dans tous les Groupements de Jeunes ?
V'- — Quels sont les autres moyens — non
indiqués dans ce questionnaire — que
vous préconisez pour la formation des
Citoyens de demain ?
M. Schwab,
Présidente de l’Action démocratique
et laïque des Femmes.
RÉCOMPENSES
DE LA LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT
Nous rappelons que la Ligue de l'Ensei
gnement accorde aux Militants laïques les
. récompenses ci-après :
Lettre de Félicitations ;
Diplôme d’Honneur ;
Médaille de Bronze ;
Médaille d’Argent.
Les propositions pour ces Récompenses
avec les Etats de services des Candidats,
doivent parvenir au Secrétariat, 5, rue des
Etoupières, pour le l fr Décembre.
*
Horlogerie
GALIBERT
CHOIX UNIQUE
PRIX SÉRIEUX
, aux Sociétaires
(0
li & 16. Pl. de l’Hêlei-de-Yllle - l.rue jjlegfrled
Succursale : 275 & 277, rue A.-Briand - LE HAVRE
ss VOYAGE as
UNE MAISON DE CONFIANCE
LAFARGE-MAROQUIN IER
24, Place de l’Hôtel-de-Ville —LE HAVRE
PABAPLUII
Remise aux AmicaUstes
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
CONFEDERATION GENERALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
NOVEMBRE 1936
MUUMi
le Bijoutier delà Place Thiers
o côté du Pr i n temps
LE MIEUX AMORTI =
enHOMTREf ET B9J0UX
l^cinûc 10 %
Publicité : M. CANDELLIER
5, Bue des Etoupières - LE HAVRE
B
au Xts
OL- »» V*
Président actif:
M. ARNAUDTIZON
19, Bd Foch, LF HAVRE Tél. 66-51
Hotre Journal
Comme il a été annoncé en tête de nos
numéros d’Août et de Septembre, nous enver
rons A PARTIR DE JANVIER le Journal sous
bande individuelle aux Amicalistes. Il est né
cessaire que pour la date du 1 er Janvier les
Présidents veuillent bien nous adresser LA
LISTE DES NOMS ET ADRESSES des person
nes auxquelles l’enoi doit être fait. Nous rap
pelons que les Amicales rurales payant une
cotisation de 20 francs ont droit à 10 envois
gratuits — les Amicales urbaines payant 40
francs ont droit à 20 envois gratuits. Pour
les envois en surnombre, il sera nécessaire de
prendre des Cartes Confédérales en plus.
Secrétaire Général de la Fédération
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
Téléphone 46.38
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Car&ot, SANVIC
Chèques Postaui igto-uen 62.
LA
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— !i
ViE
L'AMI
l-WJ.v
COnFE tyERALE
M;rhiiinT&Jll
*■*
Ligue de r£nseigneinent
0
Le Conseil général de la Ligue de l’Ensei
gnement s’est réuni à Paris, 3, rue Récamier,
le Mercredi 4 Novembre et le Jeudi 5 No
vembre, sous la présidence de M. Brenier.
La Seine-Inférieure y était représentée par
MM, Arnaudtizon, conseiller général ; Can-
dellier, administrateur ; Lévy-Risser, corres
pondant ; Beauville, délégué à l’U.F.O.L.E.P.
et Mme Candellier, déléguée à l’U.F.O.L.E.A.
U.F.O.L.E.A. (Concours Théâtral). — Le
Concours théâtral devant avoir lieu à Paris
au début d’Avril, c’est-à-dire un mois avant
le Congrès de Versailles, le Concours dépar
temental devra être fait avant Pâques.
Le Concours de Chorales est fixé au der
nier Jeudi et au dernier Dimanche de Juin.
Les Chorales d’Ecoles Normales se produi
ront dans la dernière quinzaine de Juillet,
afin de faire coïncider cette manifestation
avec l’Exposition de 1937.
Le règlement présenté par M. Couchaux
pour les Concours de Ballets et de Danses
rythmées est adopté par la Commission spé
ciale.
