Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1930-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juin 1930 01 juin 1930
Description : 1930/06/01 (N43)-1930/06/30. 1930/06/01 (N43)-1930/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9826819
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
Quatrième Année. — N° 43
Ge Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Juin 1930.
S. A. O. IV» 3762
Publicité: M. G. LEFEVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales Laïques
JOURNAL MENSUEL
Rédaction : M. M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.91
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupières — LE HAVRE
. . ■ ■■ —- Téléphone 46.38 —.. 'T. ~
i
$
Adresse du Trésorier-Adjoint, suppléant provisoirement le Trésorier général :
|VI. ROUSSEL, 5o, Rue Jules-Lecesne — LE HAVRE — Téléphone 6018
Chèques Postaux Eouen 6234 —
NECROLOGIE
C’est avec le plus profond chagrin que la
Fédération Régionale Havraise des Petites A
a appris le décès d’un de ses vénérés prési
dents d’honneur, M. Johannes Gruffaz, sur
venu le 22 mai dernier, à la suite d’une- cruel
le opération subie le n a viril. C’est avec an
xiété que tous virent passer M. Gruffaz par
des alternatives de mieux et de pire et en
apprenant la fatale nouvelle la consternation
fut générale. Le 26 Avril, nous le conduisions
à sa dernière demeure dans le petit cimetière
di’Epouville avec la foule de ses amis. Après
M. le Maire d’Epouville, parlant au nom du
Conrcil municipal, M. Veyssière au nom de
M. l’Inspecteur primaire retenu à Rouen, et
M. le Président du Tribunal de Commerce,
M. Lefèvre, vied-p résident remplaçant M. Léon
Meyer, adressa au cher disparu les adieux de
la Fédération des Petites A dont il fut l’ami
de toujours.
Discours de M. Lefèvre
C’est avec une bien vive émotion que je
viens, en ma qualité de vice-président de la
Fédération des Petites « A », saluer la dé
pouille mortelle de notre vice-président d’hon
neur, Monsieur Joliannès Gruffaz.
In vie de notre grand ami, en effet, est le
modèle de ce que peut faire un homme qui
se consacre entièrement au bien public et la
seule énumération de ses travaux et de ses
lilres sera, à cet égard, plus convaincante que
les [ilus longs discours.
Joliannès Gruffaz naquit à Lyon le 5 Sepi-
tembre 1870, c’est-à-dire le 2 e jour de cette Ré
publique qu’il aimait tant et qu’il a si bien
servie. l)e 1888 à 1896, à peine sorti de l’ado
lescence, il est déjà trésorier de la Société
de Gymnastique « La Française » de Lyon.
Les œuvres de mutualité attirent tout na
turellement son activité intelligente et son
cœur épris de justice et de solidarité et de
1896 à 1902, il remplit les fonctions de Secré
taire de la Société de Mutualité (la 112 e de
Lyon), société qui, à cette époque d’enthou
siasme et de foi solidaristes, comptait plus
de 1.000 membres tous employés de com
merce.
Le bulletin administratif de cette société,
dans son compte-rendu de l’année 1902, par
lait de Johannes Gruffaz dans les termes sui
vants :
« Nous ne saurions passer sous silence le
départ de Lyon de notre excellent et d(évoué
Secrétaire J. Gruffaz, dont l’action a été si
productive à notre organisation. Les regrets
soulevés par cet exil de notre collègue ont
d’ailleurs provoqué une explosion de sympa
thie présente encore à notre mémoire ; mais
je veux néanmoins la rappeler ici. Cette sym
pathie mêlée de reconnais-ance s’est traduite
par la remise d’un bronze « Le Semeur »,
sujet admirablement approprié, dont l’allu
sion est transparente, à celui que nous devons
considérer comme un des meilleurs serviteurs
de notre société. Gruffaz a laissé de tels sou
venirs parmi nous que nous dievons affirmer
qu’il faut regretter un tel dévouement, sur
tout parce qu’il était accompagné de cOs qua
lités précieuses, que n’altérait pas un labeur
incessant ; l’affabilité uniforme, la bonne hu
meur constante et la serviabilité toujours en
éveil ».
Aussi, dès son arrivée dans la région ha
vraise, J. Gruffaz donne toute) la mesure de
res capacités.
Nous le voyons tour à tour ou simultané
ment membre de la Commission scolaire du
Havre de 1907 à 1919, délégué de la Préfec
ture à la Commission des,vieillards du 3 6 can
ton du Havre, délégué cantonal du dit can
ton et vice-président de la délégation canto
nale de Montivilliers, fonction dans laquelle
VÊTEMENTS
il se signale par son action contre les réfrac
taires à la loi ?ur l’obligation scolaire ; ad
ministrateur, puis vice-président de la Mu
tualité des 6 cantons du Havre où il contri
bue à fonder une section d’adultes, adminis
trateur de la Mutualité scolaire de Montivil
liers ; membre de la Commission cantonale)
des pupilles de la nation et délégué par les
délégations cantonales à l’office, départemen
tal des pupilles de la nation à Rouen ; secré
taire depuis sa fondation en 1922, de la SoF
ciété des Habitations économiques de Monti-
villicrs ; juge suppléant, puis juge titulaire,
enfin président de section au Tribunal de
Commerce du Havre ; conseiller municipal
et membre de la Commission administrative
du Bureau de Bienfaisance d’Epouville.
