Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1934-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 février 1934 01 février 1934
Description : 1934/02/01 (N88)-1934/02/28. 1934/02/01 (N88)-1934/02/28.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982726f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
Huitième Année. — N° 88
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5, Rue des Etoupières - LE HAVRE
«S. A, G. 8762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
Rédaction : M. PIMONT
JOURNAL MENSUEL 109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.91
Président actif :
Secrétaire Général de la Fédération :
Trésorier Général de la Fédération :
Secrétariat administratif :
M. ARNAUDTIZON
M. CANDELLIER, Ecole des Etoupières - LE HAVRE
M. ROUSSEL, 36, rue Sadi-Carnot, SANVIC - Tél. 60-18
Ecole de Filles
19, Bd Foch, LE HAVRE Tél. 66-51
Téléphone 46.38
CTiècmes Postaux Rouen 6234
Rue Dauphine - LE HAVRE
« Ah ! je connais la doctrine ancienne, la
docti\ne aristocratique qui disait : il est im
prudent de donner de l'éducation au peuple :
il est imprudent d'apprendre à l'ouvrier quel
que chose de plus que ce qu'il jaut à sa tâche
journalière ; il prendra son métier en dégoût
s'il en dépasse les humbles horizons.
« Messieurs, c'est, là une conception aristo
cratique et une conception jausse.
a La conception démocratique qui est la nô
tre est placée juste à l'antipode ».
Jules Ferry.
(Discours pi'ononcé, en i883, à la pose de
la première pierre de l’Ecole Nationale
d’Apprentissage de Vierzon).
niiaaflaaflaafliaAaaflfliifliiiAa
LA PAIX PAR L’ECOLE
« Depuis longtemps et, dans tous les cas,
depuis l'armistice' 1918, un grand mouve
ment s’est produit parmi les instituteurs du
monde entier. Dans presque toutes les nations
un désir s’qst manifesté au sein de cette cor
poration des premiers maîtres de l’enfant, de
s’unir par dessus les frontières pous enseigner
aux enfants la seule manière d’en finir avec
la question des conflits entre les peuples :
c’est la Paix, par le droit et par la justice,
qui doit à jaqiais remplacer la Guerre.
Mais pour cela toute une éducation est né
cessaire. Elle doit commencer avec la premiè
re enfance et se continuer pendant les dix à
douze ans que dure normalement l’éducation
d’un enfant, au moins d’un enfant du peuple.
il faut lui apprendre à croire à la Paix com
me il a cru à la Guerre.
Longtemps, la guerre ne s’est faite qu’en
tre armées et non pas entre nations. Elle s’oc
cupait que des soldats professionnels pendant
que la nation continuait à vivre et à travaillée
pour vivre. Mais aujourd’hui, plus rien de
pareil dans aucune guerre, dans aucun pays.
C’est l’homme dans toute la durée de sa for
ce ; c’est la femme qui le remplace ; c’est
l’enfant qui, prématurément, quitte l’école
pour aider à labourer, à cultiver, à récolter.
Il y a plus : la guerre ne va plus se faire
comme autrefois, par des moyens exclusive
ment militaires. La grande conquête qui rend
impossible la guerre comme autrefois, c’est
la conquête tic l’air, ce qui veut dire la possi
bilité, la certitude de pouvoir lancer, d’une
hauteur d’où elle domine tout, les quelques
centaines de lonnes de produits nocifs que la
science a mis à sa disposition.
La nature, l’instinct pousse l’animal à op
poser à tous ses ennemis la force, quelle
qu’elle soit, dont son organisme dispose. C’est
la force qui décide.
A l’hommej- seul, la nature a donné une
conscience, qui lui permet de juger en fai
sant intervenir d’autres considérations que le
salut de l’individu ou de la race. C’est ce que
toutes les nations humaines ont compris et
pratiqué absolument. Aucune d’elles, si petite
ou si grande qu’elle soit, n’a accordé aux in
dividus qui la composent le droit de se faire
justice à eux-mêmes par la force. Elle punit
de peines graves quiconque m’imagine avoir
le droit de recourir, je ne dis pas au fusil,
mais même au revolver pour défendre son
prétendu droit. Résister ïur ce point à l’ordre
impérieux de la nation, c’est se classer au
nombre des criminels. Il y a des juges : c’est
à eux qu’il faut (s’adresser. Et la société don
ne toute sa force à leurs décisions, elle ne
permet pas qu’un seul citoyen lui tienne tête.
Comment se fait-il, alors, que toutes les na
tions ayant admis sans hésitation cette néces
sité de déférer à des juges autorisés le règle
ment du droit entre les hommes, ne conser
vent le recours à la force brutale que préci
sément quand les conflits intéressent la na
tion elle-même ?
C’est plus qu’une contradiction, c’est la né
gation même du droit qu’on a proclamé : on
le nie dans son application suprême.
Est-ce à dire que, la guerre abolie, l’homme
n’aura phis qu’à vivre en égoïste ? Qu’il n’y
aura rien de changé dans la société ?
Songez donc à ce que l’humanité aurait dé
jà fait pour rendre la vie plus humaine, pour
améliorer les conditions de l’existence de tous.
