Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1934-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 octobre 1934 01 octobre 1934
Description : 1934/10/01 (N96)-1934/10/31. 1934/10/01 (N96)-1934/10/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9827341
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
L'ENSEIGNEMENT
• .
mmgà
Huitième Année.— N° 96
A
U|
LIGUE FRANÇAISE DE
CONFÉDÉRATION GÉNÉRALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
Octobre 1934
Le Bijoutier de la Place Thiers
(à côté du Printemps)
Le mieux
en MONTRES ÊTT B JOUX
Remise 10 % à nos\Sociétaires.
Publicité: M CANDELLIER
5, Rue des Etoupières - LE HAVRE
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
J'OTTIRIN'^IL MENSUEL
Rédaction: M. PI MON T
119, rue de Tourneville — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 76-80
Ecole de Filles
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Téléphone 46.38
Ciièq;u.es Postaux Rouen 634
Rue Dauphine - LE HAVRE
LES DECRETS-LOIS
ET L’ÉDUCATION NATIONALE
L'Enseignement Primaire Supérieur
réduit à l'état squelettique
rejette les enfants des travailleurs
Par décret-loi du 29 Juin 1934, sont sup
primés, dans l’Enseignement Primaire supé
rieur :
i° - 95 emplois de directeurs, directrices,
professeurs adjoints et répétiteurs ; suppres
sion qui se traduit par la fermeture de 20
écoles ayant moins de 60 élèves, et le rempla
cement de ces écoles par des cours complé
mentaires ;
2 0 - 124 emplois d’instituteurs délégués, ce
personnel étant affecté aux cours complémen
taires ou aux cours supérieurs des écoles pri
maires.
xxx
Qu’est-ce que
l’Enseignement Primaire Supérieur ?
Pour apprécier la gravité de ces mesures,
nous dit M. Capitaine, représentant élu des
E. P. S. au Conseil Supérieur de l’Instruc
tion Publique, il faut se rendre compte de
l’importance sociale de l’enseignement pri
maire supérieur et voir dans quelle situation
difficile déjà il se trouvait à la veille du dé
cret-loi.
L’E. P. S. est un enseignement du second
degré, à courte scolarité, adapté aux classes
moyennes et laborieuses de notre pays. Il dis
pense une culture générale, donnée par des
maîtres munis du professorat ou de certificats
de licences équivalents ; il donne aussi une
culture professionnelle fortement appuyée sur
la culture générale.
Cette remarquable synthèse aboutit à for
mer pour les cadres du commerce et de l’in
dustrie, des sujets d’élite; des hommes dont
la pensée reste libre et dont l’esprit, apte à
observer et à juger, sait tirer des faits de la
vie les leçons et les enseignements qu’elle
comporte. N’est-ce pas là. au fond, le carac
tère même de la « culture véritable » ?
L’E. P. S. est accessible à un grand nom
bre d’enfants qui ne peuvent, pour des rai
sons pécuniaires, aborder les longues études
secondaires. Il prépare, en trois ou quatre
années, aux administrations publiques et pri
vées, aux multiples écoles techniques supé
rieures. Il fournit au commerce et à l’indus
trie des jeunes gens qui s’adaptent facilement
et peuvent s’élever très haut dans la carrière
qu’ils ont choisie. Un trait distinctif de l’en
seignement primaire supérieur est aussi sa
souplesse d’adaptation aux nécessités locales
ou régionales.
Ce trait distinctif se trouve largement sou
ligné dans le caractère particulier qu’ont pris
si heureusement les E. P. S. de Paris, se dé
veloppant en un milieu où le recrutement fa
vorable a pu faire jouer, dans d’excellentes
conditions, une sélection qui n’est pas étran
gère aux merveilleux résultats obtenus. La
Municipalité parisienne, créatrice de ces écoles,
leur réserve, toujours, d’ailleurs, une attentive
sollicitude. Elles assurent toutes, aux meilleurs
des enfants de situation modeste, les plus lar
ges possibilités : et par la voie de l’une d’entre
elles le Collège Chaptal, les enfants .du peuple
(les jeunes filles sont admises dans les claasses
supérieures du Collège Chaptal), sont assurés
de pouvoir trouver à la mesure de leur intel
ligence, une réponse favorable à leurs aspira
tions spirituelles les plus élevées. (Enseigne
ment, laboratoires, haut enseignement com
mercial, grandes écoles, etc...). Quoi de plus
près, pour l’instant, de ce que pourra être
P « Ecole unique » de demain ?
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
> m h Lu ILn B T
112 et 11U, rue Maréchal-Joffre
*
Développement du Film. lfr.
6/9
8 poses
Le succès de l’E. P. S. et sa misère
Enseignement de culture et enseignement
pratique, enseignement à courte scolarité, en
seignement souple et s’adaptant au milieu,
tels sont les caractères qui ont contribué au
succès incomparable de l’enseignement pri
maire supérieur.
