Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1931-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 février 1931 01 février 1931
Description : 1931/02/01 (N51)-1931/02/28. 1931/02/01 (N51)-1931/02/28.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982689b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
I
Cinquième Année. — N° 51
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Février 1931
a
99
S». A. G. NO «702
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres Laïques
Publicité : IY1. G. LEFÈVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
JOURNAL MENSUEL
Rédaction .- M. M. PIMONT
IG9, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.91
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupières — LE HAVRE
Téléphone 46.38 . .... ... . .
♦
Adresse du Trésorier-Adjoint, suppléant provisoirement le Trésorier général :
M. ROUSSEL, 5o, Rue Jules-Lecesne — LE HAVRE — Téléphone 60.18
— Cîièçru.es Postaux Rouen 6234
BTSB
ENTRE L’ÉCOLE & LA CASERNE
La Résurrection des Cours Milles
par le Cinéma et la T. S. P.
« Le vieux cours d'adultes — bienfaisant à
l’époque de Guizot et même de Duruy — est
un anachronisme — déclare, dans son rapport
officiel au ministre, M. Maurice Roger, inspec
teur général de - l’Instruction publique. Ni le
développement de l’instruction primaire, ni les
exigences sociales ne permettent plus de s’en
contenter ».
Aussi, de-ci, do-là, sporadiquement, dans
certains départements, sous la poussée de l’ini-
liative personnelle des maîtres de l'enseigne
ment primaire si passionnément dévoués à la
cause do l’éducation du peuple, sont nés des
cours d’adultes d’un type nouveau adapté aux
progrès modernes et dont le succès auprès des
populations — rurales ou parisiennes — est
une leçon, un trait de lumière, et un encou
ragement.
*
* *
Quels sont les ennemis de l’éducation post
scolaire ?
« L’indifférence des jeunes gens et des mu
nicipalités — écrit M. l’Inspecteur général —
la fatigue du travail quotidien... parfois les
hostilités confessionnelles... le goût des plai
sirs... l’exode rural... Mais la véritable cause,
c’est que le cours d’adultes fonctionne dans
dès conditions inacceptables. Avec les moyens
actuels, il est étonnant qu’on obtienne encore
des résultats » !
Mettons-nous, en effet, à la place d’un jeu
ne adolescent de quinze ans ou d’un e jeune
parisienne. Croyez-vous que, sa dure journée
finie, elle va, de gaieté de cœur, suivre le
lointain fours du soir si, d’avance, elle s’at
tend à subir l’ânonnement d’une dictée, le
supplice d’un problème difficile, ou la mono
tone lecture d’une page d’histoire ?
Non, ce n’est plus conforme à la mentalité
d e la jeunesse d’aujourd’hui, habituée, même
dans les campagnes, disons tout de suite les
deux mots magiques !... au cinéma et à la
T. S. F.
Et c’est, en grande partie le cinéma et la
T. S. F. qui ont rénové le vieux cour s d’adul
tes, l’ont rajeuni, transformé, ressuscité !
Là-dessus, les témoignages affluent de tous
les coins de la France.
... De tous les coins de la France, où, dan 11
nos écoles, il y a un cinéma et un appareil
de réception radiophoniques.
Ce qui n’est pas beaucoup dire,
Voici les chiffres officiels.
Il y a exactement 4.990 écoles françaises
pourvues d’ un appareil cinématographique.
Ce chiffre est en légère progression, 3.228
en 1926, et 4-263 en 1927. Accroissement cer
tain, mais dont le rythme s’est ralenti car il
était supérieur dans les années antérieures à
1925.
Quant à la T. S. F., 2.228 écoles en sont
pourvues. Empressons-nous d’ajouter qu’en
réalité, il y a plus de 2.228 écoles dont les
élèves profitent de la radiophonie, car un cer
tain nombre d’installations ont été faites, a
leurs frais, par les instituteurs et les institu
trices.
*
* *
Voulez-vous quelques témoignages ?
M. l’Inspecteur d’académie de l’Aveyron:
« J’attribue le progrès constaté cette année
dans la marche des cours d’adultes à l’instal
la lion de la T. S. F. ».
Eure-et-Loir : « Les auditions par T. S. F.
remplacent avantageusement les lectures ».
Mayenne : « Les élèves d.es cours d’adultes
ont assisté à de fréquentes auditions. Parfois,
quand l’école n’a pas d’appareil, on se rend
chez un voisin, près de l’école, pour y écouter
lin concert ou une conférence ».
VÊTEMENTS
Vienne : « La T. S. F. est un moyen de
divertir et de retenir les populations isolées. Il
y a là un mouvement à suivre et à encourager.
Ces populations et les maîtres pourront peut-
être se fixer à la campagne grâce à la T. S. F.
Et M. l’inspecteur général conclut : « La
T. S. F. doit être, appelée à jouer un rôle con
sidérable dans l’enseignement des adultes ».
Mêmes constatation-, pour 1© cinéma.
Le Cantal écrit : « Dans les communes qui
sont pourvues, aujourd’hui, d’un cinéma, l’en
seignement post-scolaire est très suivi ».
Le Gard : « La multiplication des postes de
cinéma donne une forte impulsion à nos cours
d’adultes ».