Songez à ce qu’on aurait pu faire, lors de la
dernière guerre, si, au lieu de dépenser sans
compter les milliards, on avait consacré la
centième partie de cette colossale dépense à
rendre l’humanité plus heureuse. Songez à
toutes les fondations qui auraient transformé
le monde, à toutes les créations qui auraient
mis fin à des souffrances, à des injustices, à
des maladies, à des crimes. On a bien soin de
nous dire que tout cela a été impossible, parce
qu’il fallait des armes et des armées pour as
surer notre existence. On le regrette, mais
les milliards et les dizaines de milliards s’ad
ditionnent.
*
* *
Une nouvelle conception se prépare des de
voirs dte l’homme envers l’humanité. Il aura
non seulement à secourir ses proches, ses pa
rents, ses enfants : il pensera à tous les hom
mes. Il voudra pour eux ce qu’il veut pour
lui-même. Il ne se contentera plus d’une an-
mône faite par le riche au pauvre : il s’occu
pera de tout ce qui demande aidé et protec
tion. Il révélera aux autres ce qui lui a été
révélé à lui-même, non seulement le droit,
mais le devoir ; non seulement ce qui lui
importe à lui, mais ce qui importe à l’huma
nité. C’est l’idée même de justice qui, seule,
permettra à tous les hommes de travailler à
la réalisation de l’idée humaine.
Tel est le nouveau régime qui se prépare
pour l’humanité. Ne voulons-nous pas tous
contribuer à son établissement ? »
Ferdinand Buisson.
LE COURAGE
L’humanité est maudite, si pour faire preu
ve de courage elle est condamnée à tuer éter
nellement. Le courage, aujourd’hui, ce n’est
pas de maintenir sur le monde la sombre nuée
de la Guerre, nuée terrible, mais dormante,
dont on peut toujours se flatter qu’elle écla
tera siir d’autres. Le courage, ce n’est pas de
laisser aux mains de la force la solution des
conflits que la raison peut résoudre ; car le
courage est l’exaltation de l’homme, et ceci
en est l’abdication. Le courage, courage de-
toutes les heures, c’est de supporter sans flé
chir les épreuves de tout ordre, physiques et
morales que prodigue la vie. Le courage c’est
de ne pas livrer sa volonté au hasard des im
pressions et des forces ; c’est de garder dans
les lassitudes inévitables l’habitude du travail
et de l’action. Le courage dans le désordre
infini de la vie qui nous sollicite de toutes
parts, c’est de choisir un métier et de le bien
faire, quel qu’il soit ; c’est de 11e pas se re
buter du détail minutieux ou monotone ; c’esP
de devenir, autant que le peut, un techni
cien accompli ; c’est d’accepter et de com-
-prendre cotte loi de la spécialisation du travail
qui est la condition de l’action utile, et cepen
dant de ménager à son regard, à son esprit,
quelques échappées vers le vaste monde et des
perspectives plus étendues. Le courage, c’est
d’être tout ensemble, cl quel que soit le mé
tier, un praticien et un philosophe. Le coura- i
ge, c’est de surveiller exactement sa machine
à filer ou à tisser, pour qu’aucun fil ne se
casse, et de préparer cependant un ordre so
cial plus vaste et plus fraternel où la machine
sera ke servante commune des travailleurs li
bérés. Le courage, c’est d’accepter les condi
tions nouvelles que la vie fait à la science et
à l’art, d’accueillir, d’exploiter la complexité
presque infinie des faits et des détails, et ce
pendant d’éclairer cette réalité énorme et
confuse par des idées générales, de l’organiser
et de la soulever par la beauté sacrée de? for
mes et des rythmes. Le courage, c’est de
dominer ses piopres fautes, d’en souffrir, rr.ais
de n’en pas être accablé, et de continuer son
chemin. Le courage, c’est d’aimer la vie et de
regarder la mort d’un regard tranquille ; c’est
d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ;
c’est d’agir et. de se donner aux grandes cau
ses sans savoir quelle recompense réserve à
notre effort l’univers profond, ni s’il lui ré
serve une récompense. Le courage, c’est de
chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne
pas subir la loi du mensonge triomphant qui
passe, et de ne pas faire écho de notre âme,
de notre bouche et de nos mains aux applau
dissements imbéciles et aux huées fanatique?.
Jean Jaurès.
de 200 francs, l’intérêt qu’il porte au Journal
d e la Fédération des Œuvres laïques.
Ce geste spontané de M. le Préfet, nous
touche particulièrement et nous prions le gê
ner ux donateur de recevoir avec nos remer
ciements, l’assurance de notre entière grati
tude.
Pour l'Education de la Jeunesse
et l’Education populaire
De « L’Ecole Libératrice », nous extrayons
ce qui suit :
Lapierre a soumis à la Commission admi
nistrative de la C. G. T. un projet de nïani-
feste et un projet tendant à organiser un ré-
seau d’œuvres éducatives, patronages laïques
pour les enfants fréquentant les écoles primai
re!-, groupes de récréation et d’études pour les
adolescents de i5 à 17 ans, groupes de jeu
nesses de 18 à 25 ans, sociétés d’éducation
populaire s’adressant spécialement aux adultes.
