Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1935-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 août 1935 01 août 1935
Description : 1935/08/01 (N106)-1935/08/31. 1935/08/01 (N106)-1935/08/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982744c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
U
- MH v RnMMHMR ' ■ '
iv. . ' /
/
ï.
Neuvième Aimée.— N° 106
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
CONFÉDÉRATION GÉNÉRALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
Août 1935
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5, Rue des Etoupiéres - LE HAVRE
es. Am O. N« 3702
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
Rédaction: M. PIMONT tôi. : 54.02
119, rue de Tourneville — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif:
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupiéres - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 76-80
Ecole de Filles
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
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Chèciues Postaux Rouen 62.34
Rue Dauphine - LE HAVRE
V KERMESSE DES PETITES “9"
Chers lecteurs, plaignez le pauvre chroni
queur. Il lui faut rendre compte de la 2 ma
Kermesse des Petites « A », alors que l’an
dernier il a déjà fait une ample distribution
d’éloges à tons et à toutes et qu’il a bien
peur d’avoir épuisé tout son vocabulaire et
toute sa verve. Ah ! si vous n’aviez pas si
bonne mémoire et si vous ne gardiez pas la
collection du journal, comme il prendrait un
malin plaisir à vous servir le même plat sans
le réchauffer ! Seulement, voilà, vous lui fe
riez le mauvais tour de l’accuser de paresse
et d’impuissance !
Pourtant, il faut bien convenir qu’il y a
des ressemblances entre la 2 me Kermesse et la
première. Ne serait-ce que le but : procurer
des ressources à la Fédération des Petites « A »
et aux œuvres qu’elle patronne, des bénéfices
aux Amicales qui- prêtent leur concours et
donner aux parents et aux enfants l’occasion
d’un Dimanche de joie. Et puis, dans nos
Kermesses, c’est comme dans les Loteries de
vaisselle où le bonimenlcur proclame après
l’arrêt de la roue : « Gardez les mêmes et
on recommence ! ». Chez nous, on retrouve
I ou jours les mêmes sur la brèche — ce qui
remplit d’aise les détracteurs qui parlent de
« cumulards » et les décourageurs qui fe
raient mieux de mettre la main à la pâte, si
on nous permet cette, ligure inexacte mais
expressive.
Les organisateurs ? les mêmes. Le Comité
d’honneur : M. Léon Meyer, député-maire et
président d’honneur de la Fédération (s'il ne
fut pas présent en chair et en os, soyez assu
rés que son appui fut bien précieux quand
même) ; M. Patrimonio, adjoint chargé de
l’Instruction publique et M. Delmotte, inspec
teur de l’Enseignement primaire (que chacun
put voir tout le long du jour apporter un
précieux réconfort aux organisateurs, tout en
prenant leur part de joie). Le Comité d’orga
nisation : M. Salacrou, le dévoué adjoint au
Maire ; M. Arnaudtizon, notre président fédé
ral qui donna un bel exemple d’énergie mo
rale et d’endurance au mal physique, et tout
l'e Bureau fédéral : Mmes Pimont et Basille,
MM. Risson et R. Longuet, les vice-présidents,
M. Candellier, l’infatigable secrétaire général
qui assuma bien des tâches, des plus impor
tantes aux plus modestes, vainquit avant,
pendant et après une foule de difficultés et
avala bien des couleuvres, M. Mongis et Mme
Candellier, les secrétaires-adjoints, M. Rous
sel, le trésorier général modèle, M. Malot, son
dévoué adjoint,' le secrétaire permanent M.
Lefèvre qui fut — avant — souvent débordé
de travail et persécuté par le chef de la pu
blicité. Nous serions parfaitement injuste en
omettant au palmarès le commissaire général,
M. Maire et ses deux commissaires-adjoints :
MM. Michel et Beauville.
Pour dire qu’il faisait beau temps, il ne
faisait pas beau temps ; mais pour dire qu’il
faisait mauvais temps, il ne faisait « point
mauvais ». La Kermesse des Petites « A » a
l’extrême chance de se tenir à l’abri dans le
magnifique Palais des Expositions. Il plut
vers deux heures de l’après-midi, ce qui re
tarda les visiteurs d’une petite demi-heure,
pas plus. La pluie d’ailleurs amena bien des
gens qui seraient sans elle allés goûter les
plaisirs de la campagne. Quant à l’averse de
quatre heures, seuls les sportifs s’en aperçu
rent. Il y eut bien du monde et nous avons
v
lieu de nous en féliciter. Pensez, il y avait
de par la ville, sept autres Kermesses, oui
s-e-p-t, et il y avait aussi les Courses (qui fu
rent sans doute cause des ondées puisqu’au
Havre, il y a une tradition à ce sujet) ; il y
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8 posée •111m
avait encore un grand match (et chacun sait
que c’est une attraction qui fait florès).
La publicité d’ailleurs avait été soignée. La
presse locale et régionale avait publié plu
sieurs avis et notre reconnaissance est acqui
se aux journaux d.u Havre, Montivilliers, Fé-
camp, Goderville, Saint-Romain, Bolbec, Lil-
lebonne, Fauville et Yvetot qui se firent nos
auxiliaires. Des affiches sur les murs, des pa
pillons dans les tramways et dans un certain
nombre de maisons de commerce avaient
alerté la population. Nous devons aussi nos
sincères remerciements à Radio-Normandie
qui nous apporta l’aide puissante de la radio
diffusion. Notre gratitude est en outre acquise
à tous les membres de l’Enseignement qui
distribuèrent aux Elèves de leurs Ecoles 20.000
tracts, 20.000 bons de réduction et 65o bons
d’entrée gratuite.
