Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1932-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 août 1932 01 août 1932
Description : 1932/08/01 (N69)-1932/08/31. 1932/08/01 (N69)-1932/08/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9827074
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
S. A. Gr. NO 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres Laïques
Publicité : M. A. CANDELLIER
Ecole Rue des Etoupiéres - LE HAVRE
JO
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupiéres
Téléphone 46.38 . -
TT IR, 1ST ^AI_.
LE HAVRE |
— i
Rédaction : M. M. PIMONT
2sÆ ENSUEL 109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.91
Adresse du Trésorier Général de la Fédération :
M. ROUSSEL, 36, Rue Sadi-Carnot — SANV1C — Téléphone 60.18
— - Cïiècruies Postaux Rouen 6234
V e Fête du Plein 9ip à Fécamp
LEGION D'HONNEUR
Nous avons appris avec joie la nomination
au gradé de Chevalier de la Légion d’hon
neur de notre ami M. E. Vittecoq. Cette haute
distinction vient récompenser une belle car
rière et une vie tout entière consacrée à l’en
seignement et à l’œuvre laïque. Qu’il nous
soit permis de rappeler ici que M. Vittecoq
qui fut instituteur au Havre à l’Ecole de la
rue Dumé-d’Aplemont, qui dirigea pendant
de nombreuses années l’Ecole de la rue des
Etoupiéres, à joué un rôle de tout premier
plan dans l’histoire de notre Fédéx-ation Ha
vraise. Il fut rapporteur d’une des plus im
portantes questions lors du Congrès National
dés Petites « A » au Havre en 1909. Nous
avons eu naguère l’occasion de nous reporter
à son remarquable travail pour mesurer le
chemin parcouru et supputer l’insuffisance des
réalisations depuis cette époque (voir « Paroles
d’autrefois », dans, les « Petites A », ig3i).
Il occupa pendant 18 années consécutives les
fonctions de Trésorier général, puis de Secré
taire général et enfin de i eT Vice-Président.
Même pendant la guerre, il maintint le llam-
beau menacé. En 1927, à la veille d’une re
traite qui fut marquée par une manifestation
inoubliable, il fondait le Journal des Petites
« A » dont il fut le premier gérant. Devenu
Délégué cantonal, il sut et il sait encore rem
plir sa fonction avec un zèle et une conscien
ce auxquels tous rendent hommage. Et com
me s’il eût eu la crainte de n’avoir pas encore
fait assez pour sa chère ' Ecole laïque qu’il
considéra toujours comme le pilier d’angle
de la République démocratique dont il fut tou
te sa vie le dévoué et loyal serviteur, en même
temps qu’il apportait à la Fête de la Jeunesse
son concours très actif, il acceptait la lourde
tâche de présider le Cercle Sanvicais de la Li
gue de l’Enseignement qui connaît depuis 5
ans les plus belles années de son existence
déjà longue. C’est à lui qui sans négliger les
anciens modes d’activité du Cercle : les Con-.
fércnces, Concerts et Bibliothèque, que sont
dues les Fêtes des Ecoles qui sous la forme de
Fête sportive ou de Kermesse obliennent un
succès annuel soutenu. C’est grâce à son ac
tion personnelle, x’enforcée des activités et des
concours qu’il suscite et entretient, que les
Ecoles et les Amicales de Sanvic obtiennent
(les subventions appréciées. C’est à lui sur
tout qu’est due l’œuvre magnifique des Colo
nies Scolaires de Vacances pour les enfants de
Sanvic.
Vice-Président d’honneur de notre Fédéra
tion, il continue à collaborer activement à
nos travaux. Il fut un des artisans les plus
importants de la création de la Fédération dé
partementale des Œuvres Laïques où il occupe
une belle place au Conseil d’administration.
Nous sommes heureux de voir une si belle
carrière récompensée et nous dirons, avec
quelque indiscrétion, que lorsqu’il apprit la
bonne nouvelle, sa joie lui vint surtout d’ap
partenir à la pi'omotion du Cinquantenaire de
l’Ecole Laïque.
Encore une fois : Bravo pour le vieux mili
tant laïque, si connu et tant aimé dans tout
notre département.
P. A.
B. riELLEÏ
Photographe des Dames
et des Enfants
110 DIS à 114, rue de Normandie
Remise de 5 ojo aux Membres de
l'Enseignement et aux Amicalistes.
Léon BAUER
TAILLEUR
ii2, Rue de la Mailleraye, LE HAVRE
(près la Rue de Paris)
VÊTEMENTS SUR MESURE
et tout Faits
v/////////////////M///m
IMPERMÉABLES
GABARDINES - MANTEAUX
La 5 me Fête du Plein Air qui eut lieu le 3
Juillet, à Fécamp, a connu un succès égal à
ses 4 devancièi'es : Saint-Eustache-la-Foi'êt
(1928), Lillebonnc (1929), Caudebec-en-Caux
(1930), Etretat (1931). Le soleil qui avait favo
risé les deux premières, partiellement la 3 me
et pas du tout la 4 me (Hélas ! vous vous sou
venez, M. Lindon P), fut extrêmement pi’odigue
pour la 5 me . (Quels coups de soleil, n’est-ce
pas, mon cher Beauville 1).
Fête du Plein Air ! Il est nécessaire d’ex
pliquer le nom, le but et l’origine. Pax'ce que,
il faut vous le dire, on nous a déjà plusieurs
fois empi'unté ce titre et nous poui’i'ions affir
mer qu’en trois occasions au moins des Ha-
vrais l’ont fait avec l’intention bien nette d’é
tablir une confusion. O concuri’encc déloyale !