Entre temps Joliannès Gruffaz avait quitté
la direction d’une grosse usine de pâtes ali
mentaires qui rendit de grands services au
ravitaillement pendant la guerre et il avait,
fondé cette familiale usine d’Epouville, qui
est son oeuvre où il se plaisait tant, et qu’il
laisse en pleine prospérité à ses successeur'.
Je m’excuse» de cette longue et un peu sè
che énumération, si éloquente dans sa con
cision, me réservant d’insister surtout sur le
rôle joué par J. Gruffaz au sein de la Fédé
ration des Petites « A ».
Notre groupement devait tout naturellement
attirer cet esprit et ce cœur épris d’idéal et
c’est pourquoi, dès 1909, nous voyons J.
Gruffaz au nombre des fondateurs de lu Fé
dération où il remplit ensuite successivement
et avec un égal succès les fonctions de tréso
rier, puis de vice-président faisant fonctions
de président.
Et là comme partout ailleurs il se donne
entièrement à la. tâche qu’il. a a-sunée, se
faisant remarquer par la haute distinction de
scs manières, la culture de! son esprit, l’affa
bilité et la bonne humeur que les Lyonnais
avaient remarquées et dont il ne se départira
jamais même sur son lit de douleur et d’a
gonie.
Depuis quelques années — peut-être avait-
il déjà res enti les premières atteintes du mal
qui devait l’emporter — il avait dû se rési
gner à un rôle moins actif et nous avions
fait de lui un de nos vice-présidents d’hon
neur. Mais il était toujours effectivement des
nôtres et nous le voyions souvent, et au Con
seil d’administration, et dans les Commis
sions, et surtout à la cc Maison des Tireurs »
dont il suivait avec un vif intérêt la progres
sion sûre et constante. Enfin il avait fondé
en 1925 le Challenge de cross-country qui
porte son nom et c’était une grande joie pour
lui d’accueillir à Epouville, au début de la
belliei saison la jeunesse . sportive et les
dirigeants de la Fédération, heureux de se
retrouver, au cein de la belle nature, dans un
milieu sympathique et accueillant.
Le gouvernement de la République, bien
entendu, avait su récompenser tant de dévoue
ment à la chose publique et la listé des ré
compenses de notre ami est presque aussi
longue que ses tilres. En 1904, il obtenait la
mention honorable de la Mutualité ;
En 1914, la médaille de bronze :
En 1925, la médaille d’argent ;
En 1927, la médaille de la prévoyance so
ciale ;
En 1928, la lettre de félicitations des Pu r
pillce- de la nation ; enfin il était Officier
(l’Académie depuis 1911 et Officier de l’Ins
truction publique depuis 1921.
Le ruban rouge devait tout naturellement
couronner une si brillante carrière et J. Gruf
faz était destiné à le porter.
Malheureusement la mort veillait et elle a
emporte notre grand ami au moment où il al
lait pouvoir goûter en paix, après une vie bien
remplie, toutes les joies que procure aux bons
ouvriers le spectacle des œuvres au dévelop
pement desquelles ils ont puissamment con
tribué.
Certes Gruffaz disparaît prématurément ;
mais il a vraiment vécu la vie et il a eu sa
^large part des satisfactions élevées réservées
aux âmes d’élite.
Son enveloppe matérielle va se fondre dans
le grand néant ; mais la substance de son
etre survivra dan, les multiples œuvres aux
quelles il a donné le meilleur de lui-même
et son souvenir restera vivace dans la mémoi
re et dans le - cœur des hommer, de bonne
volonté qui ont œuvré à ses côtés.
Puissent ces paroles dictées par une amitié
sincère et ardente adoucir l’horrible chagrin
de sa chère compagne, de ses enfants bien-
aimés et de tous ceux qui le pleurent.
Mon cher Gruffaz, au nom de tous vo*
amis de la Fédération des Petites « A » et
de la grande famille enseignante, adieu !
A MI G A. LIST ES I
Vous serez tous au. rendez/vous
A CA V DE BEC-EN-CA UX
LE 20 JUILLET PROCHAIN
fl BIENTOT...
(2me avis du Parleur inconnu).
Doux dates fédérales
22 Juin. — Assemblée générale du Conseil
fédéral. Elle aura lieu à l’Eeole rue Jeani-Macé
à 9 h. 45.
Ordre du Jour :
1. Compte-remlu moral et financier ;
2. Fédération départementale des Œuvres
laïques ;
3. La question des subventions ;
4. La 3 me Fête du Plein Air ;
5. Modifications aux Statuts ;
(i. Questions et propositions.
Prévoir la représentation'de toutes les Ami
cales et Sociétés fédérées par 3 représentants.
Les membres honoraii'es et le® Amicaiistes.
sont cordialement invités.
20 Juillet. — 3 mc Fête du Plein Air à Cau-
debec.
S’organiser dès maintenant pour oette sor
tie, voyage en bateau par la Seine ou rassem
blement des Sociétés voyageant en auto-cars.
Unissons-nous pour une manifestation gran
diose.
