Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1934-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juin 1934 01 juin 1934
Description : 1934/06/01 (N92)-1934/06/30. 1934/06/01 (N92)-1934/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982730h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
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Huitième Année.— N° 92
LIGUE FRANÇAISE DE L’ENSEIGNEMENT
CONFÉDÉRATION GÉNÉRALE DES ŒUVRES LAÏQUES (reconnue d’utilité publique)
Juin 1934.
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Remise 10 % à nos Sociétaires.
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S. A. O. N» 376Ü
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
Publicité : A. CANDELLIER
5, Rue des Etoupières - LE HAVRE
JOURNAL MELTSU
Rédaction : M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.9 I
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
1
M. ARNAUDTIZON
$
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 46, rue Sadi-Carnot* SANVIC - Tél. 76-80
Ecole de Filles
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Chèques Postaux Rouen 6 34
Rue Dauphine - LE HAVRE
CUMUL ET ACCUMULATION
La Fédération des Œuvres Laïques vient
coup sur coup de réaliser des Fêtes importan
tes pour lesquelles ses dirigeants ont fourni
un très gros effort. Le succès les a récompen
sés ; leurs amis les félicitent et s’en réjouis
sent.
6 Mai. — Réunion plénière de la Fédération
Havraise. 17 me Fête Fédérale artistique au
Grand-Théâtre.
27 Mai. — Kermesse des Petites « A » au
Palais des Expositions.
3 Juin. — 7 me Fête du Plein Air à Dieppe.
Entre temps notons une participation impor
tante de plusieurs délégués et de certains élé
ments fédéraux au Congrès de la Ligue de
l’Enseignement à Reims du 17 au 21 Mai.
C'est là un ensemble qui vient magnifique
ment terminer une année qui fut particulière
ment active et féconde.
Pourtant, sera-t-il permis de dire qu’il y a
des points sur lesquels on peut exprimer des
regrets : un ralentissement dans l’activité des
cours féminins, la disparition de certains d’en
tre eux — la difficulté du recrutement des
groupes choraux et d’exercices rythmiques
malgré tant d’appels et d’efforts de la Com
mission — l’insuffisance du nombre des cartes
confédérales prises ainsi que des abonnements
souscrits à l’ « Action Laïque », organe con
fédéral et à a Copain Coop », journal de la
jeunesse scolaire laïque ?
Sera-t-il permis aussi de dire que malgré le
beau succès de nos grandes manifestations des
6 et 27 Mai et 3 Juin, le nombre des Amicales
et des Amicalistes qu’elles ont intéressés est
infiniment faible par rapport au nombre des
groupements fédérés ? Quelle force n’aurions-
nous pas si la Fédération des efforts et des vo
lontés correspondait pratiquement à la Fédéra
tion des inscriptions et des cotisations ! Quel
soulagement aussi pour les quelques militants
surmenés par le cumul des fonctions et des
responsabilités et par l’accumulation des mani
festations fédérales ! Quelle perfection et quels
profits moraux et matériels n’obtiendrait-On
pas de concours plus nombreux avec utilisa
tion des compétences !
Pensez-y, chers amis et préparez pour la pro
chaine saison, avec un travail rationnel et
équitablement réparti, des succès nouveaux à
notre chère Fédération.
LA VIE CONFEDERALE
50™ Congres National
de la Ligue de l'Enseignement
(à Reim«a)
Le 5o me Congrès National de la Ligue de
l’Enseignement s’est tenu à Reims du 17 au
21 Mai dernier.
On peut affirmer qu’il a revêtu une impor
tance particulière. N’était-elle pas dotée en
effet d’un caractère symbolique cette Assem
blée des délégués des Fédérations laïques, te
nue dans une ville qui fut toujours au pre
mier rang de celles où s'affirma la vigueur de
l’idéal démocratique en un temps où, précisé
ment, les adversaires du régime républicain
et de l’école populaire multiplient leurs atta
ques ? Dans le calme, avec simplicité et di
gnité, les défenseurs dés grands et généreux
principes chers aux amis de la liberté et de
la justice, ont, en ces grandes assises natio
nales, affirmé leur volonté de lutter, de ser
vir, toujours plus ardemment, la cause du
peuple et de son école. Leur voix ne saurait
manquer d’être entendue.
La séance' inaugurale du Congrès eut lieu
h Jeudi matin au Théâtre municipal sous la
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112 et 11U, rue Maréchal-Joffre
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présidence de M. P. Marchandeau, député-
maire. Elle fut marquée par une belle allocu
tion de M. Laurent, président de la Fédéra
tion marnaise, un hommage à la mémoire de
François-Albert et les remerciements à tous
du président Brenier, le salut des Ligueurs
| belges par la bouche de M. Smelten, un très
beau discours de M. Marchandeau et l’apolo
gie de Mlle Fouriaux, « l’une des plus grandes
institutrices de France » par M. Bourget, ins
pecteur primaire à Reipas.
Cette séance fut suivie d’une réception des
Congressistes à l’Hôtel-de-Ville par la Munici
palité. Elle fut somptueuse.