En 1931, sur. 28.419 candidats reçus au
concours des bourses, commun à PE. P. S. et
à l’enseignement secondaire, 20.970 ont opté
pour le premier, 6.76.4 seulement pour le se
cond.
En 1932, 26.964 candidats reçus ont choisi
l’E. P. S.
Pour 1934, les candidats aux bourses se ré
partissent ainsi :
9.894 demandent l’enseignement secondaire;
34.352 demandent l’enseignement primaire
supérieur ; 1.927 demandent l’enseignement
technique.
Ces chiffres se passent de commentaires.
Or, même dès 1929, on considérait comme
indispensable la création de 4oo postes de pro
fesseurs, on réclamait des heures supplémen
taires pour plus de 5o écoles. O11 faisait valoir
que le crédit alloué aux classes professionnel
les : 5oo.ooo francs pour toute la France, était
dérisoire, et que, pour i4o.ooo élèves il eût
fallu pour le moins un million.
En réponse à ces doléances, le ministère a
dû, en 1933, faire des économies. Sur i65 éco
les supérieures, 16 virent le nombre de leurs
professeurs diminué, sous prétexte qu’il y avait
peu d’élèves dans les trois « années » propre
ment dites. On ne tint pas compte que les
classes préparatoires étaient terriblement chai’-
gées, à cause de la forte natalité des années
1920-21 qui .allait, dans ces classes, jusqu’à
127 élèves pour un même établissement, et
qu’il y avait là une promesse de pléthore pour
les années suivantes.
Comme conséquence aux diminutions de
personnel, 70 établissements refusèrent un to
tal de 3.io4 élèves: A 3o élèves par classe,
c’était l’effectif de io3 classes, et l’emploi de
120 professeurs.
Quelques exemples locaux montreront quel
le misère fut dès lors celle de certaines écoles
supérieures, (Nous désignons les villes par leur
initiale) :
C. - L’effectif croît, en deux ans, de i4g
élèves. Aucun poste n’est créé.
B. , M. et T. - Les ateliers sont immobili
sés faute de personnel.
E. - Ni couture, ni dessin, ni musique, ni
enseignement ménager.
L. et T. - Pas une seule heure d’éducation
physique.
L., V. et C. - 55 heures, 68 heures, 90 heu
res d’enseignement prévues aux horaires de
1929 ne peuvent assurées.
V - 8 « années » n’ont que 4 jours de
classe par semaine.
0. - (735 élèves) : pas de surveillant général.
C. - Un seul professeur de français pour
127 élèves préparant le brevet supérieur.
S. - Un professeur de mathématiques fait
des cours de géographie, d’orthographe et
d’enseignement civique.
R. (23o élèves), école préparant au brevet
supérieur : 1 seul professeur titulaire.
W. - 5 classes très différentes d’âge et de
niveau intellectuel suivant un même cours.
Et l’on pourrait prolonger cette pénible
énumération.
r x x
Les enfants des travailleurs sont refoulés
vers l’enseignement primaire et manuel
Comme remède à cette situation, le minis
tère prit des mesures pour développer les
cours complémentaires. On sait que les cours
complémentaires appartiennent à l’école pri
maire et qu’ils sont dirigés, le plus souvent
par des instituteurs. Sans méconnaître le grand
mérite de ces derniers qui ont su hausser leur
savoir, de manière à dominer les programmes
qui leur étaient imposés, il faut convenir que
les conditions dans lesquelles ils sont placés
rendent leur tâche très difficile. Ils préparent
cependant, en deux années, au brevet élémen
taire, alors que l’E. P. S. en emploie trois.
De là un obligatoire « bourrage » dont sont
responsables non les maîtres, mais les obliga
tions des programmes et le statut même des
cours complémentaires.
Dès lors, quel profit pour l’intelligence ?
Ajoutons que les mesures prises en 1933 et
qui écartaient un certain nombre d’enfants
de l’E. P. S., sont contraires au décret orga
nique du 18 Janvier 1887.
Le recrutement possible resta d’ailleurs con
sidérable, et l’on vit des situations comme
celle-ci : une municipalité qui venait de faire
un gros effort et de construire une école mo
derne, eut son cours de brevet supérieur sup
primé : le local resta vide. Mais, d’autre part,
21 % seulement des candidates purent être
admises, parce que l’administration refusa le
personnel nécessaire à une « première année »
complémentaire.
Dans la banlieue parisienne, un millier d’é
lèves furent écartés de l’E. P. S., c’est-à-dire,
pratiquement, de tout enseignement, alors que
les candidats au concours, choisis par les ins
tituteurs, représentent l’élite de l’école pri
maire.
Au seul E. P. S., fut du reste réservée cette
rigueur, puisqu’on créa, au i cr Octobre 1933 :
Lycées et collèges, i4i postes; Enseignement
technique, 73 postes ; Cours complémentaires,
129 postes E. P. S., o poste.
Ce tableau indique une tendance très nette
en faveur des cours complémentaires et de
l’enseignement technique.
