Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1936-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1936 01 avril 1936
Description : 1936/04/01 (N114)-1936/04/30. 1936/04/01 (N114)-1936/04/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982752z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
U
J
Dixième Année.— N° 114
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
CONFEDERATION GÉNÉRALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
AVRIL 1936
MiLLIAUDRii
a>t^ nVé'.'AïW EqjMgB
JhCPi. *jt*j£Z*JJz** Ck*~
ô côté du Printemps :<
LE Af/El/X AMORTI ZZZZZ
en MONTRE) ET BIJOUX
ï^wijc 10 % a nos Sociétaires
Publicité: IYI. CÀNDELLIER
5. Rue des Etoupières - LE HAVRE
□JOURHALiB
nmôucLC
S. A. G. w 8Î82
Organe de la Fédération Régionale Havraise des CBuvres Laïques
Rédaction: M. PIÏViQNl m. ; 54 02
119, rue de Tourneville — LE HAVRE
Président uilif:
M. ARNAUDTIZON
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Secrétaire Général de la Fédération :
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
Téléphone *±6.38
Trésorier Général de ta Fédération :
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 76-80
Ciièg;u es Postaux Kouen 62.34
Secrétariat administ' alif:
Ecole de Filles
Rue Dauphine - LE HAVRE
Faut-il supprimer les Instituteurs?
Lettre ouverte à Max. intérimaire
Vous m’êtes apparu, mon cher Max, en ce
jeudi de Février, quelque peu anxieux et
ahuri. Vous veniez de lire par hasard — je
vous avoue que j’avais aidé le hasard —
quelques pages copieuses et illustrées du
grand reportage (?) d’un nouvel hebdoma
daire et vous sembliez n’avoir pas compris.
Dame, vous n’êtes pas sans excuse. Vous
arrivez d’un pays où la prudence et la cir
conspection n’excluent pas la franchise.
Vous avez connu là-bas. dans votre rude Pé
rigord, des instituteurs laborieux, réservés,
dont la belle vie vous avait attiré au point
de vous faire délibérément renoncer à plu
sieurs situations lucratives. Vous sentiez en
v us des forces neuves, des aspirations géné
reuses, une foi ardente. Vous aviez sou. ; no
tre climat plus rude rencontré d’autres ins
tituteurs, d’autres institutrices, à des mo
ments divers de leur carrière et votre ami
tié confiante, admirative aussi, avait trouvé
mille raisons nouvelles de fortifier vos réso
lutions. Bref, votre vocation s’était exaltée
et vous souriiez à la vie.
Un journal qui cherche le tirage — mala
droitement d’ailleurs, car on ne heurte pas
impunément la conscience de 120.000 propa
gandistes bien introduits —- et vous voilà
alarmé... et malheureux. De plus, vous ne
comprenez pas. Vous avez raison en somme,
car le titre inquiétant ne conduit à aucune
réponse. Vous qui ne connaissez que deux
façons de conclure : « Oui » ou « Non » et
qui plaisantez nos Normands quand ils di
sent : « Peut-être bien que oui », « Peut-être
bien que non », vous avez cherché en vain
la décision éclairée du grand hebdomadaire.
Dans son éditorial : Nation d’abord ! le
journal Savez-Vous (ainsi se nomme-t-il) dit
en premier lieu, et avec ménagements, son
fait à l’ennemi des instituteurs, René Ben
jamin. Après quelques louanges aux éduca
teurs qui « savent manier, avec toute la
délicatesse et le respect qui s’imposent, les
jeunes âmes qui leur sont confiées » à ceux
qui — nombreux — « auraient plutôt droit
au coup de chapeau » de M. Benjamin, on
croirait la cause entendue. Erreur ! Et de
foncer sur les « révoltés et les mauvais ber
gers » sur lesquels il faut que « l’Etat sé
visse sans détour avec une farouche éner
gie ».
Puis vient une longue interview de M.
Anatole de Monzie à qui on fait dire du
meilleur et du pire. La longueur de l’article
agit par lassitude sur l’attention du lecteur
non averti. *
Que dire de la façon tendancieuse de pré
senter l’interview de M. Delmas ? Titre-mas
sue : « Une déclaration pathétique et incen
diaire de M. Delmas, chef d’Etat-major du
Syndicat National des Instituteurs ». Mon
cher Max, vous n’êtes ni incendiaire ni ré
volutionnaire, mais vous êtes de bonne foi.
Et vous m’avez dit que le texte ne met dans
la bouche du leader syndical rien d’incen
diaire et dans son ton rien de pathétique. Le
journaliste semble au contraire avoir trouvé,
94, rue de l’Université, un homme sage,
froid, courtois et distingué. Je pense, voyez-
vous, que le titre et l’épigraphe des pré
cautions oratoires avaient été composés d’a
vance, avant le contact...
La deuxième motion du Congrès de Cler
mont ? Ah oui ! — quoiqu’elle date un peu
— ; elle est montée en épingle, comme aussi
la 3 me qui ne fut pas votée et qui ne devrait
pas être citée. Que voulez-vous ? elles font
ensemble une bonne colonne et demie, en ita
liques. Mais cela n’est pas du Delmas.
Une petite place pour la Fédération des
Groupements professionnels, issue de la Fé
dération Sennelier, la seule qui, en dehors
du mouvement syndical, puisse parler vrai
ment au nom des Instituteurs.