Le Concours de Dessin est ouvert à toutes
les Amicales auxquelles il sera demandé sur
tout un effort régional. Toute liberté d’exé
cution pour les Œuvres post-scolaires. Les
dessins recueillis par les Sections d’U.F.O.
L.E.A. seront centralisés à la Ligue de l’En
seignement.
La question du Diplôme U.F.O.L.E.A. reste
à l’étude sur le Plan national.
Enfin il est envisagé à l’U.F.O.L.E.A. une
participation très importante des Œuvres
laïques au point de vue de 1 Education artis
tique.
U.F.O.C.E.L. — Le Mercredi matin, deux
démonstrations furent faites de l’appareil
Debrie 16 m / m et de l’appareil Radio 16 m / m
à la demande des deux délégués de la Seine-
Inférieure : MM. Candellier et Lévy-Risser,
qui obtinrent que la même démonstration
soit faite à Rouen et au Havre, à titre de
documentation.
TAXES. —■ Le Président fait connaître le
résultat des démarches faites pour la ques
tion des taxes pour nos séances de Cinéma
récréatif et donne lecture de la nouvelle
lettre adressée à M. le Ministre des Finances.
SUBVENTIONS. — M. Barrier, inspecteur
général précise la procédure pour les de
mandes de subventions en faveur des appa
reils 35 et 16 n, / m .
SERVICE D’ACHAT ET DE LOCATION.
— M. Vincens fournit toutes explications sur
le nouveau service qu’il dirige à l’U.F.O.C.
E.L. et où il concentre tous les renseigne-
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
millet
MX at 114, rua Maréchal—loffre
* 1
développement du Film. 1 Cm
8 pose# • 1 1* •
ments obtenus près des Maisons fabriquant
les appareils ou éditant le film.
Cette nouvelle Section est appelée à ren
dre les plus grands services aux Offices et
aux Cinémathèques.
RÈGLEMENT DE L’U.F.O.C.E.L. — Le
Conseil approuve le nouveau Règlement de
l’U.F.O.C.E.L.
ACHAT D’APPAREILS ET LOCATION
DE FILMS. — M. Candellier demande qu’il
n’y ait aucun rapport entre l’achat du meil
leur Appareil et le choix du meilleur Film
et que les usagers conservent toute liberté
pour se ravitailler en films.
CINÉMA EDUCATEUR ET LOISIRS. — '
Le Président souligne la place que doit pren
dre le Cinéma Educateur dans l’organisation
des Loisirs et la nécessité de faire repré
senter cette branche d’activité dans les Comi
tés départementaux des Loisirs.
U.F.O.V.A.L. — Le Comité des Colonies
de Vacances auquel assistait M. Lévy-Risser,
rendit compte de son activité depuis Vichy
et fixa ses relations avec le Comité National
des Colonies de Vacances.
M. Belliot fit connaître comment se fit la
répartition des fonds obtenus par la Loterie
des Colonies scolaires.
FÊTES DE JEUNESSE. — En l’absence
de M. Jean Zay, la réunion de ce Comité fut
présidée par M. Cassonnet, secrétaire général.
M. Beauville, Mme Candellier y représen
taient la Seine-Inférieure. M. Utz s’était ex
cusé.
La Fête symbolique donnée à Vichy en
1936 souleva quelques critiques ; la Seine-
et-Oise, chargée de l’organiser avec des élé
ments régionaux s’efforcera d’y remédier.
Quant aux Mouvements d’ensemble ils
seront maintenus en 1937 et .adressés à tou
tes les Fédérations. Il sera envoyé figurines
et disques et peut-être même les- mouve
ments seront-ils filmés.
U.F.O.L.E.P. — Le compte rendu de cette
séance sera donné dans les « Petites A Spor
tives ».
xxx
RÉUNION
DU CONSEIL GÉNÉRAL
transport serait à la charge de l’Organisa
tion et des facilités de nourriture et de cou
chage seraient offertes aux Fédérations dé
partementales.
CONGRÈS DE VERSAILLES (Pentecôte).