Les Landes : « Seule la diffusion du cinéma
et. de la T. S. F. est capable de résoudre le
problème de If crise de nos cours d’adultes.
Partout où on a pu utiliser le cinéma et la
T. S. F., les cours d’adultes ont marqué un
progrès très net ».
Et la Saône-et-Loire se réjouit de la conjonc
tion de ces deux modes d’éducation, le ci
néma et la T.S.F.. « Les films commentés et
entrecoupés d’auditions radiophoniques, voilà
la formule de l’avenir ! »
*
* *
Voilà la formule de l’avenir ! Entendez.-
vous, représentants de l’Etat-Providence ? Et
notez ces plaintes qui s’adressent à vous.
« De tous côtés, on se plaint de la difficulté
de se procurer les films. Le ministère de l’a
griculture en prête ainsi que la direction de
l’enseignement technique. Quant au ministère
de l’instruction publique, il dispose de crédits
trop faibles »...
Et pourtant, quelle belle œuvre à réaliser !
El quels magnifiques horizons !...
Fédération dns Œuvres Laïques
de la Seine-Inférieure
Cette Fédération Départementale des Œu
vres Laïques de la Seine-Inférieure, à peine
née, développe actuellement son action de la
façon la plus heureuse dans tout ce départe
ment.
i° Groupement des Œuvres. — Par l’inter
médiaire de la Fédération Havraise pour le
Havre et Yvetot ou de la Fédération Rouennais©
pour Rouen, Dieppe et Neufchâtel, ce groupe
ment de toutes les Œuvres scolaires, post-sco
laires ou péri-scolaires est fait très activement
dans toutes les communes de la Seine-Infé
rieure.
La circulaire suivante, tirée à 3.000 exem
plaires, a été envoyée dans toutes les Mairies
et dans toutes les Ecoles du Département ;
il nous reste maintenant à toucher tou
tes les Œuvres laïques gravitant autour de l’E
cole ; ce sera chose faite avant le i er Mars.
CIRCULAIRE N° 1
Sous le titre de Fédération Départementale des
Œuvres Laïques de la Seine-Inférieure, il a été
fondé à Rouen, le 4 décembre 1930, une Asso
ciation dont le but est de grouper toutes les
Sociétés scolaires, post-scolaires et péri-scolaires
d Education ou de Solidarité sociale gravitant
autour de notre Ecole nationale : Amicales
d anciens et d’anciennes Elèves, Patronages laï
ques, Mutualités scolaires, Caisse des Ecoles,
Cantines, Colonies de Vacances, Ligues de l’En
seignement, Fêtes d© la Jeunesse, Universités
populaires, Œuvres du Trousseau, etc...
But. — Nous nous proposons ainsi ;
i° D’organiser les forces laïques de la Seine-
Inférieure ;
2 0 De favoriser l’éclosion d’Amicales dans
toutes les Communes ;
3° De fort fier l’Ecole laïque en l’entourant
de forces agissantes ;
4° De prendre, en toutes circonstances, la
défense des Œuvres laïques.
Groupement. — Afin de faciliter le groupe-
ment de toutes ces Sociétés, le département de
la Seine-Inférieure a été divisé en deux zones
d’action :
i° La Fédération Régionale Havraise, qui
compte déjà io4 Sociétés fédérées et dont le
siège social est à l’Hôtel de Ville du Havre,
étend son action sur les arrondissements du
Havre et d’Yvetot (Président, M. Léon Meye r ;
Secrétaire général, M. Candellier, Ecole des
Etoupières, Le Havre) ;
x
2 0 La Fédération Régionale Rouennaise, qui
compte 4o Amicales et dont le siège social est
à l’Hôtel de Ville de Rouen, groupe toutes les
Sociétés des arrondissements de Rouen, de Diep
pe et de Neufchâtel (Président, M. Richard, ad
joint au Maire de Rouen ; Trésorier général,
M. Lévy-Risser, 55, rue de Crosne, Rouen).
Nous nous permettons de faire 1© plus pres
sant appel près de toutes les Œuvres laïques
de la Seine-Inférieure pour obtenir leur adhe
sion dès le début de cette année.
Cotisations. — La cotisation est unique et
doit être versée à la Fédération régionale de
votre zone. Pour la région Havraise, elle est
de 20 francs pour les Sociétés rurales et de 4o
francs pour les Sociétés urbaines ; pour la ré
gion Rouennaise, le taux de la cotisation est
fixé à 10 francs par an et par 100 membres
actifs.
Subventions. — D’autre part, par suite du
caractère d’intérêt général de cc Groupement,
nous sommes persuadés que la plupart des Mu
nicipalités voudront bien donner une nouvelle
preuve de leur attachement à l’Ecole Nationale
en inscrivant annuellement à leur budget une
subvention dont la progression est ainsi pré
vue : 1
Communes :
de moins de 5oo habitants : 10 francs,
de 5oo à 1.000 habitants: 26 francs,
de 1.000 à 10.000 habitants: 5o francs.
d,e 10.000 à 100.000 habitants: xoo francs,
de plus de 100.000 liahitants: 1.000 francs.