Les travaux véritables du Congrès commen-
eèrenl l’après-midi. Nos lecteurs ont pu en
avoir un aperçu par les comptes-rendus de la
presse quotidienne, et ils en auront un comp-
te-rendu complet par 1’ « Action Laïque » à
laquelle ils sont ou seront abonnés. Nous nous
contenterons d’un court résumé, après avoir
signalé que la Fédération des Œuvres Laïques
de la Seine-Inférieure, qui avait droit à io
délégués, fut représentée aux séances pléniè
res et dans les différentes commissions par
MM. Arnaudtizon, Lévy-Risser, Beauville,
Candellier et Pimont et par Mmes Bleuzet,
Gandellier et Pimont.
De i4 à 16 heures les diverses commissions
tinrent des réunions dans les diverses salles
du Palais de la Mutualité. Nous suivîmes avec
intérêt les travaux de la séance plénière de
l’U.F.O.C.E.L. avec un exposé général de M.
Glay sur la radiodiffusion. On parla de ce qui
a été fait dans l’Isère à ce sujet et on ne put
que conclure à la généralisation de cette expé
rience probante. On traita de la question du
phonographe et des disques. Pendant ce
temps, à la Bourse du Travail, avaient lieu des
démonstrations et projections par les expo
sants. Disons tout de suite que ces séances
furent continuées les jours suivants, que le
17 au soir, eurent lieu des séances gratuites
de Cinéma éducateur dans plusieurs salles de
la ville sur l’initiative de la Fédération mar
naise ; celle du Cirque municipal bénéficia
du concours de l’Orchestre symphonique des
Amicales Laïques de la Ville de Reims.
A 16 heures, eut lieu l’Assemblée générale
de la Confédération, réservée aux membres
du Conseil général de la Ligue et aux délé
gués.
Cette séance fut très longue, avec un ordre
du jour très chargé. Fort animée, elle fut
présidée avec maîtrise par M. Brenier. Une
proposition de résolution relative à l’exclusion
des membres du Conseil général n’ayant pas
assisté aux séances, longuement controversée,
fut finalement repoussée par 3i6 mandats con
tre 97 (Seine-Inférieure : 9 pour le rejet, 1
contre). Le rapport moral, le rapport financier,
le rapport du contrôle des comptes, ceux des
commissaires généraux de l’U.F.O.L.E.P., dq
l’U.F.O.L.E.A. et d e l’U.F.O.C.E.L., furent
lus et adoptés pendant les élections au Conseil
général.
M. Belliot. (Seine-et-Oise) entretint l'assis
tance de l’organe a Copain-Cop » et fit appel
à la propagande en faveur de cet illustré pour
la jeunesse. La répartition des bourses Hugon
et Raphaël fut proclamée. A propos des ques
tions à mettre à l’ordre du jour du prochain
Congrès, trois sujets retinrent longtemps
(•'{attention : « La Femme et la Laïcité »
1’ « Enseignement des déficients » et « L’Ac
tion Laïque dans les enseignements des 2 me et
3 m€ degrés » .
Le Vendredi matin, il nous fut donné de
suivre les travaux de la Commission de l’U.
F.O.L.E.A. qui réussit à épuiser son program
me en une seule séance. En l’absence de M.
Luc, la mission de rapporter les questions et
d’exposer les projets revint à M. Jattefaux.
Nous retenons que des efforts considérables
ont été faits cette année et que des concours
seront organisés dès maintenant qui ont pour
but d’encourager les Amicales de France à
faire toujours davantage pour l’éducation ar
tistique de la jeunesse et du public. Présiden
ce de M. Le Foyer. Nous donnâmes tout le
reste de notre journée aux travaux de l’U.F.
O.L.E.P. dont les délégués, en petit nombre
et peu favorises de l’attention des congicssis-
tes, travaillèrent avec ardeur et conviction à
l’organisation des différentes sous-commis
sions, à l’étude du programme des travaux
pour la saison prochaine et à la préparation
de la fête sportive du surlendemain. L’après-
midi fut employée à l’étude et à la discussion
du Plan constructif d’Education physique dans
une démocratie dont notre collègue Beauville
était le rapporteur. Là, il nous est apparu qu’a-
près avoir résolu d’entreprendre une action de
grande envergure, les délégués, dont bien peu
avaient étudié les rapports préalables, dont la
plupart avaient omis de consulter leurs Fédé
rations sur une question aussi importante, ef
frayés au dernier moment de l’audace de leur
entreprise, ne surent, ne purent ou ne vou
lurent prendre leurs responsabilités. Ils préfé
rèrent aller visiter les Caves Pommery et lais
sèrent à une douzaine de courageux et à cinq
auditeurs le soin d’opérer la retraite qui s’im
posait. La question reste à l’étude et y reste
tout entière.
A 21 heures, au Théâtre Municipal, la Fé
dération des Œuvres laïques de la Marne of
frait aux Congressistes une belle soirée artis
tique, avec le concours de la Société des Con
certs du Conservatoire et de la Chorale mixte
universitaire. Indiquons que cette Chorale,
très importante et créée depuis deux ans, ob
tient des résultats remarquables et fut pour
ceux d’entre nous qni purent .l’entendre, com
me une anticipation sur ce que le Havre pour
ra réaliser si les appels de M. Fleury sont en
tendus. La troupe Sédillot devait interpréter
« La Marche héroïque », mais les attaques \ io-
lentes dont les ennemis locaux ne se firent
pas faute à la veille du Congrès contre 1 > sec
tarisme des Ligueurs firent que le choix se
porta au dernier moment sur une pièce qui
fut une réponse fière et résolue : on joua
« Malgré ceux qui tombent », que tous nos
amis connaissent.