22 Amicales apportèrent leur concours et
leurs ressources diverses à l’organisnion et
elles rivalisèrent d’ingéniosité et d’activité
pour cette fête de la bonne humeur et de
l’entrain.
Il y eut de nombreuses entrées et les dé
voués contrôleurs bénévoles de M. Roussel
eurent fort à faire pour accueillir le public
aussi bien à la Fête de jour qu’à la Fête de
nuit.
Nous allons entreprendre une promenade
rétrospective à travers les stands et les attrac
tions. Mais le chroniqueur présente au préa
lable ses excuses à tous les bons ouvriers de
la Kermesse ; pour répondre à un certain
vœu. il voudrait faire à tous une—part égale
dans son compte-rendu, mais il ne sait com
ment atteindre à l’exacte justice. Un nombre
égal de lignes, ou de mots ? autant d’épithè
tes pour chacun ? et encore comment trou
ver des épithètes équivalentes P Tant pis, il
va risquer de mériter des reproches... d’ail
leurs ses collègues de la presse locale les par
tageront avec lui, car... leurs comptes-rendus
ont, paraît-il, comporté des omissions.
Dès l’entrée, le visiteur est assailli par de
gentes demoiselles qui lui offrent avec un ai
mable sourire des pochettes-surprises. Ce sont
les Anciennes Elèves de l'Ecole Primaire Supé
rieure qui sont lancées à l’assaut par leur
général... pardon par leur aimable présidente.
Aidée de quelques dames, et même de mes
sieurs, la dite présidente suffit à peine à dis
tribuer les lots utiles, amusants, futiles, inat
tendus ou prometteurs d’espoir qu’on gagne
à tous les coups.
Puis les jeunes filles de VEcole Pralique
offrent de bien jolis travaux de dames ; les
messieurs s’esquivent en tapinois. Vains
efforts ! Les aimables vendeuses de l’Amicale
Amiral-Courbet leur piquent au revers du
veston la fleurette pour laquelle on donne ce
qu’on veut. Peu ou pxou, on verse avec un
sourire ; mais on donne plutôt prou pour
avoir l’air chic.
Malheur à celui qui n’a pas fait provision
de pièces de vingt sous ! Car des glycines
animées de l'Amicale de Bléville l’assiègent
avec les pochettes du Jeu de la Rencontre.
Encore une décoration au veston ou au corsa
ge, avec un numéro. Les philosophes atten
dront paisiblement la rencontre qui amènera
un couple heureux — et assorti parfois par
un hasard malicieux — devant les étalages
où se distribuent de très jolis cadeaux. D’au
tres chercheront jusqu’au soir cl ne rencon
treront pas...
L'Amicale Raspail possède trois comptoirs :
le premier offre aux amateurs de bien jolies
faïences bretonnes et des crêpes délicieuses,
le second leur dispense de l’espoir, des con
seils ou de l’illusion, grâce à sa voyante extra
lucide ; le troisième par le truchement de
mignonnes rabatteuses déguisées leur permet
de gagner du café ou du chocolat.
Messieurs !... Mesdames aussi !... exercez
votre adresse au Stand de l’Amicale de Mon
tivilliers. Pour un franc, cinq 'fléchettes vous
permettent de viser et peut-être d’emporter
cinq barres de nougat de Montélimar. Nous
avons vu de belles compétitions... et parfois
d’amères désillusions.
Nous retrouvons VAmicale Juliette Dodu,
avec ses petits poissons rouges. Il y a du
bonheur pour les petits. Mais le Stand offre
aussi de très jolis sous-verres, qui témoignent
d’un sens artistique très développé ; les jeu
nes filles ont mis le poli maximum sur les
matériaux les plus soignés pour une aussi
belle présentation.
L'Amicale des Jeunes Filles d'Horfleur a
réalisé une agréable et gracieuse boutique de
fleuriste. Avec tact et simplicité, deux ven
deuses avisées distribuent des bouquets dont
Francis Yard eût dit : « de la chair vivante ».
Les animatrices de l'Amicale Mailleraye,
sous le signe de la Mouette aux ailes éployées,
tiennent une Loterie de Champagne et bis
cuits. Planchettes, roue... et peut-être pour
vingt sous goûterez-vous au nectar qui est
une des gloires de la France !
Quelle activité dans cette Taverne elbeu-
vienne où collaborent l'Amicale Massillon gar
çons et l'Amicale Emile-Renouf ! Décor ori
ginal, dessins suggestifs d’un caricaturiste gas
tronome et symboliste, personnel stylé et por
tant un uniforme significatif ; accueil char
mant et empressé ; de la joie, de l’humour,
des frites — je ne vous dis que cela ! —
viandes, fruits, bière, etc... Gargantua s’y fût
trouvé à l’aise, et Monselet y eût fait ses vers
les plus truculents. Ajoutons que les amphy-
trions y avaient déclaré la guerre à la vie
chère. Une question : où avaient-ils pu se
procurer des citrons gros comme des melons P
Et voilà pour une travée.
