Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1930-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 février 1930 01 février 1930
Description : 1930/02/01 (N39)-1930/02/28. 1930/02/01 (N39)-1930/02/28.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9826777
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
t
A. G. No 3762
Publicité : M. G. LEFÈVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales Laïques
JOURNAL MENSUEL
Rédaction : M. M. PI MON T
109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.S I
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupières — LE HAVRE
"4—~ Télé£3lion.e 46.38 - ' -- •■■■■■ —
$
I
$
Adresse du Trésorier-Adjoint, suppléant provisoirement le Trésorier général :
M. ROUSSEL, 5o, Rue Jules-Lecesne — LE HAVRE — Téléphone 60.18
CliècïLies Postaux Rouen 6234
L’art de dire consiste à exprimer par des
modulations variées et euphoniques, combi
nant à la fois des inflexions de la voix et
des procédés d’accentuation personnelle!, '
toutes les intentions que l’auteur a mises
dans les mots et les propositions qui lui ont
servi à traduire ses pensées.
Savoir dire c’est être capable de traduire
pour un auditeur toutes les finesses de la
pensée d’un écrivain, c’est animer les textes
en extrayant ce qu’ils peuvent contenir de
vie et de couleur.
C’est, pour mieux dire, un art qui donne
aux mots et aux phrares nés sous la plume
de celui qui les a conçus, leur signification à
la fois exacte et complète, avec une double
qualité, la correction de la foirme et la sin
cérité die l’expression.
i. — DE LA CORRECTION
On est incorrect soit par un défaut phy
sique dont on ne mesure pas toujours soi-
même la gravité et l’étendue, soit par de
mauvaises habitudes qu’on a prises dès long
temps faute de conseils ou d’observation,
soit parce qu’on apporte dans sa diction une
affectation qui conduit très souvent au ridi
cule, soit enfin — ce qui est moins grave
puisque guérissable — parce qu’on ignore
une foule de règles .de prononciation, faute
d’avoir étudié avec un guide au contrôle
éclairé.
Les vices d’articulation sont le bégaiement,
le bredouillement, le sifflement, le chuinte
ment, le zézaiement, le grasseyement. Le
bégaiement et le nasonnement sont des dé
fauts qui relèvent uniquement de la méde
cine ; ils mettent dès l’abord les gens qui
en sont atteints hors d’état de suivre un
cours de diction et plus encore de se pro
duire en public.
On doit combattre la plupart des autres
défauts par des exercices d’orthophonie étu
diés par des savants dont les découvertes et
les procédés donnent une amélioration réelle
de la voix pour les diseurs, orateurs, acteurs
ou chanteurs.
On a souvent — et Démosthène, paraît-il,
ne les ignorait pas — préconisé des moyens
empiriques curieux introduction de petits
cailloux dans la cavité buccale, d’un petit
pois sous la langue, de boules de buis ou de
caoutchouc entre les joues et leb mâchoires }
exercices de lenteur ; articulation énergique
par les lèvres avec les dents serrées ; martè
lement exagéré des consonnes. Pour corri
ger le sifflement ou la salivation abondante
avec projection^ extérieures ou formation
d’écume au bord des lèvres, on a recomman
dé une gymnastique d’en traînement à l’aide
de quelques phrases bien connues et dont le
moins qu’on puisse dire c’est qu’elles sont
absurdes :
Cinq ou six officiers gascons,
.Passant un soir dans Soissons,
Marchandèrent des saucissons,
Et demandèrent au garçon :
« Combien ces cinq saucissons ?
A vingt sous, c’est cent sous,
C’est cent sous ce? cinq saucissons.
Ou bien :
,Combien ces six saucissons-ci ?
C’est six sous ces six saucissons-ci.
On connaît :
Cinq capucins saints ceints portaient .su*
leur sein le seing du Saint-Père.
Et :
Voici six chasseurs se, séchant, sachant
charser sans chien.
VÊTEMENTS
s. mu
iS, Rue Thiers
LE HAVRE
Et encore :
L’assassin sur son sein suçait ton sang
sans cesse !
Et le vers fameux :
Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur
vos têtes ?
Le yrasseyeme.nl. — Nous touchons là une
question délicate, encore que fort importante,
parce qu’elle est rral comprise d'ans la ma
jeure partie de la France, sauf de ceux qui
ont appris à bien prononcer l’anglais.
On grasseye abominablement à Paris et ce
défaut s’est de plus en plus répandu dans
les grandes villes de province au point que
ce qui est grasseyé passe aujourd’hui pour
correct et ce qui est normal est considéré
comme anormal.
Il s’agit là de la lettre r ou plutôt du son
consonne r. Relisons Molière qui fait dire
dans « Le Bourgeois Gentilhomme au
maître de philosophie :
« LV se prononce en portant lo boul de
la langue jusqu’à hauteur du palais ; de
sorte qu’étant frôlée par l’air qui sort avec
force, elle lui cède et revient toujours au
même endroit, faisant une manière de trem
blement : r Ha ». Essayez et si vous réus
sissez vous ferez sourire votre auditoire qui
dira : « Il roule les r ».
Remarquons d’ailleurs que le moi tremble
ment est tout à fait impropre, oui eette arti
culation, si elle est bonne, est très nette et
pas tremblée le moins du monde.