Une place de choix pour le Mouvement
jeune instituteur et Parents de France, vrai
ment jeune par la durée, le nombre et l’ex-
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
. MILLET
HZ et 11U, rue Maréchal-Joffre
+
Développement du Film. Ifr.
6/8
8 poses
périence de ses dirigeants, permet d’appren
dre que le redressement de l’Ecole prépare
le redressement de la nation.
Avec l’interview de M. Serge Jeanneret,
nous apprenons que l’Union corporative des
Instituteurs veut mettre l’Ecole au service
de la Nation, l’Ecole au-dessus des partis,
au-dessus des régimes.
Mon cher Max, relisez avec soin ce pro
gramme et vous apprendrez que l’enseigne
ment primaire que vous a formé, qui a pro
duit tous ces braves gens que vous aimez et
voulez imiter, « est fondé sur des idées noci
ves : dans la pensée de ses fondateurs, il était
destiné à détruire la religion, de façon plus
ou moins voilée. Cette école, celle de Ferry,
de P. Bert, de J. Macé, n’est pas une école
nationale. Elle est une école maçonnique, au
service d’une idéologie partisane. La morale
laïque n’est en fait, dans la pensée des Steeg,
des Pécaut, des Buisson, qu’une véritable con
tre-théologie ».
L’enquête se complète par des pages de
littérature sur l’Ecole normale, les débutants,
les ruraux, avec des détails pittoresques, trop
parfois, car ils insinuent de folles choses, de
sottes choses, qui s’écartent de la vérité par
le truchement d’une généralisation qu’elles
suscitent.
Oui, j’ai vu tout cela, dites-vous Max. Et
pour finir... quoi ? Ah ! voilà ! Quoi ? Rien...
ou plutôt si, du trouble chez les Jeunes dont
vous êtes, du doute chez les lecteurs non-
initiés, du découragement chez les vieux qui
ont donné toute leur vie, leurs forces, leur
santé à l’Ecole laïque, de la révolte chez les
sincères qui sont en activité.
Un de ces derniers me souffle : « Vous
vous trompez. Chez nous, ce n’est pas de la
révolte. Simplement du mépris ou de l’in
différence ».
Et moi, je vous dis, mon cher Max : N’ayez
ni mépris ni indifférence ; ayez de la vigi
lance. Soyez un bon instituteur ; restez dans
la tradition ; ne reniez pas l’Ecole laïque,
ni ses fondateurs. Soyez avec ses défenseurs ;
contentez-vous de la vouloir toujours plus
généreuse, plus vigilante, plus humaine... La
caravane passe.
FORESTIER L’ANCIEN.
LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT
RÉUNIONS
des 25 et 26 Mars 1936
Le Conseil général de la Ligue de l’Ensei
gnement s’est réuni à Paris, 3, rue Récamier,
les 25 et 26 Mars, sous la présidence de M.
Brenier.
La Seine-Inférieure était représentée par
MM. Arnaudtizon et Candellier, membres du
Conseil général ; Beauville, délégué à l’U.
F.O.L.E.P. ; Mme Candellier, déléguée à l’U.
F.O.L.E.A. et M. Utz, délégué aux Fêtes de
la Jeunesse.
U. F. O. L. E. A.
M. Jattefaux préside cette Commission et
rend compte des travaux accomplis depuis la
réunion de Novembre.
CONCOURS THÉÂTRAL. — Les finales du
Concours théâtral sont définitivement fixées
à Paris, les 16 et 17 Mai.
Les Fédérations devront envoyer les enga
gements en temps utile et au plus tard le
10 Mai. Les inscriptions provisoires , devront
être faites par les Fédérations avant le 1 er
Mai.
Le règlement de ce Concours national est
remis à chaque Fédération.
Pour le Concours Opérettes, le nombre
d’acteurs minimum est ramené à deux, un
grand nombre de pièces de ce genre ne com
portant que deux personnages.
CONCOURS. — Les finalistes du Concours
de Paris seront invités à se produire à la
Manifestation artistique de Vichy.
CONCOURS DE CHANT CHORAL. — Il
a fallu abandonner pour 1936 le projet de
Concours de Chant choral par T.S.F., par
suite de difficultés techniques. Mais la Com
mission se tient en rapport avec M. Mandel
et l’idée devra être reprise pour 1937.
DESSIN. — Il n’y aura pas de Concours
en 1936 afin de laisser dans toute la France
le temps de préparer l’Exposition de 1937.
Il n’y aura donc, à Vichy, qu’un Concours
régional.
M. Jattefaux signale tout l’intérêt du Con
cours de la Maison Conté qui offre 100.000
francs de prix pour son Concours interna
tional.
Deux sujets imposés : 1° La Rue ; 2° Un
Artisan au travail.
Trois catégories : 7 à 13 ans, 13 à 18 ans,
18 à 20 ans.
PIÈCES POUR 1937. — Les Fédérations
sont invitées à proposer, dès maintenant,
des titres de pièces pour le Concours de
1937.
DISQUES SCOLAPHONE. — M. Belliot
présente une nouvelle série de disques per
mettant l’étude de chants scolaires « Lied de
Mai », etc... Il y a d’abord l’étude du chant,
puis l’accompagnement au piano, ce qui per
met de conduire la leçon de chant d’une
façon méthodique.