Passons devant un vaste espace vide jusqu'à
17 heures et entouré de murs en bois mais
solides et nous visitons la deuxième travée.
L'Amicale Amiral-Courbet monte la garde
à l’entrée. C’est là d’abord le quartier géné
ral des vendeuses des insignes déjà signalés.
C’est aussi le magasin des accessoires de co
tillon, des mille babioles en papier qui déco
reront la foule de leurs couleurs vives et
gaies. Un éventaire de bouquiniste occupe une
place importante. Le haut-parleur en parlera
beaucoup, à cause surtout d’un Dictionnaire
Larousse que le n° i3o gagnera pour 20 sous
et ne réclamera pas. A ces comptoirs des en
fants de Saint-Nicolas il y avait même des
rafraîchiàaCL'Amicale Dumé-d' Aplemont apporta une
note humoristique avec son Lapinodrome.
Très amusante cette forme de loterie ! Qu’ils
étaient jolis les petits culs blancs chers à
Daudet ! Qui donc avait dit que la S. P. A.
ne pourrait supporter pareille attraction ?
Allons donc ! S’il y eût des victimes à plain
dre, ce furent les carottes dont les lapins
firent grand massacre !
L'Amicale d'Harfleur avait pris à son comp
te deux établissements, sources de joie pour
les petits (on assure même que les grands ne
les dédaignèrent pas). C’était au dehors le
Guignol qui fit trois salles combles, aussi
joyeuses que bruyantes. A l’intérieur c’était
La Pêche miraculeuse. Nous ne décrirons pas
le jeu qui est connu, mais nous dirons que
la présentation était plus qu’originale. Elle
était artistique et nous voulons ici féliciter
l’artiste. anonyme qui orna les panneaux de
dessins parfaits avec un crayon extrêmement
habile. Dommage que l’exposition ne dût
être qu’éphémère !
La Commission sportive avait répété cette
année son attraction de Basket-Ball de pied
ferme et comme l’an dernier y eut un vrai
succès. Elle avait cette année ajouté un Home-
trainer qui fit ouvrir des yeux comme ça à
bien des gamins et moudre des kilomètres à
des cyclistes amateurs. La maison de cycles
Le Gac apporta à nos sportifs un appui qui
fut unanimement apprécié.
I.'Amicale Génestal, grâce à l’ingéniosité
de la famille Laurent aidée de l’ami Levesque,
apporta une note mystérieuse et pittoresque
avec son officine de Tabou, le Fakir.
L’union fait la force. La taverne de l'Ami
cale Frédéric-Bellanger et le buffet avec or
chestre de l'Amicale Jean-Macé connurent
toute la journée une foule empressée et alté
rée.
Reliant au Sud les deux travées, l’immense
terrasse de l’Auberge du Cheval Blanc, déco
rée avec goût et somptuosité par un artiste
inconnu (dame, ne nous a-t-on pas dit que
c’est en une nuit qu’il brossa un décor splen
dide ?) permit au Patronage des Etoupiéres
VETEMENTS
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18, Rue Thiers
LE HAVRE
HABILLE
BIEN
renforcé de l'Amicale Dauphine de servir
i.5oo consommations solides, liquides, mous
seuses, glacées ou bouillantes à un public
empressé.
L'Amicale Augustin-Normand a droit à des
compliments pour l’installation et la gestion
de ses 5 tables de ping-pong qui ne connu
rent pas le chômage. Excellente propagande
en favéur du noble jeu.
L'Amicale de l'Observatoire tint avec succès
un stand de tir qui devient sa spécialité.
Un stand qui ne vendit rien fut cependant
bien utile dans son décor rouge et bleu, cou
leurs de Paris, c’est le Secrétariat de MM. Le
fèvre et Candellier, sans oublier Mme Maire
qui en fut la gardienne permanente et vigi
lante. C’était aussi le siège du micro qui eut,
paraît-il, fort à faire. Comment s’y prendrait-
on si on était un beau jour privé de cet
appareil de diffusion et d’appel ?
Sur la vaste esplanade, d’heure en heure,
sous la haute direction de M. Beauville, l’ai
mable et compétent organisateur sportif fédé
ral, un public intéressé assista gratuitement
à des compétitions de Basket-Ball. Ce fut d’a
bord le match entre les minimes de l'Amicale
Jean-Macé contre ceux de l'Amicale Aimable-
Leblond, puis un brillant match de sélection
féminin et enfin la rencontre de deux sélec
tions de seniors masculins composant deux
équipes A et B de semblable valeur.
Sur un vaste podium occupant la partie
nord du Palais des Expositions, se déroulèrent
la Fête de jour de i4 heures à 17 heures et
la Fête de nuit, de 20 heures à 22 heures.
Dans la première on eut le régal d'un fort
beau concert de l’Harmonie Municipale, direc
tion Manière. On applaudit successivement :
Patrie, sélection de Paladilhe, L'Ile des Fées,
de Popy, Le Pays du Sourire, sélection de F.
Lehar, Le Beau Danube Bleu, de Strauss, La
Marche Lorraine, de L. Ganne, l’allegro Stras
bourg et la Marche Américaine.