Le Samedi 19 Mai, à l’Hôtel de la Mutua
lité, eut lieu la séance plénière publique du
Congrès, sous la présidence de M. Maurice
Roger, inspecteur général honoraire. On y en
tendit une magistrale communication de Mme
Chocarne, vice-présidente de la Confédération,
sur l'Œuvre des Pupilles de l’Ecole Publique.
La pièce maîtresse du Congrès vint alors en
dernière discussion, présentée par M. Glay,
secrétaire de la Ligue : La Formation des Maî
tres du premier degré dans le cadre de l’Elcoie
unique. Nous avons eu la joie de retrouver
rans retouches essentielles amenées par la dis
cussion cependant importante de la veille, les
conclusions dont nous avions eu au Havre la
primeur lors de notre Réunion plénière du 6
Mai. La matinée se termina par les rapports
de l’U.F.O.L.E.P. par MM. Bernard et Delar-
bre et celui de l’U.F.O.L.E.A. par M. Jatte-
faux.
L’après-midi, sous la présidence de M. Le
Foyer se tint la seconde Séance plénière. Un
très long et très documenté rapport sur :
« Les Œuvres de Vacances », présenté par M.
Belliot, obtint un légitime succès. On discuta
davantage la forme et l’esprit de la commu
nication de M. Marceau Pivert sur : « L’Ac
tion laïque internationale ». Le rapport de la
Commission de l’U.F.O.C.E.L. présenté par M.
Brenier fut favorablement accueilli ainsi que
celui de la Commission des vœux.
Pendant ce temps, quelques-uns de vos dé
légués s’étaient rendus au Parc Pommery pour
assister au concours individuels et de sections
du Championnat national de l’U.F.O.L.E.P.
et à la Maison de retraite de Reims pour s’in
téresser à l’installation matérielle des athlètes
représentant la Seine-Inférieure.
Le • soir, avait lieu, au Cirque municipal,
un grand Meeting sous la présidence de M.
P. Marchandeau et qui permit d’entendre par
ler sur les questions de Défense laïque des ora
teurs de talent : G. Martin, député de Nantes;
L. Le Foyer, J. Ancelle, E. Glay, Marcel Gi
ron et Brenier, président de la Ligue. La soi
rée se termina par une partie artistique or
ganisée avec le concours des éléments de la
Fédération de la Marne. On eut le plaisir d’en
tendre 1’ « Hymne à la Paix » d’H. Démont,
chanté par les enfants du Patronage laïque du
terrain de jeux de la rue de Courcelles.
Dimanche 20 Mai, jour de Pentecôte, à 9
heures, au Théâtre Municipal, Séance de clô
ture, présidée par M. Rosset, remplaçant M.
le Ministre de l’Education nationale. Discours
officiels et rapport général de M. Gourdeau,
député.
Pendant ce temps, au Parc Pommery, se
continuaient les épreuves gymniques des délé
gations sportives.
A midi, avait lieu le grand banquet officiel
sous la présidence de M. le Ministre de l’Edu-
VÊTEMENTS
S. llil
(t, Ru* Thl*r»
LE HAVIE
BIEN
cation Nationale, qui prononça un discours
très goûté. Notre délégation n’y était repré
sentée que par deux délégués.
L’après-midi eut lieu une grande Fête spor
tive interfédérale qui connut le plus grand
succès. On en lira les détails dans « Les Peti
tes A Sportives ». Signalons seulement l’énor
me affluence des spectateurs, l’enthousiasme
de la foule, le bel ordonnancement de la Fête
et le beau succès de l’équipe de Basket-Ball
de la Seine-Inférieure (P.L.H.) qui revint titu
laire du titre de Champion de France de l’U.
F.O.L.E.P. Le soir, à la Patte d’Oie, une gran
de Fête de nuit termina le Congrès.
Le lendemain, pour nous, retour. Pour
beaucoup, ce fut le jour des excursions dans
une région aux nombreux souvenirs.
Enfin, l’après-midi, la Fête gymnique et
sportive du Plein Air et de la Jeunesse se dé
roula sur la plage, sous la direction d e M.
Beauville, délégué sportif ; de M. Utz, moni
teur général des Fêtes de la Jeunesse de Uouen,
et de Mme Lacour, monitrice générale, des
Fêtes de la Jeunesse de Dieppe, sous les yeux
d’un public nombreux et enthousiasmé par la
beauté du spectacle.
Excellente journée à la gloire de l’Ecole
laïque.
FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE
?"> 6 FETE DO PLEIN AIR
el l re Fêle de la Jeunesse de Dieppe
La Fédération des Œuvres Laïques de la
Seine-Inférieure organisait Dimanche 3 Juin
1934, à Dieppe, sous les auspices de la Ligue
de l’Enseignement et avec la collaboration heu
reuse de ses deux Fédérations régionales, de
brillantes fêtes dont le succès fut complet.