Quand l’extrémité de la langue vint frap
per le palais tout près des dents, le r vibre
d’une façon correcte et cela se fait dans une
partie de la France.
Au contraire, grasseyer, c’est pousser le
son r du fond de la gorge et de la base du
palais. On entend' alors « une sorte de tré
molo pâteux qui n’est pas une articulation,
mais un désagréable effort de phonation »
(L. Brémont).
L’r correcte est parfois appelée r roulée
(■Dictionnaire général de la Langue française
de Hatzfeld et Darmudeter). Cette appella
tion n’est pas très bonne : il faudrait l’ap
peler r linguale. Bouler les r ne devrait s’ap
pliquer qu’aux r redoublées. Quant à l’r
communément grasseyée son vrai nom est
r palatale mais elle devient nettement gut
turale quand la voix s’élève pour appeler
quelqu’un, pour parler à une foule, pour
exprimer des sentiments violent».
Le grasseyement devient une habitude,
justifiée par la loi du moindre effort qui
porte atteinte à la grâce et à la force du
langage.
Malgré des affirmations contraires, il faut
dire que le grasseyement, généralisé et im
posé par un courant qu’on ne remontera
pas, ne donne pas le naturel, il ôte l’énergie.
Grasseyez, si tel est votre plaisir, mais re
dites ces vers de Th. Gautier :
« Mars, qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps,
et voyez si ce raclement de la gorge qui re
vient huit fois ne détruit pas la charmante
légèreté de la poésie ! Faites la même expé
rience avec des vers d’A. Samain (Le chariot
d’or).
La pluie intermittente et tiède des beaux
[soirs
Avait légèrement mouillé les pavés noirs.
L’avenue était sombre, odorante et déserte...
Les bras nus, et sa robe à la brise entr’ou-
[ V.'flc.
La nuit pâle, enlevant, respirait des lilas...
Les fautes de »ffîononciation. — En voici,
hélas ! quelques exemples que vous pourrez
' vérifier dans votre entourage.
in pour un (eun).
je! l'aime pour je l’aime.
lés pour lès.
in, chalun, aukin, quelkin, lindi, impor
tai, pour eun, ehakeim, aukeun, quelkeun,
leundi, irr porte un qui s’écrivent : un, cha
cun, aucun, quelqu’un, lundi, importun.
Ce sont là des habitudes vicieuses, désa
gréables et vulgaires.
Et les monosyllabes :
les, mes tes, ses, ces, des, tu es, il est.
Remarquez que dans les villes, plus on
descend l’échelle sociale, plus on entend pro
noncer celte syllabe fermée avec l’accent
aigu lés, niés, tés, sés, dés, tu és, il rét.
Nous avons entendu récemment une ex
cellente chanteuse, dotée par ailleurs d’un
chuintement désastreux, dire :
ché t’éme ; elle est bélle.
pour jn. t’aime ; elle est belle.
Il faut ouvrir la syllabe, non pas comme
dans tête ou tempête qui ont l’accent cir
conflexe, mais il faut mettre nettement un
accent grave et prononcer comme pour la
dernière syllabe de : objet, respect.
Essayez de dire :
Lés tiédes voluptés dés nuits mélancolique^,
et voyez tout ce que vos é enlèvent d’har-
ironie à ce vers.
Et quelle sécheresse ! et quelle vulgarité !
Et si nous- songeons au a résultat des car
tes )> et au « ehual gagnant » ne sentons-
nous pas encore cette vulgarité !
Pourquoi dire ou chanter alors : « à la
car de notre roi » ? Inversement pourquoi:
dit-on : le roi est moi pour le roi et moi,
quand) on ne va pas jusqu’à dire le rouet est.
moue ! J’entends de bons artistes dire l
court pour il court. Aujord’hui et Ojujour-
d’hui pour aujourd’hui. Quant à la pronon
ciation de x dans eskuce pour e/eskuse (ex*-
cuse), elle est courante et si... crispante !
Dites bien èmer (aimer) mais non plèzir
(plaisir) tout en disant plère (plaire).
Ne dites pas lé pour laid (lè) ni refié pour
reflets (reflè).
On distingue de moino en moins le passé
simple de l’imparfait : j’aimai et j’aimais*
(j’èmé et ÿèmè) a\nsi que le futur du con
ditionnel : j’irai (j’iré) et j’irair> (j’irè).
(à suivre).
Souscriptions volontaires
en faveur du Journal
M. M. Legallais 20 —
M. V. Leconte 10 —
Section Sportive de -PA. O: ........ jo *—
MM. Foureau, H. Leclerc, D. Jackv,
E. Lefebvre, A. Colas, A. Hautot,
Richard, A. Friboulet, G. Ozanne,
A. Dubuc, chacun 5 —
M. Blondel 3 —
0Ces souscriptions ont été recueillies par
les soins de VAmicale Octevillaise).