Sous la direction de M. Lebrclmi, l’impor
tante chorale scolaire qui s’était distinguée le
29 Mai, à la Salle Lord-Kitchener, exécuta
l'Hymne à Victor Hugo, de façon magistrale.
On admira les pupilles du P. L. E. qui,
sous le commandement de M. Bohec, exécu
tèrent des Pyramides fort réussies et les pu
pilles de la Section féminine du P. L. G., qui
interprétèrent, dirigés par l’excellent moni
teur IL Caps, le ballet : Joyeux divertisse
ment, musique de « Faust » de Gounod.
Le soir, le nombreux public apprécia un
Concert instrumental très artistique de l’Ecole
municipale d.e musique, direction Victor Lais-
ney.
Sous la lumière des projecteurs, l’excellent
Groupe gymnique fédéral, dirigé par Mlle A.
Redou présenta Rythmes et Danses, scs deux
succès de la Fête fédérale du 19 Mai. Les
adultes du P. L. G. au torse nu, commandés
par le moniteur Paul Colleu, exécutèrent leur
belle Leçon d'Education phys que et les jeu
nes filles de l’Association Sportive de 1 Ecole
primaire supérieure, élèves de M. Couchaux
charmèrent l’assistance par deux de leurs plus
belles productions : La Force et Lutins et
Folies.
Sur la vaste « place publique » au centre
des Stands et à portée des comptoirs de dé
gustation de bière fraîche, aux accents de
l’excellent orchestre-jazz de Maurice Dupré,
une véritable foule de danseurs s’en donna
à cœur joie et à pleins jarrets de 17 heures
à 19 heures et de 22 heures à o h. 3o. O jeu
nesse intrépide !
Et le chroniqueur aura fini son pensum
quand il aura dit que la Kermesse ig35 fut
digne de la Kermesse ig3/i, qu’il aura pré
senté ses excuses à ceux qu’il peut avoir
oubliés et qu’il aura déclaré qu’il souhaite
à la Kermesse iq36 le même succès et un
narrateur plus intéressant !
Fédération des Œuvres Laïques
de la Région du Havre et d’Yvetot
RAPPORT MORAL
présenté par M. CANDELLIER, Secrétaire général
LA VIE FÉDÉRALE
J’ai l’honneur pour la 7 me fois, de vous
présenter le compte rendu moral de notre
Fédération portant sur l’exercice 1934-1-935.
C’est du reste, l’activité qui se manifeste
dans chaque section et se traduit par toute
une série de réalisations fécondes^
EFFECTIF
Nous continuons à grouper de nouvelles
Amicales dans notre zone, Le Havre-Yvetot :
ii4 Sociétés contre 112 en 1933-1934, comp
tant environ 20.000 membres fédérés.
Nous nous efforçons, par le Cinéma et les
Sports, de développer l’éclosion d’Amicales
dans chaque commune rurale, ce qui permet
de retenir les populations laborieuses dans nos
campagnes, autour de la petite école du vil
lage. L’action de notre Fédération s’exerce
efficacement dans ce sens.
Nous saluons, avec joie, l’entrée en ig34
de 180 Délégués cantonaux, dans notre Fédé
ration, au titre de Membres honoraires et
nous pouvons espérer bientôt les "voir grou
pés en Union des Délégations cantonales.
Nous suivons également, avec une bienveil
lante attention, le développement des Fêtes
de la Jeunesse, parure de nos Fêtes laïques,
et nous sommes heureux de constater qu’elles
sont venues se grouper, en 1934, dans nos
Fédérations, ainsi qu’à l’U. F. O. L. E. P. où
elles constituent, maintenant une section :
« Fêtes de la Jeunesse » que préside l’éminent
député Jean Zay.
Dans notre région, nous comptons 19 Mu
nicipalités laïques, qui ont bien voulu inscri
re à leur budget une subvention annuelle au
bénéfice de notre Fédération. En voici le ta
bleau d’honneur :
Bolbec
La Poterie
Montivilliers
Criquetot
Epouville
Beaurepaire
Colleville
Rouelles
Sanvic
Fécamp
Fauville
Sainte-Adresse
Yvetot
Cauville-sur-Mer
Gonneville-la-Mallet
Le Havre
St-Jeaij-de-la-Neuville St-Eustache-la-Forêt
St-Sauveur-d ' Emalleville
Toutes nos Sections sont actuellement en
pleine activité et l’harmonie de tous ces efforts
amicalistes fait la beauté de notre Mouvement
fédéral.
Je me fais un devoir dès le début de ce
rapport de rendre hommage à M. le Préfet
de la Seine-Inférieure, qui avait tenu à venir,
dès cette première année, prendre contact
avec nos Œuvres laïques, et nous témoigner
sa vive sollicitude. Empêché, il a dû se faire
représenter par M. le Sous-Préfet du Havre,
que nous saluons, avec respect, dans ce petit
Congrès.
La présence de M. l’Inspecteur d’Académie,
à toutes nos manifestations est pour nous le
plus précieux encouragement et nous tenons
à l’assurer, à nouveau, de notre collaboration
la plus constante.
M. Delmotte, inspecteur primaire du Ha
vre, guide toujours nos pas et veille sur notre
mouvement : il esî, pour nous le Tuteur bien
veillant et permettra, dans quelques jours, à
notre Fédération, de célébrer dignement le
Cinquantenaire de la mort de Victor Hugo.