Nous venons de voir ce qu’il faut penser des
cours'complémentaires. Quant à l’enseignement
technique du deuxième degré, il a sa mission
propre, dont une part importante est la for
mation des ouvriers qualifiés, il a sa concep
tion propre de la formation intellectuelle des
élèves, et ses ressources ont été largement ali
mentées par la taxe d’apprentissage.
Pour des raisons historiques, l’enseignement
technique a dû, à l’origine, s’appuyer forte
ment sur le haut commerce et la haute in
dustrie.
Il est resté longtemps en marge de l’éduca
tion nationale. Il a été soumis à des fluctua
tions diverses entre divers ministères. Le sous-
secrétariat d’Etat qui, ces dernières années,
lui marquait encore une place à part, a dis
paru.
xxx
Conséquences sanitaires
de l’encombrement des E. P. S.
Ayant situé l’E. P. S. entre les cours com
plémentaires, d’une part, et l’enseignement
technique d’autre part, il apparaît avec trop
d’élèves pour trop peu de maîtres. De là, évi
demment, avec un rendement décroissant de
l’enseignement, une fatigue excessive pour les
maîtres et les élèves : fatigue assez grave pour
qu’on remarque chez ces derniers plus de
sujets nerveux et instables qu’autrefois. Il fau
drait, nous dit M. Capitaine, une surveillance
médicale très attentive, par la collaboration
étroite du médecin et des éducateurs. Or, com
bien de.médecins sont affectés à l’examen des
élèves de nos E. P. S. ?
Combien de visites peuvent-ils leur consa
crer en l’état actuel des crédits ? Une école
qui rassemble souvent un millier d’élèves ne
devrait-elle pas avoir son médecin en perma
nence ? On l’a bien dans les théâtres. N’est-
il pas lamentable de faire attendre un enfant
blessé dans une cour de récréation, alors que
des soins urgents sont indispensables ?
Heureuse encore, l’école importante qui
possède la libre disposition du téléphone, ce
qui n’est malheureusement pas souvent le cas.
Pour être juste, disons cependant que quel
ques établissements possèdent un service mé
dical remarquable. Jusqu’à l’application des
décrets-lois, Chaptal, par exemple, possédait
en permanence un répétiteur-docteur dont les
services venaient compléter ceux du médecin
attaché à l’établissement.
xxx
La carence de l’E. P. S.
Tel était l’E. P. S. à la veille du décret-loi
VÊTEMENTS
Ru» Thl»r*
LE HAVIE
de juin. M. Germain-Martin, avec le tact que
nous lui connaissons, vient encore d’accroître
cette détresse. Certes, notre ministre de l’Edu
cation Nationale a présenté une énergique ré
sistance à l’impératif des compressions. Certes,
des mesures ont été prises pour ménager l’a
venir. Néanmoins, des faits sont là, et nos
craintes restent graves.
Les mesures restrictives portent, en grande
partie, sur les écoles dont l’effectif est peu
nombreux. Mais il y a là, comme nous l’a
vons déjà signalé pour l’enseignement primai
re., une mesure antidémocratique. La jeunesse
des petites villes va être privée des possibilités
d’étude auxquelles elle pouvait prétendre. Elle
devra émigrer vers les écoles des centres, et
ce seront, pour bien des familles, des frais
trop lourds et le chagrin de la séparation.
La réaction, comme toujours, a pesé tous
ces éléments. Elle se prépare à recueillir des
élèves que l’Etat décourage, et aussi des pro
fesseurs qu’il prive d’un gagne-pain néces
saire pour une famille souvent non élevée. Des
ouvertures, déjà, ont été faites à ces derniers.
O11 annonce la création d’un vaste enseigne
ment libre, à la fois primaire, supérieur et
secondaire.
x k x>
Le cas douloureux des professeurs-adjoints
Nous ne terminerons pas cet exposé sans
protester contre la désinvolture avec laquelle
on agit envers les instituteurs-délégués qui
vont être rejetés vers l’enseignement primaire.
Ces instituteurs délégués sont ceux qui, mu
nis d’une partie du professorat ou de la li
cence, sont entrés dans l’E. P. S., avec l’in
tention de compléter leurs diplômes.
Le décret du 12 Juillet 1927 prévoyait leur
titularisation, comme professeurs adjoints,
moyennant certaines conditions de services et
de titres.
Brusquement, ils perdent tout espoir de ti
tularisation, alors qu’ils vivaient dans une sé
curité qu’ils tenaient de la confiance accordée
en général aux textes.
Et ce procédé n’a même pas l’excuse de se
traduire pour l’Etat, par une économie con
sidérable, à cause du reclassement des inté
ressés. On pouvait, certes, ne plus recruter
de professeurs-adjoints, mesure justifiable, en
ce sens qu’elle conduit à donner aux E. P. S.
uniquement des professeurs titulaires. Mais
une mesure transitoire s’imposait pour le per
sonnel en activité.
Le décret-loi, tel qu’il a été rédigé, provo
que dans certaines familles de véritables ca
tastrophes.