Souscriptions volontaires
en faveur du Journal
Amicale Juliette-l)odu (Sanvic) ...... 5 »
Personnel de l’Ecole rue E.-Renouf .. 20 »
Amicale E.-Renouf 10 »
Personnel Ecole Massillon filles 43 »
Mme Resslen, 10 fr., Mmes Pimont,
Bréard, Citeau, Hériché, Lemonnier,
Jégou, chac. 5 fr., Mlle Hervé, 3 fr.
Amicale filles Massillon • 5o »
Amicale Massillon (garçons) 10 »
G. Morel, J. Maurel, chacun 5 »
W. K. L. X 5 »
FOIRE OU HAVRE
Le Stand 75 bl *'
« Pour vivre heureux, vivons caché » disait
certain grillon. Ce qui est peut-être un ex
cellent conseil pour les individus (encore que
certains dont l’esprit est actif et le. tempéra
ment combattif s’accordent mal avec une
philo ophie qu’ils jugent faite pour les gens
prudents, pusillanimes ou... simplement égoïs
tes) n’est sûrement pas vrai pour une œuvre
comme celle de la Fédération des Petites « A ».
Un groupement pour être utile doit agir ; —
pour être puissant, il doit se montrer et il
ne peut vivre qu’à la condition d’être en
perpétuelle voie dévolution et d’accroisse
ment. Notre but le plus beau, s’il n’est pas
le plus apparent, est la défense de l’idéal
laïque. Nous devons donc proclamer notre
existence, forcer l’attention, attirer les sym-
palhies, galvaniser les bonnes volontés et en
traîner les concours les plu;? timides. Qu’im
porte qu’on nous discute I ou plûtôt tant
mieux, car le pire qui puisse arriver à des
gens épris d’idéal, c’est qu’on ne parle point
de leur œuvre. On ne discute que ceux que
l’on sent vivre, que ceux dont on redoute
l’action, que ceux qu’on ne se sent pas la
force de suivre. Qu’importe que leu a décou -
rageurs » parlent de naïveté, que les timorés
parlent d’ambition, que les jaloux et les nihi
listes parlent de « bluff » !
La Fédération Régionale Hïfvraisc des Peti
tes « A », résolue à intensifier sa propagande,
a voulu cette année, sortant de sa sphère d’ac
tion et du cercle étroit de se^ relations, se
fa,ire connaître du grand public. C’est pour
quoi, avec le bienveillant appui de la Muni
cipalité havraise et en particulier de M. Sa
lacrou, adjoint, elle a detmandé .et obtenu une
petite place dans les travées si visitées de la
Foire du Havre.
Et nous pouvons dire que le stand 75 bis,
encore qu’un peu exigu, n’a point passé ina
perçu. Des milliers de viriteurs en ont fran
chi le seuil et aucun n’a paru indifférent à
l’œuvre déjà bien connue des Amicaleis. Des
milliers de gens ont eu la révélation dJe son
existence et l’attention même fugitivie des
dizaines de milliers de personnes qui passent
fans paraître s’intéresser à rien a été accro
chée' au passage.
Il était difficile d’ailleurs de ne pas être
frappé par les larges panneaux blancs por
tant en lettres rouges ou noires les noms des
96 amicales fédérées ; par cet autre panneau
énumérant les œuvres diverses de la Fédéra
tion et par celui qui, exposé à l’intérieur, re
traçait en un suggestif tableau synoptique la
vie de la société scolairei de mutualité et de
retraite des <3 cantons du Havre. Devant le
stand, des garçonnets costumés ein marins,
pupilles» du Patronage Laïque des Etoupiè-
rés, ou des fillettes portant le gracieux
costume de la Fête de la Jeunesse, pupil
les de l’Amicale E.-Renouf ou * de l’Ecole
suburbaine de Mayville, distribuaient avec
entrain les tracts de la Fédération.
Nos œuvres, nos buts, ceux de l’Œuvre des
Jeux et Sports ou des numéros de propagande
du Journal Les Petites « A ». 9.000 journaux,
10.000 prospectus Fédération, 10.000 Jeux
et Sport»", 5.ooo Maison des Tireurs, tel fut
le bel effort dei publicité qui laissa un docu
ment aux mains des visiteurs.
L’intérieur de notre stand était meublé avec
le concours de la Maison Reuzeboc, 10, rue
Franklin : fauteuils de bureau et de la Mail-
son Barroisj 17, rue E.-Zola : tables, sellet
tes et commode normande. Les trois parois
jnurales, recouvertes de panneaux de papier
peint du plus gracieux effet, étaient ornés de
photographiés documentaires où de nombreu-
res personnes vinrent se reconnaître ou cher
cher des parents ou des amis. C’étaient d’a
bord les artistiques sous-verre rappelant le
souvenir des inoubliables Fêtes dJe Plein'’ Air
de Saint-Eustache-la-Forêt et de Lillebonne,
ou donnant une image exacte de l’activité
de nos cours féminins de ténographic, de
cuisine, d’exercices physiques et de chant
choral, ou fixant pour l’avenir la physiono
mie dé notre stand de tir : La Maison des
Tireurs, de la rue Massillon. Un magnifique
tableau résumait toute la vie de l’œuvre des
Colonies Scolaires ; lui faisant face, un cadre
était tout garni des photographies disant aux
yeux toute l’activité des différents compar
timents du Patronage Laïque des Etoupières.