Rouen et le Havre ont déjà donné l’exemple
en s’inscrivant pour une subvention de 1.000
francs ; Fécamp, 100 francs, Montivilliers, 5o
francs, Dieppe, Yvetot, Et rel it s»; 1 proposent
de suivre cet exemple.
Une fois de plus,, nous aurons fait acte d’u
nion et d’organisation pour Je plus grand pro
fil fie i ' Ecole laûjur L Répi il üq.f. .
Je suis persuadé, Monsieur, que vous voudrez
bien entendre cet appel que je fais aussi pres
sant que possible et je vous pr’e de croire à
ma haute considération.
Le Président de la Fédération
Départementale
des Œuvres Laïques
de l a Seine-Inférieure,
Léon Meyer.
Député-Maire du Havre,
Ancien Sous-Secrétaire d’Etat.
*
* *
11 ne nous reste plus qu’à toucher toutes les
Œuvres Laïques se réclamant do l’Ecole.
En cette année du Cinquantenaire de Jules
Ferry, le groupement dos Sociétés laïques
vient à son heure et c’est avec enthousiasme
qu ( . les adhésions des Communes, des Sccié-
lés, voire même des membres honoraires noiu
parviennent ; c’est pour nous l’occasion de
compter rtos amis.
Bien entendu, les Sociétés déjà affiliées
n’ont pas à remplir celte formalité ; elles
sont déjà inscrites au tableau d’honneur de
notre Fédération.
2 0 Liaison aeve la Confédération Générale
des Œuvres laïques de France. — Pendant ce
même temps, notre Secrétaire général, M.
Candellier, délégué provisoirement par le Bu
reau pour se mettre en liaison avec la Ligue
do l’Enseignement, ainsi qu’avec les 53 Fédé
rations départementales, déjà créées, poursuit
rapidement l’élude dont il a été chargé en
vue de l’affiliaticn à la Confédération.
Déjà, au point de vue sportif, nous ne som
mes plus isolés et grâce à la rapidité d’exé
cution de M. Beauville, délégué départemental
l’équipe représentative de la Seine-Inférieure
s’est mesurée avec succès a veto l’équipe repré
sentative de la Picardie.
Le Conseil Fédéral sera donc bientôt saisi
de propositions concrètes et pourra ainsi, en
toute liberté, statuer par oui ou par non si
nous devons nous affilier à la Confédération
des Œuvres Laïques (Ligue de l’Enseigne
ment).
3° Cinquantenaire de l’Ecole laïque. — La
Fdération départementale, d’autre part, pro
fite des Fêtes du Cinquantenaire de l’Ecole
laïque pour organiser une propagande active
dans l e Dépax-tement et nous nous attachons
à donner à cette action son plein effet sur les
masses populaires.
Nous aurons, d’abord, à faire représenter
nos Œuvres laïques à Paris, le Dimanche 21
Juin, et à prendre part à la Manifestation
Nationale qui se déroulera de la Place de la
Concorde à la place de 1 ’Hôtcl-de-Ville, en
présence de M. le Président de la République
et des membres du Gouvernement.
Puis, à une date qui reste à fixer en juin,
notre Fédération devra donner sa mesure en
FÉDÉRATION RÉGIONALE HAVRAISE DES ŒUVRES LAÏQUES
Salle des Fêtes de TEcole Raspail
DIMANCHE 15 MARS 1931, à 14 heures 30
Matinée Dansante
Prix d’entrée : 3 francs
Réclamer des cartes dans les Amicales.
organisant dans la Seine-Inférieure et à Rouen
une manifestation populaire et artistique, (li
gne du Cinquantenaire de Jules-Ferry et de
l’Ecole Laïque, de ce beau et grand Departe
ment.
Le programme arrêté dans ses grandes li
gnes, se précisera définitivement après la pro
chaine réunion de notre Conseil fédéral et
nos amis rouennais pourront ensuite donner
tous leurs soins à cette commémoration qui
doit être vraiment grandiose en Seine-Infé
rieure.
LA VIE FÉDÉRALE
RE! \PAN DU CONSEIL JA ADMINISTRATION
DE LA FEDERATION
du Dimanche 22 Février (9 heures)
Salle Lord-Kitchener
Etaient présents : Mlles Couroyer et Gé
rard, Mmes Boulingue, Candellier, Pimont et
Serre,.MM. Beauville, Benoît, Beuzeboc, Bou
lai ù, Candellier, Lefebvi'e H., Longuet R.,
Mongis et Roussel.
•Mlle Moudurier, Mmes Basilic, Fouldrin, Le-
monnier, Richard,( MM. C. Lefebvre, G. Lon
guet, Michel et Pimont s’étaient fait excuser.
Mme Pimont pi'éside la séance.
Elle remercie et félicite M. et Mme Can
dellier pour la parfaite organisation de la Con
férence du 18 et charge le Secrétaire de pré
senter ses i-emerciements du Conseil à l’excel
lent conférencier M. Camille Ce.
L’activité de la Commission Spoi'tive est
ensuite soulignée et son président complimen
té pour la belle victoire remporté à Amiens
par les représentants de la Fédération Havrai
se.