— M. Belliot expose les grandes lignes de
l’Organisation :
1° - Jeudi : Ouverture au Théâtre des Va
riétés, Assemblée générale à la Mairie ;
2° - Vendredi : Conservatoire, représenta
tion de « Cavalleria Rusticana », par l’Opéra-
Comique ;
3° - Samedi : Manifestation de VU.F.O.L.
E.A. ;
4° - Dimanche : Fête de Jeunesse dans le
Parc de Versailles, Fête de Nuit avec Gran
des Eaux et Feu d’Artifice ;
5° - Lundi : Fête du Folklore, Chants et
Danses régionales à Versailles, Visite de
Versailles ;
6° - Mardi : Visite de l’Exposition. 2 Re
présentations à l’Exposition de Paris.
Afin de faciliter aux Excursionnistes la
visite de l’Exposition de 1937, il ne sera
pas organisé d’Excursions par la Fédération
de Seine-et-Oise.
xxx
CONGRÈS NATIONAL
DE 1937
La journée du Jeudi fut entièrement con
sacrée à la réunion du Conseil général, pré
sidée par M. Brenier.
Après des condoléances aux familles en
deuil et des félicitations aux nouveaux déco
rés, l’ordre du jour très chargé est abordé.
CONSTRUCTIONS SCOLAIRES. — Des
subventions pourront être accordées par
l’Etat aux constructions scolaires comprenant
un Foyer communal.
De même, il pourra être envisagé par la
suite, le détachement d’instituteurs.
RAPPORT BELLIOT. — Le rapport Bel
liot concernant le Congrès de Lille, sera
publié dans « L’Action Laïque ».
SITUATION FINANCIÈRE. — La Ligue
doit par suite de l’augmentation de ses ser
vices, envisager l’agrandissement de l’im
meuble, d’autre part, nous devons intensifier
le placement des Cartes Confédérales.
COMITÉ DES LOISIRS. —- Les Fédérations
ont un grand rôle à jouer dans l’organisa
tion des Loisirs et le Président fait connaî
tre la position prise dans la Seine-Inférieure
par notre président, M. Léon Meyer.
Le Président signale à toutes les Fédéra
tions l’urgence d’intervenir près de la Pré
fecture afin d’obtenir que les Fédérations des
Œuvres laïques soient représentées dans
chaque Comité départemental des Loisirs par
le Bureau et les Délégués à l’U.F.O.L.E.P.,
à l’U.F.O.L.E.A., à l’U.F.O.C.E.L., aux Auber
ges de Jeunesse, etc...
EXPOSITION DE 1937. — Outre l’Exposi
tion de Dessins, il faut envisager montrer à
l’Exposition de 1937 la Vie des Provinces
françaises.
Il serait prévu un jour par Fédération. Le
Le 53 me Congrès National de la Ligue Fran
çaise de l’Enseignement aura lieu à Versail
les, du 13 au 16 Mai 1937 (Pentecôte).
QUESTIONS A ETUDIER
I. — L’Education civique de la Jeunesse dans
les Œuvres post et péri-scolaires.
(Rapporteur : Mme M. Schwab, pré
sidente de l’Action démocratique
et laïque des Femmes).
II. — L’Orientation de la Confédération dans
l’Education physique et sportive de la
Jeunesse.
(Rapporteur : M. Ch Trochon, délé
gué de la Fédération du Lot-et-
Garonne).
Les rapports sur chacune des deux ques
tions devront parvenir au Siège de la Fédé
ration, 5, rue des Etoupières, Le Havre, avant
le 15 Janvier 1937.
Les vœux à soumettre au Congrès, ainsi
que les propositions des candidatures au
Conseil Général, doivent être adressées au
Secrétariat au plus tard le 15 Février 1937.
