Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1930-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1930 01 janvier 1930
Description : 1930/01/01 (N38)-1930/01/31. 1930/01/01 (N38)-1930/01/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982676v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
/' '
Quatrième Année. — N° 38
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
«S. A. O. N" 3762
Publicité: M. G. LEFEVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales Laïques
"rX i
. t JOURISTAL MENSUEL
Rédaction : IŸ1. l¥l. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.91
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupières — LE HAVRE
Téléphone 46,38
f
$
Adresse du Trésorier-Adjoint, suppléant provisoirement le Trésorier général :
M. ROUSSEL-, 5o, Rue Jules-Lecesne — LE HAVRE — Téléphone 60.18
— ’ - - ■ ■■ . = Chèques Postaux
Rouen 6234:
FEDERATION REGIONALE HAVRAISES DES PETITES ‘A’
Samedi 18 Janvier 1930, à 20 h. 45, SALLE DE LA LYRE HAVRAISE
Conférence de M. E. SPALIKOWSKI
ÜNE POETESSE DE LA MER : Lucie Delarue-Marflrus
AVEC LE CONCOURS DES
Sections Artistiques de la Fédération, du P.L.E. et de l’Amicale H.-Genestal
Participation aux frais : 1 FRANC par personne
Dimanche 2 Février, à 14 h. 30, Ecole de la Rue Raspail
Deuxième Audition de la Société de Propagande Musicale
—■— - ><1, Entrée libre ■ ta- < —
Les portes seront rigoureusement fermées pendant l’exécution des morceaux.
Dimanche 9 Février, à 14 h. 30, SALLE DES FÊTES, rue Lord-Kitchener
HALé BBJ SOCIÉTÉS
avec Concours de Coiffures et Concours de Têtes ouvert à tous
Orchestre : M. DUPRE Entrée : 4 francs Buvette tenue par M. CAHARD
On trouve des cartes dans les Amicales au prix de 3 francs.
ANNONCES
Nous sommes heureux d’attirer l’attention
de nos lecteurs sur le fait que la plupart de
nos annonceurs nous sont restés fidèles pour-
ip3q. On réservera bon accueil à leur texte
et à leurs offres. Noter aussi avec intérêt l’ap
parition dfe quelques annonces nouvelles très
intéressantes et réserver sa clientèle à ceux
qui font vivre notre journal fédéral, c’est
faine oeuvre de bons amicalistes. Se réclame?
toujours des Petites « A ». Merci.
♦ :
Souscriptions volontaires
en faveur du Journal
Nous, rappelons que les souscriptions sont
toujours reçues avec, reconnaissance et que,
sous cette rubrique, paraissent régulièrement
les versements reçus pendant le mois. Nous
avons . constaté que la trêve des confiseurs a
tari en janvier une source appréciable de/ re
venus. qui nous ont permis l’an passé de pa
raître, en février et en novembre avec inter
calaire. dette apnée, nous mangeons notre blé
en heirbe. Notre imprudence a son excuse
dans notre certitude de recevoir comme étren-
nes tardives de nouvelles et abondantes sous
criptions.
— ♦
LA VIE_FEDÉRÂLE
Société
des Auteurs et Compositeurs
Nous croyons devoir signaler à l’attention
de MM. les Présidents d’Amicales la note ci-
après parue le 5 novembre 1919 dansi la
presse locale.
«M. Faggianelli, correspondant de la So
ciété des Auteurs et Compositeurs dramati
ques, 122, rue Hélène, reçoit tous les jours,
de i‘3 heures à i5 heures, et informe MM.
les Organisateurs de spectacles qu’aucune
pièce du répertoire de la Société ne doit être:
jouée sans le consentement par écrit de.»
Auteurs et un traité signé avec la Société ».
Il semble dtonc prudent, lorsque nous ins
crivons une pièce du répertoire au program
me de nos Concerts d’Amicales, de nous as->
surer que l’aulorisation nous sera accordée
par celte. Société.
M. Faggianelli a promis, du reste, au Se
crétaire général de la Fédération, de rse mon
trer aussi conciliant que possible avec nos
Amicales et, dans tous les cas, de nous ré
server un traitement de faveur et l’applica
tion du tarif minimum prévu par le règle
ment.
Nous conseillons donc à chacun de se
mettre en rapport avec le correspondant dé
cette Société.
AVIS POUR LES CONCOURS
Lire dans notre prochain numéro les règld-
ments et les renseignements concernant, les
concours fédéraux de 1930 : diction, chant,
musique instrumentale.
Le Bal de la Fédération
Régionale des Petites ‘‘ A ”
Dans la Salle des Fêtes de la rue Lord-
Kitchener, la Fédération Régionale Havraise
VÊTEMENTS
des Petites A donnai! dimanche 8 décembre
son grand bal annuel, qui fut des plus briL-
lants.