A partir du 24 avril, cc panneau s’enrichit
des couronnes et des trophées ramenés d’Al
ger par la vaillante phalange du très aimé
professeur Berhouzouq. D’autres cadres réu
nissaient les souvenirs artistiques de l'Amicale
des Jeune»? Filles de la rue Massillon, les d:o-
cuments de la Fête fédérale de la Jeunesse
d’Yvetot et les jolis programmes des Fêtes de
I Amicale de la Ville du bon roy. On admira
fort les trois* collections de lingerie féminine
exposées par les Œuvres du Trousseau de
Mayville, de Goderville et de St-Eustache-la-
Forêt, présentées avec beaucoup de goût. Sur
une longue table étaient disposées des mono
graphies extrêmement intéressantes de la Fék
dération et d’une trentaine d’Amicales. Dirons-
nous le succès particulier du splendide album
de l’Amicale Raspail ? Pour être juste, il faut
noter que les* dossiers de? Amicales exposantes
furent tous ouverts et bien des fois ; et il faut
dire aussi le désappointement de ceux qui
ne purent pour raison majeure, taouver les
dossiers des Amicales qui n’avaient rien en
voyé. Nous avons de bonnes raison*» de pen
ser qu’une autre fois, les collections seront
plus nombreuses et plus complètes. On put
feuilleter toute la collection du Journal 0.
Petites A », admirer des spécimen»? de nos
récompenses fédérales. On lut avec intérêt les
documents de» la Mutualité scolaire.. Nous de
vons une mention particulière aux si intéres
sants travaux de sténographie exécutés avec
tant de patience et d’application par les Elè
ve»" de M’. Larridon. Remarqué les travaux de
Miles Gui tel et Leroy parmi tant d’autres fort
complets et fort soignés.
La sympathie du public se traduisit par des
dons pour la souscription volontaire et sur
tout par l’inscription spontanée de i3o nou
veaux membres honoraires, auxquels nou>?
présentons l’expression de toute notre recon
naissance. Dironsl-nous la part que prirent les
membres du Bureau et du Conseil d’adminis
tration au succès du stand 75 bis, tant pour
la préparation matérielle des documents que
pour l’agencement du stand et le service de
la permanence ? Nous risquerions des oublia
et nous serions embarrassés pour établir un
doirage exact de leurs mérites. Disons simple
ment que chacun fit son devoir avec cons
cience, avec entrain, avec conviction et avec
la plus louable bonne humeur. Des concours
étrangers lotir furent d’ailleurs bien précieux.
Tout d’abord un grand merci à l’infatigable
M. Ubel ; n’oublions pas la collaboration si
active de M. Bidan, l’aide de M. André Benoit*
du jeune Tillon, de Mmes les Présidentes de
l’Œuvre du Trousseau de Mayville, des jeunes
pupilles des FJoupières, d’Emile-Renouf et de
Mayville.
Une récompense officielle : Médaille d’Or
avec félicitations du Jury vint consacrer nos
efforts mais notre plus grande satisfaction fut
dans la sympathie visible des visiteurs de la
5 e Foire du Havre.
Recommencerons-nons l’an prochain ? Peut-
être, mais il faudrait un bien plu$ grand stand
si l’on veut tenir compte des suggestions re
çues, et dame, vous savez, les expositions..,
ça coûte cher aux exposants, surtout à ceux
qui ne vendent rien.
*
* *
A propos de notre Exposition nous avons
reçu la lettre suivante qui nous a fait bien
plaisir mais à laquelle, malheureusement, nous
devons répondre : Impossible (voir la fin de
l’article ci-dessus).
Monsieur,
J’ai assisté à Rouen à la réunion du 6 avril
où par l’intervention énergique des délégués
liavrais, j’ai appris comme beaucoup d’autres
l’existence de la Fédération Havraise des Pe
tites A. Or, il m’a été donné de visiter en
détail votre stand à la Foire du Havre. Je suis
revenue émerveillée de la vie intense de l’œü-
vre posF-scolaire dans la région havraise et du
bel effort de groupement réalisé par votre Fé
dération. Ne pourriez-vous pa>3 venir exposer
à la Foire de Rouen (en juin prochain) ? Vous
travailleriez ainsi à l’édification de toute la
région rouennaise et vous nous donneriez la
plus belle leçon de choses dont nous ferions
notre profit. Je suis certaine que la Munici
palité de Rouen vous réserverait le meilleur
accueil et vous faciliterait la lâche...
M. B.
Nota. — A la Foire, nous avons entendu
exprimer le regret dè ne pouvoir nour> ame
ner des visiteurs de deux régions bien plus
éloignées.' M. Willay, président de ] a Fédé
ration des Amicales laïques du Nord et Mlle
Ibal, de l’Ardèche nous ont dit tout le profit
que leurs concitoyens pourraient tirer de la
connaissance de notre œuvre.
B. HELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
HO ïis à H4, rue de Normandie
Remise de 5 o/o aux Membres de
l'Enseignement et aux Amicaiistes.