Nous rencontrons la même sollicitude, près
de Monsieur Oléon, inspecteur primaire d’Y-
vetot, ce qui facilite beaucoup notre action.
D’autre part, nous trouvons, près de l’Ad
ministration municipale et plus particulière
ment, près de M. Léon Meyer, député-maire,
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119, rue de Tourneville — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif:
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M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 76-80
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V KERMESSE DES PETITES “9"
Chers lecteurs, plaignez le pauvre chroni
queur. Il lui faut rendre compte de la 2 ma
Kermesse des Petites « A », alors que l’an
dernier il a déjà fait une ample distribution
d’éloges à tons et à toutes et qu’il a bien
peur d’avoir épuisé tout son vocabulaire et
toute sa verve. Ah ! si vous n’aviez pas si
bonne mémoire et si vous ne gardiez pas la
collection du journal, comme il prendrait un
malin plaisir à vous servir le même plat sans
le réchauffer ! Seulement, voilà, vous lui fe
riez le mauvais tour de l’accuser de paresse
et d’impuissance !
Pourtant, il faut bien convenir qu’il y a
des ressemblances entre la 2 me Kermesse et la
première. Ne serait-ce que le but : procurer
des ressources à la Fédération des Petites « A »
et aux œuvres qu’elle patronne, des bénéfices
aux Amicales qui- prêtent leur concours et
donner aux parents et aux enfants l’occasion
d’un Dimanche de joie. Et puis, dans nos
Kermesses, c’est comme dans les Loteries de
vaisselle où le bonimenlcur proclame après
l’arrêt de la roue : « Gardez les mêmes et
on recommence ! ». Chez nous, on retrouve
I ou jours les mêmes sur la brèche — ce qui
remplit d’aise les détracteurs qui parlent de
« cumulards » et les décourageurs qui fe
raient mieux de mettre la main à la pâte, si
on nous permet cette, ligure inexacte mais
expressive.
Les organisateurs ? les mêmes. Le Comité
d’honneur : M. Léon Meyer, député-maire et
président d’honneur de la Fédération (s'il ne
fut pas présent en chair et en os, soyez assu
rés que son appui fut bien précieux quand
même) ; M. Patrimonio, adjoint chargé de
l’Instruction publique et M. Delmotte, inspec
teur de l’Enseignement primaire (que chacun
put voir tout le long du jour apporter un
précieux réconfort aux organisateurs, tout en
prenant leur part de joie). Le Comité d’orga
nisation : M. Salacrou, le dévoué adjoint au
Maire ; M. Arnaudtizon, notre président fédé
ral qui donna un bel exemple d’énergie mo
rale et d’endurance au mal physique, et tout
l'e Bureau fédéral : Mmes Pimont et Basille,
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M. Candellier, l’infatigable secrétaire général
qui assuma bien des tâches, des plus impor
tantes aux plus modestes, vainquit avant,
pendant et après une foule de difficultés et
avala bien des couleuvres, M. Mongis et Mme
Candellier, les secrétaires-adjoints, M. Rous
sel, le trésorier général modèle, M. Malot, son
dévoué adjoint,' le secrétaire permanent M.
Lefèvre qui fut — avant — souvent débordé
de travail et persécuté par le chef de la pu
blicité. Nous serions parfaitement injuste en
omettant au palmarès le commissaire général,
M. Maire et ses deux commissaires-adjoints :
MM. Michel et Beauville.
Pour dire qu’il faisait beau temps, il ne
faisait pas beau temps ; mais pour dire qu’il
faisait mauvais temps, il ne faisait « point
mauvais ». La Kermesse des Petites « A » a
l’extrême chance de se tenir à l’abri dans le
magnifique Palais des Expositions. Il plut
vers deux heures de l’après-midi, ce qui re
tarda les visiteurs d’une petite demi-heure,
pas plus. La pluie d’ailleurs amena bien des
gens qui seraient sans elle allés goûter les
plaisirs de la campagne. Quant à l’averse de
quatre heures, seuls les sportifs s’en aperçu
rent. Il y eut bien du monde et nous avons
v
lieu de nous en féliciter. Pensez, il y avait
de par la ville, sept autres Kermesses, oui
s-e-p-t, et il y avait aussi les Courses (qui fu
rent sans doute cause des ondées puisqu’au
Havre, il y a une tradition à ce sujet) ; il y
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8. MILLET
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que c’est une attraction qui fait florès).
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presse locale et régionale avait publié plu
sieurs avis et notre reconnaissance est acqui
se aux journaux d.u Havre, Montivilliers, Fé-
camp, Goderville, Saint-Romain, Bolbec, Lil-
lebonne, Fauville et Yvetot qui se firent nos
auxiliaires. Des affiches sur les murs, des pa
pillons dans les tramways et dans un certain
nombre de maisons de commerce avaient
alerté la population. Nous devons aussi nos
sincères remerciements à Radio-Normandie
qui nous apporta l’aide puissante de la radio
diffusion. Notre gratitude est en outre acquise
à tous les membres de l’Enseignement qui
distribuèrent aux Elèves de leurs Ecoles 20.000
tracts, 20.000 bons de réduction et 65o bons
d’entrée gratuite.