.Une foule très nombreuse de jeunes gens
et jeunes filles, appartenant aux diverses
amicales que groupe la Fédération, se diver
tit longuement sous l’heureuse impulsion de
l’orchestre Maurice Dupré.
En l’absence de M. Léon Meyerdéputé-
maire et président actif de là Fédération, ce
furent Mmes Pimont et Boulingue, M. Raoul
Longuet, vice-présidents, qui faisaient les
honneurs de la salle.
Parmi l’assistance, on remarquait la préi-
sence de M. Léchetlle, adjoint au Maire, venu
excuser M. Léon Meyer et, apporter la sym
pathie de l’Administration nyuncipale à la
Fédération des Petites A ; M. Lefebvre, chef
du bureau à l’Instruction publique ; Mme
Serre, directrice d’école, etc.
Remarquablement organisée par les soins
de M. Michel, président de la Commission
des fêtes, assisté de Mmes Basile, Pittoors,
M. Georges Longuet, cette fêbe. connut le
maximum de succès et se prolongea tard
dans l’après-midi.
Bol du 9 Féurier prochain
Le bal du 9 février sera accompagné d’un
double concours de coiffures et de têtes, ou
vert aux personnes dé l’un, cl l’autre sexe,
sans condition d’âge.
On est autorisé à se servir de n’importe
quel papier, blanc, imprimé ou de couleur,
comme/ aussi d’une carcasse de laitqn V»?r Tr eu j
forme invisible.
Des prix récompenseront les qoncup-ents
primés. Nous souhaitons à ce concours un
succès au moins égal à celui de l’an dernier
et dont on a gardé un excellent souvenir.
Entrée au Bal : 4 francs et 3 francs polur
les Amicalistes.
Se procurer des cartes dans les Amicales. Se
faire inscrire dès l’entrée pour le concours de
coiffures et le concours de têtes.
♦
DANS LES AMICALES
Cercle Sanvicais
Ligue de l’Enseignement
Mercredi 18 Décembre., le Cercle Sanvicais
de la Ligue de l’Enseignement donnait,. Salle
des Fêtes, sa deuxième conférence d’hiver.
Dans une causerie spirituelle, finement
nuancée de poésie, M. Cauchois, le sympa
thique directeur de l’école Jules-Ferry, secré
taire du Cercle, sut charmer son nombreux
auditoire en lui parlant de « La Chanson
populaire en France, de l’origine à la Révo
lution », de cette chanson où s’allient à la
foi la gaieté, la légèreté, l’esprit satirique,
caractéristiques du peuple français, chanson
naturelle, simple et naïve, dans laquelle il
chante res joies, ses souffrances, qui se trans
met de génération en génération et que cha
cun s’en va fredonnant en la modifiant tant
soit peu, chanson remarquable par la diver
sité de ses sujets, chronique d’histoire un peu
fantaisiste.
M. Cauchois s’était assuré le concours de
Mademoiselle R. Dumont et de M. Paul Vij-
mont ; ils nuancèrent agréablement quel
ques-unes de cer- chansons épiques, de ces
Noels, de ces romances vieillottes qui ému
rent l'assistance et que plus d’un fredonnait
tout bas.
M. Vittecoq, président du Cercle, se fit l’in
terprète de 1’assemblée pour féliciter chaleu L
reusement M. Cauchois et remercier les chan
teurs ainsi que Mlle Merrand, professeur, ac
compagnatrice, fidèle amie du cercle. Les ap
plaudissements nourris et unanimes prouvè
rent combien le public partageait ces sen^
timents.
Au nom du cercle, M. Vittecoq remercia
M. Vavasseur, maire, MM. les adjoints et
conseillers municipaux présents, de leurs
sympathie toujours constante. Ses remercie
ments allèrent au public qui vient de plus
en plus nombreux aux conférences.
Une jolie partie concertante, au cours de
laquelle se firent entendre Mme Yvonelly, M.
Morice, si appréciés du public «sanvicais et
l’hilarant Delloris, termina agréablement la
soirée.
Amicale de Garçons
de l’Ecole rue Massillon
Mercredi 18 décembre, devant la toujours
nombreuse assistance des fidèles habitués de
Massillon, eut lieu la deuxième causerie litté
raire organisée par FAmicale avec te gracieux
et aimable concours de M. Salle, directeur de
l’école de la rue de d’Observatoire.
Après l’ouverture des Cloches de Corneville
donnée sur disques synchronisés. M. Morel,
vice-président de l’Amicale excusa l’absence
de M. Delporte, président maintenant en con
valescence. et présenta ensuite le conférencier.
M. Sallé fit alors sur Guy de Maupassant,
une causerie d’une haute tenue littéraire).
