Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1929-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mars 1929 01 mars 1929
Description : 1929/03/01 (N28)-1929/03/31. 1929/03/01 (N28)-1929/03/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982666h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
Troisième Année. — N» 28
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Mars 1929.
LES
PETITES
A. O. :î7BÜ
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales Laïques
Publicité : M. G. LEFEVRE
École Rue Emile-Zola - LE HAVRE
JOURNAL 3VCELT SUEL
Rédaction : M. M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE
Une Reine de Beaute... JTorale
Mrs. Annie Murray DIKE
Quatre cantons de la zone rouge sont en
deuil : ceux de Soir-sons, Coiicy-Ie-Château,
Vie-sur-Aisne et Anizy-le-Château. La femme
au grand cœur qui, au lendemain de la guer
re, leur avait rendu la vie, est morte. Et c’est
toute la France qui se sent aujourd’hui tou
chée.
Elle était venue d'Amérique au front de
bataille en 1916. Déjà les volontaires amé
ricains étajent nombreux, mais la grande ar
mée de PerslVing ne vîendrair que Eannéc
suivante.
« Nous travaillons et nous travaillons bien,
écrivait alors Mrs Murray Dike. Mais cela suf
fît-il ? H y a la population civile de la zone
de guerre, des millions de femmes,' di’enfant s »
de vieillards, qui, tous, quand la guerre sera
finie retrouveront leurs foyers en ruines. Nul
plus qu’eux n’aura besoin d’aide. Pour que
cette aide soit efficace, il faut, sans plus at
tendre, associer aux épreuves des pays dévas
tés l’effort des volontaires de la paix... »
Les résistances ne vinrent pas que des ser
vices français ; il s’en produisit aussi en
Amérique. 11 n’est pas toujours facile de faire
le bien.
Pourtant, au printemps 1917, Mrs Dike
avait obtenu qu’une première équipe de se
cours « suivrait la ligne des tranchées à me
sure que le déplacement de celle-ci vers la
frontière affranchirait les uns après les au
tres les pays envahis. »
Cette équipe, que Mrs Dike dirigeait elle-
même, s’embarquait le 18 mai à. New-York,
débarquait à Bordeaux et arrivait à Bléran-
courl en juin. Elle comprenait Miss Anne
•Mlorgan^ Mlles Allen, Rlagden, Doîan, Duer,
Stevenson, Wright et quelques nurses.
Tous les villages entre Oise et Aisne n’a
vaient été évacués par les Allemands qu’à la
fin de février. L’un des moins torturés, Blé-
rancourt, avait pourtant vu incendier soixante
de ses plus belles maisons.
Quand les premiers habitants réfugiés à
l’intérieur revinrent, ils ne trouvèrent que des
ruines froides. La terre elle-même était par
tout éventrée et les verge.rs détruits.
Mais il y avait au milieu de cette détresse
sans espoir, dix-huit femmes venues d’Amé
rique avec Mrs Dike.
Celle-ci fut vraiment l’âme de la renais
sance des villages morts.
Il y eut bientôt à Blérancourt une baraque
pour les infirmières, leurs chauffeurs et. leur
bureau, puis une crèche, une maternité, une
école. En mars 1918, déjà, huit cents familles
étaient revenues dans la région. Trois fois
par semaine Blérancourt les ravitaillait. Au
début, les malheureux sinistrés avaient peine
à croire que des planches pussent remplacer
les pierres de leur foyer ; et avec une incré
dulité comiquement touchante, ils venaient
tâter ïes cloisons des baraques pour bien
s’assurer qu’ils ne rêvaient pas...
La région ayant ainsi repris goût à la vie,
l’invasion recommença. De nouveau, ce fut
l’exode tragique des réfugiés. Il fallut aban
donner Blérancourt. Ce fut le moment où de
graves difficultés administratives surgirent
pour l’œuvre de Mrs Dike aux Etats-Unis.
— Voulez-vous, demanda le gouvernement
français à Mrs Dike, aller en Alsace ? C’est
un secteur tranquille.