M. Beauville demande qu’un appel soit fait
auprès de tous les Amicalistes pour qu’ils as
sistent nomhieux au match de foot-ball qui
aura lieu vraisemblablement le i5 mars pro
chain, Stade Augustin-Normand, à Bléville.
Fête du Plein Air. — Le Conseil adopte
Etretat comme lieu et Dimanche 7 Juin com
me date de cette fête. Un train spécial sein
oi'ganisé tant à l’aller qu’au retour. M. Lin
don, maire d’Etretat et le Conseil municipal
de* cette ville ont donné leur adhésion et nous
donneront leur appui et leur concours. Il ap
partiendra à la Commission des Fêtes de tran
cher les détails d’organisation.
Foire du Havre. — Notre Stand aura cette
année 6 m. x 2 m. 5o. De nouveaux élé
ments d’exposition en aviveront l’intérêt.
Le bui'eau de la Commission de la Foire
du Havre est composé de
Mme Candellier, présidente ; M. Dubrisay,
secrétaire ; MM. Benoît, directeurs techni
ques ; Mlle Couroyer, chargée plus particu
lièrement de la permanence.
Mmes Basille, Boulingue, Pimont et Serre.
M. H. Lefebvre.
Représentation Théâtrale. — Cette représen
tation dont le bénéfice doit en principe servir
à exonérer nos amicales de leur cotisation fé
dérale, sera décidément donnée le mois pro
chain. Des conditions beaucoup plus favora
bles nous sont faites qui permettent à M. Mi
chel de recommencer d’actives démarches.
Choix de la date de la Fête de la Jeunesse
du Havre. — C’est modification qu’il vaudrait
mieux écrire, et modification des plus malai
sées.
La date du 28 Juin ayant été retenue pour
la Fête, départementale du Cinquantenaire, ii
serait à souhaiter que la Fêle de la Jeunesse
fixée à la même date put être importée au 5
Juillet. Le Conseil décide d’envoyer une délé
gation auprès de M. Deschaseaux pour lui de
mander une modification en ce sens.
Adhésmn de la Fédération Départementale
à la Confédération Nationale (Ligue de l’En
seignement). — En vue de mandater nos dé
légués devant aller Jeudi à Rouen, il est dis-
cuté sur le point de savoir s’il est heureux
pour nous d’adhérer à la Confédération Na
tionale. Le Conseil se prononce affirmative
ment par 10 voix sur 12.
Cinémathèque. — L’exemple du Loiret est
rapporté par M. Candellier. Grâce à une sub
vention du Conseil général les œuvres post
scolaires de ce département disposent de 100
films par an. L’organisation d’une semblable
cinémathèque serait chez nous aussi d’un
grand intérêt pour nos Amicales. Ce serait de
bonne besogne fédérale que de la réaliser. Le
Conseil donne un avis favorable au projet de
M. Candellier à c© sujet.
Liste des Sociétés Laïques adhérant à la Fé
dération Régionale Havraise. — L’admission
(Je 5 nouveaux groupements est prononcée,
savoir :
Fête de la Jeunesse du Havre ;
» » d’Yvetot ;
» » d 0 Fécamp ;
» » de Bolbec ;
Amicale du Haut-Graville.
Scoutisme. — Devons-nous patronner le
scoutisme auprès de nos petits Amicalistes ?
En sommes-nous partisans ?
Pour le savoir, un questionnaire sera adres
sé à chaque Amicale. Un© Commission tech
nique se réunira pour dépouiller les x'éponses,
et étudier le cas échéant, un projet de réali
sation.
Sont désignés pour faire partie de cette
Commission : M. Delmotte, Mme Boulingue,
MM. Beauville, Candellier, Cauchois, Mongis
et Poupel.
NÉCROLOGIE
Nous avons été douloureusement émus en
apprenant le décès de Madame Meyer, la mère
de notre président actif, M. Léon Meyer, dé
puté-maire du Havre. Nous présentons à notre
Président nos bien sincères condoléances à
l’occasion de ce nouveau deuil cruel qui vient
de l’atteindre dans ses plus intimes affections.
NOTE
du Président de la Commission des Fêtes
Nous tenons à remercier pour leur activité
fédérale les Amicales suivantes qui ont su
dans leur milieu faire la propagande utile
pour la vente des Cartes de Bal.
BAL DU 7 DÉCEMBRE i 9 3o
Amicales de Filles : Acacias, Beaumarchais,
Bléville, Dauphine, Douanes, Emile-Renouf,
Dodu, Massillon, Raspail, Zurich.
Amicale de Garçons : Douanes, Dumé-
dV.ylemont, Etoupières, Jean-Maoé, Massillon,
Phalsboiirg.
BAL DU i er FÉVRIER 1931
Am’cales de Filles: Acacias, Beaumarchais,
Bléville, Dauphine, Douanes, Demidoff, Emile-
Renouf, Lemaistre, Massillon, Raspail.
Amicales de Garçons : Clovis, Douanes,
Jean M acé, Massillon, Montivilliers, Observa
toire, Phalsbourg.
B. flELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
110 Dis à 114, rue de Normandie
Remise de 5 0/0 aux Membres de
VEnseignement et aux Amicalistes.