Nous vous recommandons le GRAND BAZAR Maison vendant le Meilleur Marché
** HAVRE - 121. Bue de Pari» - LE HAVRE
IH
■J.
Ge Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Juin 1930.
S. A. O. IV» 3762
Publicité: M. G. LEFEVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales Laïques
JOURNAL MENSUEL
Rédaction : M. M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.91
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupières — LE HAVRE
. . ■ ■■ —- Téléphone 46.38 —.. 'T. ~
i
$
Adresse du Trésorier-Adjoint, suppléant provisoirement le Trésorier général :
|VI. ROUSSEL, 5o, Rue Jules-Lecesne — LE HAVRE — Téléphone 6018
Chèques Postaux Eouen 6234 —
NECROLOGIE
C’est avec le plus profond chagrin que la
Fédération Régionale Havraise des Petites A
a appris le décès d’un de ses vénérés prési
dents d’honneur, M. Johannes Gruffaz, sur
venu le 22 mai dernier, à la suite d’une- cruel
le opération subie le n a viril. C’est avec an
xiété que tous virent passer M. Gruffaz par
des alternatives de mieux et de pire et en
apprenant la fatale nouvelle la consternation
fut générale. Le 26 Avril, nous le conduisions
à sa dernière demeure dans le petit cimetière
di’Epouville avec la foule de ses amis. Après
M. le Maire d’Epouville, parlant au nom du
Conrcil municipal, M. Veyssière au nom de
M. l’Inspecteur primaire retenu à Rouen, et
M. le Président du Tribunal de Commerce,
M. Lefèvre, vied-p résident remplaçant M. Léon
Meyer, adressa au cher disparu les adieux de
la Fédération des Petites A dont il fut l’ami
de toujours.
Discours de M. Lefèvre
C’est avec une bien vive émotion que je
viens, en ma qualité de vice-président de la
Fédération des Petites « A », saluer la dé
pouille mortelle de notre vice-président d’hon
neur, Monsieur Joliannès Gruffaz.
In vie de notre grand ami, en effet, est le
modèle de ce que peut faire un homme qui
se consacre entièrement au bien public et la
seule énumération de ses travaux et de ses
lilres sera, à cet égard, plus convaincante que
les [ilus longs discours.
Joliannès Gruffaz naquit à Lyon le 5 Sepi-
tembre 1870, c’est-à-dire le 2 e jour de cette Ré
publique qu’il aimait tant et qu’il a si bien
servie. l)e 1888 à 1896, à peine sorti de l’ado
lescence, il est déjà trésorier de la Société
de Gymnastique « La Française » de Lyon.
Les œuvres de mutualité attirent tout na
turellement son activité intelligente et son
cœur épris de justice et de solidarité et de
1896 à 1902, il remplit les fonctions de Secré
taire de la Société de Mutualité (la 112 e de
Lyon), société qui, à cette époque d’enthou
siasme et de foi solidaristes, comptait plus
de 1.000 membres tous employés de com
merce.
Le bulletin administratif de cette société,
dans son compte-rendu de l’année 1902, par
lait de Johannes Gruffaz dans les termes sui
vants :
« Nous ne saurions passer sous silence le
départ de Lyon de notre excellent et d(évoué
Secrétaire J. Gruffaz, dont l’action a été si
productive à notre organisation. Les regrets
soulevés par cet exil de notre collègue ont
d’ailleurs provoqué une explosion de sympa
thie présente encore à notre mémoire ; mais
je veux néanmoins la rappeler ici. Cette sym
pathie mêlée de reconnais-ance s’est traduite
par la remise d’un bronze « Le Semeur »,
sujet admirablement approprié, dont l’allu
sion est transparente, à celui que nous devons
considérer comme un des meilleurs serviteurs
de notre société. Gruffaz a laissé de tels sou
venirs parmi nous que nous dievons affirmer
qu’il faut regretter un tel dévouement, sur
tout parce qu’il était accompagné de cOs qua
lités précieuses, que n’altérait pas un labeur
incessant ; l’affabilité uniforme, la bonne hu
meur constante et la serviabilité toujours en
éveil ».
Aussi, dès son arrivée dans la région ha
vraise, J. Gruffaz donne toute) la mesure de
res capacités.
Nous le voyons tour à tour ou simultané
ment membre de la Commission scolaire du
Havre de 1907 à 1919, délégué de la Préfec
ture à la Commission des,vieillards du 3 6 can
ton du Havre, délégué cantonal du dit can
ton et vice-président de la délégation canto
nale de Montivilliers, fonction dans laquelle
VÊTEMENTS
il se signale par son action contre les réfrac
taires à la loi ?ur l’obligation scolaire ; ad
ministrateur, puis vice-président de la Mu
tualité des 6 cantons du Havre où il contri
bue à fonder une section d’adultes, adminis
trateur de la Mutualité scolaire de Montivil
liers ; membre de la Commission cantonale)
des pupilles de la nation et délégué par les
délégations cantonales à l’office, départemen
tal des pupilles de la nation à Rouen ; secré
taire depuis sa fondation en 1922, de la SoF
ciété des Habitations économiques de Monti-
villicrs ; juge suppléant, puis juge titulaire,
enfin président de section au Tribunal de
Commerce du Havre ; conseiller municipal
et membre de la Commission administrative
du Bureau de Bienfaisance d’Epouville.