Ajoutons que la mesure a été rendue plus
inhumaine encore puisqu’au i4 juillet, les
intéressés ne savaient pas encore s’ils étaient
mis à la retraite, déplacés... ou même licen
ciés.
Telles sont les indications que M. Capitaine
a bien voulu me fournir. Les décrets-lois pro
voquent un grave mécontentement dans les
familles et dans le personnel ; leur applica
tion conduit l’administration à des mesures
inhumaines, et pour l’éducation nationale, ils
apparaissent au premier chef comme antidé
mocratiques et antilaïques.
Denise Moran.
« Lumière ».
LA VIE CONFÉDÉRALE
Activité Postscolaire des Instituteurs
M. Maurice Robert, député, expose à M. le
Ministre de l’E. N. que la Ligue de l’Ensei
gnement, tenant son Congrès à Reims en Mai
dernier, a adopté le vœu demandant que,
pour établir les mutations du personnel en
seignant, l’Administration tienne- compte, à
titres égaux, de l’effort accompli par les maî
tres et maîtresses dans le domaine de la post
école, et demande : i° - si l’administration
de l’Education ationale entend tenir compte
du vœu en question ; 2 0 dans l’affirmative,
quelles instructions elle compte envoyer aux
inspecteurs d’académie, en vue des mutations
en cours.
Réponse. — Le vœu exprimé par la Ligue
de VEnseignement correspond à la, pratique
habituelle dans la plupart des départements.
Lorsque deux candidats ont, par ailleurs, des
titres égaux et une aptitude égale à tel poste
qu'ils sollicitent, les autorités académiques ne
manquent jamais de prendre en considération
leur activité postscolaire.
LA VIE FÉDÉRALE
CONSEIL D’ADMINISTRATION
du 21 Octobre <934
Président ; M. Arnaudtizon.
Présents : Mmes Basille, Candellier, Mlles
Cauvin, Gérard, Mme Grémonl, Mlle llervieu,
Mmes Pimont, Richard, Serre.
MM. Arnaudtizon, Beauville, Benoît, Beuze-
boc, Candellier, Hubert, Lecomte, Lefebvre
Henri, Longuet Georges et Longuet Raoul,
Maire, Mandeville, Michel, Mongis, Pimont,
Risson, Roussel.
M. Lefebvre Louis, permanent, était présent
ainsi que M. Fiévez, de la Commission de Tir.
Procès-verbal de la dernière séance. —
Lù et adopté.
Félicitations à M. Arnaudtizon. — M.
Pimont se défend de traiter une question poli
tique ; mais il désire exprimer la satisfaction
de la Fédération de la réélection de son prési
dent comme conseiller général. M. Arnaudti
zon s’étant présenté devant les électeurs du
2 me canton en représentant des laïques. Sa
victoire est la nôtre ; nous nous en réjouis
sons et le complimentons.
M. Arnaudtizon est très touché de nos ap
probations et de nos félicitations (Applaudisse
ments).
Compte rendu financier. — M. Roussel
donne lecture des résultats financiers obtenus
à la Kermesse et à la Fête du Plein Air.
Pour la Kermesse les droits d’entrée ont
donné, 6.166 fr. 90; les divers comptoirs,
15.722 fr. 5o ; la cession à la Fête du Plein
Air d’articles laissés pour compte, 1.000 fr.
Au total, 22.889 fr. 4o de recettes.
Les frais d’organisation se sont élevés à
n.652 fr. 75. Les Amicales participantes ont
perçu 5.38i fr. i5 sur les bénéfices, et il reste
encore un boni de 5.855 fr. 5o.
M. Candellier fait part au Conseil d’une
demande de renseignements sur la répartition
entre les Amicales participantes de la quote-
part des bénéfices leur revenant. Celte deman
de émane de l’Amicale Phalsbourg.
Comme il avait été convenu lors de l’or
ganisation de la Kermesse, il n’y aura pas pu
blication de la répartition. Toutefois le Conseil
décide de communiquer cette répartition à
l’Amicale Phalsbourg si celle-ci réitère sa de
mande.
Les recettes de la Fête du Plein Air se dé
composent comme suit :
Entrées sur le terrain 7.247
Vente de programmes 72 15
Quête au Théâtre 532 90
Billets vendus par Dieppe 38o —
Subvention de Dieppe 8.000 —
Billets de tombola (Dieppe, 4-6oo
fr. ; Rouen, 4-970 fr. ; Le Ha
vre, 3.664 fr. 45) i3.2o4 45
Cession de lots <■ 3i 25
Vente de tickets de restaurant 8.949 —
Divers
Au total..
4i6 —
38.863 70
Quant aux dépenses, elles se montent à
33.85o fr. 60.