Ces manifestations laïques étaient placées
sous la présidence de M. Léon Meyer, député-
maire du Havre, président de la Fédération
Départementale, de M. Perrotte, maire de
Dieppe, et de M. lliberl, inspecteur de l’En
seignement primaire.
Le Samedi soir, au Théâtre municipal, la
Commission artistique offrait aux Amicales
Dieppoises une séance de gala, sous la prési
dence de MM. Perrotte, maire de Dieppe el
Thoumyre, sénateur. C’est devant 5oo person
nes que se déroula le programme où notre
région était représentée par la Section de gym
nastique rythmique de l'E. P. S. du Havre
(professeur M. Couchaux).
Les productions si artistiques de cette Sec
tion soulevèrent l’enthousiasme du public
dieppois.
La région rouennaise était représentée par
deux excellents artistes : M. Eloy, de l’U. P.
dé Rouen, et Mlle Martot, de l’Ecole Pratique
de Rouen.
Au cours de ce gala, M. Jattefaux, secrétai
re général de PU.F.O.L.E.A., vint définir les
buts de la Ligue et montrer la nécessité d’or
ganiser l’éducation artistique de la jeunesse
française dans nos Œuvres laïques.
Cette soirée formait le prélude le plus heu
reux de la Fête du Plein Air et de la Jeunesse
du lendemain.
Dès 9 heures, le Dimanche, trois longs trains
spéciaux amenèrent à Dieppe des milliers d’a-
micalistes, venus de Rouen et du Havre, nom
breuses délégations des cent soixante amicales
affiliées à la Fédération départementale.
Un long défilé se forma aussitôt pour se
rendre au Monument aux Morts pour le dépôt
d’une gerbe et l’exécution du chant ce Ceux
qui, pieusement, sont morts », par les élèves
de l’Ecole Normale de Rouen.
A 11 h. 3o, une brillante réception réunis
sait, à l’Hôtel-de-\ ille, les délégués des Ami
cales, et de nombreuses notabilités, parmi les
quelles nous avons remarqué MM. Perrotte,
maire de Dieppe ; Meyer, inspecteur d’acadé
mie ; Hibert, inspecteur primaire ; Richard
et Arnaudtizon, présidents dûs Fédérations de
Rouen et du Havre ; Flandre, directeur de
l’Ecole Normale ; Wairy, président des Fêtes
de la Jeunesse de Rouen ; Vittecoq, vice-pré
sident des Fêtes de la Jeunesse du Havre ;
MM. R. Longuet, Candellier, Mongis, Roussel,
Beauville, Maire et Michel ; Mmes Pimont,
Candellier et Serre, de la Fédération havraise;
MM. Lévy-Risser, Savale, Utz, Mmes Bleuzet
et Gilet, de la Fédération rouennaise.
Au cours de cette réception, MM. Perrotte
et Richard exaltèrent l’œuvre de nos Amicales
laïques, soulignèrent l’union de Rouen et du
Havre, pour réaliser les fêtes à Dieppe, et fé
licitèrent les organisateurs, tout le personnel
enseignant, et tout particulièrement MM.
Saint-Sans, Candellier, Utz, ainsi que Mme
Lacour et Mme Candellier.
Pendant le vin d’honneur, la chorale de
l’Ecole normale se fit de nouveau applaudir
sous la direction habile de M. Ruault.
A midi, un déjeuner officiel réunissait les
notabilités à l’Hôtel Métropole.
Les Amicalistes répandus dans toute la ville,
en ad.mirèrent les beautés, les curiosités et les
monuments.
U VIE FEDERALE
NOTRE KERMESSE
Avez-vous remarqué quelle importante llo-
raison de Kermesses détermine la saison d’été ?
Cette année est tout particulièrement favori
sée à cet égard et nous aurions pu craindre,
en réalisant la proposition de notre ami Maire
— proposition qui datait déjà de plus d’un
an — de ne pas trouver le succès escompté.
Ces craintes eussent été chimériques, car la
Kermesse des Petites « A » a réussi de façon
à satisfaire les plus pessimistes.
Kermesse ! Qui l’eût dit ? Savez-vous d’où
vient ce mol ? De deux mots flamands : kerk,
église : misse, messe. C’est le nom qu’on
donne en Flandre et en Hollande à toute Fête
patronale. Ce n’est déjà pas mal : une Ker
messe laïque. Dans ses pays d’origine, la Ker
messe se célèbre par des jeux, des mascarades
publiques el des... banquets. La plus grande
magnificence est déployée dans les mascara
des : ce sont souvent des représentations de
faits historiques, avec tous les costumes du
temps. On y mêle toujours une partie comi
que, en portant dans ces fêtes des géanls fi
gurés par des mannequins d’osier, hauts de
huit à dix mètres.