A signaler également le concours de chants
illustrés organisé par « Copain-Cop ».
DROITS D’AUTEURS. — Nous signalons
enfin aux Amicales qui ont la licence U.F.O.
L.E.A. que la Société des Auteurs peut exo
nérer des droits les concerts qui se présen
tent avec un déficit. La réclamation doit être
faite dès le lendemain de la Fête et au plus
tard un mois après.
LA MUSIQUE A L’ECOLE. — Abonne
ment : 15 francs par an. Cette revue paraît
tous les mois, avec la collaboration de M.
Chevais, inspecteur général du chant. Edi
teur : Lavagne, 108, avenue Ledru-Rollin,
Paris XI e .
U. F. O. C. E. L.
Le président Brenier dirige lui-même les
travaux de cette Commission.
LISTE DES APPAREILS SUSCEPTIBLES
D’ÊTRE SUBVENTIONNÉS. — La Commis
sion technique chargée d’arrêter la liste des
appareils devant être subventionnés doit se
réunir en Mai et nous devons être fixés pour
Octobre.
SÉCURITÉ DANS LES SALLES. — Cette
question importante a été fixée par une nou
velle circulaire du 29 Novembre 1935 du
Ministère de l’Intérieur. Les usagers peuvent
la demander à la Préfecture ou à Melun,
imprimerie administrative.
REVUE DU CINÉMA ÉDUCATEUR. — Un
numéro de propagande est mis à la dispo
sition des usagers du Cinéma au prix de
1 franc. Ecrire : 26, boulevard Risso, Nice.
CONGRÈS DE VICHY. — Le Congrès du
Cinéma à Nice n’ayant pu être réalisé, faute
de subvention, l’U.F.O.C.E.L. aura sa place
au Congrès de Vichy : Jeudi, de 14 heures à
16 heures.
Vendredi, de 9 heures à midi et le Samedi,
à 13 h. 30.
Chaque semaine, il sera étudié une réali
sation de film.
1936. — « Géographie », « Nîmes », « Le
Causse », « Le Massif Vosgien ».
1937. — « Histoire naturelle ».
APPROVISIONNEMENT EN FILMS 16
m / m . — Actuellement, il est possible de s’ap-
provionner en films parlants 16 m / m dans les
Maisons suivantes :
Ossian, 36, rue de Bruxelles, Paris.
Cinétec, 17, rue Miromesnil, Paris (8 e ).
Radio-Cinéma, 79, boulevard Haussmann,
Paris (8 e ).
Kodascope, 17, rue François-l er , Paris.
Germinal, 6, rue de Mazagran, Paris.
Eclair-Ciné, 30, rue Le Pelletier, Paris (9 e ).
Le prix de ces programmes, varie de 100
à 250 francs.
Il y a intérêt, pour les usagers à s’adres
ser à l’Office de la Région ou à la Cinéma
thèque de la Fédération, ce qui permet dans
tous les cas, d’obtenir un rabais sensible sur
les prix du tarif.
TAXE SUR LES SPECTACLES. — Il ne
sera pas donné suite aux contraintes formu
lées contre nos Sociétés qui n’ont pas voulu
payer la taxe supplémentaire d’Etat de 2,50
%, ce qui intéresse l’Isère, la Loire et la
Seine-Inférieure.
D’autre part, à la suite de l’intervention
de notre président Brenier, Monsieur le Mi
nistre des Finances 1 doit faire une nouvelle
étude de cette question.
Si nous avons satisfaction, c’est 3,03 pour
cent que nous devrions continuer à payer.
RADIO. — Le Président signale que Radio-
Liberté, 55, faubourg Montmartre, Paris (9 e )
compte actuellement de nombreux auditeurs
de T.S.F. le prix de l’abonnement est de 5
francs par an.
FÊTES DE LA JEUNESSE
Le Comité national des Fêtes de la Jeu
nesse s’est réuni sous la présidence de M.
Marcel Delarbre. Le secrétaire général M.
Cassonnet trace les grandes lignes du pro
gramme de cette Commission.
M. Utz invite toutes les Fédérations à se
préparer pour la Fête de la Jeunesse qui
sera organisée en 1937 à Paris, à l’occasion
de l’Exposition et demande dès maintenant
d’envisager les moyens d’organisation.
On aborde ensuite le programme de Vichy
où sera réalisé pour la première fois dans
nos Fêtes un thème symbolique.
CONSEIL GÉNÉRAL
La question très importante de la réforme
des Ecoles normales figurait en tête de l’or
dre du jour de cette réunion, ce qui avait
motivé une séance de nuit le Mercredi 25
Mars.
M. Barrier, inspecteur général, Roussil-
lat, Testud, Soleil, Carpentier, Pajot, Ter-
renty et Mme Schwabb prirent tour à tour
la parole dans ce débat.
En conclusion, une délégation de la Ligue
se présentera à Monsieur le Ministre de l’E
ducation Nationale et lui fournira un rap
port sur cette si importante question.
Roussillat accepte d’être le Rapporteur
de cette question.
HOMMAGE A GLAY
Le président Brenier rend d’abord à la
mémoire de Glay l’hommage le plus ému, et
ces sentiments sont partagés par l’Assemblée
entière. C’est un grand ouvrier de la Ligue
que nous avons perdu.