Principaux chapitres :
Frais d’organisation 6.995 i5
Tombola 4-34i 85
Restaurants 10.532 60
"Coûter aux enfants des Ecoles 5.981 —
Subvention à la Fête de la Jeu
nesse de Rouen 3.000 —
A l’E. N. et à l’E. P. S 1.000 —
Transport enfants de la Fête de la
Jeunesse du Havre 2.000 —
33.85o 60
SL-,.JJ
Horlogerie
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• .
mmgà
Huitième Année.— N° 96
A
U|
LIGUE FRANÇAISE DE
CONFÉDÉRATION GÉNÉRALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
Octobre 1934
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(à côté du Printemps)
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5, Rue des Etoupières - LE HAVRE
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
J'OTTIRIN'^IL MENSUEL
Rédaction: M. PI MON T
119, rue de Tourneville — LE HAVRE
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 76-80
Ecole de Filles
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Téléphone 46.38
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Rue Dauphine - LE HAVRE
LES DECRETS-LOIS
ET L’ÉDUCATION NATIONALE
L'Enseignement Primaire Supérieur
réduit à l'état squelettique
rejette les enfants des travailleurs
Par décret-loi du 29 Juin 1934, sont sup
primés, dans l’Enseignement Primaire supé
rieur :
i° - 95 emplois de directeurs, directrices,
professeurs adjoints et répétiteurs ; suppres
sion qui se traduit par la fermeture de 20
écoles ayant moins de 60 élèves, et le rempla
cement de ces écoles par des cours complé
mentaires ;
2 0 - 124 emplois d’instituteurs délégués, ce
personnel étant affecté aux cours complémen
taires ou aux cours supérieurs des écoles pri
maires.
xxx
Qu’est-ce que
l’Enseignement Primaire Supérieur ?
Pour apprécier la gravité de ces mesures,
nous dit M. Capitaine, représentant élu des
E. P. S. au Conseil Supérieur de l’Instruc
tion Publique, il faut se rendre compte de
l’importance sociale de l’enseignement pri
maire supérieur et voir dans quelle situation
difficile déjà il se trouvait à la veille du dé
cret-loi.
L’E. P. S. est un enseignement du second
degré, à courte scolarité, adapté aux classes
moyennes et laborieuses de notre pays. Il dis
pense une culture générale, donnée par des
maîtres munis du professorat ou de certificats
de licences équivalents ; il donne aussi une
culture professionnelle fortement appuyée sur
la culture générale.
Cette remarquable synthèse aboutit à for
mer pour les cadres du commerce et de l’in
dustrie, des sujets d’élite; des hommes dont
la pensée reste libre et dont l’esprit, apte à
observer et à juger, sait tirer des faits de la
vie les leçons et les enseignements qu’elle
comporte. N’est-ce pas là. au fond, le carac
tère même de la « culture véritable » ?
L’E. P. S. est accessible à un grand nom
bre d’enfants qui ne peuvent, pour des rai
sons pécuniaires, aborder les longues études
secondaires. Il prépare, en trois ou quatre
années, aux administrations publiques et pri
vées, aux multiples écoles techniques supé
rieures. Il fournit au commerce et à l’indus
trie des jeunes gens qui s’adaptent facilement
et peuvent s’élever très haut dans la carrière
qu’ils ont choisie. Un trait distinctif de l’en
seignement primaire supérieur est aussi sa
souplesse d’adaptation aux nécessités locales
ou régionales.
Ce trait distinctif se trouve largement sou
ligné dans le caractère particulier qu’ont pris
si heureusement les E. P. S. de Paris, se dé
veloppant en un milieu où le recrutement fa
vorable a pu faire jouer, dans d’excellentes
conditions, une sélection qui n’est pas étran
gère aux merveilleux résultats obtenus. La
Municipalité parisienne, créatrice de ces écoles,
leur réserve, toujours, d’ailleurs, une attentive
sollicitude. Elles assurent toutes, aux meilleurs
des enfants de situation modeste, les plus lar
ges possibilités : et par la voie de l’une d’entre
elles le Collège Chaptal, les enfants .du peuple
(les jeunes filles sont admises dans les claasses
supérieures du Collège Chaptal), sont assurés
de pouvoir trouver à la mesure de leur intel
ligence, une réponse favorable à leurs aspira
tions spirituelles les plus élevées. (Enseigne
ment, laboratoires, haut enseignement com
mercial, grandes écoles, etc...). Quoi de plus
près, pour l’instant, de ce que pourra être
P « Ecole unique » de demain ?
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
> m h Lu ILn B T
112 et 11U, rue Maréchal-Joffre
*
Développement du Film. lfr.
6/9
8 poses
Le succès de l’E. P. S. et sa misère
Enseignement de culture et enseignement
pratique, enseignement à courte scolarité, en
seignement souple et s’adaptant au milieu,
tels sont les caractères qui ont contribué au
succès incomparable de l’enseignement pri
maire supérieur.
En 1931, sur. 28.419 candidats reçus au
concours des bourses, commun à PE. P. S. et
à l’enseignement secondaire, 20.970 ont opté
pour le premier, 6.76.4 seulement pour le se
cond.