Entre temps Joliannès Gruffaz avait quitté
la direction d’une grosse usine de pâtes ali
mentaires qui rendit de grands services au
ravitaillement pendant la guerre et il avait,
fondé cette familiale usine d’Epouville, qui
est son oeuvre où il se plaisait tant, et qu’il
laisse en pleine prospérité à ses successeur'.
Je m’excuse» de cette longue et un peu sè
che énumération, si éloquente dans sa con
cision, me réservant d’insister surtout sur le
rôle joué par J. Gruffaz au sein de la Fédé
ration des Petites « A ».
Notre groupement devait tout naturellement
attirer cet esprit et ce cœur épris d’idéal et
c’est pourquoi, dès 1909, nous voyons J.
Gruffaz au nombre des fondateurs de lu Fé
dération où il remplit ensuite successivement
et avec un égal succès les fonctions de tréso
rier, puis de vice-président faisant fonctions
de président.
Et là comme partout ailleurs il se donne
entièrement à la. tâche qu’il. a a-sunée, se
faisant remarquer par la haute distinction de
scs manières, la culture de! son esprit, l’affa
bilité et la bonne humeur que les Lyonnais
avaient remarquées et dont il ne se départira
jamais même sur son lit de douleur et d’a
gonie.
Depuis quelques années — peut-être avait-
il déjà res enti les premières atteintes du mal
qui devait l’emporter — il avait dû se rési
gner à un rôle moins actif et nous avions
fait de lui un de nos vice-présidents d’hon
neur. Mais il était toujours effectivement des
nôtres et nous le voyions souvent, et au Con
seil d’administration, et dans les Commis
sions, et surtout à la cc Maison des Tireurs »
dont il suivait avec un vif intérêt la progres
sion sûre et constante. Enfin il avait fondé
en 1925 le Challenge de cross-country qui
porte son nom et c’était une grande joie pour
lui d’accueillir à Epouville, au début de la
belliei saison la jeunesse . sportive et les
dirigeants de la Fédération, heureux de se
retrouver, au cein de la belle nature, dans un
milieu sympathique et accueillant.
Le gouvernement de la République, bien
entendu, avait su récompenser tant de dévoue
ment à la chose publique et la listé des ré
compenses de notre ami est presque aussi
longue que ses tilres. En 1904, il obtenait la
mention honorable de la Mutualité ;
En 1914, la médaille de bronze :
En 1925, la médaille d’argent ;
En 1927, la médaille de la prévoyance so
ciale ;
En 1928, la lettre de félicitations des Pu r
pillce- de la nation ; enfin il était Officier
(l’Académie depuis 1911 et Officier de l’Ins
truction publique depuis 1921.
Le ruban rouge devait tout naturellement
couronner une si brillante carrière et J. Gruf
faz était destiné à le porter.
Malheureusement la mort veillait et elle a
emporte notre grand ami au moment où il al
lait pouvoir goûter en paix, après une vie bien
remplie, toutes les joies que procure aux bons
ouvriers le spectacle des œuvres au dévelop
pement desquelles ils ont puissamment con
tribué.
Certes Gruffaz disparaît prématurément ;
mais il a vraiment vécu la vie et il a eu sa
^large part des satisfactions élevées réservées
aux âmes d’élite.
Son enveloppe matérielle va se fondre dans
le grand néant ; mais la substance de son
etre survivra dan, les multiples œuvres aux
quelles il a donné le meilleur de lui-même
et son souvenir restera vivace dans la mémoi
re et dans le - cœur des hommer, de bonne
volonté qui ont œuvré à ses côtés.
Puissent ces paroles dictées par une amitié
sincère et ardente adoucir l’horrible chagrin
de sa chère compagne, de ses enfants bien-
aimés et de tous ceux qui le pleurent.
Mon cher Gruffaz, au nom de tous vo*
amis de la Fédération des Petites « A » et
de la grande famille enseignante, adieu !
A MI G A. LIST ES I
Vous serez tous au. rendez/vous
A CA V DE BEC-EN-CA UX
LE 20 JUILLET PROCHAIN
fl BIENTOT...
(2me avis du Parleur inconnu).
Doux dates fédérales
22 Juin. — Assemblée générale du Conseil
fédéral. Elle aura lieu à l’Eeole rue Jeani-Macé
à 9 h. 45.
Ordre du Jour :
1. Compte-remlu moral et financier ;
2. Fédération départementale des Œuvres
laïques ;
3. La question des subventions ;
4. La 3 me Fête du Plein Air ;
5. Modifications aux Statuts ;
(i. Questions et propositions.
Prévoir la représentation'de toutes les Ami
cales et Sociétés fédérées par 3 représentants.
Les membres honoraii'es et le® Amicaiistes.
sont cordialement invités.
20 Juillet. — 3 mc Fête du Plein Air à Cau-
debec.
S’organiser dès maintenant pour oette sor
tie, voyage en bateau par la Seine ou rassem
blement des Sociétés voyageant en auto-cars.
Unissons-nous pour une manifestation gran
diose.