SERMENT LAÏQUE. — Le Président esti
me que le texte dépasse les facultés intellec
tuelles des Enfants mais peut-être prononcé
par les membres de nos œuvres post-scolai
res.
UNION DES PATRONAGES LAÏQUES DE
LA RÉGION PARISIENNE. — Il y a une
dualité avec la Ligue de l’Enseignement à
éviter, mais l’Union des Patronages laïques
pourrait devenir une section de la Ligue de
l’Enseignement.
ACTION LAÏQUE« DANS L’ENSEIGNE
MENT DES 2 e ET 3 e DEGRÉS. — Il y a lieu
d’entreprendre une action énergique et sui
vie dans cette voie. La création de cercles
laïques dans le 2 e degré devra être recher
chée dans toute la France.
SITUATION FINANCIÈRE. — Le budget
de 1936 s’équilibre très difficilement par sui
te de la réduction des subventions et des
charges nouvelles (Rédacteur).
La question serait vite résolue si tous les
membres adhérents des Fédérations pre
naient la carte confédérale.
Or, la Ligue compte 600.000 adhérents et
ne touche que 90.000 francs de cotisations
fédérales au lieu de 300.000.
Si la carte n’est pas prise par les adhé
rents, il faudra envisager l’augmentation de
0 fr. 50 à 1 franc.
CONGRÈS VICHY. — M. Grumebaum-Ba-
lin sera le Rapporteur général au Congrès
de Vichy.
La soirée du 30 Mai sera réservée aux
manifestations artistiques de l’U.F.O.L.E.A.
Des excursions nombreuses sont prévues
pour le Lundi et Mardi.
1° - Lundi 1 er Juin :
a) les Monts de la Madeleine, 50 francs.
b) le Viaduc des Fades, Montluçon, 65 francs.
c) la route thermale, 75 francs.
2° - Mardi 2 Juin :
a) Forêt de Tronçais, Moulins, 60 francs.
b) Le Sommet du Puy de Dôme, 60 francs.
3° - Excursion dans la Creuse :
Visite à la Fédération, 115 francs.
Les inscriptions pour le Congrès de Vichy
ou les excursions doivent se faire dans cha
que Fédération avant le 1 er Mai.
CONGRÈS DE 1p37. — Doit se faire à Ver
sailles. L’U.F.O.L.E.P. demande que l’une des
questions étudiées soit : « L’orientation de
la Ligue de l’Enseignement dans l’Education
Physique ».
CANDIDATURES AU CONSEIL GÉNÉ
RAL. — Les candidatures suivantes sont en
visagées pour le prochain Congrès : Anfos
Martin, K. Séguin, Echard, Salle, D r Matry,
Jean Piot, Fauconnet et Mme Schwabb.
ACTION LAÏQUE DES FEMMES. — Mme
Schwabb fait appel aux Fédérations pour
aider les Femmes républicaines de France à
se grouper au point de vue laïque.
-» o «-
5Z e Congrès National à VICHY
les 28, 29, 30 el 31 Mai 1936
Le 52 me Congrès de la Ligue Française de
l’Enseignement se tiendra les 28, 29, 30 et
31 Mai 1936, à VICHY, en même temps que
l’Assemblée générale prévue par l’article 8
des Statuts de la Confédération.
Pendant toute la durée du Congrès, à la
Salle des Fêtes, place de la République :
EXPOSITIONS DE DESSINS, ARTS AP
PLIQUÉS (régions lyonnaise et bourbon
naise).
CONGRÈS DU CINÉMA ÉDUCATEUR.
Exposition d’appareils et démonstrations.
Radiophonie. - T. S. F. - Phonos - Disques.
PROGRAMME DES TRAVAUX
Les questions suivantes retenues par l’As
semblée générale du 6 Juin 1935 et soumises
à l’étude des Fédérations départementales,
seront discutées au sein des Commissions et
feront l’objet des délibérations du Congrès.
1° La protection de l’Enfance malheureuse
(rapporteur : Mme LAHY-HOLLEBECQUE).
2° L’Action laïque dans le domaine muni
cipal (rapporteur : M. BRILLEAUD, maire de
Saint-Brieuc, membre du Conseil général).
3° Une séance sera consacrée à l’étude de
la réforme dès Ecoles Normales. '
Les Fédérations sont instamment priées de
se faire connaître, pour le 1 er Mai, dernier
délai, les noms de leurs délégués au Secréta
riat général, 3, rue Récamier, à Paris (7 e ).
Les délégués devront se présenter au Siège
du Congrès, munis du pouvoir qui leur sera
adressé, régulièrement établi et signé par le
Président de leur Fédération.