De plus, on nous en a raconté une bien bon
ne. Celte année même, des gens, des laïques
qui pourraient être des amis et des collabora-
tcux’s, ayant reçu des billets de loterie à pla
cer pour celte Fêle du Plein Air, pensèrent
qu’il s’agissait de certaine Ecole en plein air
dont l’idée lancée un peu prématurément n’est
pas encore réalisée. Ils lurent donc Ecole au
lieu de Fête. Ils ne placèrent d’ailleurs pas
plus de billets pour cela.
Donc, au cours dé l’hiver 1927-1928, Beau-
ville, alors Secrétaire de Mairie de M. Schwob,
le filateur de la Mare Carel, s’entretenant avec
le rédacteur de notre journal nouveau-né,
constatant d’une part l’abandon regrettable
des excursions d’an tan, belles mais coûteuses,
(celles qu’organisait l’ami Deguerville), et d’au
tre pai't le goût persistant des pi'omenades en
groupe et la faveur ci'oissànte des sorties de
Lait de Mai, Beauville eut une idée. Pourquoi
ne rèchercherait-on pas le moyen de faire des
promenades en commun et à prix réduits pour
célébrer le retour des beaux jours ? Le lieu ?
Saint-Eustache-la-Forêt. Les transports P Le
train spécial. Les dépenses de distractions a
organiser P Un Mécène : M. Schwob. Un or
ganisateur ? Lui-même. Le nom de la sortie :
La Fête du Printemps.
L’idée était lancée. Six mois plus tard, elle
était réalisée..., mais pour des raisons d’op
portunité, dont la principale était de prévoir
le maximum de chances d’une journée de
beau temps, il avait fallu retarder jusqu’en
Juillet l’excursion prévue d’abord pour Mai,
Conséquence : La Fêle du Printemps ne pou
vant gard.er son nom fut baptisée : Fête du
Plein Air.
Le 3 Juillet ig32, nous fûmes à Fécamp,
grâce aux efforts conjugués d’une Commission
fécampoise, dont M. Sorel, délégué du Maire
était l’aimable président, M. Avenel le très
dévoué secrétaire, MM. Monnier, Talbot, Von,
Auzoux, Paon, F. Burel, Mmes Equilbé, Clié-
ron, Auzoux, les membres actifs et d’une Com
mission Havraise composée de MM. Michel,
Candellier, Beauville, Pimont, Mmes Pimont,
Fouldrin, Candellier et Serre.
Près de 2.000 Amicalistes, venus des régions
du Havre et d’Yvetot avaient répondu a l’ap
pel et la charmante ville de Fécamp avait pris
un air de grande fête.
M. Léon Meyer, ministre de la Marine Mar
chande, député-maire du llaxre, et-président
d’honneur de la Fédération des Œuvres Laï
ques de la Seine-Inférieure, devait présider
cette manifestation républicaine et laïque,
mais, empêché, il délégua dans ces fonction:;
son ami. M. Arnaudlizon, président actif de la
Fédération régionale havraise des Petites « A ».
Les pouvoirs publics étaient représentés par
M. René Bouffet, sous-préfet de l’arrondisse
ment.
A 9 h. 3o, deux trains spéciaux amenèrent
les Amicalistes en gare de Fécamp ; elles fu
rent reçues à leur descente de voitures par
les organisateurs fécampois, les membres de
la Municipalité, la Lyre Maritime et les en
fants de.s écoles, costumés dans leur tenue,
sportive.
Un cortège imposant fut constitué et sc
dirigea vers le monument de la place Thiers,
où Mmes Pimont cl Basilic déposèrent de;
fleurs en souvenir des grandes victimes de
la guerre et au nom des amicalistes qui se
recueillirent en une minute de silence.
A l’Hôtel de Ville, heureusement pavoisé,
dans la salle des mariages fleurie pour la cir
constance, une l'éceplion eut lieu ; elle réunit
plus dé 200 personnes. Le maire de Fécamp,
conseiller général, M. Gustave Couturier, pré
sidait à côté de M. le sous-préfet du Havre et
de M. Arnaudtizon ; MM. Lévy-Risser et Sa-
valle, de la Fédération régionale Rouonnaise,
étaient présents, ainsi que MM. Dcsohaseaux,
adjoint au Maire du Havre ; Lindon, maire
d’Etretat ; Ilerbin, inspecteur primaire ; Cap-
peron et Pollet, conseillei’s d’arrondissement ;
Vasse, président de la Chambre de Commerce ;
Rable, président du Tribunal de Commerce ;
Cirette, administrateur de la marine ; Bril
lant, principal du Collège ; Mlle Foubert, di
rectrice du Collège de jeunes filles ; la plu
part des membres du Conseil municipal, le
corps enseignant de Fécamp et les fonction
naires de la ville.
A cette liste il convient d’ajouter tous les
dirigeants de la Fédéi’ation qui pour, être res
tés dans l’ombre ce jour-là, oubliés parmi les
convives de la table d’honneur et omis dans
les comptes-rendus de la presse, étaient à leur
poste au grand complet ainsi que les dirigeants
et les bons ouvi’iers des nombreuses Amic t-s.
Après l’exécution de la Marseillaise, par fa
Lyre Maritime et de l'Hymne à l'Ecole Laïque
par la Chorale fédérale, la cérémonie officielle
commença.
En termes heureux, le maire de Fécamp
souhaita la bienvenue aux visiteurs, il souli
gna l’œuvre républicaine de la ville de Fé
camp en faveur de l’enseignement public. M.