Dans un style pur et châtié en même temps
qu’élégant, il fit de ce bel écrivain une étude
soignée et documentée en étendue comme en
profondeur. Un historique de la famille per
mit de comprendre, par les renseignements
d’atavisme eit d’hérédité, la nature complexe
de pot homme de génie qui devait mener une
vie compliquée par la folle terreur d’un mal
qu’il semblait pressentir ; Puis ce fut l’enj-
fance et la jeunesse de ce tempérament épris
à la fois d’art et d’indépendance, soumis à
l’influence d’une mère tendre et passionnée.
La lecture de quelques lettres de Mme Le
Poitevin-Maupassant à son grand ami Flau
bert permit de mieux apprécier la naissance
d’un talent qui devait approcher du génie.
La vie courte mais sd bien remplie de l’écri
vain, son ascension vers les sommets lumi
neux et sa chute consciente dans la -déses
pérante agonie de la paralysie générale, fi
rent exposées avec érudition. Et de nombreu
ses lectures firent eoiï paître le poète précoce,
exact, dans ses peintures, profond dans son
sens (b. !\.i- :oT',ji?ur qui .'parfois
avec . truculence nnus ; m jours aveu mesure
dépeignit si bien k pa- san cauchois de la
région qui va d’Eueiuî. a Yvetot — le roman
cier dont les merveilleux ouvrages : Une vie,
Pierre et Jean, Mont Ariol, laissent croire
qu’il fut devenu une de nos gloires littérai
res de tout premier' plan. On frémit en en
tendant : Terreur ou Un Pt)u ; on s’amusa
follement aux aventures de Jules Sabot et à
celles de l’infortuné ordureux Boltelle. Et les
applaudissements prouvèrent à M. Sallé font
l’agrément qu’on avait pris à sa conférence
et furent un hommage à son talent de lecteur
distingué.
A l’issue de cette conférence-lecture, une
partie récréative suivit. C’est ainsi que l’on
vit projeter à l’écran par les soins du toujours
dévoué M. Hacharel « Le Petit Chose » de A.
Daudet, vues d’art qui furent commentées
par le conférencier de F « Artésienne », M.
Pimont. Puis ce furent encore de bien jolis
disques qui charmèrent l’oreille. Le beau
poème de F. Coppée, « La Veillée », fut dit
un peu. tard et bien... à la veillée par M. Che
valier qui, frémissant, le détailla avec toute
son âme.
Après les remerciements d’usage présentés
par M. Morel, la réunion prit fin ; chacun
s'en alla ravi, tout en se promettant bien
de revenir —-, avec des amis — au premier
•igné de l’A. M. Dans les couloirs, n’a-t-on
point entendu chuchoter... A quand donc le
troisième ? »
-)0(-
Amicale DuméD’ Aplemont
Le 8 janvier, dans la Salle des Fêtes de
l'Ecole, M. Pimont a fait une conférence sur
A. Daudet.
Une centaine de personnes avaient répon
du à l’appel des organisateurs. M. Normand,
président de l’Amicale, présenta en termes
aimables le conférencier.
Ce dernier, qui est un ancien élève de l’Ecole
de la rue Dumé-d’Aplemont, fit une agréable
causerie sur le sujet qu’il avait traité le/ mois
dernier à l’Amicale Massillon, et dont nous
avons donné une analyse dans notre précé
dent numéro. M. Chevalier, le fin diseur, dé
tailla avec finesse et sentiment, le beau eonto
de l’Arlésie/nne et une projection d’un film de
Pathéorama complété heureusement l’en*
semble.
Intéressés par cette! forme nouvelle et heu- .
reuse de conférence, les assistants se séparè
rent ravis, répétant la vieille parole : « Les
absents ont tort » et prenant la résolution
de revenir aux prochaines conférences de
l’Association.
)o('
Amicale des Acacias
Fluctuât, nec mergitur ! L’immortelle de
vise parisienne pourrait être celle de la Vail
lante Amicale des Acacias. Depuis bientôt
2O ans, elle a Æotmu- des fortunes diverse.'
et depuis- ia guerre avec la hic ue son iitlèle
LiOlierci qu on retrouvé toujours aux mau
vaises Heures, du sympatniqüe Fermey qui
mena la barque avec énergie 1 et succèe, 1e
groupement, a connu des heures de vie. in-
Leiise et de prospérité. Le pilote s’appelle à
présent Josepli gc . Breton et c’est un jeune
mai très actif p résinent, il a un aide dévoué
dans la personne ne son ami lia lier, secré
taire. Si la section, sportive lait moins parler
cl elle qu’au cours des années .précèdent-,
tenez pour certain qu’elle n’est pas morte.