La Commission administrative de la C.G.T.,
saisie le 9 Janvier, a donné une approbation
de principe et renvoyé la question pour étude
au Centre confédéral d’Education ouvrière. Le
Centre confédéral établira d’urgence un rap
port qui sera soumis aux Unions et Fédéra
tions pour être discuté au Conseil national
confédéral de févirer. La Fédération Générale
file l’Enseignement et le S. N. seront donc
saisis prochainement de la question.
Sans vouloir préjuger de l’esprit, des ten
dances et des conclusions du Rapport prévu,
nous aimons à penser que la Ligue de l’En
seignement (Confédération Générale des Œu
vres laïques) aura son mot à dire. En admet
tant que l’organisation actuelle de nos Œu
vres d’Education populaire ne soit pas parfaite,
elle a le mérite d'exister ; elle a fait ses preu
ves. Avec des concours désintéressés et plutôt
difficiles à trouver dans bien des cas, notre
action est appréciable : la preuve, c’est qu’el
le a des ennemis. Qu'on nous aide à la perfec
tionner, mais qu’on ne sous-estime pas ses
efforts.
LA VIE CONFEDERALE
LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT
(17 et 18 Janvier 1934).
U Conseil général de la Ligue s’est réuni
3. rue Récamicr, les 17 et 18 Janvier, sous
la présidence de M. Brenier, i er vice-président
de la Ligue.
La journée du Mercredi était réservée, le
matin, à l’U.F.O.L.E.A. ; l’après-midi, à l’U.
F.O.C.E.L.
U.F.O.L.E.A. — Le secrétaire général Gat-
lefaux, fait connaître l’état des travaux dans
les diverses Commissions.
Dessin. — M. Ouénioux, inspecteur géné
ral, prépare l’exposition de i5.ooo dessins re
cueillis dans nos Ecoles primaires et demande
de rechercher également les meilleurs dessins
exécutés dans nos Cours post-scolaires. Un e
exposition d’ensemble pourrait être envisagée
pour 1937.
Théâtre. — De nombreux concours s’of
frent à nos Sections d’U.F.O.L.E.A. pour des
pièces en dehors du Répertoire théâtral, indi
cations de mise en scène, organisation de
Concours, Troupes modèles avec pièces modè
les, etc...
Les personnalités ci-après présentes à cette
réunion offrent leur concours :
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
Souscription volontaire
en faveur
du Journal « LES PETITES A »
112 et 114, rue Maréchal-Joffre
. à»
M. Desmars, préfet de la Seine-Inférieure,
vient d’informer M. Arnaudtizon, qu’il tient
à marquer, par une contribution personnelle
Développement du Film •
0/9 8 poses •
M. Lucien Bénard, auteur, 14, oie de Gre
nelle; M. J.-J. Bernard, auteur, 22, rue Eu-
gène-Flachat ; M. Beaulieu, mise en scène,
212, rue de Rivoli; M. Claude Laurent, pré
sident de la Société Internationale des Théâ
tres d’Amatéurs, 25, boulevard Bonne-Nou
velle, Paris.
Sur la proposition de M. Candellier (Seine-
Inférieure), ce Comité technique fera choix
chaque année de 3 pièces : 1 acte, 2 actes, 3
actes, convenant tout particulièrement à nos
scènes laïques. Ces pièces seront envoyées dans
chaque Fédération, accompagnées d’une étude
de mise en scène pour chaque pièce et faite
par M. Beaulieu.
Nos Sections théâtrales pourront ainsi utile
ment se mettre à l’étude dès 1934.
D’autre part, un répertoire des pièces à
jouer sera établi par les auteurs, de manière
à guider les Amicales dans leur choix.
Enfin ce Comité veillera à ce que le tarif
le plus favorable soit toujours accordé aux
Amicales ayant pris la Licence U.F.O.L.E.A.
Licences U.F.O.L.E.A. — Des licences
complètes ont été accordées aux Amicales de
la Seine-Inférieure,
i° - Fédération Havraise des Petites A ;
2 0 - Patronage Laïque des Etoupières ;
3° - Amicale de Filles, Etretat ;
4° - Amicale Emile-Benouf, Le Havre ;
5° - Amicale de Bléville (filles) ;
6° - Amicale Massillon (filles) ;
7 0 - Amicale Dauphine, Le Havre ;
8° - Amicale Massillon (garçons).
Le tarif le plus réduit leur sera appliqué à
dater du i er Janvier 1934.
Tournées théâtrales. — Le Comité tech
nique guidera les Fédérations ou. les Amicales
dans le choix d’une troupe pour la Province.
Arts appliqués. — Cette Section veillera a
donner la note artistique dans toutes nos ma
nifestations : Illustration de « L’Action Laï
que », de Copain-Coop, de nos Bulletins fé
déraux, Achat de médailles, Diplômes, Chal
lenges, Décoration de Salles de Patronage.
Chant choral. — M. Chevais, inspecteur
fédéral du Chant, 11’a reçu qu’un petit nom
bre de réponse? à son questionnaire et il attend
ces renseignements pour commencer son ac
tion.
Enfin notre camarade Gatlefaux, secrétaire
général de l’U.F.O.L.E.A., 87 boulevard Ara-
go, Paris, se met à la disposition de tous pour
renseignements.