xxx
Questionnaire introductif
sur l’Education Civique de la Jeunesse
dans les Œuvres post et péri-scolaires
En demandant la mise à l’ordre du jour,
au Congrès de 1937, du problème de l’Edu
cation Civique dans les Œuvres post et péri
scolaires, la Fédération du Rhône et toutes
celles qui ont adopté d’enthousiasme sa pro
position, ont indiqué, par l’énoncé même du
sujet, qu’il ne s’agissait pas des cours d’ins
truction civique dans nos Ecoles. Sans doute
sommes-nous tous convaincus, alors que l’on
va enfin prolonger la durée de la scolarité,
qu’il faudrait faire une large place à l’étude
de nos Institutions, nationales et communales,
et s’efforcer de donner aux élèves le sens
de l’information objective. Mais -ce n’est pas
sous cette forme que nos Œuvres, qui uti
lisent les loisirs des adolescents, peuvent
avoir quelque action. Or, plus que jamais,
à l’heure où la République, parmi d’innom
brables difficultés, tente d’inscrire dans les
faits son idéal et de poursuivre son évolu
tion, il importe de se préoccuper de la for
mation des futurs citoyens, de l’esprit civi
que des jeunes générations. La préparation
« technique » ne suffit pas j^îl faut dévelop
per par la parole, par l’exemple, par l’action
et l’exercice même le ^pCivisme agissant, le
sentiment de la solijefarité du groupement
humain, le dévouement à la communauté, la
passion de la Justice... Les notions de Tolé
rance, de Paix, de Liberté et de Discipline
doivent être précisées autant par la pratique
quotidienne que par l’exemple de l’histoire
et l’étude même des principes. Si nous vou
lons que nos enfants deviennent des hommes
libres, incapables de se soumettre aveuglé
ment aux mots d’ordre que certaine jeunesse
se complaît à suivre, mais prêts à servir vo
lontairement et joyeusement la collectivité,
nous ne pouvons ni ne devons nous désinté
resser de leur formation au sein de nos
Groupements. Tel paraît être le sens du pro
blème mis à l’étude pour le Congrès de Ver
sailles, et tel est celui des questions ci-des
sous (nullement limitatives) :
I. — Vous paraît-il nécessaire de développer
l’Education civique des adolescents à côté
de l’Ecole ?
II. — Dans l’affirmative, quels caractères doit
avoir cette Education ?
a) Doit-elle rester étrangère à la politique,
au sens étroit et courant du mot ?
Peut-elle exister cependant sans être im
prégnée d’esprit républicain ? Sans tenir
compte de l’histoire de la France depuis
1789 ?
b) Peut-elle se concilier avec la formation
des jeunes dans les partis ? Ne devrait-elle
pas au moins servir de préface à leur choix
définitif ?
c) Sera-t-elle la même pour tous ?
pour les jeunes sortis de l’Ecole primaire,
et pour les élèves du 2*' degré ?
pour les adolescents dès villes et des cam
pagnes ?
pour les garçons et pour les jeunçs filles ?
d) Peut-elle avoir partout les mêmes ca
ractères ? Dans les Œuvres péri-scolaires
dont le rôle est surtout éducatif (Foyers laï
ques, etc...) et dans celles dont le but prin
cipal est sportif ou artistique ?
Peut-elle tenir la même place dans les
unes et les autres ?
III.
Quelles formes seront les meilleures ?
a) Pour rendre efficace cette Education
civique, ne faut-il pas avant tout :
1° - la rendre attrayante ;
2° - en faire l’Œuvre mutuelle des Jeunes
eux-mêmes.
b) La forme Cours ou Conférences vous
paraît-elle possible ou souhaitable dans' cer
taines Œuvres laïques — celles dont le rôle
est éducatif — et où les adolescents sont
relativement instruits ?
1° - Ne faut-il pas cependant éviter les
Cours d’instruction civique d’aspect sco
laire ?
2° - Peut-on organiser des Conférences ou
un cycle de Conférences qui, à propos d’un
personnage ou d’une œuvre historique exal
teraient l’esprit civique ?
L’histoire politique, sociale, économique,
depuis un siècle, ne fournirait-elle une ma
tière d’enseignement inépuisable ?
3° - Les parties récréatives qui encadrent
les Conférences ne sauraient-elles utilement
être adaptées au sujet même de certaines
causeries ?
c) Les Clubs et Cercles de Jeunesse ne
doivent-ils pas, en ce qui concerne l’Educa
tion civique, jouer un rôle essentiel ?
1° - Comment les multiplier ?