Arnaudlizon exprima fortement le but pour-
suivi par la Fédération des Œuvres laïques de
la Seine-Inférieure, il eut un mot aimable
pour chacun des dévoués (1e l’œuvre qui sc
dépensent sans compter pour assurer l’exis
tence et défendre cette belle institution répu
blicaine.
A son tour, M. RoufféC sôùs-préfel du Ha
vre, parla (le l’école publique et laïque, qui
est la pierre fondamentale sur quoi reposé
notre régime national.
Grâce au concours die M. Fernand Le Grand,
président du poste des émissions de Radio-
Normandie, ces beaux discours ont été radio
diffusés par notre poste régional de T. S. F.
Grâce aussi à l’intervention de M. Joseph De-
launé, ces discours ont été amplifiés afin que
la foule massée sur ,1a place de l’IIôtel-de-Ville
puisse entendre les orateurs.
Pendant ce temps, la fête aéronautique, or
ganisée par le Comité des fêtes du quartier
de l’Hôtel-de-Ville, débutait à la grande satis
faction des bambins, qui lançaient leurs bal
lons sondes.
Pendant ce temps, de nombreux Amicalistes
visitaient les principaux établissements indus
triels de la ville, comme la Société Bénédicti
ne, les Sècheries Modernes et les Etablisse
ments de salaisons de Chanteloup, Ilis et C fe .
Après le déjeuner, les enfants des écoles de
la Ville et le Patronage Laïque des Etoupiéres
ainsi que la Chorale mixte de la Fédération,
se reformaient en cortège à l’Hôtel de ville,
sous la direction de la Lyre Maritime pour,
de là, regagner en défilé le Stade Paul-Lhono-
ré. où devait se dérouler la Fête fédérale, ré
créative, sportive et gymnique»
Dans la tribune officielle, les notabilités pré
sentes le matin à la réception à l’Hôtel de
Ville, se trouvaient réunies autour des prési
dents de la fête.
Nous avons donné dans notre numéro pré
cédent les résultats techniques de cette mani
festation ; il nous sera toutefois permis de
soidigner ici le succès remporté par la sec
tion féminine du Patronage Laïque de Gra-
ville, qui se produisit à deux reprises dans
des danses rythmiques.
Un concert choral et instrumental complé
ta heureusement ce programme varié.
A l’heure de la distribution des prix, pour
clôturer la cérémonie, MM. Couturier, Arnaud-
tizon et Bouffet prirent la parole pour compli
menter les organisateurs, les moniteurs, les
sportifs, les musiciens, du succès remporté
par cette manifestation laïque appelée à lais
ser le meilleur souvenir dans l’esprit des spec
tateurs présents.
Ensuite, les Amicalistes se dispersèrent, les
uns se rendant au bal organisé sous les halles
par les soins du jazz Maurice Dupré, les autres
place de l’Hôtel-de-Ville, pour assister au lan
cement du ballon sphérique, piloté par M.
Baderspach. Le ballon tomba à 12 kilomètres
en mer et fut secouru par VEtienne-Marcel.
Le retour des Amicalistes en gare de Fé
camp, vers 20 heures, fut des plus heureux,
chacun étant satisfait d’avoir passé un beau
dimanche ensoleillé au grand air, auprès de
la mer.
Avec le gracieux appui de la Compagnie
Lebon, les organisateurs avaient eu la délicate
pensée d’illuminer le Monument aux Morts
et les principales rues de la ville.
Le 9 Juillet fut tirée la liste des numéros
gagnants de la Loterie autorisée par M. le
Préfet de la Seine-Inférieure au profit de la
Caisse des Ecoles de Fécamp. Nous l’avons pai-
bliée dans notre numéro de Juillet. Nous som
mes heureux d’annoncer que cette Loterie ob
tint le plus grand succès grâce à tous ceux qui
voulurent bien nous aider dans le placement
des billets. Ils furent nombreux au Havre et
rares furent ceux qui retournèrent des inven
dus. La région de Fécamp a fait un très gros
effort. Nous voulons donner une mention spé
ciale à MM. Avenel et Yon qui surent trouver
des concours extrêmement dévoués.
La vente des petites fleurs fédérales cul un
succès inespéré grâce aux aimables vendeuses
de Mmes Candellier, Fouldrin et Basilic, grâ
ce aussi à l’activité et au dévouement remar
quables des jeunes filles de l’Ecole Paul-Bert
de Fécamp et des toujours zélés membres du
Patronage des Etoupiéres.
Donc, rendez-vous pour 1933, lors de la
VI me Fête du Plein Air. Où ?... Dame, prenez
patience et faites comme moi... des écono
mies.
♦
Souscriptions volontaires
en faveur du Journal
M. Le Grix, à l’occasion de la nais-
DANS LES AMICALES
Amicale
des Anciennes Élèves et Amies
de Criquetot-l’Esneval
■ Le Jeudi 3o Juin, l’Amicale des Anciennes
Elèves faisait sa sortie annuelle.
Une promenade dans les quartiers excentri
ques du Havre et sa banlieue, inconnus, pour
beaucoup des Amicalistes, tel était le but fixe.
Dès 7 h. 45, une quarantaine d’excursion
nistes fraîches et disposes, en toilettes claires,
se groupent près de l’école de filles et grim
pent joyeusement dans les deux autocars très
confortables qui doivent les emmener et les
reposer un peu dans cette bonne journée de
gaieté des labeurs quotidiens.
Le beau temps est de la partie, le soleil
promet de chaude rayons.