U.F.O.C.E.L. (Subventions). — Le président
Brenier donne lecture de la lettre du 12 Jan
vier de M. le Ministre de l’Education nationale
faisant connaître sa décision de subventionner
les appareils de Cinéma passant le format
35 m / m ou 16 m / m eu parlant ou en muet ain
si que les Films muets ou parlants 35 m /“
ou 16 m / m .
Cette décision qui correspond aux vœux for
mulés dans nos divers Congrès est fort im
portant, car elle doit orienter le choix des
usagers du Cinéma Educateur.
En résumé les appareils passant le 35 ou le
iG m / m - seront seuls subventionnés dans la
suite, et le Musée Pédagogique ainsi que les
Offices constitueront des dépôts de films muets
ou parlants de ces deux formats seulement.
Offices et Dépôts de Films. — MM. Le
brun et Soleil ont dressé la carte montrant
les zones d’action des films du Musée Péda
gogique, du Ministère de l’Agriculture et dé
l’Enseignement technique.
L’U. F. O. C. E. L. demande que ces Films
soient confiés au Musée Pédagogique qui serait
chargé de les répartir entre les Offices.
D’autre part Dépôts et Cinémathèques de
vront s’organiser en Offices avec Atelier de
réparations [Tour pouvoir bénéficier de ce ser
vice de prêts.
Pour la Normandie, il y aura lieu, par la
suite, d’envisager deux Offices •:
i° - Haute-Normandie, Seine-Inférieure et
Eure ;
2 0 - Basse-Normandie, Calvados, Manche et
Orne.
Documentation Cinématographique. —
A 17 heures, le Musée Pédagogique offrait aux
membres de l’U.F.O.C.E.L. la documentation
cinématographique ci-après :
i° - Présentation dj’appareil sonore 35 m / rn
(lecteur de son « Agra ») ;
2 0 - Les Formats. — Une opération chirur
gicale cinématographiée en même temps par
des appareil? de 35 m / ni , 16 m / m et 9 m / m 5.
Projection des bandes ainsi obtenues dans des
conditions de prise de vues rigoureusement
semblables ;
3° - Utilisation des Films existants. — Un
film de synthèse présenté à l’Art-à-l’Ecole par
J. Benoit-Lévy : Le Printemps, sonorisé par
Fliment ;
4° - Une curieuse utilisation du Cinéma
pour l’U.F.O.L.E.P. : Le Cinéma-Tir ;
5° - Une formule nouvelle : Le Film 3 mi
nutes, A propos des Dettes, Danger (quelques
conseils de Prudence).
xxx
Séance du Conseil Général
(Jeudi 18 Janvier 193U)
M. Brenier prononça d’abord l’éloge funè
bre de notre regretté président François-Albert
et de M. Antoine ; d’autre part il félicita les
camarades Alfarie et Lebrun, promus au gra
de de Chevalier de la Légion d’honneur, puis
le Conseil approuva les décisions prise? la veil
le par l’U.F.O.L.E.A. et l’U.F.O.C.E.L.
La Ligue envisage l’organisation de Tour
nées de Conférences et de Représentations théâ
trales (projet Derigoux) ainsi que l’étude d’une
séance commémorative en l’honneur de nos
disparus.
Propagande. — La Ligue demande à ses
Fédérations d’intensifier la propagande sous
forme de cotisations, cartes confédérales, li
cences et abonnements à P « Action Laïque ».
Le Président signale que dans l’Isère, tous
les Délégués cantonaux ont souscrit une coti
sation de i5 francs, dont 5 francs pour rece
voir 1’ « Action Laïque ».
Congrès de Reims (Pentecôte 1934). — Le
délégué de Reims donne d’excellents rensei
gnements sur l’organisation de ce Congrès,
pour lequel la Ville de Reims a voté une sub
vention de 5o.ooo francs.
M. Rucart, député, secrétaire du Groupe
parlementaire de Défense Laïque sera le rap
porteur général de ce Congrès.
Radio. — MM. Brenier et Glay qui repré
sentent actuellement la Ligue aux Emissions
de Radio, signalent l’heureufic initiative prise
par M. l’Inspecteur d'Académie de l’Isère
(M. Bourgouin) qui dispose actuellement de
i5o postes de T. S. F. pour l’heure récréative
scolaire dans les Ecoles de ce Département.
La Ligue s’efforcera de faire généraliser
cette expérience dans toute la France.
Taxe sur les Spectacles. — Nos Amicales
étaient jusqu’à ce jour comprises dans la ca
tégorie des Œuvres d’Education populaire dont
les recettes sont intégralement versées à la
Caisse de la Société et de ce fait étaient exo
nérées de la Taxe d’Etat : 2.00 % et de la
taxe municipale 1.25 %, mais avaient à ac
quitter une taxe de 3 % pour le Droit des
Pauvres.
Plusieurs Patronages étant actuellement me.
nacés d’une augmentation de taxe, soit pour
Séances de Cinéma, («oit pour Bals et Con
certs, la Ligue s’occupe activement de faire
prévaloir le point de vue de nos Œuvres post
scolaires. soit près des Ministres intéressés,
soit près du Parlement.
Présidence de la Ligue. — Les candidatu
res pour la présidence de la Ligue devront
parvenir 5, rue Récamier, avant le mois d’A-
vril, ainsi que les candidatures au Conseil
général.