Mme Delorière, de May ville 10 —
Amicale filles rue de l’Alma 10 —
Amicale tilles Etretat 10 —
*
* *
Nous sommes heureux de faire connaître
que le total des souscriptions volontaires pour
1929 a atteint le chiffre de 1.598 fr. 55. Nous
remercions tdus ceux qui ont adressé des
sommes qui ont varié de o fr. 5o à 100 francs
et notre gratitude va aux 20 Amicales de
garçons qui ont souscrit ensemble 639 francs
et aux 8 Amicales de filles qui ont v&rsé
ensemble i/jo francs. Nous comptons sur le
fidèle appui, dos souscripteurs anciens pour
la nouvelle année et no-us espérons que de
nouvelles générosités nous permettront en
1980 d'atteindre un total plus imposant qui
nous permettra de développer /’Organe fédé
ral.
LA VIE FEDERALE
RÉUNION DU CONSEIL IVADMINISTRATION
26 JANVIER 1930
Le Conseil d’administration de la Fédéra
tion s’est réuni le dimanche 26 janvier, à
9 h. 45, Salle Lord-Kitehener, sous la prési
dence de M. G. Lefèvre, vice-président.
Etaient présents : MM. G. Lefèvre et R.
Longuet, vicel-p résidents ; Candellier secré
taire général ; Roussel, trésorier ; Lefebvre
H., trésorier adjoint ; MM. Aubry, Beuze-
boc et Michel, présidents des Commissions,
MM. Beau ville ^ Godefroy, Leconte, G. Lon
guet, Mandeville et Masuay, membres du
Conseil.
Mme Pimont, vice-présidente, Mmes Basille,
Gandellier, Mlle Gérard, Mme Pittoors.
Excusés : M. Pimont, Mmes Boulingue,
Richard et Lemonnier, Mlle Mouduriep.
M. G. Lefèvre ouvre la séance en adressant
ses meilleurs vœux à ses collègues du Conseil
d’Administration-
Apres la lecture du procès-verbal adopté
sans observations, le Président donne lecture
de la lettre de M. Léon Meyer, député-maire
acceptant à nouveau la présidence de la Fé
dération et nous assurant de son concours
le plus entier.
Secrétariat. — M. Hanin n’ayant pu accep
ter Ta fonction de Secrétaire adjoint, le Con
seil désigne pour remplir ce/s fonctions :
Mme Gandellier chargée des convocations
et de l’expédition du courrier.
M. Godefroy qui devient le Secrétaire de
séance.
M. Gandellier assurant le Secrétariat géné
ral (correspondance, rapports).
Maison des Tireurs. — M. Beuzeboc signale
au Conseil que le tempête de Janvier a causé
de nombreux dégâts à la Maison des Tireurs
et qu’il y a lieu d’envisager un crédit im
portant pour en assurer la remise en état
de fonctionnnement.
Le devis des travaux à exécuter établi par
M. Ebran s’élève à 6.000 francs.
Une demande de subvention exceptionnelle
sera faite à la Ville et. au Département. Le
surplus de la dépense sera supporté partie
par le budget dei la Fédération et il sera fait
appel à la mitoyenneté en ce qui concerne les
clôtures.
D’autre part M. Beuzeboc est autorisé à
louer à M. Ebran, pour une somme annuelle
de 4oo francs la portion de terrain disponible
en avant du Stand, sous ré erve au Locataire
de laisser un espace de 1 m. 70 entre la
fenêtre du Pavillon de Tir et le dépôt de
Bois.
Fête Fédérale. — Sur la proposition de M.
Michel, la date du 18 n:ai est envisagée pour
notre Fête Fédérale. Il sera fait appel, à nou
veau, à la Troupe Havre-Comédia.
M. G. Lefèvre aidera M. Michel pour tou
tes démarches à faire concernant l’organi
sation de cette Fête.
Comité de Défense Laïque. — M. G. Lefè
vre donne connaissance d’une lettre de M.
Bapt, secrétaire du Comité de Défense Laïque
et relative à la nouvelle orientation de ce
Comité.
Le Conseil décide d’attendre pour voir ce
nouveau Comité à l’œuvre avant de prendre
ulie décision, même de principe.
Journal des « Petites A ». — Le Gérant
donne au Conseil un compte rendu de la
marche ascendante du journal des a Petites
A ». Des félicitations sont votées au Gérant
et au Rédacteur en chef pour leur heureuse
activité.
Subvention de la Fête de Lz Jeunesse. —
Grâce à l’intervention de MM. Aubry et Le
monnier, la subvention accordée à la Fédé
ration a été portée à 1.000 francs.
Le Conseil remercie bien sincèrement le
Comité de la Fête de la Jeunesse ainsi que
nos camarades Aubry et Lemonnier qui on.t
si brillamment plaidé la cause des « Petites
A ».
Adhésion nouvelle. — L’adhésion de
l’Amicale de Filles de Norville, présentée par
M. G. Lefçvre est ratifiée par le Conseil, ce
qui porte à 90 le non: bre de nos Amicales
fédérées, ce qui fait espérer que nous fête
rons en 1930 la Centième affiliation à la
Fédération.
Stade fédéral. — La pétition étant close,
le Conseil donne mission au Secrétaire gé
néral d’établir un rapport et à la Commis
sion du Stade de remettre cette pétition à
M. le Député-Maire à l’une de ses premières
audiences. ■
Subventions de VEtat. — Le Secrétaire gé
néral rend compte que la Fédération vient
d’adres er à M. le Sous-Secrétaire d’Etat à
rEducat.on physique une réclamation en fa
veur de six Amicales fédérées qui n’ont pas
reçu de subvention en 1929 bien qu’ayant
fait leur demande et étant reconnues S. I. P.