22 Amicales apportèrent leur concours et
leurs ressources diverses à l’organisnion et
elles rivalisèrent d’ingéniosité et d’activité
pour cette fête de la bonne humeur et de
l’entrain.
Il y eut de nombreuses entrées et les dé
voués contrôleurs bénévoles de M. Roussel
eurent fort à faire pour accueillir le public
aussi bien à la Fête de jour qu’à la Fête de
nuit.
Nous allons entreprendre une promenade
rétrospective à travers les stands et les attrac
tions. Mais le chroniqueur présente au préa
lable ses excuses à tous les bons ouvriers de
la Kermesse ; pour répondre à un certain
vœu. il voudrait faire à tous une—part égale
dans son compte-rendu, mais il ne sait com
ment atteindre à l’exacte justice. Un nombre
égal de lignes, ou de mots ? autant d’épithè
tes pour chacun ? et encore comment trou
ver des épithètes équivalentes P Tant pis, il
va risquer de mériter des reproches... d’ail
leurs ses collègues de la presse locale les par
tageront avec lui, car... leurs comptes-rendus
ont, paraît-il, comporté des omissions.
Dès l’entrée, le visiteur est assailli par de
gentes demoiselles qui lui offrent avec un ai
mable sourire des pochettes-surprises. Ce sont
les Anciennes Elèves de l'Ecole Primaire Supé
rieure qui sont lancées à l’assaut par leur
général... pardon par leur aimable présidente.
Aidée de quelques dames, et même de mes
sieurs, la dite présidente suffit à peine à dis
tribuer les lots utiles, amusants, futiles, inat
tendus ou prometteurs d’espoir qu’on gagne
à tous les coups.
Puis les jeunes filles de VEcole Pralique
offrent de bien jolis travaux de dames ; les
messieurs s’esquivent en tapinois. Vains
efforts ! Les aimables vendeuses de l’Amicale
Amiral-Courbet leur piquent au revers du
veston la fleurette pour laquelle on donne ce
qu’on veut. Peu ou pxou, on verse avec un
sourire ; mais on donne plutôt prou pour
avoir l’air chic.
Malheur à celui qui n’a pas fait provision
de pièces de vingt sous ! Car des glycines
animées de l'Amicale de Bléville l’assiègent
avec les pochettes du Jeu de la Rencontre.
Encore une décoration au veston ou au corsa
ge, avec un numéro. Les philosophes atten
dront paisiblement la rencontre qui amènera
un couple heureux — et assorti parfois par
un hasard malicieux — devant les étalages
où se distribuent de très jolis cadeaux. D’au
tres chercheront jusqu’au soir cl ne rencon
treront pas...
L'Amicale Raspail possède trois comptoirs :
le premier offre aux amateurs de bien jolies
faïences bretonnes et des crêpes délicieuses,
le second leur dispense de l’espoir, des con
seils ou de l’illusion, grâce à sa voyante extra
lucide ; le troisième par le truchement de
mignonnes rabatteuses déguisées leur permet
de gagner du café ou du chocolat.
Messieurs !... Mesdames aussi !... exercez
votre adresse au Stand de l’Amicale de Mon
tivilliers. Pour un franc, cinq 'fléchettes vous
permettent de viser et peut-être d’emporter
cinq barres de nougat de Montélimar. Nous
avons vu de belles compétitions... et parfois
d’amères désillusions.
Nous retrouvons VAmicale Juliette Dodu,
avec ses petits poissons rouges. Il y a du
bonheur pour les petits. Mais le Stand offre
aussi de très jolis sous-verres, qui témoignent
d’un sens artistique très développé ; les jeu
nes filles ont mis le poli maximum sur les
matériaux les plus soignés pour une aussi
belle présentation.
L'Amicale des Jeunes Filles d'Horfleur a
réalisé une agréable et gracieuse boutique de
fleuriste. Avec tact et simplicité, deux ven
deuses avisées distribuent des bouquets dont
Francis Yard eût dit : « de la chair vivante ».
Les animatrices de l'Amicale Mailleraye,
sous le signe de la Mouette aux ailes éployées,
tiennent une Loterie de Champagne et bis
cuits. Planchettes, roue... et peut-être pour
vingt sous goûterez-vous au nectar qui est
une des gloires de la France !
Quelle activité dans cette Taverne elbeu-
vienne où collaborent l'Amicale Massillon gar
çons et l'Amicale Emile-Renouf ! Décor ori
ginal, dessins suggestifs d’un caricaturiste gas
tronome et symboliste, personnel stylé et por
tant un uniforme significatif ; accueil char
mant et empressé ; de la joie, de l’humour,
des frites — je ne vous dis que cela ! —
viandes, fruits, bière, etc... Gargantua s’y fût
trouvé à l’aise, et Monselet y eût fait ses vers
les plus truculents. Ajoutons que les amphy-
trions y avaient déclaré la guerre à la vie
chère. Une question : où avaient-ils pu se
procurer des citrons gros comme des melons P
Et voilà pour une travée.
Passons devant un vaste espace vide jusqu'à
17 heures et entouré de murs en bois mais
solides et nous visitons la deuxième travée.
L'Amicale Amiral-Courbet monte la garde
à l’entrée. C’est là d’abord le quartier géné
ral des vendeuses des insignes déjà signalés.