Il sera statué sur ces diverses candidatures
à la prochaine réunion du Conseil général
en Avril.
VÊTEMENTS
Nous tous recooudons LAFARGE Maroquinier - üoyage - Parapluies - 24, place de rHôtel-de-VilIe, LE HAVRE
I
Une Maison de Confiance - REMISE) AUX AMICALISTE»
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« Ah ! je connais la doctrine ancienne, la
docti\ne aristocratique qui disait : il est im
prudent de donner de l'éducation au peuple :
il est imprudent d'apprendre à l'ouvrier quel
que chose de plus que ce qu'il jaut à sa tâche
journalière ; il prendra son métier en dégoût
s'il en dépasse les humbles horizons.
« Messieurs, c'est, là une conception aristo
cratique et une conception jausse.
a La conception démocratique qui est la nô
tre est placée juste à l'antipode ».
Jules Ferry.
(Discours pi'ononcé, en i883, à la pose de
la première pierre de l’Ecole Nationale
d’Apprentissage de Vierzon).
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LA PAIX PAR L’ECOLE
« Depuis longtemps et, dans tous les cas,
depuis l'armistice' 1918, un grand mouve
ment s’est produit parmi les instituteurs du
monde entier. Dans presque toutes les nations
un désir s’qst manifesté au sein de cette cor
poration des premiers maîtres de l’enfant, de
s’unir par dessus les frontières pous enseigner
aux enfants la seule manière d’en finir avec
la question des conflits entre les peuples :
c’est la Paix, par le droit et par la justice,
qui doit à jaqiais remplacer la Guerre.
Mais pour cela toute une éducation est né
cessaire. Elle doit commencer avec la premiè
re enfance et se continuer pendant les dix à
douze ans que dure normalement l’éducation
d’un enfant, au moins d’un enfant du peuple.
il faut lui apprendre à croire à la Paix com
me il a cru à la Guerre.
Longtemps, la guerre ne s’est faite qu’en
tre armées et non pas entre nations. Elle s’oc
cupait que des soldats professionnels pendant
que la nation continuait à vivre et à travaillée
pour vivre. Mais aujourd’hui, plus rien de
pareil dans aucune guerre, dans aucun pays.
C’est l’homme dans toute la durée de sa for
ce ; c’est la femme qui le remplace ; c’est
l’enfant qui, prématurément, quitte l’école
pour aider à labourer, à cultiver, à récolter.
Il y a plus : la guerre ne va plus se faire
comme autrefois, par des moyens exclusive
ment militaires. La grande conquête qui rend
impossible la guerre comme autrefois, c’est
la conquête tic l’air, ce qui veut dire la possi
bilité, la certitude de pouvoir lancer, d’une
hauteur d’où elle domine tout, les quelques
centaines de lonnes de produits nocifs que la
science a mis à sa disposition.
La nature, l’instinct pousse l’animal à op
poser à tous ses ennemis la force, quelle
qu’elle soit, dont son organisme dispose. C’est
la force qui décide.
A l’hommej- seul, la nature a donné une
conscience, qui lui permet de juger en fai
sant intervenir d’autres considérations que le
salut de l’individu ou de la race. C’est ce que
toutes les nations humaines ont compris et
pratiqué absolument. Aucune d’elles, si petite
ou si grande qu’elle soit, n’a accordé aux in
dividus qui la composent le droit de se faire
justice à eux-mêmes par la force. Elle punit
de peines graves quiconque m’imagine avoir
le droit de recourir, je ne dis pas au fusil,
mais même au revolver pour défendre son
prétendu droit. Résister ïur ce point à l’ordre
impérieux de la nation, c’est se classer au
nombre des criminels. Il y a des juges : c’est
à eux qu’il faut (s’adresser. Et la société don
ne toute sa force à leurs décisions, elle ne
permet pas qu’un seul citoyen lui tienne tête.
Comment se fait-il, alors, que toutes les na
tions ayant admis sans hésitation cette néces
sité de déférer à des juges autorisés le règle
ment du droit entre les hommes, ne conser
vent le recours à la force brutale que préci
sément quand les conflits intéressent la na
tion elle-même ?
C’est plus qu’une contradiction, c’est la né
gation même du droit qu’on a proclamé : on
le nie dans son application suprême.
Est-ce à dire que, la guerre abolie, l’homme
n’aura phis qu’à vivre en égoïste ? Qu’il n’y
aura rien de changé dans la société ?
Songez donc à ce que l’humanité aurait dé
jà fait pour rendre la vie plus humaine, pour
améliorer les conditions de l’existence de tous.
Songez à ce qu’on aurait pu faire, lors de la
dernière guerre, si, au lieu de dépenser sans
compter les milliards, on avait consacré la
centième partie de cette colossale dépense à
rendre l’humanité plus heureuse. Songez à
toutes les fondations qui auraient transformé
le monde, à toutes les créations qui auraient
mis fin à des souffrances, à des injustices, à
des maladies, à des crimes. On a bien soin de
nous dire que tout cela a été impossible, parce
qu’il fallait des armes et des armées pour as
surer notre existence. On le regrette, mais
les milliards et les dizaines de milliards s’ad
ditionnent.