Le Président M. Léon Meyer s’est chargé
d’appuyer cette réclamation.
RÉUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
DU 1U FÉVRIER 1930
Le Conseil d’administration s’est réuni le
i4 Février, à 18 h. 3o, Salle Lord-Kitchener,
»ous la présidence do M. G. Lefèvre, vice-
p’résident.
Etaient présents : MM. G. Lefèvre et R.
Longuet, vice-présidents,' Candellier, secré
taire général, Godefroy, secrétaire-adjoint,
Aubry, Michel^ Pimont, présidents des Com
missions, Beauville, Leconte, G. Longuet.
Mmes Pimont et Boulingue, vicO-présiden-
ter, Candellier, Gérard, Pittoors, Lemonnier,
Moud u rie r.
‘‘Excusés : M. Beuzeboc, Mme Basille, Mlle
Lagnion.
M. Candellier lit le procès-verbal qui est
adopté sans observations. M. Lefèvre expose
que sur l’invitation de M. l’inspecteur pri
maire, la Fédération est invitée à présenter
un rapport .appuyé de documents pour être
expédié à l’Exposition internationale de Liè
ge (section des œuvres post-scolaires). Le bu
reau s’est réuni et a pensé qu’il y avait lieu
d’accepter cette participation qui aura comme
résultat de faire prendre à notre Fédération
la place qui lui revient dans l’ensemble des
œuvres similaires françaises, Conseil con
sulté partage cette manière de voir et donne
carte blanche au Bureau pour engager toutes
dépenses utiles après que M. Pimont a donné
lecture d’un plan d’ensemble des travaux
qu’il accepte d’exécuter pour donner une fi
gure ausi complète et exacte que possible de
l’œuvre fédérale. Il est entendu que le Se
crétaire général prêtera son concours actif
pour la collation des matériaux.
M. Lefèvre expose ensuite qu’un projet de
participation à la Foire économique du Havre
lui a été soumis en décembre par MM. Can
dellier et Pimont. Un ’ stand de propagande
pourrait être organisé, en collaboration avec
d’autres œuvres laïques havraises : la mu
tualité scolaire, l’œuvre des jeux et sports,
celle des colonies de vacances.
M. Beauville propose d’y joindre l’OEuvre
du Trousseau si prospère dans la circonscrip
tion d’enseignement primaire de Bolbec et
dans quelques Amicales affiliées.
Le Conseil décide aussi cette participation
et prie M. Lefèvre de provoquer une réunion
avec les dirigeants des œuvres précitées. Un
stand sera demandé à M. Salacrou, adjoint,
organisateur de la Foire ; le bureau (sollicite
une subvention destinée à couvrir une partie
des frais que l’exposition nécessitera. Les
irembres du Conseil promettent leur colla
boration, particulièrement en ce qui concerne
la permanence à la Foire.
Le Conseil .prononce l’admiision de deux
nouveaux groupements : l’Œuvre du Trous
seau de l’Ecole des Filles de May ville, prési
dente Mme Delorière et la Section de Tir
de la Caisse des Ecoles d’Angerville-l’Orcher,
président : M. Cléro.
M. Candellier fait part au Conseil d’une
lettre de M. Henri Pâté à M. Léon Meyer,
président de la Fédération, au sujet des sub
ventions sollicitées par la Fédération .en son
nom et au nom de six Amicales fédérées. On
lira celte lettre d’autre part.
Le Secrétaire général annonce que les tra
vaux de la Maison des Tireurs sont en voie
d’exécution, que la Fédération, victime de la
tempête de janvier demande une subvention
sur les fonds de recours aux victimes des
intempéries.
Le président annonce que le Bureau doit
se rendre immédiatement auprès de M. le
Député-Maire pour s’entretenir : i° de notre
demande de subvention pour la Maison des
Tireurs ; 2 0 de la pétition de 2.000 signa
tures concernant le Stade fédéral en lui re
mettant un rapport d’ensemble et les feuil
les de pétition ; 3° de notre participation à
la Foire du Havre.
Chez M. Léon Meyer
Le 14 février à 19 h. 3o une délégation a
été reçue à l’Hôtel de Ville par M. le Député-
Maire.
Elle était composée de M. Lefèvre et R.
Longuet, vice-présidents, Mmes Pimont et
Boulingue, vice-présidentes, M. Candellier,
secrétaire général, M. Aubry, président de la
Commission sporlive, de M. Beauville, rap
porteur et auteur du projet de construction
du Stade Fédéral et de M. Pimont, rédacteur
du Journal, auteur de la pétition concernant
le Stade et de la proposition de participation
à la Foire du Havre. M. Beuzeboc, président
de la Commission de tir et rapporteur de la
question des réparations à la Maison des Ti
reurs, empêché, n’assistait pas à l’entrevue.
La délégation a reçu le meilleur accueil de
M. Léon Meyer, toujours heureux de collabo-^
rer avec la Fédération des Petites A.
Il a parfailcmcnt compris quel sinistre a
B. HELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
110 Dis à 114, rue de Normandie
Remise de 5 o/o aux Membres de
VEnseignement et aux Amicalistes.