FACILITÉS ACCORDÉES
AUX MEMBRES DE L’ENSEIGNEMENT
Nous sommes autorisés à annoncer que tous
Horlogerie
GALIBERT
CHOIX UNIQUE
PRIX SÉRIEUX
10 °L aux Sociétaires
lU 16, pi. dp l’Hôlel-de-Vilie - l.rue J.-SIegfrIed
Succursale: 275 & 277, rue A.-Briand - LE HAVRE
SS
UNE MAISON DE CONFIANCE
LA FARGE-MAROQUIN IER
24, Place de l’Hôtel-de-Ville**!— le havre
pâbaplu iis
1
Remise aux AmicaUstes
'JiL
BBHLV v
J
Dixième Année.— N° 114
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
CONFEDERATION GÉNÉRALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
AVRIL 1936
MiLLIAUDRii
a>t^ nVé'.'AïW EqjMgB
JhCPi. *jt*j£Z*JJz** Ck*~
ô côté du Printemps :<
LE Af/El/X AMORTI ZZZZZ
en MONTRE) ET BIJOUX
ï^wijc 10 % a nos Sociétaires
Publicité: IYI. CÀNDELLIER
5. Rue des Etoupières - LE HAVRE
□JOURHALiB
nmôucLC
S. A. G. w 8Î82
Organe de la Fédération Régionale Havraise des CBuvres Laïques
Rédaction: M. PIÏViQNl m. ; 54 02
119, rue de Tourneville — LE HAVRE
Président uilif:
M. ARNAUDTIZON
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Secrétaire Général de la Fédération :
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
Téléphone *±6.38
Trésorier Général de ta Fédération :
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 76-80
Ciièg;u es Postaux Kouen 62.34
Secrétariat administ' alif:
Ecole de Filles
Rue Dauphine - LE HAVRE
Faut-il supprimer les Instituteurs?
Lettre ouverte à Max. intérimaire
Vous m’êtes apparu, mon cher Max, en ce
jeudi de Février, quelque peu anxieux et
ahuri. Vous veniez de lire par hasard — je
vous avoue que j’avais aidé le hasard —
quelques pages copieuses et illustrées du
grand reportage (?) d’un nouvel hebdoma
daire et vous sembliez n’avoir pas compris.
Dame, vous n’êtes pas sans excuse. Vous
arrivez d’un pays où la prudence et la cir
conspection n’excluent pas la franchise.
Vous avez connu là-bas. dans votre rude Pé
rigord, des instituteurs laborieux, réservés,
dont la belle vie vous avait attiré au point
de vous faire délibérément renoncer à plu
sieurs situations lucratives. Vous sentiez en
v us des forces neuves, des aspirations géné
reuses, une foi ardente. Vous aviez sou. ; no
tre climat plus rude rencontré d’autres ins
tituteurs, d’autres institutrices, à des mo
ments divers de leur carrière et votre ami
tié confiante, admirative aussi, avait trouvé
mille raisons nouvelles de fortifier vos réso
lutions. Bref, votre vocation s’était exaltée
et vous souriiez à la vie.
Un journal qui cherche le tirage — mala
droitement d’ailleurs, car on ne heurte pas
impunément la conscience de 120.000 propa
gandistes bien introduits —- et vous voilà
alarmé... et malheureux. De plus, vous ne
comprenez pas. Vous avez raison en somme,
car le titre inquiétant ne conduit à aucune
réponse. Vous qui ne connaissez que deux
façons de conclure : « Oui » ou « Non » et
qui plaisantez nos Normands quand ils di
sent : « Peut-être bien que oui », « Peut-être
bien que non », vous avez cherché en vain
la décision éclairée du grand hebdomadaire.
Dans son éditorial : Nation d’abord ! le
journal Savez-Vous (ainsi se nomme-t-il) dit
en premier lieu, et avec ménagements, son
fait à l’ennemi des instituteurs, René Ben
jamin. Après quelques louanges aux éduca
teurs qui « savent manier, avec toute la
délicatesse et le respect qui s’imposent, les
jeunes âmes qui leur sont confiées » à ceux
qui — nombreux — « auraient plutôt droit
au coup de chapeau » de M. Benjamin, on
croirait la cause entendue. Erreur ! Et de
foncer sur les « révoltés et les mauvais ber
gers » sur lesquels il faut que « l’Etat sé
visse sans détour avec une farouche éner
gie ».
Puis vient une longue interview de M.
Anatole de Monzie à qui on fait dire du
meilleur et du pire. La longueur de l’article
agit par lassitude sur l’attention du lecteur
non averti. *
Que dire de la façon tendancieuse de pré
senter l’interview de M. Delmas ? Titre-mas
sue : « Une déclaration pathétique et incen
diaire de M. Delmas, chef d’Etat-major du
Syndicat National des Instituteurs ». Mon
cher Max, vous n’êtes ni incendiaire ni ré
volutionnaire, mais vous êtes de bonne foi.
Et vous m’avez dit que le texte ne met dans
la bouche du leader syndical rien d’incen
diaire et dans son ton rien de pathétique. Le
journaliste semble au contraire avoir trouvé,
94, rue de l’Université, un homme sage,
froid, courtois et distingué. Je pense, voyez-
vous, que le titre et l’épigraphe des pré
cautions oratoires avaient été composés d’a
vance, avant le contact...
La deuxième motion du Congrès de Cler
mont ? Ah oui ! — quoiqu’elle date un peu
— ; elle est montée en épingle, comme aussi
la 3 me qui ne fut pas votée et qui ne devrait
pas être citée. Que voulez-vous ? elles font
ensemble une bonne colonne et demie, en ita
liques. Mais cela n’est pas du Delmas.
Une petite place pour la Fédération des
Groupements professionnels, issue de la Fé
dération Sennelier, la seule qui, en dehors
du mouvement syndical, puisse parler vrai
ment au nom des Instituteurs.