*
* *
Une nouvelle conception se prépare des de
voirs dte l’homme envers l’humanité. Il aura
non seulement à secourir ses proches, ses pa
rents, ses enfants : il pensera à tous les hom
mes. Il voudra pour eux ce qu’il veut pour
lui-même. Il ne se contentera plus d’une an-
mône faite par le riche au pauvre : il s’occu
pera de tout ce qui demande aidé et protec
tion. Il révélera aux autres ce qui lui a été
révélé à lui-même, non seulement le droit,
mais le devoir ; non seulement ce qui lui
importe à lui, mais ce qui importe à l’huma
nité. C’est l’idée même de justice qui, seule,
permettra à tous les hommes de travailler à
la réalisation de l’idée humaine.
Tel est le nouveau régime qui se prépare
pour l’humanité. Ne voulons-nous pas tous
contribuer à son établissement ? »
Ferdinand Buisson.
LE COURAGE
L’humanité est maudite, si pour faire preu
ve de courage elle est condamnée à tuer éter
nellement. Le courage, aujourd’hui, ce n’est
pas de maintenir sur le monde la sombre nuée
de la Guerre, nuée terrible, mais dormante,
dont on peut toujours se flatter qu’elle écla
tera siir d’autres. Le courage, ce n’est pas de
laisser aux mains de la force la solution des
conflits que la raison peut résoudre ; car le
courage est l’exaltation de l’homme, et ceci
en est l’abdication. Le courage, courage de-
toutes les heures, c’est de supporter sans flé
chir les épreuves de tout ordre, physiques et
morales que prodigue la vie. Le courage c’est
de ne pas livrer sa volonté au hasard des im
pressions et des forces ; c’est de garder dans
les lassitudes inévitables l’habitude du travail
et de l’action. Le courage dans le désordre
infini de la vie qui nous sollicite de toutes
parts, c’est de choisir un métier et de le bien
faire, quel qu’il soit ; c’est de 11e pas se re
buter du détail minutieux ou monotone ; c’esP
de devenir, autant que le peut, un techni
cien accompli ; c’est d’accepter et de com-
-prendre cotte loi de la spécialisation du travail
qui est la condition de l’action utile, et cepen
dant de ménager à son regard, à son esprit,
quelques échappées vers le vaste monde et des
perspectives plus étendues. Le courage, c’est
d’être tout ensemble, cl quel que soit le mé
tier, un praticien et un philosophe. Le coura- i
ge, c’est de surveiller exactement sa machine
à filer ou à tisser, pour qu’aucun fil ne se
casse, et de préparer cependant un ordre so
cial plus vaste et plus fraternel où la machine
sera ke servante commune des travailleurs li
bérés. Le courage, c’est d’accepter les condi
tions nouvelles que la vie fait à la science et
à l’art, d’accueillir, d’exploiter la complexité
presque infinie des faits et des détails, et ce
pendant d’éclairer cette réalité énorme et
confuse par des idées générales, de l’organiser
et de la soulever par la beauté sacrée de? for
mes et des rythmes. Le courage, c’est de
dominer ses piopres fautes, d’en souffrir, rr.ais
de n’en pas être accablé, et de continuer son
chemin. Le courage, c’est d’aimer la vie et de
regarder la mort d’un regard tranquille ; c’est
d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ;
c’est d’agir et. de se donner aux grandes cau
ses sans savoir quelle recompense réserve à
notre effort l’univers profond, ni s’il lui ré
serve une récompense. Le courage, c’est de
chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne
pas subir la loi du mensonge triomphant qui
passe, et de ne pas faire écho de notre âme,
de notre bouche et de nos mains aux applau
dissements imbéciles et aux huées fanatique?.
Jean Jaurès.
de 200 francs, l’intérêt qu’il porte au Journal
d e la Fédération des Œuvres laïques.
Ce geste spontané de M. le Préfet, nous
touche particulièrement et nous prions le gê
ner ux donateur de recevoir avec nos remer
ciements, l’assurance de notre entière grati
tude.
Pour l'Education de la Jeunesse
et l’Education populaire
De « L’Ecole Libératrice », nous extrayons
ce qui suit :
Lapierre a soumis à la Commission admi
nistrative de la C. G. T. un projet de nïani-
feste et un projet tendant à organiser un ré-
seau d’œuvres éducatives, patronages laïques
pour les enfants fréquentant les écoles primai
re!-, groupes de récréation et d’études pour les
adolescents de i5 à 17 ans, groupes de jeu
nesses de 18 à 25 ans, sociétés d’éducation
populaire s’adressant spécialement aux adultes.
La Commission administrative de la C.G.T.,
saisie le 9 Janvier, a donné une approbation
de principe et renvoyé la question pour étude
au Centre confédéral d’Education ouvrière. Le
Centre confédéral établira d’urgence un rap
port qui sera soumis aux Unions et Fédéra
tions pour être discuté au Conseil national
confédéral de févirer. La Fédération Générale
file l’Enseignement et le S. N. seront donc
saisis prochainement de la question.