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r
A. G. No 3762
Publicité : M. G. LEFÈVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales Laïques
JOURNAL MENSUEL
Rédaction : M. M. PI MON T
109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.S I
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupières — LE HAVRE
"4—~ Télé£3lion.e 46.38 - ' -- •■■■■■ —
$
I
$
Adresse du Trésorier-Adjoint, suppléant provisoirement le Trésorier général :
M. ROUSSEL, 5o, Rue Jules-Lecesne — LE HAVRE — Téléphone 60.18
CliècïLies Postaux Rouen 6234
L’art de dire consiste à exprimer par des
modulations variées et euphoniques, combi
nant à la fois des inflexions de la voix et
des procédés d’accentuation personnelle!, '
toutes les intentions que l’auteur a mises
dans les mots et les propositions qui lui ont
servi à traduire ses pensées.
Savoir dire c’est être capable de traduire
pour un auditeur toutes les finesses de la
pensée d’un écrivain, c’est animer les textes
en extrayant ce qu’ils peuvent contenir de
vie et de couleur.
C’est, pour mieux dire, un art qui donne
aux mots et aux phrares nés sous la plume
de celui qui les a conçus, leur signification à
la fois exacte et complète, avec une double
qualité, la correction de la foirme et la sin
cérité die l’expression.
i. — DE LA CORRECTION
On est incorrect soit par un défaut phy
sique dont on ne mesure pas toujours soi-
même la gravité et l’étendue, soit par de
mauvaises habitudes qu’on a prises dès long
temps faute de conseils ou d’observation,
soit parce qu’on apporte dans sa diction une
affectation qui conduit très souvent au ridi
cule, soit enfin — ce qui est moins grave
puisque guérissable — parce qu’on ignore
une foule de règles .de prononciation, faute
d’avoir étudié avec un guide au contrôle
éclairé.
Les vices d’articulation sont le bégaiement,
le bredouillement, le sifflement, le chuinte
ment, le zézaiement, le grasseyement. Le
bégaiement et le nasonnement sont des dé
fauts qui relèvent uniquement de la méde
cine ; ils mettent dès l’abord les gens qui
en sont atteints hors d’état de suivre un
cours de diction et plus encore de se pro
duire en public.
On doit combattre la plupart des autres
défauts par des exercices d’orthophonie étu
diés par des savants dont les découvertes et
les procédés donnent une amélioration réelle
de la voix pour les diseurs, orateurs, acteurs
ou chanteurs.
On a souvent — et Démosthène, paraît-il,
ne les ignorait pas — préconisé des moyens
empiriques curieux introduction de petits
cailloux dans la cavité buccale, d’un petit
pois sous la langue, de boules de buis ou de
caoutchouc entre les joues et leb mâchoires }
exercices de lenteur ; articulation énergique
par les lèvres avec les dents serrées ; martè
lement exagéré des consonnes. Pour corri
ger le sifflement ou la salivation abondante
avec projection^ extérieures ou formation
d’écume au bord des lèvres, on a recomman
dé une gymnastique d’en traînement à l’aide
de quelques phrases bien connues et dont le
moins qu’on puisse dire c’est qu’elles sont
absurdes :
Cinq ou six officiers gascons,
.Passant un soir dans Soissons,
Marchandèrent des saucissons,
Et demandèrent au garçon :
« Combien ces cinq saucissons ?
A vingt sous, c’est cent sous,
C’est cent sous ce? cinq saucissons.
Ou bien :
,Combien ces six saucissons-ci ?
C’est six sous ces six saucissons-ci.
On connaît :
Cinq capucins saints ceints portaient .su*
leur sein le seing du Saint-Père.
Et :
Voici six chasseurs se, séchant, sachant
charser sans chien.
VÊTEMENTS
s. mu
iS, Rue Thiers
LE HAVRE
Et encore :
L’assassin sur son sein suçait ton sang
sans cesse !
Et le vers fameux :
Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur
vos têtes ?
Le yrasseyeme.nl. — Nous touchons là une
question délicate, encore que fort importante,
parce qu’elle est rral comprise d'ans la ma
jeure partie de la France, sauf de ceux qui
ont appris à bien prononcer l’anglais.
On grasseye abominablement à Paris et ce
défaut s’est de plus en plus répandu dans
les grandes villes de province au point que
ce qui est grasseyé passe aujourd’hui pour
correct et ce qui est normal est considéré
comme anormal.
Il s’agit là de la lettre r ou plutôt du son
consonne r. Relisons Molière qui fait dire
dans « Le Bourgeois Gentilhomme au
maître de philosophie :
« LV se prononce en portant lo boul de
la langue jusqu’à hauteur du palais ; de
sorte qu’étant frôlée par l’air qui sort avec
force, elle lui cède et revient toujours au
même endroit, faisant une manière de trem
blement : r Ha ». Essayez et si vous réus
sissez vous ferez sourire votre auditoire qui
dira : « Il roule les r ».
Remarquons d’ailleurs que le moi tremble
ment est tout à fait impropre, oui eette arti
culation, si elle est bonne, est très nette et
pas tremblée le moins du monde.