Elle ne dort que d un œil ; -et vous en
entendrez parler avant peu. La section de
tir est toujours brillante. Quand à la Section
artistique, oh ! mes enfants, elle est tou
jours un peu là. Elle vient en effet de four
nir un merveilleux effort en jouant treize
lois la cinquième revue des Acacias et ce n’est
pis en parlant d’elle qu’on dira; Ah vrai! li
y a de Vabus! La revue locale en 1 prologue, 2
actes, 1 apothéose et 5o tableaux de Max
Edward, is’est arrêtée en plein succès et l’on
murmure entre haut et bas qu’on aurait
bien pu aller jusqu’à 2 douzaines de repré
sentations. Je confesse, moi humble reporter
amateur, que j’ai dû en raisoti de mes obli
gations profei sionnelles, attendre la i3 me
pour trouver le temps d’aller la voir jouer'.
Et je vous avoue quel j’ai) frissonné en
pensant après coup, que j’aurais pu manquer
une ci belle occasion de passer une bonne
soirée.
Ce 11’est pas rien, croyez-moi, de monter
une revue dans une Amicale. Je me souviens
d’ c( Encore plus fort » que j’écrivis en 1912
et de « Faut pas s’en faire » qui tint en
1918 la ; cène d’une Amicale rurale. Aussi,
j’applaudis sans réserve aux efforts si bien,
couronnés de succès de « ceux des Acaces ».
i3 salles pleines se divertirent donc en
novembre-décembre au spectacle des scènes
amusantes, satiriques avec mesure, plaisantes
saur méchanceté, chinant quelques têtes du
quartier et dans un couplet alerte défendant
les intérêts édiliques de la République libre
des Acacias, ou signalant les heureuses amé
liorations obtenues quand même d’une mu
nicipalité vigilante.
Les décors étaient agréablement brosrés eiï
1res justes, de même que l’éclaiiage était
intelligemment réglé.
L’apothéose bien amenée réunit sur la scè
ne quelques provinces de notre belle France.
L’effet, joli à l’œil, mérite d’être souligné.
Quant à l’interprétation, elle fut homogène
pleine d’entrain et de bonne volonté, et con
tribua puissamment à mettre en valeur la
revue.
Mlle Jeannette tint le’ rôle de commère très
gracieusement servie par un très bon jeu
scénique. De son Compère, Raymond Derrey,
nous ne pouvons que dire du bien. Cet au
tiste s’affirme de jour eh jour et mérite
grandement le succès qu’il obtint.
Nous soulignerons encore Tv-Wy et Bou-
boulle qui, dans leurs rôles de Ugène et
Rose firent rire Fassistànee..: aux larmes!
Une mentîôn^spéciale pour le « Pé Pointu »
d’un naturel parfait.
Le fantaisiste' Ccoigeal, en grand progrès,
fut très bien dans divers rôles de même que
Morice rot, Bob’lair, Eriard, Robhert, Fer-
nandal, Denis, Roger, Jean et Léon.
Décernons encore une gerbe de félicita
tions aux gentils rôles féminins, Mlles Sulzy,
Mina, Linette, Lulu, Lion, Alhyce, Süzette,
Mado et Paulette, qui rivalisèrent toutes de
gentillesse.
N’oublions pas M. Achille Langlois, l’ani
mateur de la troupe à laquelle on a prodigué
avec justice tant de bravos.
On comprendra que l’accompagnement
était parfait, lorsqu’on saura que le piano
était tenu par Mme Allard.
Et puis, voplez-vous ma conclusion. Ne
faites pas comme j’ai fait cette année ; n’at
tendez pas la i3 me représentation quand on
vous annoncera la prochaine revue de l’Ami
cale. Allez-y dès le premier jour et vous me
rencontrerez sans doute au contrôle.
*
* *
BANQUET-ANNIVERSAIRE
Les salons du restaurateur Mary ont vu su
dérouler, samedi 4 janvier, les phases successi
ves mais uniformément gaies du banquet de
l’Amicale des Acacias qui fêtait son 25 me an
niversaire.
Vingt-cinq ann !... cela sonne d’une façon
grave, vous confère une certaine dignité...
Une Amicale se sent alors devenir grande
dame, sans avoir, comme les demoiselles, Ja
trii tesse de coiffer Sainte-Catherine.
Mais, comment être grave en un banque#
où tout est à la joie, que les rires sonnent
frais et que, parmi les homme:', femmes e’f
jeunes filles sont comme de pimpantes fleurs?
Au 1 'si ce 25 me anniversaire fut-il célébré dans
la plus joyeuse atmosphère.
A la table d’honneur, M. Constantin, ad
joint, au maire eit conseiller général, présidait,
entouré de MM. Le Breton, le jeune et synre
patliique nouveau président ; Cotterel, vice-
président ; Riard, vice-président ; Kelner,
trésorier, et son adjoint Dottelonde ; Halter,
secrétaire, et son adjoint Lemonnier ; Faus-
B. flELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
110 Dis à 114, rue de Normandie
Remise de 5 o/o aux Membres de
l'Enseignement et aux Amicalistes.