C’est aussi le magasin des accessoires de co
tillon, des mille babioles en papier qui déco
reront la foule de leurs couleurs vives et
gaies. Un éventaire de bouquiniste occupe une
place importante. Le haut-parleur en parlera
beaucoup, à cause surtout d’un Dictionnaire
Larousse que le n° i3o gagnera pour 20 sous
et ne réclamera pas. A ces comptoirs des en
fants de Saint-Nicolas il y avait même des
rafraîchiàaC
note humoristique avec son Lapinodrome.
Très amusante cette forme de loterie ! Qu’ils
étaient jolis les petits culs blancs chers à
Daudet ! Qui donc avait dit que la S. P. A.
ne pourrait supporter pareille attraction ?
Allons donc ! S’il y eût des victimes à plain
dre, ce furent les carottes dont les lapins
firent grand massacre !
L'Amicale d'Harfleur avait pris à son comp
te deux établissements, sources de joie pour
les petits (on assure même que les grands ne
les dédaignèrent pas). C’était au dehors le
Guignol qui fit trois salles combles, aussi
joyeuses que bruyantes. A l’intérieur c’était
La Pêche miraculeuse. Nous ne décrirons pas
le jeu qui est connu, mais nous dirons que
la présentation était plus qu’originale. Elle
était artistique et nous voulons ici féliciter
l’artiste. anonyme qui orna les panneaux de
dessins parfaits avec un crayon extrêmement
habile. Dommage que l’exposition ne dût
être qu’éphémère !
La Commission sportive avait répété cette
année son attraction de Basket-Ball de pied
ferme et comme l’an dernier y eut un vrai
succès. Elle avait cette année ajouté un Home-
trainer qui fit ouvrir des yeux comme ça à
bien des gamins et moudre des kilomètres à
des cyclistes amateurs. La maison de cycles
Le Gac apporta à nos sportifs un appui qui
fut unanimement apprécié.
I.'Amicale Génestal, grâce à l’ingéniosité
de la famille Laurent aidée de l’ami Levesque,
apporta une note mystérieuse et pittoresque
avec son officine de Tabou, le Fakir.
L’union fait la force. La taverne de l'Ami
cale Frédéric-Bellanger et le buffet avec or
chestre de l'Amicale Jean-Macé connurent
toute la journée une foule empressée et alté
rée.
Reliant au Sud les deux travées, l’immense
terrasse de l’Auberge du Cheval Blanc, déco
rée avec goût et somptuosité par un artiste
inconnu (dame, ne nous a-t-on pas dit que
c’est en une nuit qu’il brossa un décor splen
dide ?) permit au Patronage des Etoupiéres
VETEMENTS
S. ADAM
18, Rue Thiers
LE HAVRE
HABILLE
BIEN
renforcé de l'Amicale Dauphine de servir
i.5oo consommations solides, liquides, mous
seuses, glacées ou bouillantes à un public
empressé.
L'Amicale Augustin-Normand a droit à des
compliments pour l’installation et la gestion
de ses 5 tables de ping-pong qui ne connu
rent pas le chômage. Excellente propagande
en favéur du noble jeu.
L'Amicale de l'Observatoire tint avec succès
un stand de tir qui devient sa spécialité.
Un stand qui ne vendit rien fut cependant
bien utile dans son décor rouge et bleu, cou
leurs de Paris, c’est le Secrétariat de MM. Le
fèvre et Candellier, sans oublier Mme Maire
qui en fut la gardienne permanente et vigi
lante. C’était aussi le siège du micro qui eut,
paraît-il, fort à faire. Comment s’y prendrait-
on si on était un beau jour privé de cet
appareil de diffusion et d’appel ?
Sur la vaste esplanade, d’heure en heure,
sous la haute direction de M. Beauville, l’ai
mable et compétent organisateur sportif fédé
ral, un public intéressé assista gratuitement
à des compétitions de Basket-Ball. Ce fut d’a
bord le match entre les minimes de l'Amicale
Jean-Macé contre ceux de l'Amicale Aimable-
Leblond, puis un brillant match de sélection
féminin et enfin la rencontre de deux sélec
tions de seniors masculins composant deux
équipes A et B de semblable valeur.
Sur un vaste podium occupant la partie
nord du Palais des Expositions, se déroulèrent
la Fête de jour de i4 heures à 17 heures et
la Fête de nuit, de 20 heures à 22 heures.
Dans la première on eut le régal d'un fort
beau concert de l’Harmonie Municipale, direc
tion Manière. On applaudit successivement :
Patrie, sélection de Paladilhe, L'Ile des Fées,
de Popy, Le Pays du Sourire, sélection de F.
Lehar, Le Beau Danube Bleu, de Strauss, La
Marche Lorraine, de L. Ganne, l’allegro Stras
bourg et la Marche Américaine.
Sous la direction de M. Lebrclmi, l’impor
tante chorale scolaire qui s’était distinguée le
29 Mai, à la Salle Lord-Kitchener, exécuta
l'Hymne à Victor Hugo, de façon magistrale.
On admira les pupilles du P. L. E. qui,
sous le commandement de M. Bohec, exécu
tèrent des Pyramides fort réussies et les pu
pilles de la Section féminine du P. L. G., qui
interprétèrent, dirigés par l’excellent moni
teur IL Caps, le ballet : Joyeux divertisse
ment, musique de « Faust » de Gounod.