Quand l’extrémité de la langue vint frap
per le palais tout près des dents, le r vibre
d’une façon correcte et cela se fait dans une
partie de la France.
Au contraire, grasseyer, c’est pousser le
son r du fond de la gorge et de la base du
palais. On entend' alors « une sorte de tré
molo pâteux qui n’est pas une articulation,
mais un désagréable effort de phonation »
(L. Brémont).
L’r correcte est parfois appelée r roulée
(■Dictionnaire général de la Langue française
de Hatzfeld et Darmudeter). Cette appella
tion n’est pas très bonne : il faudrait l’ap
peler r linguale. Bouler les r ne devrait s’ap
pliquer qu’aux r redoublées. Quant à l’r
communément grasseyée son vrai nom est
r palatale mais elle devient nettement gut
turale quand la voix s’élève pour appeler
quelqu’un, pour parler à une foule, pour
exprimer des sentiments violent».
Le grasseyement devient une habitude,
justifiée par la loi du moindre effort qui
porte atteinte à la grâce et à la force du
langage.
Malgré des affirmations contraires, il faut
dire que le grasseyement, généralisé et im
posé par un courant qu’on ne remontera
pas, ne donne pas le naturel, il ôte l’énergie.
Grasseyez, si tel est votre plaisir, mais re
dites ces vers de Th. Gautier :
« Mars, qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps,
et voyez si ce raclement de la gorge qui re
vient huit fois ne détruit pas la charmante
légèreté de la poésie ! Faites la même expé
rience avec des vers d’A. Samain (Le chariot
d’or).
La pluie intermittente et tiède des beaux
[soirs
Avait légèrement mouillé les pavés noirs.
L’avenue était sombre, odorante et déserte...
Les bras nus, et sa robe à la brise entr’ou-
[ V.'flc.
La nuit pâle, enlevant, respirait des lilas...
Les fautes de »ffîononciation. — En voici,
hélas ! quelques exemples que vous pourrez
' vérifier dans votre entourage.
in pour un (eun).
je! l'aime pour je l’aime.
lés pour lès.
in, chalun, aukin, quelkin, lindi, impor
tai, pour eun, ehakeim, aukeun, quelkeun,
leundi, irr porte un qui s’écrivent : un, cha
cun, aucun, quelqu’un, lundi, importun.
Ce sont là des habitudes vicieuses, désa
gréables et vulgaires.
Et les monosyllabes :
les, mes tes, ses, ces, des, tu es, il est.
Remarquez que dans les villes, plus on
descend l’échelle sociale, plus on entend pro
noncer celte syllabe fermée avec l’accent
aigu lés, niés, tés, sés, dés, tu és, il rét.
Nous avons entendu récemment une ex
cellente chanteuse, dotée par ailleurs d’un
chuintement désastreux, dire :
ché t’éme ; elle est bélle.
pour jn. t’aime ; elle est belle.
Il faut ouvrir la syllabe, non pas comme
dans tête ou tempête qui ont l’accent cir
conflexe, mais il faut mettre nettement un
accent grave et prononcer comme pour la
dernière syllabe de : objet, respect.
Essayez de dire :
Lés tiédes voluptés dés nuits mélancolique^,
et voyez tout ce que vos é enlèvent d’har-
ironie à ce vers.
Et quelle sécheresse ! et quelle vulgarité !
Et si nous- songeons au a résultat des car
tes )> et au « ehual gagnant » ne sentons-
nous pas encore cette vulgarité !
Pourquoi dire ou chanter alors : « à la
car de notre roi » ? Inversement pourquoi:
dit-on : le roi est moi pour le roi et moi,
quand) on ne va pas jusqu’à dire le rouet est.
moue ! J’entends de bons artistes dire l
court pour il court. Aujord’hui et Ojujour-
d’hui pour aujourd’hui. Quant à la pronon
ciation de x dans eskuce pour e/eskuse (ex*-
cuse), elle est courante et si... crispante !
Dites bien èmer (aimer) mais non plèzir
(plaisir) tout en disant plère (plaire).
Ne dites pas lé pour laid (lè) ni refié pour
reflets (reflè).
On distingue de moino en moins le passé
simple de l’imparfait : j’aimai et j’aimais*
(j’èmé et ÿèmè) a\nsi que le futur du con
ditionnel : j’irai (j’iré) et j’irair> (j’irè).
(à suivre).
Souscriptions volontaires
en faveur du Journal
M. M. Legallais 20 —
M. V. Leconte 10 —
Section Sportive de -PA. O: ........ jo *—
MM. Foureau, H. Leclerc, D. Jackv,
E. Lefebvre, A. Colas, A. Hautot,
Richard, A. Friboulet, G. Ozanne,
A. Dubuc, chacun 5 —
M. Blondel 3 —
0Ces souscriptions ont été recueillies par
les soins de VAmicale Octevillaise).