Sans vouloir préjuger de l’esprit, des ten
dances et des conclusions du Rapport prévu,
nous aimons à penser que la Ligue de l’En
seignement (Confédération Générale des Œu
vres laïques) aura son mot à dire. En admet
tant que l’organisation actuelle de nos Œu
vres d’Education populaire ne soit pas parfaite,
elle a le mérite d'exister ; elle a fait ses preu
ves. Avec des concours désintéressés et plutôt
difficiles à trouver dans bien des cas, notre
action est appréciable : la preuve, c’est qu’el
le a des ennemis. Qu'on nous aide à la perfec
tionner, mais qu’on ne sous-estime pas ses
efforts.
LA VIE CONFEDERALE
LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT
(17 et 18 Janvier 1934).
U Conseil général de la Ligue s’est réuni
3. rue Récamicr, les 17 et 18 Janvier, sous
la présidence de M. Brenier, i er vice-président
de la Ligue.
La journée du Mercredi était réservée, le
matin, à l’U.F.O.L.E.A. ; l’après-midi, à l’U.
F.O.C.E.L.
U.F.O.L.E.A. — Le secrétaire général Gat-
lefaux, fait connaître l’état des travaux dans
les diverses Commissions.
Dessin. — M. Ouénioux, inspecteur géné
ral, prépare l’exposition de i5.ooo dessins re
cueillis dans nos Ecoles primaires et demande
de rechercher également les meilleurs dessins
exécutés dans nos Cours post-scolaires. Un e
exposition d’ensemble pourrait être envisagée
pour 1937.
Théâtre. — De nombreux concours s’of
frent à nos Sections d’U.F.O.L.E.A. pour des
pièces en dehors du Répertoire théâtral, indi
cations de mise en scène, organisation de
Concours, Troupes modèles avec pièces modè
les, etc...
Les personnalités ci-après présentes à cette
réunion offrent leur concours :
TRAVAUX & PRODUITS
pour
AMATEURS PHOTOGRAPHES
Souscription volontaire
en faveur
du Journal « LES PETITES A »
112 et 114, rue Maréchal-Joffre
. à»
M. Desmars, préfet de la Seine-Inférieure,
vient d’informer M. Arnaudtizon, qu’il tient
à marquer, par une contribution personnelle
Développement du Film •
0/9 8 poses •
M. Lucien Bénard, auteur, 14, oie de Gre
nelle; M. J.-J. Bernard, auteur, 22, rue Eu-
gène-Flachat ; M. Beaulieu, mise en scène,
212, rue de Rivoli; M. Claude Laurent, pré
sident de la Société Internationale des Théâ
tres d’Amatéurs, 25, boulevard Bonne-Nou
velle, Paris.
Sur la proposition de M. Candellier (Seine-
Inférieure), ce Comité technique fera choix
chaque année de 3 pièces : 1 acte, 2 actes, 3
actes, convenant tout particulièrement à nos
scènes laïques. Ces pièces seront envoyées dans
chaque Fédération, accompagnées d’une étude
de mise en scène pour chaque pièce et faite
par M. Beaulieu.
Nos Sections théâtrales pourront ainsi utile
ment se mettre à l’étude dès 1934.
D’autre part, un répertoire des pièces à
jouer sera établi par les auteurs, de manière
à guider les Amicales dans leur choix.
Enfin ce Comité veillera à ce que le tarif
le plus favorable soit toujours accordé aux
Amicales ayant pris la Licence U.F.O.L.E.A.
Licences U.F.O.L.E.A. — Des licences
complètes ont été accordées aux Amicales de
la Seine-Inférieure,
i° - Fédération Havraise des Petites A ;
2 0 - Patronage Laïque des Etoupières ;
3° - Amicale de Filles, Etretat ;
4° - Amicale Emile-Benouf, Le Havre ;
5° - Amicale de Bléville (filles) ;
6° - Amicale Massillon (filles) ;
7 0 - Amicale Dauphine, Le Havre ;
8° - Amicale Massillon (garçons).
Le tarif le plus réduit leur sera appliqué à
dater du i er Janvier 1934.
Tournées théâtrales. — Le Comité tech
nique guidera les Fédérations ou. les Amicales
dans le choix d’une troupe pour la Province.
Arts appliqués. — Cette Section veillera a
donner la note artistique dans toutes nos ma
nifestations : Illustration de « L’Action Laï
que », de Copain-Coop, de nos Bulletins fé
déraux, Achat de médailles, Diplômes, Chal
lenges, Décoration de Salles de Patronage.
Chant choral. — M. Chevais, inspecteur
fédéral du Chant, 11’a reçu qu’un petit nom
bre de réponse? à son questionnaire et il attend
ces renseignements pour commencer son ac
tion.
Enfin notre camarade Gatlefaux, secrétaire
général de l’U.F.O.L.E.A., 87 boulevard Ara-
go, Paris, se met à la disposition de tous pour
renseignements.
U.F.O.C.E.L. (Subventions). — Le président
Brenier donne lecture de la lettre du 12 Jan
vier de M. le Ministre de l’Education nationale
faisant connaître sa décision de subventionner
les appareils de Cinéma passant le format
35 m / m ou 16 m / m eu parlant ou en muet ain
si que les Films muets ou parlants 35 m /“
ou 16 m / m .
Cette décision qui correspond aux vœux for
mulés dans nos divers Congrès est fort im
portant, car elle doit orienter le choix des
usagers du Cinéma Educateur.