Noos vous recomamlons le GRAND BAZAR
LE HAVRE — 121, Rue de Paris — LE HAVRE
Quatrième Année. — N° 38
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
«S. A. O. N" 3762
Publicité: M. G. LEFEVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales Laïques
"rX i
. t JOURISTAL MENSUEL
Rédaction : IŸ1. l¥l. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.91
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupières — LE HAVRE
Téléphone 46,38
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$
Adresse du Trésorier-Adjoint, suppléant provisoirement le Trésorier général :
M. ROUSSEL-, 5o, Rue Jules-Lecesne — LE HAVRE — Téléphone 60.18
— ’ - - ■ ■■ . = Chèques Postaux
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FEDERATION REGIONALE HAVRAISES DES PETITES ‘A’
Samedi 18 Janvier 1930, à 20 h. 45, SALLE DE LA LYRE HAVRAISE
Conférence de M. E. SPALIKOWSKI
ÜNE POETESSE DE LA MER : Lucie Delarue-Marflrus
AVEC LE CONCOURS DES
Sections Artistiques de la Fédération, du P.L.E. et de l’Amicale H.-Genestal
Participation aux frais : 1 FRANC par personne
Dimanche 2 Février, à 14 h. 30, Ecole de la Rue Raspail
Deuxième Audition de la Société de Propagande Musicale
—■— - ><1, Entrée libre ■ ta- < —
Les portes seront rigoureusement fermées pendant l’exécution des morceaux.
Dimanche 9 Février, à 14 h. 30, SALLE DES FÊTES, rue Lord-Kitchener
HALé BBJ SOCIÉTÉS
avec Concours de Coiffures et Concours de Têtes ouvert à tous
Orchestre : M. DUPRE Entrée : 4 francs Buvette tenue par M. CAHARD
On trouve des cartes dans les Amicales au prix de 3 francs.
ANNONCES
Nous sommes heureux d’attirer l’attention
de nos lecteurs sur le fait que la plupart de
nos annonceurs nous sont restés fidèles pour-
ip3q. On réservera bon accueil à leur texte
et à leurs offres. Noter aussi avec intérêt l’ap
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intéressantes et réserver sa clientèle à ceux
qui font vivre notre journal fédéral, c’est
faine oeuvre de bons amicalistes. Se réclame?
toujours des Petites « A ». Merci.
♦ :
Souscriptions volontaires
en faveur du Journal
Nous, rappelons que les souscriptions sont
toujours reçues avec, reconnaissance et que,
sous cette rubrique, paraissent régulièrement
les versements reçus pendant le mois. Nous
avons . constaté que la trêve des confiseurs a
tari en janvier une source appréciable de/ re
venus. qui nous ont permis l’an passé de pa
raître, en février et en novembre avec inter
calaire. dette apnée, nous mangeons notre blé
en heirbe. Notre imprudence a son excuse
dans notre certitude de recevoir comme étren-
nes tardives de nouvelles et abondantes sous
criptions.
— ♦
LA VIE_FEDÉRÂLE
Société
des Auteurs et Compositeurs
Nous croyons devoir signaler à l’attention
de MM. les Présidents d’Amicales la note ci-
après parue le 5 novembre 1919 dansi la
presse locale.
«M. Faggianelli, correspondant de la So
ciété des Auteurs et Compositeurs dramati
ques, 122, rue Hélène, reçoit tous les jours,
de i‘3 heures à i5 heures, et informe MM.
les Organisateurs de spectacles qu’aucune
pièce du répertoire de la Société ne doit être:
jouée sans le consentement par écrit de.»
Auteurs et un traité signé avec la Société ».
Il semble dtonc prudent, lorsque nous ins
crivons une pièce du répertoire au program
me de nos Concerts d’Amicales, de nous as->
surer que l’aulorisation nous sera accordée
par celte. Société.
M. Faggianelli a promis, du reste, au Se
crétaire général de la Fédération, de rse mon
trer aussi conciliant que possible avec nos
Amicales et, dans tous les cas, de nous ré
server un traitement de faveur et l’applica
tion du tarif minimum prévu par le règle
ment.
Nous conseillons donc à chacun de se
mettre en rapport avec le correspondant dé
cette Société.
AVIS POUR LES CONCOURS
Lire dans notre prochain numéro les règld-
ments et les renseignements concernant, les
concours fédéraux de 1930 : diction, chant,
musique instrumentale.
Le Bal de la Fédération
Régionale des Petites ‘‘ A ”
Dans la Salle des Fêtes de la rue Lord-
Kitchener, la Fédération Régionale Havraise
VÊTEMENTS
des Petites A donnai! dimanche 8 décembre
son grand bal annuel, qui fut des plus briL-
lants.
.Une foule très nombreuse de jeunes gens
et jeunes filles, appartenant aux diverses
amicales que groupe la Fédération, se diver
tit longuement sous l’heureuse impulsion de
l’orchestre Maurice Dupré.