— Non,, répondit-elle, c’est dans l’Aisne que
nous avons préparé les semailles ; c’est là
que nous voulons moissonner.
Mrs Dike installe son quartier général bou
levard Lannes. En trois mois, on va y dls-
trihuér 3o~.0bo vêtements 1 et v 0iv'A r verra passer
plus de deux mille familles de réfugiés.
Mais en* septembre la' victoire s’affirme.
Blérancourt et deux cents autres villages en
tre l’Oise et l’Aisne font repris^ — dans quel
état ! — Les habitants qui vont y revenir,
suivant presque pas à pas nos vagues d’as-
sauV, n’auront peu dm il trois mois d’autre
lait, d’autres conserves, d’autre sucre, d’au
tre 'riz, d’autres chaussures et d’autre linge,
que cè que pourra leur donner Mrs Dike.
Mais à ceux qui, par hasard, seraient ten
tés de ne pas réclamer aussi des outils, Mrs
Dike en remet, presque de force :
-— Allez, dit-elle, et travaillez... La terre
aussi a besoin de soins !...
En quelques mois, grâce à son action per
sonnelle, 38.qoo hectares, sur les 70.000 dont
elle s’occupe, sont remis en culture et pro
duisent du blé. Or la zone révolue à Mrs
Dike était coupée dans toute sa largeur par
le Chemin des Dames. Est-ce assez dire l’é
tendue de ses mutilations ?
Mr$ Dike n’a pas seulement donné à man
ger à quatre cantons affamés ; elle n’i< pas
seulement fourni les moyens : outils, mach’t
nés et semences, de guérir la glèbe blessée.
Elle a enseigné aux populations de son sec
teur les bienfaits de l’effort personnel et, de
l’entr’aide, la douceur d’apprendre les plai
sirs de la lecture. Quand la récolte fut mau
vaise, comme en 1922, elle leur ouvrit des
crédits pour attendre une saison meilleure.
Jusqu’en avril 1922, Mrs Dike avait dépen
sé 2.3oo.ooo dollars. A ce moment, sa caisse
se trouvait à sec. Il fallait pourtant achever
l’œuvre. A l’image des élections présidentiel
les Mrs Dike imagina de faire urte Good Will
élection pour faire désigner par le peuple
américain les jeunes femmes qui auraient la
joie de participer à l’achèvement du sauveta
ge des régions martyres. Mrs Dike elle-même
participa à la campagne électorale au cours
de laquelle le drapeau qui avait flotté au
sommet de la Tour Eiffel le 2 août 1914 fut
solennellement montré dans vingt-et-une
grandes villes des Etats.
On vota en masse. Pour voter, il fallait
payer dix cents. Mrs. Dike ramassa deux mil
lions de dollars : de quoi élargir encore le
plan primitif, de quoi fonder de nouveaux
dispensaires , de3. écoles, des bibliothèques,
des groupes de boys-scouts...
— Ah 1 disait-elle, si nous étions plus ri
ches encore, comme nous travaillerions !•••
Elle s’est peut-être tuée à la tâche. Nous
n’avions pas d’amie plus généreuse. Venue
de si loin, elle était allée très profondément
dans notre cœur. Elle, nous fait pour la pre
mière fois une peine immente.
Souscriptions volontaires
en faveur du Journal
Amicale de Filles Alma Fr. io »
Une Amicaliste Massillon » io »
Amicale Filles Massillon » 5o »
Amicale laïque Montivilliers » 5o »
ON ACHBTBKAIT
Jeu de Croquet & Limographe en bon état
S’adresser ou écrire. Ecole, rue des Bou
leaux, Frileuse-l.e Havre.
VÊTEMENTS
S. ABU A
18, Rue Thiers C\ \
LE HAVRE (A
*
V X HABILLE
BIEN
LA VIE JFÉDÉRALE
Pour nos sections théâtrales
M. Ernest Betremieux a écrit à l’intention
des Amicales Laïques : « Amour et Ré
demption » une drame social qui dégage une
forte morale et un puissant enseignement.