Une place de choix pour le Mouvement
jeune instituteur et Parents de France, vrai
ment jeune par la durée, le nombre et l’ex-
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
. MILLET
HZ et 11U, rue Maréchal-Joffre
+
Développement du Film. Ifr.
6/8
8 poses
périence de ses dirigeants, permet d’appren
dre que le redressement de l’Ecole prépare
le redressement de la nation.
Avec l’interview de M. Serge Jeanneret,
nous apprenons que l’Union corporative des
Instituteurs veut mettre l’Ecole au service
de la Nation, l’Ecole au-dessus des partis,
au-dessus des régimes.
Mon cher Max, relisez avec soin ce pro
gramme et vous apprendrez que l’enseigne
ment primaire que vous a formé, qui a pro
duit tous ces braves gens que vous aimez et
voulez imiter, « est fondé sur des idées noci
ves : dans la pensée de ses fondateurs, il était
destiné à détruire la religion, de façon plus
ou moins voilée. Cette école, celle de Ferry,
de P. Bert, de J. Macé, n’est pas une école
nationale. Elle est une école maçonnique, au
service d’une idéologie partisane. La morale
laïque n’est en fait, dans la pensée des Steeg,
des Pécaut, des Buisson, qu’une véritable con
tre-théologie ».
L’enquête se complète par des pages de
littérature sur l’Ecole normale, les débutants,
les ruraux, avec des détails pittoresques, trop
parfois, car ils insinuent de folles choses, de
sottes choses, qui s’écartent de la vérité par
le truchement d’une généralisation qu’elles
suscitent.
Oui, j’ai vu tout cela, dites-vous Max. Et
pour finir... quoi ? Ah ! voilà ! Quoi ? Rien...
ou plutôt si, du trouble chez les Jeunes dont
vous êtes, du doute chez les lecteurs non-
initiés, du découragement chez les vieux qui
ont donné toute leur vie, leurs forces, leur
santé à l’Ecole laïque, de la révolte chez les
sincères qui sont en activité.
Un de ces derniers me souffle : « Vous
vous trompez. Chez nous, ce n’est pas de la
révolte. Simplement du mépris ou de l’in
différence ».
Et moi, je vous dis, mon cher Max : N’ayez
ni mépris ni indifférence ; ayez de la vigi
lance. Soyez un bon instituteur ; restez dans
la tradition ; ne reniez pas l’Ecole laïque,
ni ses fondateurs. Soyez avec ses défenseurs ;
contentez-vous de la vouloir toujours plus
généreuse, plus vigilante, plus humaine... La
caravane passe.
FORESTIER L’ANCIEN.
LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT
RÉUNIONS
des 25 et 26 Mars 1936
Le Conseil général de la Ligue de l’Ensei
gnement s’est réuni à Paris, 3, rue Récamier,
les 25 et 26 Mars, sous la présidence de M.
Brenier.
La Seine-Inférieure était représentée par
MM. Arnaudtizon et Candellier, membres du
Conseil général ; Beauville, délégué à l’U.
F.O.L.E.P. ; Mme Candellier, déléguée à l’U.
F.O.L.E.A. et M. Utz, délégué aux Fêtes de
la Jeunesse.
U. F. O. L. E. A.
M. Jattefaux préside cette Commission et
rend compte des travaux accomplis depuis la
réunion de Novembre.
CONCOURS THÉÂTRAL. — Les finales du
Concours théâtral sont définitivement fixées
à Paris, les 16 et 17 Mai.
Les Fédérations devront envoyer les enga
gements en temps utile et au plus tard le
10 Mai. Les inscriptions provisoires , devront
être faites par les Fédérations avant le 1 er
Mai.
Le règlement de ce Concours national est
remis à chaque Fédération.
Pour le Concours Opérettes, le nombre
d’acteurs minimum est ramené à deux, un
grand nombre de pièces de ce genre ne com
portant que deux personnages.
CONCOURS. — Les finalistes du Concours
de Paris seront invités à se produire à la
Manifestation artistique de Vichy.
CONCOURS DE CHANT CHORAL. — Il
a fallu abandonner pour 1936 le projet de
Concours de Chant choral par T.S.F., par
suite de difficultés techniques. Mais la Com
mission se tient en rapport avec M. Mandel
et l’idée devra être reprise pour 1937.
DESSIN. — Il n’y aura pas de Concours
en 1936 afin de laisser dans toute la France
le temps de préparer l’Exposition de 1937.
Il n’y aura donc, à Vichy, qu’un Concours
régional.
M. Jattefaux signale tout l’intérêt du Con
cours de la Maison Conté qui offre 100.000
francs de prix pour son Concours interna
tional.
Deux sujets imposés : 1° La Rue ; 2° Un
Artisan au travail.
Trois catégories : 7 à 13 ans, 13 à 18 ans,
18 à 20 ans.
PIÈCES POUR 1937. — Les Fédérations
sont invitées à proposer, dès maintenant,
des titres de pièces pour le Concours de
1937.
DISQUES SCOLAPHONE. — M. Belliot
présente une nouvelle série de disques per
mettant l’étude de chants scolaires « Lied de
Mai », etc... Il y a d’abord l’étude du chant,
puis l’accompagnement au piano, ce qui per
met de conduire la leçon de chant d’une
façon méthodique.
A signaler également le concours de chants
illustrés organisé par « Copain-Cop ».