En l’absence de M. Léon Meyerdéputé-
maire et président actif de là Fédération, ce
furent Mmes Pimont et Boulingue, M. Raoul
Longuet, vice-présidents, qui faisaient les
honneurs de la salle.
Parmi l’assistance, on remarquait la préi-
sence de M. Léchetlle, adjoint au Maire, venu
excuser M. Léon Meyer et, apporter la sym
pathie de l’Administration nyuncipale à la
Fédération des Petites A ; M. Lefebvre, chef
du bureau à l’Instruction publique ; Mme
Serre, directrice d’école, etc.
Remarquablement organisée par les soins
de M. Michel, président de la Commission
des fêtes, assisté de Mmes Basile, Pittoors,
M. Georges Longuet, cette fêbe. connut le
maximum de succès et se prolongea tard
dans l’après-midi.
Bol du 9 Féurier prochain
Le bal du 9 février sera accompagné d’un
double concours de coiffures et de têtes, ou
vert aux personnes dé l’un, cl l’autre sexe,
sans condition d’âge.
On est autorisé à se servir de n’importe
quel papier, blanc, imprimé ou de couleur,
comme/ aussi d’une carcasse de laitqn V»?r Tr eu j
forme invisible.
Des prix récompenseront les qoncup-ents
primés. Nous souhaitons à ce concours un
succès au moins égal à celui de l’an dernier
et dont on a gardé un excellent souvenir.
Entrée au Bal : 4 francs et 3 francs polur
les Amicalistes.
Se procurer des cartes dans les Amicales. Se
faire inscrire dès l’entrée pour le concours de
coiffures et le concours de têtes.
♦
DANS LES AMICALES
Cercle Sanvicais
Ligue de l’Enseignement
Mercredi 18 Décembre., le Cercle Sanvicais
de la Ligue de l’Enseignement donnait,. Salle
des Fêtes, sa deuxième conférence d’hiver.
Dans une causerie spirituelle, finement
nuancée de poésie, M. Cauchois, le sympa
thique directeur de l’école Jules-Ferry, secré
taire du Cercle, sut charmer son nombreux
auditoire en lui parlant de « La Chanson
populaire en France, de l’origine à la Révo
lution », de cette chanson où s’allient à la
foi la gaieté, la légèreté, l’esprit satirique,
caractéristiques du peuple français, chanson
naturelle, simple et naïve, dans laquelle il
chante res joies, ses souffrances, qui se trans
met de génération en génération et que cha
cun s’en va fredonnant en la modifiant tant
soit peu, chanson remarquable par la diver
sité de ses sujets, chronique d’histoire un peu
fantaisiste.
M. Cauchois s’était assuré le concours de
Mademoiselle R. Dumont et de M. Paul Vij-
mont ; ils nuancèrent agréablement quel
ques-unes de cer- chansons épiques, de ces
Noels, de ces romances vieillottes qui ému
rent l'assistance et que plus d’un fredonnait
tout bas.
M. Vittecoq, président du Cercle, se fit l’in
terprète de 1’assemblée pour féliciter chaleu L
reusement M. Cauchois et remercier les chan
teurs ainsi que Mlle Merrand, professeur, ac
compagnatrice, fidèle amie du cercle. Les ap
plaudissements nourris et unanimes prouvè
rent combien le public partageait ces sen^
timents.
Au nom du cercle, M. Vittecoq remercia
M. Vavasseur, maire, MM. les adjoints et
conseillers municipaux présents, de leurs
sympathie toujours constante. Ses remercie
ments allèrent au public qui vient de plus
en plus nombreux aux conférences.
Une jolie partie concertante, au cours de
laquelle se firent entendre Mme Yvonelly, M.
Morice, si appréciés du public «sanvicais et
l’hilarant Delloris, termina agréablement la
soirée.
Amicale de Garçons
de l’Ecole rue Massillon
Mercredi 18 décembre, devant la toujours
nombreuse assistance des fidèles habitués de
Massillon, eut lieu la deuxième causerie litté
raire organisée par FAmicale avec te gracieux
et aimable concours de M. Salle, directeur de
l’école de la rue de d’Observatoire.
Après l’ouverture des Cloches de Corneville
donnée sur disques synchronisés. M. Morel,
vice-président de l’Amicale excusa l’absence
de M. Delporte, président maintenant en con
valescence. et présenta ensuite le conférencier.
M. Sallé fit alors sur Guy de Maupassant,
une causerie d’une haute tenue littéraire).