Souscriptions volontaires
en faveur du Journal
Amicale Juliette-l)odu (Sanvic) ...... 5 »
Personnel de l’Ecole rue E.-Renouf .. 20 »
Amicale E.-Renouf 10 »
Personnel Ecole Massillon filles 43 »
Mme Resslen, 10 fr., Mmes Pimont,
Bréard, Citeau, Hériché, Lemonnier,
Jégou, chac. 5 fr., Mlle Hervé, 3 fr.
Amicale filles Massillon • 5o »
Amicale Massillon (garçons) 10 »
G. Morel, J. Maurel, chacun 5 »
W. K. L. X 5 »
FOIRE OU HAVRE
Le Stand 75 bl *'
« Pour vivre heureux, vivons caché » disait
certain grillon. Ce qui est peut-être un ex
cellent conseil pour les individus (encore que
certains dont l’esprit est actif et le. tempéra
ment combattif s’accordent mal avec une
philo ophie qu’ils jugent faite pour les gens
prudents, pusillanimes ou... simplement égoïs
tes) n’est sûrement pas vrai pour une œuvre
comme celle de la Fédération des Petites « A ».
Un groupement pour être utile doit agir ; —
pour être puissant, il doit se montrer et il
ne peut vivre qu’à la condition d’être en
perpétuelle voie dévolution et d’accroisse
ment. Notre but le plus beau, s’il n’est pas
le plus apparent, est la défense de l’idéal
laïque. Nous devons donc proclamer notre
existence, forcer l’attention, attirer les sym-
palhies, galvaniser les bonnes volontés et en
traîner les concours les plu;? timides. Qu’im
porte qu’on nous discute I ou plûtôt tant
mieux, car le pire qui puisse arriver à des
gens épris d’idéal, c’est qu’on ne parle point
de leur œuvre. On ne discute que ceux que
l’on sent vivre, que ceux dont on redoute
l’action, que ceux qu’on ne se sent pas la
force de suivre. Qu’importe que leu a décou -
rageurs » parlent de naïveté, que les timorés
parlent d’ambition, que les jaloux et les nihi
listes parlent de « bluff » !
La Fédération Régionale Hïfvraisc des Peti
tes « A », résolue à intensifier sa propagande,
a voulu cette année, sortant de sa sphère d’ac
tion et du cercle étroit de se^ relations, se
fa,ire connaître du grand public. C’est pour
quoi, avec le bienveillant appui de la Muni
cipalité havraise et en particulier de M. Sa
lacrou, adjoint, elle a detmandé .et obtenu une
petite place dans les travées si visitées de la
Foire du Havre.
Et nous pouvons dire que le stand 75 bis,
encore qu’un peu exigu, n’a point passé ina
perçu. Des milliers de viriteurs en ont fran
chi le seuil et aucun n’a paru indifférent à
l’œuvre déjà bien connue des Amicaleis. Des
milliers de gens ont eu la révélation dJe son
existence et l’attention même fugitivie des
dizaines de milliers de personnes qui passent
fans paraître s’intéresser à rien a été accro
chée' au passage.
Il était difficile d’ailleurs de ne pas être
frappé par les larges panneaux blancs por
tant en lettres rouges ou noires les noms des
96 amicales fédérées ; par cet autre panneau
énumérant les œuvres diverses de la Fédéra
tion et par celui qui, exposé à l’intérieur, re
traçait en un suggestif tableau synoptique la
vie de la société scolairei de mutualité et de
retraite des <3 cantons du Havre. Devant le
stand, des garçonnets costumés ein marins,
pupilles» du Patronage Laïque des Etoupiè-
rés, ou des fillettes portant le gracieux
costume de la Fête de la Jeunesse, pupil
les de l’Amicale E.-Renouf ou * de l’Ecole
suburbaine de Mayville, distribuaient avec
entrain les tracts de la Fédération.
Nos œuvres, nos buts, ceux de l’Œuvre des
Jeux et Sports ou des numéros de propagande
du Journal Les Petites « A ». 9.000 journaux,
10.000 prospectus Fédération, 10.000 Jeux
et Sport»", 5.ooo Maison des Tireurs, tel fut
le bel effort dei publicité qui laissa un docu
ment aux mains des visiteurs.
L’intérieur de notre stand était meublé avec
le concours de la Maison Reuzeboc, 10, rue
Franklin : fauteuils de bureau et de la Mail-
son Barroisj 17, rue E.-Zola : tables, sellet
tes et commode normande. Les trois parois
jnurales, recouvertes de panneaux de papier
peint du plus gracieux effet, étaient ornés de
photographiés documentaires où de nombreu-
res personnes vinrent se reconnaître ou cher
cher des parents ou des amis. C’étaient d’a
bord les artistiques sous-verre rappelant le
souvenir des inoubliables Fêtes dJe Plein'’ Air
de Saint-Eustache-la-Forêt et de Lillebonne,
ou donnant une image exacte de l’activité
de nos cours féminins de ténographic, de
cuisine, d’exercices physiques et de chant
choral, ou fixant pour l’avenir la physiono
mie dé notre stand de tir : La Maison des
Tireurs, de la rue Massillon. Un magnifique
tableau résumait toute la vie de l’œuvre des
Colonies Scolaires ; lui faisant face, un cadre
était tout garni des photographies disant aux
yeux toute l’activité des différents compar
timents du Patronage Laïque des Etoupières.