Eh bien ! ce n'est plus du tout cela ! Nous
avons changé tant de choses ! Une Kermesse,
c’est ce que l’on appelait autrefois une vente
de charité, une vente où les acheteurs dépen
sent en achats plus ou moins nombreux, plus
ou moins importants, clés sommes qu’ils sa
vent destinées à alimenter la caisse d’une œu
vre qui a par avance toutes leurs sympathies ;
mais la générosité a pratiquement besoin d’ê
tre excitée et comme elle n’exclut pas un
penchant au goût des plaisirs les organisa
teurs, psychologues, ont soin de présenter
leur appel dans un cadre agréable, décors,
costumes, joie, chant, musique, bruit, attrac
tions...
L’organisation d’une Kermesse demande
beaucoup d’efforts, de préparation, de con
cours dévoués, gratuits autant qu’il est possi
ble, beaucoup, de matériel et de publicité.
La Fédération des Œuvres laïques a donc
maintenant sa Kermesse et pour bien marquer
son caractère particulier, elle a pris un nom
sous lequel elle espère durer dans l’intérêt des
bénéficiaires : elle a été et sera la « Kermesse
des Petites A ».
Ce compte rendu devant peut-être servir un
jour à écrire l’histoire d’une série de Kermes
ses annuelles, nous indiquerons qu’elle était
placée, sous le patronage d’un Comité d’hon
neur comprenant M. Léon Meyer, député-maire
et président d’honneur de la Fédération Ha
vraise ; M. Patrimonio, adjoint au Maire char
gé de l’Instruction publique et membre
d’honneur de la Fédération ; M. Delmotte,
inspecteur de l’Enseignement primaire. Le
Comité d’organisation se composait, sous la
présidence active de M. Salacrou, l’aimable
adjoint au Maire, dont le concours est un ga
ge de succès et de M. Arnaudtizon, le prési
dent de la Fédération dont il est à la fois le
capitaine ef le bon pilote, des membres du
Bureau fédéral. Nommons donc Mmes les vice-
présidentes Pimont, Basilic et Grémont, les
Horlogerie
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C'est là un ensemble qui vient magnifique
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ment active et féconde.
Pourtant, sera-t-il permis de dire qu’il y a
des points sur lesquels on peut exprimer des
regrets : un ralentissement dans l’activité des
cours féminins, la disparition de certains d’en
tre eux — la difficulté du recrutement des
groupes choraux et d’exercices rythmiques
malgré tant d’appels et d’efforts de la Com
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21 Mai dernier.
On peut affirmer qu’il a revêtu une impor
tance particulière. N’était-elle pas dotée en
effet d’un caractère symbolique cette Assem
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B. M1LL1T
112 et 11U, rue Maréchal-Joffre
Développement du Film. 1 Cm
G/9 8 poses • I H •
présidence de M. P. Marchandeau, député-
maire. Elle fut marquée par une belle allocu
tion de M. Laurent, président de la Fédéra
tion marnaise, un hommage à la mémoire de
François-Albert et les remerciements à tous
du président Brenier, le salut des Ligueurs
| belges par la bouche de M. Smelten, un très
beau discours de M. Marchandeau et l’apolo
gie de Mlle Fouriaux, « l’une des plus grandes
institutrices de France » par M. Bourget, ins
pecteur primaire à Reipas.
Cette séance fut suivie d’une réception des
Congressistes à l’Hôtel-de-Ville par la Munici
palité. Elle fut somptueuse.
Les travaux véritables du Congrès commen-
eèrenl l’après-midi. Nos lecteurs ont pu en
avoir un aperçu par les comptes-rendus de la
presse quotidienne, et ils en auront un comp-
te-rendu complet par 1’ « Action Laïque » à
laquelle ils sont ou seront abonnés. Nous nous
contenterons d’un court résumé, après avoir
signalé que la Fédération des Œuvres Laïques
de la Seine-Inférieure, qui avait droit à io
délégués, fut représentée aux séances pléniè
res et dans les différentes commissions par
MM. Arnaudtizon, Lévy-Risser, Beauville,
Candellier et Pimont et par Mmes Bleuzet,
Gandellier et Pimont.
De i4 à 16 heures les diverses commissions
tinrent des réunions dans les diverses salles
du Palais de la Mutualité. Nous suivîmes avec
intérêt les travaux de la séance plénière de
l’U.F.O.C.E.L. avec un exposé général de M.
Glay sur la radiodiffusion. On parla de ce qui
a été fait dans l’Isère à ce sujet et on ne put
que conclure à la généralisation de cette expé
rience probante. On traita de la question du
phonographe et des disques. Pendant ce
temps, à la Bourse du Travail, avaient lieu des
démonstrations et projections par les expo
sants. Disons tout de suite que ces séances
furent continuées les jours suivants, que le
17 au soir, eurent lieu des séances gratuites
de Cinéma éducateur dans plusieurs salles de
la ville sur l’initiative de la Fédération mar
naise ; celle du Cirque municipal bénéficia
du concours de l’Orchestre symphonique des
Amicales Laïques de la Ville de Reims.
A 16 heures, eut lieu l’Assemblée générale
de la Confédération, réservée aux membres
du Conseil général de la Ligue et aux délé
gués.