Dans un style pur et châtié en même temps
qu’élégant, il fit de ce bel écrivain une étude
soignée et documentée en étendue comme en
profondeur. Un historique de la famille per
mit de comprendre, par les renseignements
d’atavisme eit d’hérédité, la nature complexe
de pot homme de génie qui devait mener une
vie compliquée par la folle terreur d’un mal
qu’il semblait pressentir ; Puis ce fut l’enj-
fance et la jeunesse de ce tempérament épris
à la fois d’art et d’indépendance, soumis à
l’influence d’une mère tendre et passionnée.
La lecture de quelques lettres de Mme Le
Poitevin-Maupassant à son grand ami Flau
bert permit de mieux apprécier la naissance
d’un talent qui devait approcher du génie.
La vie courte mais sd bien remplie de l’écri
vain, son ascension vers les sommets lumi
neux et sa chute consciente dans la -déses
pérante agonie de la paralysie générale, fi
rent exposées avec érudition. Et de nombreu
ses lectures firent eoiï paître le poète précoce,
exact, dans ses peintures, profond dans son
sens (b. !\.i- :oT',ji?ur qui .'parfois
avec . truculence nnus ; m jours aveu mesure
dépeignit si bien k pa- san cauchois de la
région qui va d’Eueiuî. a Yvetot — le roman
cier dont les merveilleux ouvrages : Une vie,
Pierre et Jean, Mont Ariol, laissent croire
qu’il fut devenu une de nos gloires littérai
res de tout premier' plan. On frémit en en
tendant : Terreur ou Un Pt)u ; on s’amusa
follement aux aventures de Jules Sabot et à
celles de l’infortuné ordureux Boltelle. Et les
applaudissements prouvèrent à M. Sallé font
l’agrément qu’on avait pris à sa conférence
et furent un hommage à son talent de lecteur
distingué.
A l’issue de cette conférence-lecture, une
partie récréative suivit. C’est ainsi que l’on
vit projeter à l’écran par les soins du toujours
dévoué M. Hacharel « Le Petit Chose » de A.
Daudet, vues d’art qui furent commentées
par le conférencier de F « Artésienne », M.
Pimont. Puis ce furent encore de bien jolis
disques qui charmèrent l’oreille. Le beau
poème de F. Coppée, « La Veillée », fut dit
un peu. tard et bien... à la veillée par M. Che
valier qui, frémissant, le détailla avec toute
son âme.
Après les remerciements d’usage présentés
par M. Morel, la réunion prit fin ; chacun
s'en alla ravi, tout en se promettant bien
de revenir —-, avec des amis — au premier
•igné de l’A. M. Dans les couloirs, n’a-t-on
point entendu chuchoter... A quand donc le
troisième ? »
-)0(-
Amicale DuméD’ Aplemont
Le 8 janvier, dans la Salle des Fêtes de
l'Ecole, M. Pimont a fait une conférence sur
A. Daudet.
Une centaine de personnes avaient répon
du à l’appel des organisateurs. M. Normand,
président de l’Amicale, présenta en termes
aimables le conférencier.
Ce dernier, qui est un ancien élève de l’Ecole
de la rue Dumé-d’Aplemont, fit une agréable
causerie sur le sujet qu’il avait traité le/ mois
dernier à l’Amicale Massillon, et dont nous
avons donné une analyse dans notre précé
dent numéro. M. Chevalier, le fin diseur, dé
tailla avec finesse et sentiment, le beau eonto
de l’Arlésie/nne et une projection d’un film de
Pathéorama complété heureusement l’en*
semble.
Intéressés par cette! forme nouvelle et heu- .
reuse de conférence, les assistants se séparè
rent ravis, répétant la vieille parole : « Les
absents ont tort » et prenant la résolution
de revenir aux prochaines conférences de
l’Association.
)o('
Amicale des Acacias
Fluctuât, nec mergitur ! L’immortelle de
vise parisienne pourrait être celle de la Vail
lante Amicale des Acacias. Depuis bientôt
2O ans, elle a Æotmu- des fortunes diverse.'
et depuis- ia guerre avec la hic ue son iitlèle
LiOlierci qu on retrouvé toujours aux mau
vaises Heures, du sympatniqüe Fermey qui
mena la barque avec énergie 1 et succèe, 1e
groupement, a connu des heures de vie. in-
Leiise et de prospérité. Le pilote s’appelle à
présent Josepli gc . Breton et c’est un jeune
mai très actif p résinent, il a un aide dévoué
dans la personne ne son ami lia lier, secré
taire. Si la section, sportive lait moins parler
cl elle qu’au cours des années .précèdent-,
tenez pour certain qu’elle n’est pas morte.