A partir du 24 avril, cc panneau s’enrichit
des couronnes et des trophées ramenés d’Al
ger par la vaillante phalange du très aimé
professeur Berhouzouq. D’autres cadres réu
nissaient les souvenirs artistiques de l'Amicale
des Jeune»? Filles de la rue Massillon, les d:o-
cuments de la Fête fédérale de la Jeunesse
d’Yvetot et les jolis programmes des Fêtes de
I Amicale de la Ville du bon roy. On admira
fort les trois* collections de lingerie féminine
exposées par les Œuvres du Trousseau de
Mayville, de Goderville et de St-Eustache-la-
Forêt, présentées avec beaucoup de goût. Sur
une longue table étaient disposées des mono
graphies extrêmement intéressantes de la Fék
dération et d’une trentaine d’Amicales. Dirons-
nous le succès particulier du splendide album
de l’Amicale Raspail ? Pour être juste, il faut
noter que les* dossiers de? Amicales exposantes
furent tous ouverts et bien des fois ; et il faut
dire aussi le désappointement de ceux qui
ne purent pour raison majeure, taouver les
dossiers des Amicales qui n’avaient rien en
voyé. Nous avons de bonnes raison*» de pen
ser qu’une autre fois, les collections seront
plus nombreuses et plus complètes. On put
feuilleter toute la collection du Journal 0.
Petites A », admirer des spécimen»? de nos
récompenses fédérales. On lut avec intérêt les
documents de» la Mutualité scolaire.. Nous de
vons une mention particulière aux si intéres
sants travaux de sténographie exécutés avec
tant de patience et d’application par les Elè
ve»" de M’. Larridon. Remarqué les travaux de
Miles Gui tel et Leroy parmi tant d’autres fort
complets et fort soignés.
La sympathie du public se traduisit par des
dons pour la souscription volontaire et sur
tout par l’inscription spontanée de i3o nou
veaux membres honoraires, auxquels nou>?
présentons l’expression de toute notre recon
naissance. Dironsl-nous la part que prirent les
membres du Bureau et du Conseil d’adminis
tration au succès du stand 75 bis, tant pour
la préparation matérielle des documents que
pour l’agencement du stand et le service de
la permanence ? Nous risquerions des oublia
et nous serions embarrassés pour établir un
doirage exact de leurs mérites. Disons simple
ment que chacun fit son devoir avec cons
cience, avec entrain, avec conviction et avec
la plus louable bonne humeur. Des concours
étrangers lotir furent d’ailleurs bien précieux.
Tout d’abord un grand merci à l’infatigable
M. Ubel ; n’oublions pas la collaboration si
active de M. Bidan, l’aide de M. André Benoit*
du jeune Tillon, de Mmes les Présidentes de
l’Œuvre du Trousseau de Mayville, des jeunes
pupilles des FJoupières, d’Emile-Renouf et de
Mayville.
Une récompense officielle : Médaille d’Or
avec félicitations du Jury vint consacrer nos
efforts mais notre plus grande satisfaction fut
dans la sympathie visible des visiteurs de la
5 e Foire du Havre.
Recommencerons-nons l’an prochain ? Peut-
être, mais il faudrait un bien plu$ grand stand
si l’on veut tenir compte des suggestions re
çues, et dame, vous savez, les expositions..,
ça coûte cher aux exposants, surtout à ceux
qui ne vendent rien.
*
* *
A propos de notre Exposition nous avons
reçu la lettre suivante qui nous a fait bien
plaisir mais à laquelle, malheureusement, nous
devons répondre : Impossible (voir la fin de
l’article ci-dessus).
Monsieur,
J’ai assisté à Rouen à la réunion du 6 avril
où par l’intervention énergique des délégués
liavrais, j’ai appris comme beaucoup d’autres
l’existence de la Fédération Havraise des Pe
tites A. Or, il m’a été donné de visiter en
détail votre stand à la Foire du Havre. Je suis
revenue émerveillée de la vie intense de l’œü-
vre posF-scolaire dans la région havraise et du
bel effort de groupement réalisé par votre Fé
dération. Ne pourriez-vous pa>3 venir exposer
à la Foire de Rouen (en juin prochain) ? Vous
travailleriez ainsi à l’édification de toute la
région rouennaise et vous nous donneriez la
plus belle leçon de choses dont nous ferions
notre profit. Je suis certaine que la Munici
palité de Rouen vous réserverait le meilleur
accueil et vous faciliterait la lâche...
M. B.
Nota. — A la Foire, nous avons entendu
exprimer le regret dè ne pouvoir nour> ame
ner des visiteurs de deux régions bien plus
éloignées.' M. Willay, président de ] a Fédé
ration des Amicales laïques du Nord et Mlle
Ibal, de l’Ardèche nous ont dit tout le profit
que leurs concitoyens pourraient tirer de la
connaissance de notre œuvre.
B. HELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
HO ïis à H4, rue de Normandie
Remise de 5 o/o aux Membres de
l'Enseignement et aux Amicaiistes.
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