Nous vous rem
le GRAND BAZAR
le® HAVRE — \7\. Rue de Péris — LE HAVRE
t
r
x
Cinquième Année. — N° 51
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Février 1931
a
99
S». A. G. NO «702
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres Laïques
Publicité : IY1. G. LEFÈVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
JOURNAL MENSUEL
Rédaction .- M. M. PIMONT
IG9, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.91
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupières — LE HAVRE
Téléphone 46.38 . .... ... . .
♦
Adresse du Trésorier-Adjoint, suppléant provisoirement le Trésorier général :
M. ROUSSEL, 5o, Rue Jules-Lecesne — LE HAVRE — Téléphone 60.18
— Cîièçru.es Postaux Rouen 6234
BTSB
ENTRE L’ÉCOLE & LA CASERNE
La Résurrection des Cours Milles
par le Cinéma et la T. S. P.
« Le vieux cours d'adultes — bienfaisant à
l’époque de Guizot et même de Duruy — est
un anachronisme — déclare, dans son rapport
officiel au ministre, M. Maurice Roger, inspec
teur général de - l’Instruction publique. Ni le
développement de l’instruction primaire, ni les
exigences sociales ne permettent plus de s’en
contenter ».
Aussi, de-ci, do-là, sporadiquement, dans
certains départements, sous la poussée de l’ini-
liative personnelle des maîtres de l'enseigne
ment primaire si passionnément dévoués à la
cause do l’éducation du peuple, sont nés des
cours d’adultes d’un type nouveau adapté aux
progrès modernes et dont le succès auprès des
populations — rurales ou parisiennes — est
une leçon, un trait de lumière, et un encou
ragement.
*
* *
Quels sont les ennemis de l’éducation post
scolaire ?
« L’indifférence des jeunes gens et des mu
nicipalités — écrit M. l’Inspecteur général —
la fatigue du travail quotidien... parfois les
hostilités confessionnelles... le goût des plai
sirs... l’exode rural... Mais la véritable cause,
c’est que le cours d’adultes fonctionne dans
dès conditions inacceptables. Avec les moyens
actuels, il est étonnant qu’on obtienne encore
des résultats » !
Mettons-nous, en effet, à la place d’un jeu
ne adolescent de quinze ans ou d’un e jeune
parisienne. Croyez-vous que, sa dure journée
finie, elle va, de gaieté de cœur, suivre le
lointain fours du soir si, d’avance, elle s’at
tend à subir l’ânonnement d’une dictée, le
supplice d’un problème difficile, ou la mono
tone lecture d’une page d’histoire ?
Non, ce n’est plus conforme à la mentalité
d e la jeunesse d’aujourd’hui, habituée, même
dans les campagnes, disons tout de suite les
deux mots magiques !... au cinéma et à la
T. S. F.
Et c’est, en grande partie le cinéma et la
T. S. F. qui ont rénové le vieux cour s d’adul
tes, l’ont rajeuni, transformé, ressuscité !
Là-dessus, les témoignages affluent de tous
les coins de la France.
... De tous les coins de la France, où, dan 11
nos écoles, il y a un cinéma et un appareil
de réception radiophoniques.
Ce qui n’est pas beaucoup dire,
Voici les chiffres officiels.
Il y a exactement 4.990 écoles françaises
pourvues d’ un appareil cinématographique.
Ce chiffre est en légère progression, 3.228
en 1926, et 4-263 en 1927. Accroissement cer
tain, mais dont le rythme s’est ralenti car il
était supérieur dans les années antérieures à
1925.
Quant à la T. S. F., 2.228 écoles en sont
pourvues. Empressons-nous d’ajouter qu’en
réalité, il y a plus de 2.228 écoles dont les
élèves profitent de la radiophonie, car un cer
tain nombre d’installations ont été faites, a
leurs frais, par les instituteurs et les institu
trices.
*
* *
Voulez-vous quelques témoignages ?
M. l’Inspecteur d’académie de l’Aveyron:
« J’attribue le progrès constaté cette année
dans la marche des cours d’adultes à l’instal
la lion de la T. S. F. ».
Eure-et-Loir : « Les auditions par T. S. F.
remplacent avantageusement les lectures ».
Mayenne : « Les élèves d.es cours d’adultes
ont assisté à de fréquentes auditions. Parfois,
quand l’école n’a pas d’appareil, on se rend
chez un voisin, près de l’école, pour y écouter
lin concert ou une conférence ».
VÊTEMENTS
Vienne : « La T. S. F. est un moyen de
divertir et de retenir les populations isolées. Il
y a là un mouvement à suivre et à encourager.
Ces populations et les maîtres pourront peut-
être se fixer à la campagne grâce à la T. S. F.
Et M. l’inspecteur général conclut : « La
T. S. F. doit être, appelée à jouer un rôle con
sidérable dans l’enseignement des adultes ».
Mêmes constatation-, pour 1© cinéma.
Le Cantal écrit : « Dans les communes qui
sont pourvues, aujourd’hui, d’un cinéma, l’en
seignement post-scolaire est très suivi ».
Le Gard : « La multiplication des postes de
cinéma donne une forte impulsion à nos cours
d’adultes ».
Les Landes : « Seule la diffusion du cinéma
et. de la T. S. F. est capable de résoudre le
problème de If crise de nos cours d’adultes.