En résumé les appareils passant le 35 ou le
iG m / m - seront seuls subventionnés dans la
suite, et le Musée Pédagogique ainsi que les
Offices constitueront des dépôts de films muets
ou parlants de ces deux formats seulement.
Offices et Dépôts de Films. — MM. Le
brun et Soleil ont dressé la carte montrant
les zones d’action des films du Musée Péda
gogique, du Ministère de l’Agriculture et dé
l’Enseignement technique.
L’U. F. O. C. E. L. demande que ces Films
soient confiés au Musée Pédagogique qui serait
chargé de les répartir entre les Offices.
D’autre part Dépôts et Cinémathèques de
vront s’organiser en Offices avec Atelier de
réparations [Tour pouvoir bénéficier de ce ser
vice de prêts.
Pour la Normandie, il y aura lieu, par la
suite, d’envisager deux Offices •:
i° - Haute-Normandie, Seine-Inférieure et
Eure ;
2 0 - Basse-Normandie, Calvados, Manche et
Orne.
Documentation Cinématographique. —
A 17 heures, le Musée Pédagogique offrait aux
membres de l’U.F.O.C.E.L. la documentation
cinématographique ci-après :
i° - Présentation dj’appareil sonore 35 m / rn
(lecteur de son « Agra ») ;
2 0 - Les Formats. — Une opération chirur
gicale cinématographiée en même temps par
des appareil? de 35 m / ni , 16 m / m et 9 m / m 5.
Projection des bandes ainsi obtenues dans des
conditions de prise de vues rigoureusement
semblables ;
3° - Utilisation des Films existants. — Un
film de synthèse présenté à l’Art-à-l’Ecole par
J. Benoit-Lévy : Le Printemps, sonorisé par
Fliment ;
4° - Une curieuse utilisation du Cinéma
pour l’U.F.O.L.E.P. : Le Cinéma-Tir ;
5° - Une formule nouvelle : Le Film 3 mi
nutes, A propos des Dettes, Danger (quelques
conseils de Prudence).
xxx
Séance du Conseil Général
(Jeudi 18 Janvier 193U)
M. Brenier prononça d’abord l’éloge funè
bre de notre regretté président François-Albert
et de M. Antoine ; d’autre part il félicita les
camarades Alfarie et Lebrun, promus au gra
de de Chevalier de la Légion d’honneur, puis
le Conseil approuva les décisions prise? la veil
le par l’U.F.O.L.E.A. et l’U.F.O.C.E.L.
La Ligue envisage l’organisation de Tour
nées de Conférences et de Représentations théâ
trales (projet Derigoux) ainsi que l’étude d’une
séance commémorative en l’honneur de nos
disparus.
Propagande. — La Ligue demande à ses
Fédérations d’intensifier la propagande sous
forme de cotisations, cartes confédérales, li
cences et abonnements à P « Action Laïque ».
Le Président signale que dans l’Isère, tous
les Délégués cantonaux ont souscrit une coti
sation de i5 francs, dont 5 francs pour rece
voir 1’ « Action Laïque ».
Congrès de Reims (Pentecôte 1934). — Le
délégué de Reims donne d’excellents rensei
gnements sur l’organisation de ce Congrès,
pour lequel la Ville de Reims a voté une sub
vention de 5o.ooo francs.
M. Rucart, député, secrétaire du Groupe
parlementaire de Défense Laïque sera le rap
porteur général de ce Congrès.
Radio. — MM. Brenier et Glay qui repré
sentent actuellement la Ligue aux Emissions
de Radio, signalent l’heureufic initiative prise
par M. l’Inspecteur d'Académie de l’Isère
(M. Bourgouin) qui dispose actuellement de
i5o postes de T. S. F. pour l’heure récréative
scolaire dans les Ecoles de ce Département.
La Ligue s’efforcera de faire généraliser
cette expérience dans toute la France.
Taxe sur les Spectacles. — Nos Amicales
étaient jusqu’à ce jour comprises dans la ca
tégorie des Œuvres d’Education populaire dont
les recettes sont intégralement versées à la
Caisse de la Société et de ce fait étaient exo
nérées de la Taxe d’Etat : 2.00 % et de la
taxe municipale 1.25 %, mais avaient à ac
quitter une taxe de 3 % pour le Droit des
Pauvres.
Plusieurs Patronages étant actuellement me.
nacés d’une augmentation de taxe, soit pour
Séances de Cinéma, («oit pour Bals et Con
certs, la Ligue s’occupe activement de faire
prévaloir le point de vue de nos Œuvres post
scolaires. soit près des Ministres intéressés,
soit près du Parlement.
Présidence de la Ligue. — Les candidatu
res pour la présidence de la Ligue devront
parvenir 5, rue Récamier, avant le mois d’A-
vril, ainsi que les candidatures au Conseil
général.
Il sera statué sur ces diverses candidatures
à la prochaine réunion du Conseil général
en Avril.
VÊTEMENTS
Nous tous recooudons LAFARGE Maroquinier - üoyage - Parapluies - 24, place de rHôtel-de-VilIe, LE HAVRE
I
Une Maison de Confiance - REMISE) AUX AMICALISTE»
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