Mme Delorière, de May ville 10 —
Amicale filles rue de l’Alma 10 —
Amicale tilles Etretat 10 —
*
* *
Nous sommes heureux de faire connaître
que le total des souscriptions volontaires pour
1929 a atteint le chiffre de 1.598 fr. 55. Nous
remercions tdus ceux qui ont adressé des
sommes qui ont varié de o fr. 5o à 100 francs
et notre gratitude va aux 20 Amicales de
garçons qui ont souscrit ensemble 639 francs
et aux 8 Amicales de filles qui ont v&rsé
ensemble i/jo francs. Nous comptons sur le
fidèle appui, dos souscripteurs anciens pour
la nouvelle année et no-us espérons que de
nouvelles générosités nous permettront en
1980 d'atteindre un total plus imposant qui
nous permettra de développer /’Organe fédé
ral.
LA VIE FEDERALE
RÉUNION DU CONSEIL IVADMINISTRATION
26 JANVIER 1930
Le Conseil d’administration de la Fédéra
tion s’est réuni le dimanche 26 janvier, à
9 h. 45, Salle Lord-Kitehener, sous la prési
dence de M. G. Lefèvre, vice-président.
Etaient présents : MM. G. Lefèvre et R.
Longuet, vicel-p résidents ; Candellier secré
taire général ; Roussel, trésorier ; Lefebvre
H., trésorier adjoint ; MM. Aubry, Beuze-
boc et Michel, présidents des Commissions,
MM. Beau ville ^ Godefroy, Leconte, G. Lon
guet, Mandeville et Masuay, membres du
Conseil.
Mme Pimont, vice-présidente, Mmes Basille,
Gandellier, Mlle Gérard, Mme Pittoors.
Excusés : M. Pimont, Mmes Boulingue,
Richard et Lemonnier, Mlle Mouduriep.
M. G. Lefèvre ouvre la séance en adressant
ses meilleurs vœux à ses collègues du Conseil
d’Administration-
Apres la lecture du procès-verbal adopté
sans observations, le Président donne lecture
de la lettre de M. Léon Meyer, député-maire
acceptant à nouveau la présidence de la Fé
dération et nous assurant de son concours
le plus entier.
Secrétariat. — M. Hanin n’ayant pu accep
ter Ta fonction de Secrétaire adjoint, le Con
seil désigne pour remplir ce/s fonctions :
Mme Gandellier chargée des convocations
et de l’expédition du courrier.
M. Godefroy qui devient le Secrétaire de
séance.
M. Gandellier assurant le Secrétariat géné
ral (correspondance, rapports).
Maison des Tireurs. — M. Beuzeboc signale
au Conseil que le tempête de Janvier a causé
de nombreux dégâts à la Maison des Tireurs
et qu’il y a lieu d’envisager un crédit im
portant pour en assurer la remise en état
de fonctionnnement.
Le devis des travaux à exécuter établi par
M. Ebran s’élève à 6.000 francs.
Une demande de subvention exceptionnelle
sera faite à la Ville et. au Département. Le
surplus de la dépense sera supporté partie
par le budget dei la Fédération et il sera fait
appel à la mitoyenneté en ce qui concerne les
clôtures.
D’autre part M. Beuzeboc est autorisé à
louer à M. Ebran, pour une somme annuelle
de 4oo francs la portion de terrain disponible
en avant du Stand, sous ré erve au Locataire
de laisser un espace de 1 m. 70 entre la
fenêtre du Pavillon de Tir et le dépôt de
Bois.
Fête Fédérale. — Sur la proposition de M.
Michel, la date du 18 n:ai est envisagée pour
notre Fête Fédérale. Il sera fait appel, à nou
veau, à la Troupe Havre-Comédia.
M. G. Lefèvre aidera M. Michel pour tou
tes démarches à faire concernant l’organi
sation de cette Fête.
Comité de Défense Laïque. — M. G. Lefè
vre donne connaissance d’une lettre de M.
Bapt, secrétaire du Comité de Défense Laïque
et relative à la nouvelle orientation de ce
Comité.
Le Conseil décide d’attendre pour voir ce
nouveau Comité à l’œuvre avant de prendre
ulie décision, même de principe.
Journal des « Petites A ». — Le Gérant
donne au Conseil un compte rendu de la
marche ascendante du journal des a Petites
A ». Des félicitations sont votées au Gérant
et au Rédacteur en chef pour leur heureuse
activité.
Subvention de la Fête de Lz Jeunesse. —
Grâce à l’intervention de MM. Aubry et Le
monnier, la subvention accordée à la Fédé
ration a été portée à 1.000 francs.
Le Conseil remercie bien sincèrement le
Comité de la Fête de la Jeunesse ainsi que
nos camarades Aubry et Lemonnier qui on.t
si brillamment plaidé la cause des « Petites
A ».
Adhésion nouvelle. — L’adhésion de
l’Amicale de Filles de Norville, présentée par
M. G. Lefçvre est ratifiée par le Conseil, ce
qui porte à 90 le non: bre de nos Amicales
fédérées, ce qui fait espérer que nous fête
rons en 1930 la Centième affiliation à la
Fédération.
Stade fédéral. — La pétition étant close,
le Conseil donne mission au Secrétaire gé
néral d’établir un rapport et à la Commis
sion du Stade de remettre cette pétition à
M. le Député-Maire à l’une de ses premières
audiences. ■
Subventions de VEtat. — Le Secrétaire gé
néral rend compte que la Fédération vient
d’adres er à M. le Sous-Secrétaire d’Etat à
rEducat.on physique une réclamation en fa
veur de six Amicales fédérées qui n’ont pas
reçu de subvention en 1929 bien qu’ayant
fait leur demande et étant reconnues S. I. P.