Elle ne dort que d un œil ; -et vous en
entendrez parler avant peu. La section de
tir est toujours brillante. Quand à la Section
artistique, oh ! mes enfants, elle est tou
jours un peu là. Elle vient en effet de four
nir un merveilleux effort en jouant treize
lois la cinquième revue des Acacias et ce n’est
pis en parlant d’elle qu’on dira; Ah vrai! li
y a de Vabus! La revue locale en 1 prologue, 2
actes, 1 apothéose et 5o tableaux de Max
Edward, is’est arrêtée en plein succès et l’on
murmure entre haut et bas qu’on aurait
bien pu aller jusqu’à 2 douzaines de repré
sentations. Je confesse, moi humble reporter
amateur, que j’ai dû en raisoti de mes obli
gations profei sionnelles, attendre la i3 me
pour trouver le temps d’aller la voir jouer'.
Et je vous avoue quel j’ai) frissonné en
pensant après coup, que j’aurais pu manquer
une ci belle occasion de passer une bonne
soirée.
Ce 11’est pas rien, croyez-moi, de monter
une revue dans une Amicale. Je me souviens
d’ c( Encore plus fort » que j’écrivis en 1912
et de « Faut pas s’en faire » qui tint en
1918 la ; cène d’une Amicale rurale. Aussi,
j’applaudis sans réserve aux efforts si bien,
couronnés de succès de « ceux des Acaces ».
i3 salles pleines se divertirent donc en
novembre-décembre au spectacle des scènes
amusantes, satiriques avec mesure, plaisantes
saur méchanceté, chinant quelques têtes du
quartier et dans un couplet alerte défendant
les intérêts édiliques de la République libre
des Acacias, ou signalant les heureuses amé
liorations obtenues quand même d’une mu
nicipalité vigilante.
Les décors étaient agréablement brosrés eiï
1res justes, de même que l’éclaiiage était
intelligemment réglé.
L’apothéose bien amenée réunit sur la scè
ne quelques provinces de notre belle France.
L’effet, joli à l’œil, mérite d’être souligné.
Quant à l’interprétation, elle fut homogène
pleine d’entrain et de bonne volonté, et con
tribua puissamment à mettre en valeur la
revue.
Mlle Jeannette tint le’ rôle de commère très
gracieusement servie par un très bon jeu
scénique. De son Compère, Raymond Derrey,
nous ne pouvons que dire du bien. Cet au
tiste s’affirme de jour eh jour et mérite
grandement le succès qu’il obtint.
Nous soulignerons encore Tv-Wy et Bou-
boulle qui, dans leurs rôles de Ugène et
Rose firent rire Fassistànee..: aux larmes!
Une mentîôn^spéciale pour le « Pé Pointu »
d’un naturel parfait.
Le fantaisiste' Ccoigeal, en grand progrès,
fut très bien dans divers rôles de même que
Morice rot, Bob’lair, Eriard, Robhert, Fer-
nandal, Denis, Roger, Jean et Léon.
Décernons encore une gerbe de félicita
tions aux gentils rôles féminins, Mlles Sulzy,
Mina, Linette, Lulu, Lion, Alhyce, Süzette,
Mado et Paulette, qui rivalisèrent toutes de
gentillesse.
N’oublions pas M. Achille Langlois, l’ani
mateur de la troupe à laquelle on a prodigué
avec justice tant de bravos.
On comprendra que l’accompagnement
était parfait, lorsqu’on saura que le piano
était tenu par Mme Allard.
Et puis, voplez-vous ma conclusion. Ne
faites pas comme j’ai fait cette année ; n’at
tendez pas la i3 me représentation quand on
vous annoncera la prochaine revue de l’Ami
cale. Allez-y dès le premier jour et vous me
rencontrerez sans doute au contrôle.
*
* *
BANQUET-ANNIVERSAIRE
Les salons du restaurateur Mary ont vu su
dérouler, samedi 4 janvier, les phases successi
ves mais uniformément gaies du banquet de
l’Amicale des Acacias qui fêtait son 25 me an
niversaire.
Vingt-cinq ann !... cela sonne d’une façon
grave, vous confère une certaine dignité...
Une Amicale se sent alors devenir grande
dame, sans avoir, comme les demoiselles, Ja
trii tesse de coiffer Sainte-Catherine.
Mais, comment être grave en un banque#
où tout est à la joie, que les rires sonnent
frais et que, parmi les homme:', femmes e’f
jeunes filles sont comme de pimpantes fleurs?
Au 1 'si ce 25 me anniversaire fut-il célébré dans
la plus joyeuse atmosphère.
A la table d’honneur, M. Constantin, ad
joint, au maire eit conseiller général, présidait,
entouré de MM. Le Breton, le jeune et synre
patliique nouveau président ; Cotterel, vice-
président ; Riard, vice-président ; Kelner,
trésorier, et son adjoint Dottelonde ; Halter,
secrétaire, et son adjoint Lemonnier ; Faus-
B. flELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
110 Dis à 114, rue de Normandie
Remise de 5 o/o aux Membres de
l'Enseignement et aux Amicalistes.
Noos vous recomamlons le GRAND BAZAR
LE HAVRE — 121, Rue de Paris — LE HAVRE
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