Partout où on a pu utiliser le cinéma et la
T. S. F., les cours d’adultes ont marqué un
progrès très net ».
Et la Saône-et-Loire se réjouit de la conjonc
tion de ces deux modes d’éducation, le ci
néma et la T.S.F.. « Les films commentés et
entrecoupés d’auditions radiophoniques, voilà
la formule de l’avenir ! »
*
* *
Voilà la formule de l’avenir ! Entendez.-
vous, représentants de l’Etat-Providence ? Et
notez ces plaintes qui s’adressent à vous.
« De tous côtés, on se plaint de la difficulté
de se procurer les films. Le ministère de l’a
griculture en prête ainsi que la direction de
l’enseignement technique. Quant au ministère
de l’instruction publique, il dispose de crédits
trop faibles »...
Et pourtant, quelle belle œuvre à réaliser !
El quels magnifiques horizons !...
Fédération dns Œuvres Laïques
de la Seine-Inférieure
Cette Fédération Départementale des Œu
vres Laïques de la Seine-Inférieure, à peine
née, développe actuellement son action de la
façon la plus heureuse dans tout ce départe
ment.
i° Groupement des Œuvres. — Par l’inter
médiaire de la Fédération Havraise pour le
Havre et Yvetot ou de la Fédération Rouennais©
pour Rouen, Dieppe et Neufchâtel, ce groupe
ment de toutes les Œuvres scolaires, post-sco
laires ou péri-scolaires est fait très activement
dans toutes les communes de la Seine-Infé
rieure.
La circulaire suivante, tirée à 3.000 exem
plaires, a été envoyée dans toutes les Mairies
et dans toutes les Ecoles du Département ;
il nous reste maintenant à toucher tou
tes les Œuvres laïques gravitant autour de l’E
cole ; ce sera chose faite avant le i er Mars.
CIRCULAIRE N° 1
Sous le titre de Fédération Départementale des
Œuvres Laïques de la Seine-Inférieure, il a été
fondé à Rouen, le 4 décembre 1930, une Asso
ciation dont le but est de grouper toutes les
Sociétés scolaires, post-scolaires et péri-scolaires
d Education ou de Solidarité sociale gravitant
autour de notre Ecole nationale : Amicales
d anciens et d’anciennes Elèves, Patronages laï
ques, Mutualités scolaires, Caisse des Ecoles,
Cantines, Colonies de Vacances, Ligues de l’En
seignement, Fêtes d© la Jeunesse, Universités
populaires, Œuvres du Trousseau, etc...
But. — Nous nous proposons ainsi ;
i° D’organiser les forces laïques de la Seine-
Inférieure ;
2 0 De favoriser l’éclosion d’Amicales dans
toutes les Communes ;
3° De fort fier l’Ecole laïque en l’entourant
de forces agissantes ;
4° De prendre, en toutes circonstances, la
défense des Œuvres laïques.
Groupement. — Afin de faciliter le groupe-
ment de toutes ces Sociétés, le département de
la Seine-Inférieure a été divisé en deux zones
d’action :
i° La Fédération Régionale Havraise, qui
compte déjà io4 Sociétés fédérées et dont le
siège social est à l’Hôtel de Ville du Havre,
étend son action sur les arrondissements du
Havre et d’Yvetot (Président, M. Léon Meye r ;
Secrétaire général, M. Candellier, Ecole des
Etoupières, Le Havre) ;
x
2 0 La Fédération Régionale Rouennaise, qui
compte 4o Amicales et dont le siège social est
à l’Hôtel de Ville de Rouen, groupe toutes les
Sociétés des arrondissements de Rouen, de Diep
pe et de Neufchâtel (Président, M. Richard, ad
joint au Maire de Rouen ; Trésorier général,
M. Lévy-Risser, 55, rue de Crosne, Rouen).
Nous nous permettons de faire 1© plus pres
sant appel près de toutes les Œuvres laïques
de la Seine-Inférieure pour obtenir leur adhe
sion dès le début de cette année.
Cotisations. — La cotisation est unique et
doit être versée à la Fédération régionale de
votre zone. Pour la région Havraise, elle est
de 20 francs pour les Sociétés rurales et de 4o
francs pour les Sociétés urbaines ; pour la ré
gion Rouennaise, le taux de la cotisation est
fixé à 10 francs par an et par 100 membres
actifs.
Subventions. — D’autre part, par suite du
caractère d’intérêt général de cc Groupement,
nous sommes persuadés que la plupart des Mu
nicipalités voudront bien donner une nouvelle
preuve de leur attachement à l’Ecole Nationale
en inscrivant annuellement à leur budget une
subvention dont la progression est ainsi pré
vue : 1
Communes :
de moins de 5oo habitants : 10 francs,
de 5oo à 1.000 habitants: 26 francs,
de 1.000 à 10.000 habitants: 5o francs.
d,e 10.000 à 100.000 habitants: xoo francs,
de plus de 100.000 liahitants: 1.000 francs.
Rouen et le Havre ont déjà donné l’exemple
en s’inscrivant pour une subvention de 1.000
francs ; Fécamp, 100 francs, Montivilliers, 5o
francs, Dieppe, Yvetot, Et rel it s»; 1 proposent
de suivre cet exemple.