En 1932, 26.964 candidats reçus ont choisi
l’E. P. S.
Pour 1934, les candidats aux bourses se ré
partissent ainsi :
9.894 demandent l’enseignement secondaire;
34.352 demandent l’enseignement primaire
supérieur ; 1.927 demandent l’enseignement
technique.
Ces chiffres se passent de commentaires.
Or, même dès 1929, on considérait comme
indispensable la création de 4oo postes de pro
fesseurs, on réclamait des heures supplémen
taires pour plus de 5o écoles. O11 faisait valoir
que le crédit alloué aux classes professionnel
les : 5oo.ooo francs pour toute la France, était
dérisoire, et que, pour i4o.ooo élèves il eût
fallu pour le moins un million.
En réponse à ces doléances, le ministère a
dû, en 1933, faire des économies. Sur i65 éco
les supérieures, 16 virent le nombre de leurs
professeurs diminué, sous prétexte qu’il y avait
peu d’élèves dans les trois « années » propre
ment dites. On ne tint pas compte que les
classes préparatoires étaient terriblement chai’-
gées, à cause de la forte natalité des années
1920-21 qui .allait, dans ces classes, jusqu’à
127 élèves pour un même établissement, et
qu’il y avait là une promesse de pléthore pour
les années suivantes.
Comme conséquence aux diminutions de
personnel, 70 établissements refusèrent un to
tal de 3.io4 élèves: A 3o élèves par classe,
c’était l’effectif de io3 classes, et l’emploi de
120 professeurs.
Quelques exemples locaux montreront quel
le misère fut dès lors celle de certaines écoles
supérieures, (Nous désignons les villes par leur
initiale) :
C. - L’effectif croît, en deux ans, de i4g
élèves. Aucun poste n’est créé.
B. , M. et T. - Les ateliers sont immobili
sés faute de personnel.
E. - Ni couture, ni dessin, ni musique, ni
enseignement ménager.
L. et T. - Pas une seule heure d’éducation
physique.
L., V. et C. - 55 heures, 68 heures, 90 heu
res d’enseignement prévues aux horaires de
1929 ne peuvent assurées.
V - 8 « années » n’ont que 4 jours de
classe par semaine.
0. - (735 élèves) : pas de surveillant général.
C. - Un seul professeur de français pour
127 élèves préparant le brevet supérieur.
S. - Un professeur de mathématiques fait
des cours de géographie, d’orthographe et
d’enseignement civique.
R. (23o élèves), école préparant au brevet
supérieur : 1 seul professeur titulaire.
W. - 5 classes très différentes d’âge et de
niveau intellectuel suivant un même cours.
Et l’on pourrait prolonger cette pénible
énumération.
r x x
Les enfants des travailleurs sont refoulés
vers l’enseignement primaire et manuel
Comme remède à cette situation, le minis
tère prit des mesures pour développer les
cours complémentaires. On sait que les cours
complémentaires appartiennent à l’école pri
maire et qu’ils sont dirigés, le plus souvent
par des instituteurs. Sans méconnaître le grand
mérite de ces derniers qui ont su hausser leur
savoir, de manière à dominer les programmes
qui leur étaient imposés, il faut convenir que
les conditions dans lesquelles ils sont placés
rendent leur tâche très difficile. Ils préparent
cependant, en deux années, au brevet élémen
taire, alors que l’E. P. S. en emploie trois.
De là un obligatoire « bourrage » dont sont
responsables non les maîtres, mais les obliga
tions des programmes et le statut même des
cours complémentaires.
Dès lors, quel profit pour l’intelligence ?
Ajoutons que les mesures prises en 1933 et
qui écartaient un certain nombre d’enfants
de l’E. P. S., sont contraires au décret orga
nique du 18 Janvier 1887.
Le recrutement possible resta d’ailleurs con
sidérable, et l’on vit des situations comme
celle-ci : une municipalité qui venait de faire
un gros effort et de construire une école mo
derne, eut son cours de brevet supérieur sup
primé : le local resta vide. Mais, d’autre part,
21 % seulement des candidates purent être
admises, parce que l’administration refusa le
personnel nécessaire à une « première année »
complémentaire.
Dans la banlieue parisienne, un millier d’é
lèves furent écartés de l’E. P. S., c’est-à-dire,
pratiquement, de tout enseignement, alors que
les candidats au concours, choisis par les ins
tituteurs, représentent l’élite de l’école pri
maire.
Au seul E. P. S., fut du reste réservée cette
rigueur, puisqu’on créa, au i cr Octobre 1933 :
Lycées et collèges, i4i postes; Enseignement
technique, 73 postes ; Cours complémentaires,
129 postes E. P. S., o poste.
Ce tableau indique une tendance très nette
en faveur des cours complémentaires et de
l’enseignement technique.
Nous venons de voir ce qu’il faut penser des
cours'complémentaires. Quant à l’enseignement
technique du deuxième degré, il a sa mission
propre, dont une part importante est la for
mation des ouvriers qualifiés, il a sa concep
tion propre de la formation intellectuelle des
élèves, et ses ressources ont été largement ali
mentées par la taxe d’apprentissage.