Cette séance fut très longue, avec un ordre
du jour très chargé. Fort animée, elle fut
présidée avec maîtrise par M. Brenier. Une
proposition de résolution relative à l’exclusion
des membres du Conseil général n’ayant pas
assisté aux séances, longuement controversée,
fut finalement repoussée par 3i6 mandats con
tre 97 (Seine-Inférieure : 9 pour le rejet, 1
contre). Le rapport moral, le rapport financier,
le rapport du contrôle des comptes, ceux des
commissaires généraux de l’U.F.O.L.E.P., dq
l’U.F.O.L.E.A. et d e l’U.F.O.C.E.L., furent
lus et adoptés pendant les élections au Conseil
général.
M. Belliot. (Seine-et-Oise) entretint l'assis
tance de l’organe a Copain-Cop » et fit appel
à la propagande en faveur de cet illustré pour
la jeunesse. La répartition des bourses Hugon
et Raphaël fut proclamée. A propos des ques
tions à mettre à l’ordre du jour du prochain
Congrès, trois sujets retinrent longtemps
(•'{attention : « La Femme et la Laïcité »
1’ « Enseignement des déficients » et « L’Ac
tion Laïque dans les enseignements des 2 me et
3 m€ degrés » .
Le Vendredi matin, il nous fut donné de
suivre les travaux de la Commission de l’U.
F.O.L.E.A. qui réussit à épuiser son program
me en une seule séance. En l’absence de M.
Luc, la mission de rapporter les questions et
d’exposer les projets revint à M. Jattefaux.
Nous retenons que des efforts considérables
ont été faits cette année et que des concours
seront organisés dès maintenant qui ont pour
but d’encourager les Amicales de France à
faire toujours davantage pour l’éducation ar
tistique de la jeunesse et du public. Présiden
ce de M. Le Foyer. Nous donnâmes tout le
reste de notre journée aux travaux de l’U.F.
O.L.E.P. dont les délégués, en petit nombre
et peu favorises de l’attention des congicssis-
tes, travaillèrent avec ardeur et conviction à
l’organisation des différentes sous-commis
sions, à l’étude du programme des travaux
pour la saison prochaine et à la préparation
de la fête sportive du surlendemain. L’après-
midi fut employée à l’étude et à la discussion
du Plan constructif d’Education physique dans
une démocratie dont notre collègue Beauville
était le rapporteur. Là, il nous est apparu qu’a-
près avoir résolu d’entreprendre une action de
grande envergure, les délégués, dont bien peu
avaient étudié les rapports préalables, dont la
plupart avaient omis de consulter leurs Fédé
rations sur une question aussi importante, ef
frayés au dernier moment de l’audace de leur
entreprise, ne surent, ne purent ou ne vou
lurent prendre leurs responsabilités. Ils préfé
rèrent aller visiter les Caves Pommery et lais
sèrent à une douzaine de courageux et à cinq
auditeurs le soin d’opérer la retraite qui s’im
posait. La question reste à l’étude et y reste
tout entière.
A 21 heures, au Théâtre Municipal, la Fé
dération des Œuvres laïques de la Marne of
frait aux Congressistes une belle soirée artis
tique, avec le concours de la Société des Con
certs du Conservatoire et de la Chorale mixte
universitaire. Indiquons que cette Chorale,
très importante et créée depuis deux ans, ob
tient des résultats remarquables et fut pour
ceux d’entre nous qni purent .l’entendre, com
me une anticipation sur ce que le Havre pour
ra réaliser si les appels de M. Fleury sont en
tendus. La troupe Sédillot devait interpréter
« La Marche héroïque », mais les attaques \ io-
lentes dont les ennemis locaux ne se firent
pas faute à la veille du Congrès contre 1 > sec
tarisme des Ligueurs firent que le choix se
porta au dernier moment sur une pièce qui
fut une réponse fière et résolue : on joua
« Malgré ceux qui tombent », que tous nos
amis connaissent.
Le Samedi 19 Mai, à l’Hôtel de la Mutua
lité, eut lieu la séance plénière publique du
Congrès, sous la présidence de M. Maurice
Roger, inspecteur général honoraire. On y en
tendit une magistrale communication de Mme
Chocarne, vice-présidente de la Confédération,
sur l'Œuvre des Pupilles de l’Ecole Publique.
La pièce maîtresse du Congrès vint alors en
dernière discussion, présentée par M. Glay,
secrétaire de la Ligue : La Formation des Maî
tres du premier degré dans le cadre de l’Elcoie
unique. Nous avons eu la joie de retrouver
rans retouches essentielles amenées par la dis
cussion cependant importante de la veille, les
conclusions dont nous avions eu au Havre la
primeur lors de notre Réunion plénière du 6
Mai. La matinée se termina par les rapports
de l’U.F.O.L.E.P. par MM. Bernard et Delar-
bre et celui de l’U.F.O.L.E.A. par M. Jatte-
faux.
L’après-midi, sous la présidence de M. Le
Foyer se tint la seconde Séance plénière. Un
très long et très documenté rapport sur :
« Les Œuvres de Vacances », présenté par M.
Belliot, obtint un légitime succès. On discuta
davantage la forme et l’esprit de la commu
nication de M. Marceau Pivert sur : « L’Ac
tion laïque internationale ». Le rapport de la
Commission de l’U.F.O.C.E.L. présenté par M.