DROITS D’AUTEURS. — Nous signalons
enfin aux Amicales qui ont la licence U.F.O.
L.E.A. que la Société des Auteurs peut exo
nérer des droits les concerts qui se présen
tent avec un déficit. La réclamation doit être
faite dès le lendemain de la Fête et au plus
tard un mois après.
LA MUSIQUE A L’ECOLE. — Abonne
ment : 15 francs par an. Cette revue paraît
tous les mois, avec la collaboration de M.
Chevais, inspecteur général du chant. Edi
teur : Lavagne, 108, avenue Ledru-Rollin,
Paris XI e .
U. F. O. C. E. L.
Le président Brenier dirige lui-même les
travaux de cette Commission.
LISTE DES APPAREILS SUSCEPTIBLES
D’ÊTRE SUBVENTIONNÉS. — La Commis
sion technique chargée d’arrêter la liste des
appareils devant être subventionnés doit se
réunir en Mai et nous devons être fixés pour
Octobre.
SÉCURITÉ DANS LES SALLES. — Cette
question importante a été fixée par une nou
velle circulaire du 29 Novembre 1935 du
Ministère de l’Intérieur. Les usagers peuvent
la demander à la Préfecture ou à Melun,
imprimerie administrative.
REVUE DU CINÉMA ÉDUCATEUR. — Un
numéro de propagande est mis à la dispo
sition des usagers du Cinéma au prix de
1 franc. Ecrire : 26, boulevard Risso, Nice.
CONGRÈS DE VICHY. — Le Congrès du
Cinéma à Nice n’ayant pu être réalisé, faute
de subvention, l’U.F.O.C.E.L. aura sa place
au Congrès de Vichy : Jeudi, de 14 heures à
16 heures.
Vendredi, de 9 heures à midi et le Samedi,
à 13 h. 30.
Chaque semaine, il sera étudié une réali
sation de film.
1936. — « Géographie », « Nîmes », « Le
Causse », « Le Massif Vosgien ».
1937. — « Histoire naturelle ».
APPROVISIONNEMENT EN FILMS 16
m / m . — Actuellement, il est possible de s’ap-
provionner en films parlants 16 m / m dans les
Maisons suivantes :
Ossian, 36, rue de Bruxelles, Paris.
Cinétec, 17, rue Miromesnil, Paris (8 e ).
Radio-Cinéma, 79, boulevard Haussmann,
Paris (8 e ).
Kodascope, 17, rue François-l er , Paris.
Germinal, 6, rue de Mazagran, Paris.
Eclair-Ciné, 30, rue Le Pelletier, Paris (9 e ).
Le prix de ces programmes, varie de 100
à 250 francs.
Il y a intérêt, pour les usagers à s’adres
ser à l’Office de la Région ou à la Cinéma
thèque de la Fédération, ce qui permet dans
tous les cas, d’obtenir un rabais sensible sur
les prix du tarif.
TAXE SUR LES SPECTACLES. — Il ne
sera pas donné suite aux contraintes formu
lées contre nos Sociétés qui n’ont pas voulu
payer la taxe supplémentaire d’Etat de 2,50
%, ce qui intéresse l’Isère, la Loire et la
Seine-Inférieure.
D’autre part, à la suite de l’intervention
de notre président Brenier, Monsieur le Mi
nistre des Finances 1 doit faire une nouvelle
étude de cette question.
Si nous avons satisfaction, c’est 3,03 pour
cent que nous devrions continuer à payer.
RADIO. — Le Président signale que Radio-
Liberté, 55, faubourg Montmartre, Paris (9 e )
compte actuellement de nombreux auditeurs
de T.S.F. le prix de l’abonnement est de 5
francs par an.
FÊTES DE LA JEUNESSE
Le Comité national des Fêtes de la Jeu
nesse s’est réuni sous la présidence de M.
Marcel Delarbre. Le secrétaire général M.
Cassonnet trace les grandes lignes du pro
gramme de cette Commission.
M. Utz invite toutes les Fédérations à se
préparer pour la Fête de la Jeunesse qui
sera organisée en 1937 à Paris, à l’occasion
de l’Exposition et demande dès maintenant
d’envisager les moyens d’organisation.
On aborde ensuite le programme de Vichy
où sera réalisé pour la première fois dans
nos Fêtes un thème symbolique.
CONSEIL GÉNÉRAL
La question très importante de la réforme
des Ecoles normales figurait en tête de l’or
dre du jour de cette réunion, ce qui avait
motivé une séance de nuit le Mercredi 25
Mars.
M. Barrier, inspecteur général, Roussil-
lat, Testud, Soleil, Carpentier, Pajot, Ter-
renty et Mme Schwabb prirent tour à tour
la parole dans ce débat.
En conclusion, une délégation de la Ligue
se présentera à Monsieur le Ministre de l’E
ducation Nationale et lui fournira un rap
port sur cette si importante question.
Roussillat accepte d’être le Rapporteur
de cette question.
HOMMAGE A GLAY
Le président Brenier rend d’abord à la
mémoire de Glay l’hommage le plus ému, et
ces sentiments sont partagés par l’Assemblée
entière. C’est un grand ouvrier de la Ligue
que nous avons perdu.
SERMENT LAÏQUE. — Le Président esti
me que le texte dépasse les facultés intellec
tuelles des Enfants mais peut-être prononcé
par les membres de nos œuvres post-scolai
res.