A 8 heures les voitures s’ébranlent et nous
conduisent par Gonneville et Octeville, aux
phares. C’est l’heure de la visite, nous mon
tons admirer l’entrée du port, à droite Sainte-
Adresse, au loin Bléville, il fait bon là-haut,
la brise marine nous rafraîchit. Nous remon
tons en voiture visitant Sainte-Adresse, le Ni-
ce-Havrais et par le boulevard Albert-i er , le
Jardin -des Soupirs, nous gagnons l’avenue
Félix-Faure d’où nous jouissons d’un point de
vue magnifique. Nous nous dirigeons ensuite
vers la Mare-au-Clerc, de là au plateau de Fri
leuses, les uns font un tour dans le Marché
Sainte-Cécile, tandis que d’autres vont visiter
l’église au style bizantin.
Il est midi, chacune de nous en sent l’appel,
nous prenons le chemin du Salon Gravillais
où tout invite à un bon repas ; la salle est
fraîche, une table fleurie et bien garnie se
dresse au milieu, tout est excellent, le cidre
bouché fait sauter le bouchon, les vins blanc
et rouge et le reste rendent la gaieté unanime,
à la fin du repas quelques-unes chantent,
d’autres jouent des airs â la mode et font
danser les plus acharnées.
Il est 16 heures, l’on est bien ici mais la
promenade n’est pas terminée et il faut partir.
Nous visitons le Haut-Graville, l’Abbave d’où
nous découvrons le Stade Municipal, les hy
dravions Bréguet et toute la baie de la Seine
avec Honfleur, Trouville, Villerville, et en
route pour le Bois des Hallattes.
Une promenade en forêt, des sous-bols char
mants jusqu’à Fontaine-la-Mallet. Enfin re
tour, quelques minutes d’arrêt à Montivilliers
et arrivée dans notre coquet bourg, veA 20
heures.
Journée charmante, pleine d’entrain et de
franche gaieté où l’on eut le plaisir de se
sentir en une réunion amicale. Quelques re
grets pour certaines à la pensée qu’il faut at
tendre un an le retour d’une telle journée.
PROJET D’EXTENSION
à la Fédération des Petites « A »
de* la Section Musicale de l’A. L. M.,
organisée et dirigée
par M. André Laumonier
Le but à atteindre c’ést de mettre la Musi
que, pour des conditions modiques, à la por
tée de tous, afin de permettre la création de
musiciens amateurs « solides » susceptibles de
donner naissance, soit dans les Amicales, soit
au sein de la Fédération, à des ensembles d’or-
ehestre. Il est dont « nécessaire » pour cela
que l’enseignement musical soit donné par
dos a professionnels » (autant que possible
jeunes et pleins d’enthousiasme) selon un pro
gramme identique à ceux des Conservatoires.
L’enseignement du solfège, autant théoi'ique
que pratique, est obligatoire pour tous. Il sera
donné en cours et par sections. Chaque cours
doit être d’au moins deux heures par semaine
en une fois et d’un minimum de 20 élèves.
Pour les classes instrumentales (piano, vio
lon et violoncelle), les leçons ont lieu en cours.
Chaque cours devra être de 2 heures à 2 h. 3o
en une fois chaque semaine. 8 élèves au ma
ximum dans chaque cours, cela pour pcïmet-
tre au professeur d’accorder à chacun « l’é
quivalent » d’un enseignement particulier.
Les élèves sont tenus d’avoir un carnet de
notes sur lequel chaque professeur doit mar
quer à chaque cours la note méritée par l’é
lève. Ce n ovon de contrôle à pour but de
faire suivre aux parents le travail de leur
enfant et de les intéresser car le carnet doit
revenir revêtu de leur signature.
Il y a deux auditions publiques annuelles
et, un petit examen de fin d’année. En raison
du très précieux enseignement qui est donné
pour dès conditions aussi modiques, il est in
dispensable d’avoir recours aux moyens disci
plinaires. Deux absences non motivées néces
sitent une observation du directeur des cours,
et, quatre absences non motivées, le renvoi
irrémédiable. Il en est de même de l’indisci-
plino aux cours, si, après observation aux pa
rents l’enfant persiste, son renvoi est indis
pensable car il peut amener un trop grand
désordre parmi ses autres camarades.
Les prix appliqués à l’A. L. M. pour les
cours de musique sont les suivants :
Solfège, obligatoire, 0 francs par mois.
Instruments (violon, piano, violoncelle) i5
francs par cours, par mois.
Le traitement alloué aux professeurs par
l’A. L. M. est le suivant :
Solfège : le montant de chaque élève est
recueilli par le professeur et est pour lui.
Instruments (violon, piano, violoncelle), 25
francs par cour9.
A Montivilliers, et parce qu’il est sur place,
M. Laumonier fait cela « bénévolement »,
mais ne saurait le faire au Havre car il serait
obligé de se déplacer.
*
* *
LISTE DES PROFESSEURS
Directeur des Cours : M. André Laumonier.
Solfège : Mlle Marie-Thérèse Mescier (di
plômée en Sorbonne pour l’enseignement de
'la Musique dans les Ecoles de l’Etat).
Violon : M. Henri Viel (i er violon au
Grand-Théâtre du Havre.
I ioloncelle ; M. René Poignant (violoncelle-
solo au Grand-Théâtre du Havre).
Piano : Mme André Laumonier.
II est en projet d’adjoindre un Professeur
de chant.
Maire.