Pour des raisons historiques, l’enseignement
technique a dû, à l’origine, s’appuyer forte
ment sur le haut commerce et la haute in
dustrie.
Il est resté longtemps en marge de l’éduca
tion nationale. Il a été soumis à des fluctua
tions diverses entre divers ministères. Le sous-
secrétariat d’Etat qui, ces dernières années,
lui marquait encore une place à part, a dis
paru.
xxx
Conséquences sanitaires
de l’encombrement des E. P. S.
Ayant situé l’E. P. S. entre les cours com
plémentaires, d’une part, et l’enseignement
technique d’autre part, il apparaît avec trop
d’élèves pour trop peu de maîtres. De là, évi
demment, avec un rendement décroissant de
l’enseignement, une fatigue excessive pour les
maîtres et les élèves : fatigue assez grave pour
qu’on remarque chez ces derniers plus de
sujets nerveux et instables qu’autrefois. Il fau
drait, nous dit M. Capitaine, une surveillance
médicale très attentive, par la collaboration
étroite du médecin et des éducateurs. Or, com
bien de.médecins sont affectés à l’examen des
élèves de nos E. P. S. ?
Combien de visites peuvent-ils leur consa
crer en l’état actuel des crédits ? Une école
qui rassemble souvent un millier d’élèves ne
devrait-elle pas avoir son médecin en perma
nence ? On l’a bien dans les théâtres. N’est-
il pas lamentable de faire attendre un enfant
blessé dans une cour de récréation, alors que
des soins urgents sont indispensables ?
Heureuse encore, l’école importante qui
possède la libre disposition du téléphone, ce
qui n’est malheureusement pas souvent le cas.
Pour être juste, disons cependant que quel
ques établissements possèdent un service mé
dical remarquable. Jusqu’à l’application des
décrets-lois, Chaptal, par exemple, possédait
en permanence un répétiteur-docteur dont les
services venaient compléter ceux du médecin
attaché à l’établissement.
xxx
La carence de l’E. P. S.
Tel était l’E. P. S. à la veille du décret-loi
VÊTEMENTS
Ru» Thl»r*
LE HAVIE
de juin. M. Germain-Martin, avec le tact que
nous lui connaissons, vient encore d’accroître
cette détresse. Certes, notre ministre de l’Edu
cation Nationale a présenté une énergique ré
sistance à l’impératif des compressions. Certes,
des mesures ont été prises pour ménager l’a
venir. Néanmoins, des faits sont là, et nos
craintes restent graves.
Les mesures restrictives portent, en grande
partie, sur les écoles dont l’effectif est peu
nombreux. Mais il y a là, comme nous l’a
vons déjà signalé pour l’enseignement primai
re., une mesure antidémocratique. La jeunesse
des petites villes va être privée des possibilités
d’étude auxquelles elle pouvait prétendre. Elle
devra émigrer vers les écoles des centres, et
ce seront, pour bien des familles, des frais
trop lourds et le chagrin de la séparation.
La réaction, comme toujours, a pesé tous
ces éléments. Elle se prépare à recueillir des
élèves que l’Etat décourage, et aussi des pro
fesseurs qu’il prive d’un gagne-pain néces
saire pour une famille souvent non élevée. Des
ouvertures, déjà, ont été faites à ces derniers.
O11 annonce la création d’un vaste enseigne
ment libre, à la fois primaire, supérieur et
secondaire.
x k x>
Le cas douloureux des professeurs-adjoints
Nous ne terminerons pas cet exposé sans
protester contre la désinvolture avec laquelle
on agit envers les instituteurs-délégués qui
vont être rejetés vers l’enseignement primaire.
Ces instituteurs délégués sont ceux qui, mu
nis d’une partie du professorat ou de la li
cence, sont entrés dans l’E. P. S., avec l’in
tention de compléter leurs diplômes.
Le décret du 12 Juillet 1927 prévoyait leur
titularisation, comme professeurs adjoints,
moyennant certaines conditions de services et
de titres.
Brusquement, ils perdent tout espoir de ti
tularisation, alors qu’ils vivaient dans une sé
curité qu’ils tenaient de la confiance accordée
en général aux textes.
Et ce procédé n’a même pas l’excuse de se
traduire pour l’Etat, par une économie con
sidérable, à cause du reclassement des inté
ressés. On pouvait, certes, ne plus recruter
de professeurs-adjoints, mesure justifiable, en
ce sens qu’elle conduit à donner aux E. P. S.
uniquement des professeurs titulaires. Mais
une mesure transitoire s’imposait pour le per
sonnel en activité.
Le décret-loi, tel qu’il a été rédigé, provo
que dans certaines familles de véritables ca
tastrophes.
Ajoutons que la mesure a été rendue plus
inhumaine encore puisqu’au i4 juillet, les
intéressés ne savaient pas encore s’ils étaient
mis à la retraite, déplacés... ou même licen
ciés.