Le Président M. Léon Meyer s’est chargé
d’appuyer cette réclamation.
RÉUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
DU 1U FÉVRIER 1930
Le Conseil d’administration s’est réuni le
i4 Février, à 18 h. 3o, Salle Lord-Kitchener,
»ous la présidence do M. G. Lefèvre, vice-
p’résident.
Etaient présents : MM. G. Lefèvre et R.
Longuet, vice-présidents,' Candellier, secré
taire général, Godefroy, secrétaire-adjoint,
Aubry, Michel^ Pimont, présidents des Com
missions, Beauville, Leconte, G. Longuet.
Mmes Pimont et Boulingue, vicO-présiden-
ter, Candellier, Gérard, Pittoors, Lemonnier,
Moud u rie r.
‘‘Excusés : M. Beuzeboc, Mme Basille, Mlle
Lagnion.
M. Candellier lit le procès-verbal qui est
adopté sans observations. M. Lefèvre expose
que sur l’invitation de M. l’inspecteur pri
maire, la Fédération est invitée à présenter
un rapport .appuyé de documents pour être
expédié à l’Exposition internationale de Liè
ge (section des œuvres post-scolaires). Le bu
reau s’est réuni et a pensé qu’il y avait lieu
d’accepter cette participation qui aura comme
résultat de faire prendre à notre Fédération
la place qui lui revient dans l’ensemble des
œuvres similaires françaises, Conseil con
sulté partage cette manière de voir et donne
carte blanche au Bureau pour engager toutes
dépenses utiles après que M. Pimont a donné
lecture d’un plan d’ensemble des travaux
qu’il accepte d’exécuter pour donner une fi
gure ausi complète et exacte que possible de
l’œuvre fédérale. Il est entendu que le Se
crétaire général prêtera son concours actif
pour la collation des matériaux.
M. Lefèvre expose ensuite qu’un projet de
participation à la Foire économique du Havre
lui a été soumis en décembre par MM. Can
dellier et Pimont. Un ’ stand de propagande
pourrait être organisé, en collaboration avec
d’autres œuvres laïques havraises : la mu
tualité scolaire, l’œuvre des jeux et sports,
celle des colonies de vacances.
M. Beauville propose d’y joindre l’OEuvre
du Trousseau si prospère dans la circonscrip
tion d’enseignement primaire de Bolbec et
dans quelques Amicales affiliées.
Le Conseil décide aussi cette participation
et prie M. Lefèvre de provoquer une réunion
avec les dirigeants des œuvres précitées. Un
stand sera demandé à M. Salacrou, adjoint,
organisateur de la Foire ; le bureau (sollicite
une subvention destinée à couvrir une partie
des frais que l’exposition nécessitera. Les
irembres du Conseil promettent leur colla
boration, particulièrement en ce qui concerne
la permanence à la Foire.
Le Conseil .prononce l’admiision de deux
nouveaux groupements : l’Œuvre du Trous
seau de l’Ecole des Filles de May ville, prési
dente Mme Delorière et la Section de Tir
de la Caisse des Ecoles d’Angerville-l’Orcher,
président : M. Cléro.
M. Candellier fait part au Conseil d’une
lettre de M. Henri Pâté à M. Léon Meyer,
président de la Fédération, au sujet des sub
ventions sollicitées par la Fédération .en son
nom et au nom de six Amicales fédérées. On
lira celte lettre d’autre part.
Le Secrétaire général annonce que les tra
vaux de la Maison des Tireurs sont en voie
d’exécution, que la Fédération, victime de la
tempête de janvier demande une subvention
sur les fonds de recours aux victimes des
intempéries.
Le président annonce que le Bureau doit
se rendre immédiatement auprès de M. le
Député-Maire pour s’entretenir : i° de notre
demande de subvention pour la Maison des
Tireurs ; 2 0 de la pétition de 2.000 signa
tures concernant le Stade fédéral en lui re
mettant un rapport d’ensemble et les feuil
les de pétition ; 3° de notre participation à
la Foire du Havre.
Chez M. Léon Meyer
Le 14 février à 19 h. 3o une délégation a
été reçue à l’Hôtel de Ville par M. le Député-
Maire.
Elle était composée de M. Lefèvre et R.
Longuet, vice-présidents, Mmes Pimont et
Boulingue, vice-présidentes, M. Candellier,
secrétaire général, M. Aubry, président de la
Commission sporlive, de M. Beauville, rap
porteur et auteur du projet de construction
du Stade Fédéral et de M. Pimont, rédacteur
du Journal, auteur de la pétition concernant
le Stade et de la proposition de participation
à la Foire du Havre. M. Beuzeboc, président
de la Commission de tir et rapporteur de la
question des réparations à la Maison des Ti
reurs, empêché, n’assistait pas à l’entrevue.
La délégation a reçu le meilleur accueil de
M. Léon Meyer, toujours heureux de collabo-^
rer avec la Fédération des Petites A.
Il a parfailcmcnt compris quel sinistre a
B. HELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
110 Dis à 114, rue de Normandie
Remise de 5 o/o aux Membres de
VEnseignement et aux Amicalistes.
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