VÊTEMENTS
Noos m mnrnrn le grand bazar
LS HAVRE — 121. Ru* 4* Pari* — LE HAVRE
Maison vendant le Meilleur
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres Laïques
Publicité : M. A. CANDELLIER
Ecole Rue des Etoupiéres - LE HAVRE
JO
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupiéres
Téléphone 46.38 . -
TT IR, 1ST ^AI_.
LE HAVRE |
— i
Rédaction : M. M. PIMONT
2sÆ ENSUEL 109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.91
Adresse du Trésorier Général de la Fédération :
M. ROUSSEL, 36, Rue Sadi-Carnot — SANV1C — Téléphone 60.18
— - Cïiècruies Postaux Rouen 6234
V e Fête du Plein 9ip à Fécamp
LEGION D'HONNEUR
Nous avons appris avec joie la nomination
au gradé de Chevalier de la Légion d’hon
neur de notre ami M. E. Vittecoq. Cette haute
distinction vient récompenser une belle car
rière et une vie tout entière consacrée à l’en
seignement et à l’œuvre laïque. Qu’il nous
soit permis de rappeler ici que M. Vittecoq
qui fut instituteur au Havre à l’Ecole de la
rue Dumé-d’Aplemont, qui dirigea pendant
de nombreuses années l’Ecole de la rue des
Etoupiéres, à joué un rôle de tout premier
plan dans l’histoire de notre Fédéx-ation Ha
vraise. Il fut rapporteur d’une des plus im
portantes questions lors du Congrès National
dés Petites « A » au Havre en 1909. Nous
avons eu naguère l’occasion de nous reporter
à son remarquable travail pour mesurer le
chemin parcouru et supputer l’insuffisance des
réalisations depuis cette époque (voir « Paroles
d’autrefois », dans, les « Petites A », ig3i).
Il occupa pendant 18 années consécutives les
fonctions de Trésorier général, puis de Secré
taire général et enfin de i eT Vice-Président.
Même pendant la guerre, il maintint le llam-
beau menacé. En 1927, à la veille d’une re
traite qui fut marquée par une manifestation
inoubliable, il fondait le Journal des Petites
« A » dont il fut le premier gérant. Devenu
Délégué cantonal, il sut et il sait encore rem
plir sa fonction avec un zèle et une conscien
ce auxquels tous rendent hommage. Et com
me s’il eût eu la crainte de n’avoir pas encore
fait assez pour sa chère ' Ecole laïque qu’il
considéra toujours comme le pilier d’angle
de la République démocratique dont il fut tou
te sa vie le dévoué et loyal serviteur, en même
temps qu’il apportait à la Fête de la Jeunesse
son concours très actif, il acceptait la lourde
tâche de présider le Cercle Sanvicais de la Li
gue de l’Enseignement qui connaît depuis 5
ans les plus belles années de son existence
déjà longue. C’est à lui qui sans négliger les
anciens modes d’activité du Cercle : les Con-.
fércnces, Concerts et Bibliothèque, que sont
dues les Fêtes des Ecoles qui sous la forme de
Fête sportive ou de Kermesse obliennent un
succès annuel soutenu. C’est grâce à son ac
tion personnelle, x’enforcée des activités et des
concours qu’il suscite et entretient, que les
Ecoles et les Amicales de Sanvic obtiennent
(les subventions appréciées. C’est à lui sur
tout qu’est due l’œuvre magnifique des Colo
nies Scolaires de Vacances pour les enfants de
Sanvic.
Vice-Président d’honneur de notre Fédéra
tion, il continue à collaborer activement à
nos travaux. Il fut un des artisans les plus
importants de la création de la Fédération dé
partementale des Œuvres Laïques où il occupe
une belle place au Conseil d’administration.
Nous sommes heureux de voir une si belle
carrière récompensée et nous dirons, avec
quelque indiscrétion, que lorsqu’il apprit la
bonne nouvelle, sa joie lui vint surtout d’ap
partenir à la pi'omotion du Cinquantenaire de
l’Ecole Laïque.
Encore une fois : Bravo pour le vieux mili
tant laïque, si connu et tant aimé dans tout
notre département.
P. A.
B. riELLEÏ
Photographe des Dames
et des Enfants
110 DIS à 114, rue de Normandie
Remise de 5 ojo aux Membres de
l'Enseignement et aux Amicalistes.
Léon BAUER
TAILLEUR
ii2, Rue de la Mailleraye, LE HAVRE
(près la Rue de Paris)
VÊTEMENTS SUR MESURE
et tout Faits
v/////////////////M///m
IMPERMÉABLES
GABARDINES - MANTEAUX
La 5 me Fête du Plein Air qui eut lieu le 3
Juillet, à Fécamp, a connu un succès égal à
ses 4 devancièi'es : Saint-Eustache-la-Foi'êt
(1928), Lillebonnc (1929), Caudebec-en-Caux
(1930), Etretat (1931). Le soleil qui avait favo
risé les deux premières, partiellement la 3 me
et pas du tout la 4 me (Hélas ! vous vous sou
venez, M. Lindon P), fut extrêmement pi’odigue
pour la 5 me . (Quels coups de soleil, n’est-ce
pas, mon cher Beauville 1).
Fête du Plein Air ! Il est nécessaire d’ex
pliquer le nom, le but et l’origine. Pax'ce que,
il faut vous le dire, on nous a déjà plusieurs
fois empi'unté ce titre et nous poui’i'ions affir
mer qu’en trois occasions au moins des Ha-
vrais l’ont fait avec l’intention bien nette d’é
tablir une confusion. O concuri’encc déloyale !