D’une interprétation facile et peu coûteuse,
cette œuvre à obtenu, à Lille, le 18 novem
bre dernier, un premier et très vif succès.
M. Betremieux abandonne ses droits d’au
teur à tous les groupements rattachés à la
Ligue de l’Enseignement. C’est un geste
bienveillant et très amicaliste dont on lui
saura gré.
Cette œuvre est en vente, au prix de 10 fr.
chez M. Betremieux, 7, place Sébastopol, à
Lille.
Nous croyons aussi pouvoir signaler une
pièce en 1 acte et 3 tableaux, représentée
pour la i re fois à Paris, au théâtre St-Geor-
ges, le 9 février 1929 et publiée par le jour
nal Candide du i4 février 1929 : Harmonie
par Henri Duvernois.
Recommandé aussi une comédie militaire
très amusante pour 11 hommes seulement :
« Tous Limousins » de Carlos Fisher.
CONCOURS DE DICTION
La Fédération des Petites A- a pris l’initia
tive d’organiser un concours de Diction, qui ne
doit pas rencontrer l’indifférence des Arnica-
listes de la région havraise. Ce concours ne
peut en effet que renforcer la valeur éduca
tive de l’œuvre post-scolaire. Disons tout de
qu’il ne saurait être question d’établir une
compétition entre les Amicales et de susciter
des rivalités grosses de conséquences désa
gréables. Les concurrents ne devront justi
fier de leur qualité qu’au moment de l’ins
cription. Le jury n’aura à connaître que les
noms des candidats. Le classement et le pal
marès ne feront en «lacune Séfcon mention de;
l'amicale en causé.
Le jury, dont nous avons donné le mois!
dernier, la composition, et dont la compé
tence et l’impartialité ne seront pas mises en
doute, a choisi comme président M. l’Inspec
teur primaire et fixé ainsi les morceaux im
posés.
1. Catégorie Hommes : La Plainte du Bois,
de Jean Richepin ;
2. Catégorie Femmes : Les Voix du Jardin,
de Victor Hugo.
Le texte e?t. à la. disposition -des uns et des
autres chez M. Plmont, 109, rue Massillon.
Le morceau de choix : 80 vers ou 60 lignes
de prose au maximum devra être présenté
écrit ou imprimé au jury, si possible à plu
sieurs exemplaires.
Il y a certainement dans la plupart des ami
cales des éléments susceptible,. de se présen
ter. Nous osons compter sur l’appui des diri
geants d’Amicales et sur la vaillante bonne
volonté des candidats.
le concours aura lieu le 28 avril, à i4 b.,
à l’Ecole de Garçons de la rue Henri-Génes-
. ta I, et les inscriptions seront reçues jusqu-au
i4 avril chez M. Canddlièr, Secrétaire gé
lierai de la Fédération,
•
Récompenses fédérales
Nous rappelons aux Amicales qu’elles doi
vent adresser leurs propositions de récompen
ses fédérales pour leurs sociétaires avant le
10 avril au Secrétaire général.
On est prié de se reporter pour l’établisse
ment de l’état aux instructions parues dans
le n° 22 des « Petites A » (Sept 1928). Cette
année encore et à titre transitoire, il sera
possible de présenter à part des amicalistes
anciens pour des- récompenses du 2 me , 3 me ou
4 me degré sans que soient exigés le stage, ni
la possession de la récompense précédente.
La Commission statuera fin avril, les ré
compenses devant être proclamées à la Fête
fédérale du 12 mai. Les médailles seront re
mises au cours de. cette cérémonie ; les let
tres de félicitations et les diplômes seront
adressées directement aux Amicales.