Telles sont les indications que M. Capitaine
a bien voulu me fournir. Les décrets-lois pro
voquent un grave mécontentement dans les
familles et dans le personnel ; leur applica
tion conduit l’administration à des mesures
inhumaines, et pour l’éducation nationale, ils
apparaissent au premier chef comme antidé
mocratiques et antilaïques.
Denise Moran.
« Lumière ».
LA VIE CONFÉDÉRALE
Activité Postscolaire des Instituteurs
M. Maurice Robert, député, expose à M. le
Ministre de l’E. N. que la Ligue de l’Ensei
gnement, tenant son Congrès à Reims en Mai
dernier, a adopté le vœu demandant que,
pour établir les mutations du personnel en
seignant, l’Administration tienne- compte, à
titres égaux, de l’effort accompli par les maî
tres et maîtresses dans le domaine de la post
école, et demande : i° - si l’administration
de l’Education ationale entend tenir compte
du vœu en question ; 2 0 dans l’affirmative,
quelles instructions elle compte envoyer aux
inspecteurs d’académie, en vue des mutations
en cours.
Réponse. — Le vœu exprimé par la Ligue
de VEnseignement correspond à la, pratique
habituelle dans la plupart des départements.
Lorsque deux candidats ont, par ailleurs, des
titres égaux et une aptitude égale à tel poste
qu'ils sollicitent, les autorités académiques ne
manquent jamais de prendre en considération
leur activité postscolaire.
LA VIE FÉDÉRALE
CONSEIL D’ADMINISTRATION
du 21 Octobre <934
Président ; M. Arnaudtizon.
Présents : Mmes Basille, Candellier, Mlles
Cauvin, Gérard, Mme Grémonl, Mlle llervieu,
Mmes Pimont, Richard, Serre.
MM. Arnaudtizon, Beauville, Benoît, Beuze-
boc, Candellier, Hubert, Lecomte, Lefebvre
Henri, Longuet Georges et Longuet Raoul,
Maire, Mandeville, Michel, Mongis, Pimont,
Risson, Roussel.
M. Lefebvre Louis, permanent, était présent
ainsi que M. Fiévez, de la Commission de Tir.
Procès-verbal de la dernière séance. —
Lù et adopté.
Félicitations à M. Arnaudtizon. — M.
Pimont se défend de traiter une question poli
tique ; mais il désire exprimer la satisfaction
de la Fédération de la réélection de son prési
dent comme conseiller général. M. Arnaudti
zon s’étant présenté devant les électeurs du
2 me canton en représentant des laïques. Sa
victoire est la nôtre ; nous nous en réjouis
sons et le complimentons.
M. Arnaudtizon est très touché de nos ap
probations et de nos félicitations (Applaudisse
ments).
Compte rendu financier. — M. Roussel
donne lecture des résultats financiers obtenus
à la Kermesse et à la Fête du Plein Air.
Pour la Kermesse les droits d’entrée ont
donné, 6.166 fr. 90; les divers comptoirs,
15.722 fr. 5o ; la cession à la Fête du Plein
Air d’articles laissés pour compte, 1.000 fr.
Au total, 22.889 fr. 4o de recettes.
Les frais d’organisation se sont élevés à
n.652 fr. 75. Les Amicales participantes ont
perçu 5.38i fr. i5 sur les bénéfices, et il reste
encore un boni de 5.855 fr. 5o.
M. Candellier fait part au Conseil d’une
demande de renseignements sur la répartition
entre les Amicales participantes de la quote-
part des bénéfices leur revenant. Celte deman
de émane de l’Amicale Phalsbourg.
Comme il avait été convenu lors de l’or
ganisation de la Kermesse, il n’y aura pas pu
blication de la répartition. Toutefois le Conseil
décide de communiquer cette répartition à
l’Amicale Phalsbourg si celle-ci réitère sa de
mande.
Les recettes de la Fête du Plein Air se dé
composent comme suit :
Entrées sur le terrain 7.247
Vente de programmes 72 15
Quête au Théâtre 532 90
Billets vendus par Dieppe 38o —
Subvention de Dieppe 8.000 —
Billets de tombola (Dieppe, 4-6oo
fr. ; Rouen, 4-970 fr. ; Le Ha
vre, 3.664 fr. 45) i3.2o4 45
Cession de lots <■ 3i 25
Vente de tickets de restaurant 8.949 —
Divers
Au total..
4i6 —
38.863 70
Quant aux dépenses, elles se montent à
33.85o fr. 60.
Principaux chapitres :
Frais d’organisation 6.995 i5
Tombola 4-34i 85
Restaurants 10.532 60
"Coûter aux enfants des Ecoles 5.981 —
Subvention à la Fête de la Jeu
nesse de Rouen 3.000 —
A l’E. N. et à l’E. P. S 1.000 —
Transport enfants de la Fête de la
Jeunesse du Havre 2.000 —
33.85o 60
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