De plus, on nous en a raconté une bien bon
ne. Celte année même, des gens, des laïques
qui pourraient être des amis et des collabora-
tcux’s, ayant reçu des billets de loterie à pla
cer pour celte Fêle du Plein Air, pensèrent
qu’il s’agissait de certaine Ecole en plein air
dont l’idée lancée un peu prématurément n’est
pas encore réalisée. Ils lurent donc Ecole au
lieu de Fête. Ils ne placèrent d’ailleurs pas
plus de billets pour cela.
Donc, au cours dé l’hiver 1927-1928, Beau-
ville, alors Secrétaire de Mairie de M. Schwob,
le filateur de la Mare Carel, s’entretenant avec
le rédacteur de notre journal nouveau-né,
constatant d’une part l’abandon regrettable
des excursions d’an tan, belles mais coûteuses,
(celles qu’organisait l’ami Deguerville), et d’au
tre pai't le goût persistant des pi'omenades en
groupe et la faveur ci'oissànte des sorties de
Lait de Mai, Beauville eut une idée. Pourquoi
ne rèchercherait-on pas le moyen de faire des
promenades en commun et à prix réduits pour
célébrer le retour des beaux jours ? Le lieu ?
Saint-Eustache-la-Forêt. Les transports P Le
train spécial. Les dépenses de distractions a
organiser P Un Mécène : M. Schwob. Un or
ganisateur ? Lui-même. Le nom de la sortie :
La Fête du Printemps.
L’idée était lancée. Six mois plus tard, elle
était réalisée..., mais pour des raisons d’op
portunité, dont la principale était de prévoir
le maximum de chances d’une journée de
beau temps, il avait fallu retarder jusqu’en
Juillet l’excursion prévue d’abord pour Mai,
Conséquence : La Fêle du Printemps ne pou
vant gard.er son nom fut baptisée : Fête du
Plein Air.
Le 3 Juillet ig32, nous fûmes à Fécamp,
grâce aux efforts conjugués d’une Commission
fécampoise, dont M. Sorel, délégué du Maire
était l’aimable président, M. Avenel le très
dévoué secrétaire, MM. Monnier, Talbot, Von,
Auzoux, Paon, F. Burel, Mmes Equilbé, Clié-
ron, Auzoux, les membres actifs et d’une Com
mission Havraise composée de MM. Michel,
Candellier, Beauville, Pimont, Mmes Pimont,
Fouldrin, Candellier et Serre.
Près de 2.000 Amicalistes, venus des régions
du Havre et d’Yvetot avaient répondu a l’ap
pel et la charmante ville de Fécamp avait pris
un air de grande fête.
M. Léon Meyer, ministre de la Marine Mar
chande, député-maire du llaxre, et-président
d’honneur de la Fédération des Œuvres Laï
ques de la Seine-Inférieure, devait présider
cette manifestation républicaine et laïque,
mais, empêché, il délégua dans ces fonction:;
son ami. M. Arnaudlizon, président actif de la
Fédération régionale havraise des Petites « A ».
Les pouvoirs publics étaient représentés par
M. René Bouffet, sous-préfet de l’arrondisse
ment.
A 9 h. 3o, deux trains spéciaux amenèrent
les Amicalistes en gare de Fécamp ; elles fu
rent reçues à leur descente de voitures par
les organisateurs fécampois, les membres de
la Municipalité, la Lyre Maritime et les en
fants de.s écoles, costumés dans leur tenue,
sportive.
Un cortège imposant fut constitué et sc
dirigea vers le monument de la place Thiers,
où Mmes Pimont cl Basilic déposèrent de;
fleurs en souvenir des grandes victimes de
la guerre et au nom des amicalistes qui se
recueillirent en une minute de silence.
A l’Hôtel de Ville, heureusement pavoisé,
dans la salle des mariages fleurie pour la cir
constance, une l'éceplion eut lieu ; elle réunit
plus dé 200 personnes. Le maire de Fécamp,
conseiller général, M. Gustave Couturier, pré
sidait à côté de M. le sous-préfet du Havre et
de M. Arnaudtizon ; MM. Lévy-Risser et Sa-
valle, de la Fédération régionale Rouonnaise,
étaient présents, ainsi que MM. Dcsohaseaux,
adjoint au Maire du Havre ; Lindon, maire
d’Etretat ; Ilerbin, inspecteur primaire ; Cap-
peron et Pollet, conseillei’s d’arrondissement ;
Vasse, président de la Chambre de Commerce ;
Rable, président du Tribunal de Commerce ;
Cirette, administrateur de la marine ; Bril
lant, principal du Collège ; Mlle Foubert, di
rectrice du Collège de jeunes filles ; la plu
part des membres du Conseil municipal, le
corps enseignant de Fécamp et les fonction
naires de la ville.
A cette liste il convient d’ajouter tous les
dirigeants de la Fédéi’ation qui pour, être res
tés dans l’ombre ce jour-là, oubliés parmi les
convives de la table d’honneur et omis dans
les comptes-rendus de la presse, étaient à leur
poste au grand complet ainsi que les dirigeants
et les bons ouvi’iers des nombreuses Amic t-s.
Après l’exécution de la Marseillaise, par fa
Lyre Maritime et de l'Hymne à l'Ecole Laïque
par la Chorale fédérale, la cérémonie officielle
commença.
En termes heureux, le maire de Fécamp
souhaita la bienvenue aux visiteurs, il souli
gna l’œuvre républicaine de la ville de Fé
camp en faveur de l’enseignement public. M.