UNION DES PATRONAGES LAÏQUES DE
LA RÉGION PARISIENNE. — Il y a une
dualité avec la Ligue de l’Enseignement à
éviter, mais l’Union des Patronages laïques
pourrait devenir une section de la Ligue de
l’Enseignement.
ACTION LAÏQUE« DANS L’ENSEIGNE
MENT DES 2 e ET 3 e DEGRÉS. — Il y a lieu
d’entreprendre une action énergique et sui
vie dans cette voie. La création de cercles
laïques dans le 2 e degré devra être recher
chée dans toute la France.
SITUATION FINANCIÈRE. — Le budget
de 1936 s’équilibre très difficilement par sui
te de la réduction des subventions et des
charges nouvelles (Rédacteur).
La question serait vite résolue si tous les
membres adhérents des Fédérations pre
naient la carte confédérale.
Or, la Ligue compte 600.000 adhérents et
ne touche que 90.000 francs de cotisations
fédérales au lieu de 300.000.
Si la carte n’est pas prise par les adhé
rents, il faudra envisager l’augmentation de
0 fr. 50 à 1 franc.
CONGRÈS VICHY. — M. Grumebaum-Ba-
lin sera le Rapporteur général au Congrès
de Vichy.
La soirée du 30 Mai sera réservée aux
manifestations artistiques de l’U.F.O.L.E.A.
Des excursions nombreuses sont prévues
pour le Lundi et Mardi.
1° - Lundi 1 er Juin :
a) les Monts de la Madeleine, 50 francs.
b) le Viaduc des Fades, Montluçon, 65 francs.
c) la route thermale, 75 francs.
2° - Mardi 2 Juin :
a) Forêt de Tronçais, Moulins, 60 francs.
b) Le Sommet du Puy de Dôme, 60 francs.
3° - Excursion dans la Creuse :
Visite à la Fédération, 115 francs.
Les inscriptions pour le Congrès de Vichy
ou les excursions doivent se faire dans cha
que Fédération avant le 1 er Mai.
CONGRÈS DE 1p37. — Doit se faire à Ver
sailles. L’U.F.O.L.E.P. demande que l’une des
questions étudiées soit : « L’orientation de
la Ligue de l’Enseignement dans l’Education
Physique ».
CANDIDATURES AU CONSEIL GÉNÉ
RAL. — Les candidatures suivantes sont en
visagées pour le prochain Congrès : Anfos
Martin, K. Séguin, Echard, Salle, D r Matry,
Jean Piot, Fauconnet et Mme Schwabb.
ACTION LAÏQUE DES FEMMES. — Mme
Schwabb fait appel aux Fédérations pour
aider les Femmes républicaines de France à
se grouper au point de vue laïque.
-» o «-
5Z e Congrès National à VICHY
les 28, 29, 30 el 31 Mai 1936
Le 52 me Congrès de la Ligue Française de
l’Enseignement se tiendra les 28, 29, 30 et
31 Mai 1936, à VICHY, en même temps que
l’Assemblée générale prévue par l’article 8
des Statuts de la Confédération.
Pendant toute la durée du Congrès, à la
Salle des Fêtes, place de la République :
EXPOSITIONS DE DESSINS, ARTS AP
PLIQUÉS (régions lyonnaise et bourbon
naise).
CONGRÈS DU CINÉMA ÉDUCATEUR.
Exposition d’appareils et démonstrations.
Radiophonie. - T. S. F. - Phonos - Disques.
PROGRAMME DES TRAVAUX
Les questions suivantes retenues par l’As
semblée générale du 6 Juin 1935 et soumises
à l’étude des Fédérations départementales,
seront discutées au sein des Commissions et
feront l’objet des délibérations du Congrès.
1° La protection de l’Enfance malheureuse
(rapporteur : Mme LAHY-HOLLEBECQUE).
2° L’Action laïque dans le domaine muni
cipal (rapporteur : M. BRILLEAUD, maire de
Saint-Brieuc, membre du Conseil général).
3° Une séance sera consacrée à l’étude de
la réforme dès Ecoles Normales. '
Les Fédérations sont instamment priées de
se faire connaître, pour le 1 er Mai, dernier
délai, les noms de leurs délégués au Secréta
riat général, 3, rue Récamier, à Paris (7 e ).
Les délégués devront se présenter au Siège
du Congrès, munis du pouvoir qui leur sera
adressé, régulièrement établi et signé par le
Président de leur Fédération.
FACILITÉS ACCORDÉES
AUX MEMBRES DE L’ENSEIGNEMENT
Nous sommes autorisés à annoncer que tous
Horlogerie
GALIBERT
CHOIX UNIQUE
PRIX SÉRIEUX
10 °L aux Sociétaires
lU 16, pi. dp l’Hôlel-de-Vilie - l.rue J.-SIegfrIed
Succursale: 275 & 277, rue A.-Briand - LE HAVRE
SS
UNE MAISON DE CONFIANCE
LA FARGE-MAROQUIN IER
24, Place de l’Hôtel-de-Ville**!— le havre
pâbaplu iis
1
Remise aux AmicaUstes
'JiL
BBHLV v
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 88.39%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 88.39%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k982752z/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k982752z/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k982752z/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k982752z
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k982752z
Facebook
Twitter