Le soir, le nombreux public apprécia un
Concert instrumental très artistique de l’Ecole
municipale d.e musique, direction Victor Lais-
ney.
Sous la lumière des projecteurs, l’excellent
Groupe gymnique fédéral, dirigé par Mlle A.
Redou présenta Rythmes et Danses, scs deux
succès de la Fête fédérale du 19 Mai. Les
adultes du P. L. G. au torse nu, commandés
par le moniteur Paul Colleu, exécutèrent leur
belle Leçon d'Education phys que et les jeu
nes filles de l’Association Sportive de 1 Ecole
primaire supérieure, élèves de M. Couchaux
charmèrent l’assistance par deux de leurs plus
belles productions : La Force et Lutins et
Folies.
Sur la vaste « place publique » au centre
des Stands et à portée des comptoirs de dé
gustation de bière fraîche, aux accents de
l’excellent orchestre-jazz de Maurice Dupré,
une véritable foule de danseurs s’en donna
à cœur joie et à pleins jarrets de 17 heures
à 19 heures et de 22 heures à o h. 3o. O jeu
nesse intrépide !
Et le chroniqueur aura fini son pensum
quand il aura dit que la Kermesse ig35 fut
digne de la Kermesse ig3/i, qu’il aura pré
senté ses excuses à ceux qu’il peut avoir
oubliés et qu’il aura déclaré qu’il souhaite
à la Kermesse iq36 le même succès et un
narrateur plus intéressant !
Fédération des Œuvres Laïques
de la Région du Havre et d’Yvetot
RAPPORT MORAL
présenté par M. CANDELLIER, Secrétaire général
LA VIE FÉDÉRALE
J’ai l’honneur pour la 7 me fois, de vous
présenter le compte rendu moral de notre
Fédération portant sur l’exercice 1934-1-935.
C’est du reste, l’activité qui se manifeste
dans chaque section et se traduit par toute
une série de réalisations fécondes^
EFFECTIF
Nous continuons à grouper de nouvelles
Amicales dans notre zone, Le Havre-Yvetot :
ii4 Sociétés contre 112 en 1933-1934, comp
tant environ 20.000 membres fédérés.
Nous nous efforçons, par le Cinéma et les
Sports, de développer l’éclosion d’Amicales
dans chaque commune rurale, ce qui permet
de retenir les populations laborieuses dans nos
campagnes, autour de la petite école du vil
lage. L’action de notre Fédération s’exerce
efficacement dans ce sens.
Nous saluons, avec joie, l’entrée en ig34
de 180 Délégués cantonaux, dans notre Fédé
ration, au titre de Membres honoraires et
nous pouvons espérer bientôt les "voir grou
pés en Union des Délégations cantonales.
Nous suivons également, avec une bienveil
lante attention, le développement des Fêtes
de la Jeunesse, parure de nos Fêtes laïques,
et nous sommes heureux de constater qu’elles
sont venues se grouper, en 1934, dans nos
Fédérations, ainsi qu’à l’U. F. O. L. E. P. où
elles constituent, maintenant une section :
« Fêtes de la Jeunesse » que préside l’éminent
député Jean Zay.
Dans notre région, nous comptons 19 Mu
nicipalités laïques, qui ont bien voulu inscri
re à leur budget une subvention annuelle au
bénéfice de notre Fédération. En voici le ta
bleau d’honneur :
Bolbec
La Poterie
Montivilliers
Criquetot
Epouville
Beaurepaire
Colleville
Rouelles
Sanvic
Fécamp
Fauville
Sainte-Adresse
Yvetot
Cauville-sur-Mer
Gonneville-la-Mallet
Le Havre
St-Jeaij-de-la-Neuville St-Eustache-la-Forêt
St-Sauveur-d ' Emalleville
Toutes nos Sections sont actuellement en
pleine activité et l’harmonie de tous ces efforts
amicalistes fait la beauté de notre Mouvement
fédéral.
Je me fais un devoir dès le début de ce
rapport de rendre hommage à M. le Préfet
de la Seine-Inférieure, qui avait tenu à venir,
dès cette première année, prendre contact
avec nos Œuvres laïques, et nous témoigner
sa vive sollicitude. Empêché, il a dû se faire
représenter par M. le Sous-Préfet du Havre,
que nous saluons, avec respect, dans ce petit
Congrès.
La présence de M. l’Inspecteur d’Académie,
à toutes nos manifestations est pour nous le
plus précieux encouragement et nous tenons
à l’assurer, à nouveau, de notre collaboration
la plus constante.
M. Delmotte, inspecteur primaire du Ha
vre, guide toujours nos pas et veille sur notre
mouvement : il esî, pour nous le Tuteur bien
veillant et permettra, dans quelques jours, à
notre Fédération, de célébrer dignement le
Cinquantenaire de la mort de Victor Hugo.
Nous rencontrons la même sollicitude, près
de Monsieur Oléon, inspecteur primaire d’Y-
vetot, ce qui facilite beaucoup notre action.
D’autre part, nous trouvons, près de l’Ad
ministration municipale et plus particulière
ment, près de M. Léon Meyer, député-maire,
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