Arnaudlizon exprima fortement le but pour-
suivi par la Fédération des Œuvres laïques de
la Seine-Inférieure, il eut un mot aimable
pour chacun des dévoués (1e l’œuvre qui sc
dépensent sans compter pour assurer l’exis
tence et défendre cette belle institution répu
blicaine.
A son tour, M. RoufféC sôùs-préfel du Ha
vre, parla (le l’école publique et laïque, qui
est la pierre fondamentale sur quoi reposé
notre régime national.
Grâce au concours die M. Fernand Le Grand,
président du poste des émissions de Radio-
Normandie, ces beaux discours ont été radio
diffusés par notre poste régional de T. S. F.
Grâce aussi à l’intervention de M. Joseph De-
launé, ces discours ont été amplifiés afin que
la foule massée sur ,1a place de l’IIôtel-de-Ville
puisse entendre les orateurs.
Pendant ce temps, la fête aéronautique, or
ganisée par le Comité des fêtes du quartier
de l’Hôtel-de-Ville, débutait à la grande satis
faction des bambins, qui lançaient leurs bal
lons sondes.
Pendant ce temps, de nombreux Amicalistes
visitaient les principaux établissements indus
triels de la ville, comme la Société Bénédicti
ne, les Sècheries Modernes et les Etablisse
ments de salaisons de Chanteloup, Ilis et C fe .
Après le déjeuner, les enfants des écoles de
la Ville et le Patronage Laïque des Etoupiéres
ainsi que la Chorale mixte de la Fédération,
se reformaient en cortège à l’Hôtel de ville,
sous la direction de la Lyre Maritime pour,
de là, regagner en défilé le Stade Paul-Lhono-
ré. où devait se dérouler la Fête fédérale, ré
créative, sportive et gymnique»
Dans la tribune officielle, les notabilités pré
sentes le matin à la réception à l’Hôtel de
Ville, se trouvaient réunies autour des prési
dents de la fête.
Nous avons donné dans notre numéro pré
cédent les résultats techniques de cette mani
festation ; il nous sera toutefois permis de
soidigner ici le succès remporté par la sec
tion féminine du Patronage Laïque de Gra-
ville, qui se produisit à deux reprises dans
des danses rythmiques.
Un concert choral et instrumental complé
ta heureusement ce programme varié.
A l’heure de la distribution des prix, pour
clôturer la cérémonie, MM. Couturier, Arnaud-
tizon et Bouffet prirent la parole pour compli
menter les organisateurs, les moniteurs, les
sportifs, les musiciens, du succès remporté
par cette manifestation laïque appelée à lais
ser le meilleur souvenir dans l’esprit des spec
tateurs présents.
Ensuite, les Amicalistes se dispersèrent, les
uns se rendant au bal organisé sous les halles
par les soins du jazz Maurice Dupré, les autres
place de l’Hôtel-de-Ville, pour assister au lan
cement du ballon sphérique, piloté par M.
Baderspach. Le ballon tomba à 12 kilomètres
en mer et fut secouru par VEtienne-Marcel.
Le retour des Amicalistes en gare de Fé
camp, vers 20 heures, fut des plus heureux,
chacun étant satisfait d’avoir passé un beau
dimanche ensoleillé au grand air, auprès de
la mer.
Avec le gracieux appui de la Compagnie
Lebon, les organisateurs avaient eu la délicate
pensée d’illuminer le Monument aux Morts
et les principales rues de la ville.
Le 9 Juillet fut tirée la liste des numéros
gagnants de la Loterie autorisée par M. le
Préfet de la Seine-Inférieure au profit de la
Caisse des Ecoles de Fécamp. Nous l’avons pai-
bliée dans notre numéro de Juillet. Nous som
mes heureux d’annoncer que cette Loterie ob
tint le plus grand succès grâce à tous ceux qui
voulurent bien nous aider dans le placement
des billets. Ils furent nombreux au Havre et
rares furent ceux qui retournèrent des inven
dus. La région de Fécamp a fait un très gros
effort. Nous voulons donner une mention spé
ciale à MM. Avenel et Yon qui surent trouver
des concours extrêmement dévoués.
La vente des petites fleurs fédérales cul un
succès inespéré grâce aux aimables vendeuses
de Mmes Candellier, Fouldrin et Basilic, grâ
ce aussi à l’activité et au dévouement remar
quables des jeunes filles de l’Ecole Paul-Bert
de Fécamp et des toujours zélés membres du
Patronage des Etoupiéres.
Donc, rendez-vous pour 1933, lors de la
VI me Fête du Plein Air. Où ?... Dame, prenez
patience et faites comme moi... des écono
mies.
♦
Souscriptions volontaires
en faveur du Journal
M. Le Grix, à l’occasion de la nais-
DANS LES AMICALES
Amicale
des Anciennes Élèves et Amies
de Criquetot-l’Esneval
■ Le Jeudi 3o Juin, l’Amicale des Anciennes
Elèves faisait sa sortie annuelle.
Une promenade dans les quartiers excentri
ques du Havre et sa banlieue, inconnus, pour
beaucoup des Amicalistes, tel était le but fixe.
Dès 7 h. 45, une quarantaine d’excursion
nistes fraîches et disposes, en toilettes claires,
se groupent près de l’école de filles et grim
pent joyeusement dans les deux autocars très
confortables qui doivent les emmener et les
reposer un peu dans cette bonne journée de
gaieté des labeurs quotidiens.
Le beau temps est de la partie, le soleil
promet de chaude rayons.