Brenier fut favorablement accueilli ainsi que
celui de la Commission des vœux.
Pendant ce temps, quelques-uns de vos dé
légués s’étaient rendus au Parc Pommery pour
assister au concours individuels et de sections
du Championnat national de l’U.F.O.L.E.P.
et à la Maison de retraite de Reims pour s’in
téresser à l’installation matérielle des athlètes
représentant la Seine-Inférieure.
Le • soir, avait lieu, au Cirque municipal,
un grand Meeting sous la présidence de M.
P. Marchandeau et qui permit d’entendre par
ler sur les questions de Défense laïque des ora
teurs de talent : G. Martin, député de Nantes;
L. Le Foyer, J. Ancelle, E. Glay, Marcel Gi
ron et Brenier, président de la Ligue. La soi
rée se termina par une partie artistique or
ganisée avec le concours des éléments de la
Fédération de la Marne. On eut le plaisir d’en
tendre 1’ « Hymne à la Paix » d’H. Démont,
chanté par les enfants du Patronage laïque du
terrain de jeux de la rue de Courcelles.
Dimanche 20 Mai, jour de Pentecôte, à 9
heures, au Théâtre Municipal, Séance de clô
ture, présidée par M. Rosset, remplaçant M.
le Ministre de l’Education nationale. Discours
officiels et rapport général de M. Gourdeau,
député.
Pendant ce temps, au Parc Pommery, se
continuaient les épreuves gymniques des délé
gations sportives.
A midi, avait lieu le grand banquet officiel
sous la présidence de M. le Ministre de l’Edu-
VÊTEMENTS
S. llil
(t, Ru* Thl*r»
LE HAVIE
BIEN
cation Nationale, qui prononça un discours
très goûté. Notre délégation n’y était repré
sentée que par deux délégués.
L’après-midi eut lieu une grande Fête spor
tive interfédérale qui connut le plus grand
succès. On en lira les détails dans « Les Peti
tes A Sportives ». Signalons seulement l’énor
me affluence des spectateurs, l’enthousiasme
de la foule, le bel ordonnancement de la Fête
et le beau succès de l’équipe de Basket-Ball
de la Seine-Inférieure (P.L.H.) qui revint titu
laire du titre de Champion de France de l’U.
F.O.L.E.P. Le soir, à la Patte d’Oie, une gran
de Fête de nuit termina le Congrès.
Le lendemain, pour nous, retour. Pour
beaucoup, ce fut le jour des excursions dans
une région aux nombreux souvenirs.
Enfin, l’après-midi, la Fête gymnique et
sportive du Plein Air et de la Jeunesse se dé
roula sur la plage, sous la direction d e M.
Beauville, délégué sportif ; de M. Utz, moni
teur général des Fêtes de la Jeunesse de Uouen,
et de Mme Lacour, monitrice générale, des
Fêtes de la Jeunesse de Dieppe, sous les yeux
d’un public nombreux et enthousiasmé par la
beauté du spectacle.
Excellente journée à la gloire de l’Ecole
laïque.
FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE
?"> 6 FETE DO PLEIN AIR
el l re Fêle de la Jeunesse de Dieppe
La Fédération des Œuvres Laïques de la
Seine-Inférieure organisait Dimanche 3 Juin
1934, à Dieppe, sous les auspices de la Ligue
de l’Enseignement et avec la collaboration heu
reuse de ses deux Fédérations régionales, de
brillantes fêtes dont le succès fut complet.
Ces manifestations laïques étaient placées
sous la présidence de M. Léon Meyer, député-
maire du Havre, président de la Fédération
Départementale, de M. Perrotte, maire de
Dieppe, et de M. lliberl, inspecteur de l’En
seignement primaire.
Le Samedi soir, au Théâtre municipal, la
Commission artistique offrait aux Amicales
Dieppoises une séance de gala, sous la prési
dence de MM. Perrotte, maire de Dieppe el
Thoumyre, sénateur. C’est devant 5oo person
nes que se déroula le programme où notre
région était représentée par la Section de gym
nastique rythmique de l'E. P. S. du Havre
(professeur M. Couchaux).
Les productions si artistiques de cette Sec
tion soulevèrent l’enthousiasme du public
dieppois.
La région rouennaise était représentée par
deux excellents artistes : M. Eloy, de l’U. P.
dé Rouen, et Mlle Martot, de l’Ecole Pratique
de Rouen.
Au cours de ce gala, M. Jattefaux, secrétai
re général de PU.F.O.L.E.A., vint définir les
buts de la Ligue et montrer la nécessité d’or
ganiser l’éducation artistique de la jeunesse
française dans nos Œuvres laïques.
Cette soirée formait le prélude le plus heu
reux de la Fête du Plein Air et de la Jeunesse
du lendemain.
Dès 9 heures, le Dimanche, trois longs trains
spéciaux amenèrent à Dieppe des milliers d’a-
micalistes, venus de Rouen et du Havre, nom
breuses délégations des cent soixante amicales
affiliées à la Fédération départementale.