2° - Comment en assurer la vie et le bon
fonctionnement en réduisant au minimum le
rôle, au moins apparent, de l’animateur adul
te ? En donnant aux jeunes le sentiment
qu’ils mènent eux-mêmes leur groupe ?
Faut-il confier la direction des réunions et
des discussions aux aînés ? Ne vaut-il pas
mieux préparer les adolescents à la vie pu
blique et à l’action en confiant à leur vote
PIMONT Tel. : 54.02
eville — LE HaVRE
it administratif :
te de Garçons
Rüë~des Etoupières - LE HAVRE
le choix des Comités de direction, des lea
ders de réunions, etc. ?
3° - Dans ces Clubs, comment sera fixé le
programme ? Les questions à discuter seront-
eelles choisies par le Comité élu, d’accord
avec les dirigeants de leur Fédération ? Fau-
. dra-t-il écarter ce qui risque de diviser, ou
veiller seulement à ce que tous les aspects
d’un problème puissent être exposés tour à
tour avec objectivité ?
4° - En dehors des exposés et des discus
sions, les lectures commentées et comparées
de journaux, faites- régulièrement, ne se
raient-elles pas excellentes, et même indis
pensables ?
d) Quand il ne paraît pas possible de con-
tituer des Clubs de Jeunes dans certaines
régions, darts les villages, etc., quel peut être
le rôle des Patronages, des Amis de l’Ecole,
des Sociétés de Bienfaisance, etc., pour parer
à cette lacune et pour organiser malgré tout
des réunions de Jeunes ?
c) N’est-il pas essentiel de constituer avec
soin des Bibliothèqu-s, éducatives à la fois
par la valeur et le caractère des ouvrages
choisis ? D’y faire figurer des journaux et
des revues ? D’avoir une salle attrayante,
où l’on soit tenté de rester pour lire ?
f) Quel peut être, en ce qui concerne l’E
ducation civique dans nos Œuvres, le rôle
des Fêtes, du Cinéma, du Théâtre, de la
T. S. F. ?
g) Comment utiliser l’U.F.O.L.E.A. ?
Ne peut-elle faire jouer des pièces suscep
tibles de développer l’esprit laïque, civique
et républicain ?
Des œuvres comme « Tartuffe » ; « La
Muse et l’Ouvrier », de Bouchor ; « Le 14
Juillet », de Romain Rolland (pour citer des
auteurs très différents), ne devraient-elles
pas faire partie de tous les répertoires ?
h) L’U.F.O.L.E.P. ne pourrait-elle joindre
aux manifestations sportives un programme
artistique, ou récréatif, susceptible de déve
lopper l’esprit civique ?
Les sportifs de nos Œuvres laïques n’au
raient-ils pas intérêt à être parfois réunis
en dehors du sport ?
IV. — L’Education civique ne peut-elle se
faire encore d’autre façon ?
Que pensez-vous, par exemple, du Serment
Civique de la Jeunesse ?
Quelles autres' suggestions pouvez-vous
fournir ?
V. — Quelles collaborations envisagez-vous ?
a) Celle du personnel enseignant et des
Amicales vous semble-t-elle nécessaire ?
b) Pourrait-on travailler d’accord avec les
« Eclaireurs de France », avec les « Auber
ges laïques de la Jeunesse », etc., pour déve
lopper de même façon l’Education civique
dans tous les Groupements de Jeunes ?
V'- — Quels sont les autres moyens — non
indiqués dans ce questionnaire — que
vous préconisez pour la formation des
Citoyens de demain ?
M. Schwab,
Présidente de l’Action démocratique
et laïque des Femmes.
RÉCOMPENSES
DE LA LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT
Nous rappelons que la Ligue de l'Ensei
gnement accorde aux Militants laïques les
. récompenses ci-après :
Lettre de Félicitations ;
Diplôme d’Honneur ;
Médaille de Bronze ;
Médaille d’Argent.
Les propositions pour ces Récompenses
avec les Etats de services des Candidats,
doivent parvenir au Secrétariat, 5, rue des
Etoupières, pour le l fr Décembre.
*
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