Une fois de plus,, nous aurons fait acte d’u
nion et d’organisation pour Je plus grand pro
fil fie i ' Ecole laûjur L Répi il üq.f. .
Je suis persuadé, Monsieur, que vous voudrez
bien entendre cet appel que je fais aussi pres
sant que possible et je vous pr’e de croire à
ma haute considération.
Le Président de la Fédération
Départementale
des Œuvres Laïques
de l a Seine-Inférieure,
Léon Meyer.
Député-Maire du Havre,
Ancien Sous-Secrétaire d’Etat.
*
* *
11 ne nous reste plus qu’à toucher toutes les
Œuvres Laïques se réclamant do l’Ecole.
En cette année du Cinquantenaire de Jules
Ferry, le groupement dos Sociétés laïques
vient à son heure et c’est avec enthousiasme
qu ( . les adhésions des Communes, des Sccié-
lés, voire même des membres honoraires noiu
parviennent ; c’est pour nous l’occasion de
compter rtos amis.
Bien entendu, les Sociétés déjà affiliées
n’ont pas à remplir celte formalité ; elles
sont déjà inscrites au tableau d’honneur de
notre Fédération.
2 0 Liaison aeve la Confédération Générale
des Œuvres laïques de France. — Pendant ce
même temps, notre Secrétaire général, M.
Candellier, délégué provisoirement par le Bu
reau pour se mettre en liaison avec la Ligue
do l’Enseignement, ainsi qu’avec les 53 Fédé
rations départementales, déjà créées, poursuit
rapidement l’élude dont il a été chargé en
vue de l’affiliaticn à la Confédération.
Déjà, au point de vue sportif, nous ne som
mes plus isolés et grâce à la rapidité d’exé
cution de M. Beauville, délégué départemental
l’équipe représentative de la Seine-Inférieure
s’est mesurée avec succès a veto l’équipe repré
sentative de la Picardie.
Le Conseil Fédéral sera donc bientôt saisi
de propositions concrètes et pourra ainsi, en
toute liberté, statuer par oui ou par non si
nous devons nous affilier à la Confédération
des Œuvres Laïques (Ligue de l’Enseigne
ment).
3° Cinquantenaire de l’Ecole laïque. — La
Fdération départementale, d’autre part, pro
fite des Fêtes du Cinquantenaire de l’Ecole
laïque pour organiser une propagande active
dans l e Dépax-tement et nous nous attachons
à donner à cette action son plein effet sur les
masses populaires.
Nous aurons, d’abord, à faire représenter
nos Œuvres laïques à Paris, le Dimanche 21
Juin, et à prendre part à la Manifestation
Nationale qui se déroulera de la Place de la
Concorde à la place de 1 ’Hôtcl-de-Ville, en
présence de M. le Président de la République
et des membres du Gouvernement.
Puis, à une date qui reste à fixer en juin,
notre Fédération devra donner sa mesure en
FÉDÉRATION RÉGIONALE HAVRAISE DES ŒUVRES LAÏQUES
Salle des Fêtes de TEcole Raspail
DIMANCHE 15 MARS 1931, à 14 heures 30
Matinée Dansante
Prix d’entrée : 3 francs
Réclamer des cartes dans les Amicales.
organisant dans la Seine-Inférieure et à Rouen
une manifestation populaire et artistique, (li
gne du Cinquantenaire de Jules-Ferry et de
l’Ecole Laïque, de ce beau et grand Departe
ment.
Le programme arrêté dans ses grandes li
gnes, se précisera définitivement après la pro
chaine réunion de notre Conseil fédéral et
nos amis rouennais pourront ensuite donner
tous leurs soins à cette commémoration qui
doit être vraiment grandiose en Seine-Infé
rieure.
LA VIE FÉDÉRALE
RE! \PAN DU CONSEIL JA ADMINISTRATION
DE LA FEDERATION
du Dimanche 22 Février (9 heures)
Salle Lord-Kitchener
Etaient présents : Mlles Couroyer et Gé
rard, Mmes Boulingue, Candellier, Pimont et
Serre,.MM. Beauville, Benoît, Beuzeboc, Bou
lai ù, Candellier, Lefebvi'e H., Longuet R.,
Mongis et Roussel.
•Mlle Moudurier, Mmes Basilic, Fouldrin, Le-
monnier, Richard,( MM. C. Lefebvre, G. Lon
guet, Michel et Pimont s’étaient fait excuser.
Mme Pimont pi'éside la séance.
Elle remercie et félicite M. et Mme Can
dellier pour la parfaite organisation de la Con
férence du 18 et charge le Secrétaire de pré
senter ses i-emerciements du Conseil à l’excel
lent conférencier M. Camille Ce.
L’activité de la Commission Spoi'tive est
ensuite soulignée et son président complimen
té pour la belle victoire remporté à Amiens
par les représentants de la Fédération Havrai
se.
M. Beauville demande qu’un appel soit fait
auprès de tous les Amicalistes pour qu’ils as
sistent nomhieux au match de foot-ball qui
aura lieu vraisemblablement le i5 mars pro
chain, Stade Augustin-Normand, à Bléville.