Un long défilé se forma aussitôt pour se
rendre au Monument aux Morts pour le dépôt
d’une gerbe et l’exécution du chant ce Ceux
qui, pieusement, sont morts », par les élèves
de l’Ecole Normale de Rouen.
A 11 h. 3o, une brillante réception réunis
sait, à l’Hôtel-de-\ ille, les délégués des Ami
cales, et de nombreuses notabilités, parmi les
quelles nous avons remarqué MM. Perrotte,
maire de Dieppe ; Meyer, inspecteur d’acadé
mie ; Hibert, inspecteur primaire ; Richard
et Arnaudtizon, présidents dûs Fédérations de
Rouen et du Havre ; Flandre, directeur de
l’Ecole Normale ; Wairy, président des Fêtes
de la Jeunesse de Rouen ; Vittecoq, vice-pré
sident des Fêtes de la Jeunesse du Havre ;
MM. R. Longuet, Candellier, Mongis, Roussel,
Beauville, Maire et Michel ; Mmes Pimont,
Candellier et Serre, de la Fédération havraise;
MM. Lévy-Risser, Savale, Utz, Mmes Bleuzet
et Gilet, de la Fédération rouennaise.
Au cours de cette réception, MM. Perrotte
et Richard exaltèrent l’œuvre de nos Amicales
laïques, soulignèrent l’union de Rouen et du
Havre, pour réaliser les fêtes à Dieppe, et fé
licitèrent les organisateurs, tout le personnel
enseignant, et tout particulièrement MM.
Saint-Sans, Candellier, Utz, ainsi que Mme
Lacour et Mme Candellier.
Pendant le vin d’honneur, la chorale de
l’Ecole normale se fit de nouveau applaudir
sous la direction habile de M. Ruault.
A midi, un déjeuner officiel réunissait les
notabilités à l’Hôtel Métropole.
Les Amicalistes répandus dans toute la ville,
en ad.mirèrent les beautés, les curiosités et les
monuments.
U VIE FEDERALE
NOTRE KERMESSE
Avez-vous remarqué quelle importante llo-
raison de Kermesses détermine la saison d’été ?
Cette année est tout particulièrement favori
sée à cet égard et nous aurions pu craindre,
en réalisant la proposition de notre ami Maire
— proposition qui datait déjà de plus d’un
an — de ne pas trouver le succès escompté.
Ces craintes eussent été chimériques, car la
Kermesse des Petites « A » a réussi de façon
à satisfaire les plus pessimistes.
Kermesse ! Qui l’eût dit ? Savez-vous d’où
vient ce mol ? De deux mots flamands : kerk,
église : misse, messe. C’est le nom qu’on
donne en Flandre et en Hollande à toute Fête
patronale. Ce n’est déjà pas mal : une Ker
messe laïque. Dans ses pays d’origine, la Ker
messe se célèbre par des jeux, des mascarades
publiques el des... banquets. La plus grande
magnificence est déployée dans les mascara
des : ce sont souvent des représentations de
faits historiques, avec tous les costumes du
temps. On y mêle toujours une partie comi
que, en portant dans ces fêtes des géanls fi
gurés par des mannequins d’osier, hauts de
huit à dix mètres.
Eh bien ! ce n'est plus du tout cela ! Nous
avons changé tant de choses ! Une Kermesse,
c’est ce que l’on appelait autrefois une vente
de charité, une vente où les acheteurs dépen
sent en achats plus ou moins nombreux, plus
ou moins importants, clés sommes qu’ils sa
vent destinées à alimenter la caisse d’une œu
vre qui a par avance toutes leurs sympathies ;
mais la générosité a pratiquement besoin d’ê
tre excitée et comme elle n’exclut pas un
penchant au goût des plaisirs les organisa
teurs, psychologues, ont soin de présenter
leur appel dans un cadre agréable, décors,
costumes, joie, chant, musique, bruit, attrac
tions...
L’organisation d’une Kermesse demande
beaucoup d’efforts, de préparation, de con
cours dévoués, gratuits autant qu’il est possi
ble, beaucoup, de matériel et de publicité.
La Fédération des Œuvres laïques a donc
maintenant sa Kermesse et pour bien marquer
son caractère particulier, elle a pris un nom
sous lequel elle espère durer dans l’intérêt des
bénéficiaires : elle a été et sera la « Kermesse
des Petites A ».
Ce compte rendu devant peut-être servir un
jour à écrire l’histoire d’une série de Kermes
ses annuelles, nous indiquerons qu’elle était
placée, sous le patronage d’un Comité d’hon
neur comprenant M. Léon Meyer, député-maire
et président d’honneur de la Fédération Ha
vraise ; M. Patrimonio, adjoint au Maire char
gé de l’Instruction publique et membre
d’honneur de la Fédération ; M. Delmotte,
inspecteur de l’Enseignement primaire. Le
Comité d’organisation se composait, sous la
présidence active de M. Salacrou, l’aimable
adjoint au Maire, dont le concours est un ga
ge de succès et de M. Arnaudtizon, le prési
dent de la Fédération dont il est à la fois le
capitaine ef le bon pilote, des membres du
Bureau fédéral. Nommons donc Mmes les vice-
présidentes Pimont, Basilic et Grémont, les
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