A 8 heures les voitures s’ébranlent et nous
conduisent par Gonneville et Octeville, aux
phares. C’est l’heure de la visite, nous mon
tons admirer l’entrée du port, à droite Sainte-
Adresse, au loin Bléville, il fait bon là-haut,
la brise marine nous rafraîchit. Nous remon
tons en voiture visitant Sainte-Adresse, le Ni-
ce-Havrais et par le boulevard Albert-i er , le
Jardin -des Soupirs, nous gagnons l’avenue
Félix-Faure d’où nous jouissons d’un point de
vue magnifique. Nous nous dirigeons ensuite
vers la Mare-au-Clerc, de là au plateau de Fri
leuses, les uns font un tour dans le Marché
Sainte-Cécile, tandis que d’autres vont visiter
l’église au style bizantin.
Il est midi, chacune de nous en sent l’appel,
nous prenons le chemin du Salon Gravillais
où tout invite à un bon repas ; la salle est
fraîche, une table fleurie et bien garnie se
dresse au milieu, tout est excellent, le cidre
bouché fait sauter le bouchon, les vins blanc
et rouge et le reste rendent la gaieté unanime,
à la fin du repas quelques-unes chantent,
d’autres jouent des airs â la mode et font
danser les plus acharnées.
Il est 16 heures, l’on est bien ici mais la
promenade n’est pas terminée et il faut partir.
Nous visitons le Haut-Graville, l’Abbave d’où
nous découvrons le Stade Municipal, les hy
dravions Bréguet et toute la baie de la Seine
avec Honfleur, Trouville, Villerville, et en
route pour le Bois des Hallattes.
Une promenade en forêt, des sous-bols char
mants jusqu’à Fontaine-la-Mallet. Enfin re
tour, quelques minutes d’arrêt à Montivilliers
et arrivée dans notre coquet bourg, veA 20
heures.
Journée charmante, pleine d’entrain et de
franche gaieté où l’on eut le plaisir de se
sentir en une réunion amicale. Quelques re
grets pour certaines à la pensée qu’il faut at
tendre un an le retour d’une telle journée.
PROJET D’EXTENSION
à la Fédération des Petites « A »
de* la Section Musicale de l’A. L. M.,
organisée et dirigée
par M. André Laumonier
Le but à atteindre c’ést de mettre la Musi
que, pour des conditions modiques, à la por
tée de tous, afin de permettre la création de
musiciens amateurs « solides » susceptibles de
donner naissance, soit dans les Amicales, soit
au sein de la Fédération, à des ensembles d’or-
ehestre. Il est dont « nécessaire » pour cela
que l’enseignement musical soit donné par
dos a professionnels » (autant que possible
jeunes et pleins d’enthousiasme) selon un pro
gramme identique à ceux des Conservatoires.
L’enseignement du solfège, autant théoi'ique
que pratique, est obligatoire pour tous. Il sera
donné en cours et par sections. Chaque cours
doit être d’au moins deux heures par semaine
en une fois et d’un minimum de 20 élèves.
Pour les classes instrumentales (piano, vio
lon et violoncelle), les leçons ont lieu en cours.
Chaque cours devra être de 2 heures à 2 h. 3o
en une fois chaque semaine. 8 élèves au ma
ximum dans chaque cours, cela pour pcïmet-
tre au professeur d’accorder à chacun « l’é
quivalent » d’un enseignement particulier.
Les élèves sont tenus d’avoir un carnet de
notes sur lequel chaque professeur doit mar
quer à chaque cours la note méritée par l’é
lève. Ce n ovon de contrôle à pour but de
faire suivre aux parents le travail de leur
enfant et de les intéresser car le carnet doit
revenir revêtu de leur signature.
Il y a deux auditions publiques annuelles
et, un petit examen de fin d’année. En raison
du très précieux enseignement qui est donné
pour dès conditions aussi modiques, il est in
dispensable d’avoir recours aux moyens disci
plinaires. Deux absences non motivées néces
sitent une observation du directeur des cours,
et, quatre absences non motivées, le renvoi
irrémédiable. Il en est de même de l’indisci-
plino aux cours, si, après observation aux pa
rents l’enfant persiste, son renvoi est indis
pensable car il peut amener un trop grand
désordre parmi ses autres camarades.
Les prix appliqués à l’A. L. M. pour les
cours de musique sont les suivants :
Solfège, obligatoire, 0 francs par mois.
Instruments (violon, piano, violoncelle) i5
francs par cours, par mois.
Le traitement alloué aux professeurs par
l’A. L. M. est le suivant :
Solfège : le montant de chaque élève est
recueilli par le professeur et est pour lui.
Instruments (violon, piano, violoncelle), 25
francs par cour9.
A Montivilliers, et parce qu’il est sur place,
M. Laumonier fait cela « bénévolement »,
mais ne saurait le faire au Havre car il serait
obligé de se déplacer.
*
* *
LISTE DES PROFESSEURS
Directeur des Cours : M. André Laumonier.
Solfège : Mlle Marie-Thérèse Mescier (di
plômée en Sorbonne pour l’enseignement de
'la Musique dans les Ecoles de l’Etat).
Violon : M. Henri Viel (i er violon au
Grand-Théâtre du Havre.
I ioloncelle ; M. René Poignant (violoncelle-
solo au Grand-Théâtre du Havre).
Piano : Mme André Laumonier.
II est en projet d’adjoindre un Professeur
de chant.
Maire.
VÊTEMENTS
Noos m mnrnrn le grand bazar
LS HAVRE — 121. Ru* 4* Pari* — LE HAVRE
Maison vendant le Meilleur
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.6%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.6%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k9827074/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k9827074/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k9827074/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k9827074
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k9827074
Facebook
Twitter