Fête du Plein Air. — Le Conseil adopte
Etretat comme lieu et Dimanche 7 Juin com
me date de cette fête. Un train spécial sein
oi'ganisé tant à l’aller qu’au retour. M. Lin
don, maire d’Etretat et le Conseil municipal
de* cette ville ont donné leur adhésion et nous
donneront leur appui et leur concours. Il ap
partiendra à la Commission des Fêtes de tran
cher les détails d’organisation.
Foire du Havre. — Notre Stand aura cette
année 6 m. x 2 m. 5o. De nouveaux élé
ments d’exposition en aviveront l’intérêt.
Le bui'eau de la Commission de la Foire
du Havre est composé de
Mme Candellier, présidente ; M. Dubrisay,
secrétaire ; MM. Benoît, directeurs techni
ques ; Mlle Couroyer, chargée plus particu
lièrement de la permanence.
Mmes Basille, Boulingue, Pimont et Serre.
M. H. Lefebvre.
Représentation Théâtrale. — Cette représen
tation dont le bénéfice doit en principe servir
à exonérer nos amicales de leur cotisation fé
dérale, sera décidément donnée le mois pro
chain. Des conditions beaucoup plus favora
bles nous sont faites qui permettent à M. Mi
chel de recommencer d’actives démarches.
Choix de la date de la Fête de la Jeunesse
du Havre. — C’est modification qu’il vaudrait
mieux écrire, et modification des plus malai
sées.
La date du 28 Juin ayant été retenue pour
la Fête, départementale du Cinquantenaire, ii
serait à souhaiter que la Fêle de la Jeunesse
fixée à la même date put être importée au 5
Juillet. Le Conseil décide d’envoyer une délé
gation auprès de M. Deschaseaux pour lui de
mander une modification en ce sens.
Adhésmn de la Fédération Départementale
à la Confédération Nationale (Ligue de l’En
seignement). — En vue de mandater nos dé
légués devant aller Jeudi à Rouen, il est dis-
cuté sur le point de savoir s’il est heureux
pour nous d’adhérer à la Confédération Na
tionale. Le Conseil se prononce affirmative
ment par 10 voix sur 12.
Cinémathèque. — L’exemple du Loiret est
rapporté par M. Candellier. Grâce à une sub
vention du Conseil général les œuvres post
scolaires de ce département disposent de 100
films par an. L’organisation d’une semblable
cinémathèque serait chez nous aussi d’un
grand intérêt pour nos Amicales. Ce serait de
bonne besogne fédérale que de la réaliser. Le
Conseil donne un avis favorable au projet de
M. Candellier à c© sujet.
Liste des Sociétés Laïques adhérant à la Fé
dération Régionale Havraise. — L’admission
(Je 5 nouveaux groupements est prononcée,
savoir :
Fête de la Jeunesse du Havre ;
» » d’Yvetot ;
» » d 0 Fécamp ;
» » de Bolbec ;
Amicale du Haut-Graville.
Scoutisme. — Devons-nous patronner le
scoutisme auprès de nos petits Amicalistes ?
En sommes-nous partisans ?
Pour le savoir, un questionnaire sera adres
sé à chaque Amicale. Un© Commission tech
nique se réunira pour dépouiller les x'éponses,
et étudier le cas échéant, un projet de réali
sation.
Sont désignés pour faire partie de cette
Commission : M. Delmotte, Mme Boulingue,
MM. Beauville, Candellier, Cauchois, Mongis
et Poupel.
NÉCROLOGIE
Nous avons été douloureusement émus en
apprenant le décès de Madame Meyer, la mère
de notre président actif, M. Léon Meyer, dé
puté-maire du Havre. Nous présentons à notre
Président nos bien sincères condoléances à
l’occasion de ce nouveau deuil cruel qui vient
de l’atteindre dans ses plus intimes affections.
NOTE
du Président de la Commission des Fêtes
Nous tenons à remercier pour leur activité
fédérale les Amicales suivantes qui ont su
dans leur milieu faire la propagande utile
pour la vente des Cartes de Bal.
BAL DU 7 DÉCEMBRE i 9 3o
Amicales de Filles : Acacias, Beaumarchais,
Bléville, Dauphine, Douanes, Emile-Renouf,
Dodu, Massillon, Raspail, Zurich.
Amicale de Garçons : Douanes, Dumé-
dV.ylemont, Etoupières, Jean-Maoé, Massillon,
Phalsboiirg.
BAL DU i er FÉVRIER 1931
Am’cales de Filles: Acacias, Beaumarchais,
Bléville, Dauphine, Douanes, Demidoff, Emile-
Renouf, Lemaistre, Massillon, Raspail.
Amicales de Garçons : Clovis, Douanes,
Jean M acé, Massillon, Montivilliers, Observa
toire, Phalsbourg.
B. flELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
110 Dis à 114, rue de Normandie
Remise de 5 0/0 aux Membres de
VEnseignement et aux Amicalistes.
Nous vous rem
le GRAND BAZAR
le® HAVRE — \7\. Rue de Péris — LE HAVRE
t
r
x
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.49%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.49%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k982689b/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k982689b/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k982689b/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k982689b
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k982689b
Facebook
Twitter