TABLEAU D’HONNEUR
PALMES ACADEMIQUES
MM. Courteheuse (Montivilliers) ; Goujard
(Aug.-Normand) ; Koch Marcel (E.-Zola) ;
Guyot (Lillebonne) ; Leporc . (Criquetot) ;
Robin (P. L. H.) ; Sery (Aim.-Leblond) ;
Viguerard (Lillebonne) ; Debreuille, délégué
cantonal, membre honoraire de la Fédération,
Lavaud, Legrand, Legras, Millevoy (Frédérie-
Bellanger), sont nommés Officiers d’Acadé-
mie.
M. Fortin (Fécamp) et M. Bost, le distingué
commentateur et conférencier de nos irélig
nions de Propagande musicale, sont promus
Officiers de l’Instruction publique.
Récompenses accordées sur la proposition
de M. l’Inspecteur d’Académie aux person
nes étrangères à l’Enseignement.
RAPPEL DE MEDAILLE DE BRONZE
M. Aubin (Saint-Romain). (
MEDAILLE DE BRONZE
MM. Arnaudtizon et Goujard (Aug.-Nor
mand).
RAPPEL DE DIPLOME D’HONNEUR
MM. Legay et Oursel (Saint-Eustache).
DIPLOME D’HONNEUR
M. Avenel (Saint-Martin-du-Bec) ; M. Ca-
telain (Lintot) ; Mme Cauvin (Harfleur) ;
M. Conseil (Saint-Jouin) ; M. Décure (Lintot) ;
M. Delamotte (Lintot) ; M. Démeillers (Saint,-
Eustache) ; M. Godard (Saint-Nicolas de la
Taille) ; M. Jeanne (Cliquetôt) ; M. Lebour-
geois (Rouelles) ; MM. Lesterlin Bernard et
Lesterlin André (Saint-Eustache) ; M. Leterq
(Saint-Nicolas-dei-la-Taille) ; M. Morel (Saint-
Martin-du-Bec) ; M. Paumier (Clovis) ; M.
Piquet (Saint-Eustache) ; Mlle Tanvel (Saint-
Ma rtia (lu-Bec).
ENCOURAGEMENT AU PROGRÈS
M. Paumier (Clovis) médaille d’argent.
M. Han in (Clovis) ; MM. Larridon, profes
seur de sténographie de la Fédération, et Le-
cointre Joseph (Amicale laïque Montivilliers)
médaille de bronze.
Nous leur présentons nos vifs compliments
et nous réjouissons , avec tous leurs amis de
la distinction qui vient récompenser leur dé
vouement aux œuvres post-scolaires.
Fies le ceci votre profit
Mous avons reçu sur. notre demande, de
Monsieur Vlnsfoci^ait d’Académie, les Ins
tructions ministérielles relatives aux S. I. P.
Mous en extrayons ce qui suit qui nous pa
raît susceptible d'intéresser bon nombre de
nos Lecteurs :
Associations d’éducation
physique et de sports auxiliaires
de l’Ecole
(Jeunes gens et jeunes filles)
Ces sociétés... rentrent dans la catégorie
des sociétés dites a Sociétés agrées par le Mi
nistre de la Guerre (S. A. G.) ».
Leurs demandes d’agrément et de subven
tions sont, désormais, adressées au Ministre
de l’Instruction publique (service de l’Edu
cation physique) par l’intermédiaire et avec
l’avis motivé des autorités scolaires qualifiées.
Elles sont obligatoirement accompagnées des :
pièces suivantes ;
i° Récépissé de la déclaration prévue par
l’arlicle 5 de la loi du i er juillet 1901.
2 0 Statuts de la société . ;
3° Note succincte sur son activité avec l’ef
fectif de scs membres ';
4° Expédition du dernier bilan certifié par
le trésorier die la société ;
5° Emploi que la société se propose de fai
re de la subvention sollicitée.
Leur agrément est subordonné à l’avis du
Ministre dé l’Intérieur.
L’agrément précédemment accordé par le
Ministre de la Guerre à certaines sociétés pri
ses en charge par le Ministre de l’Instruc-
tion publique demeure acquis et n’est pjas à
renouveler.
Associations féminines
d’éducation physique et de sport
Elles relèvent désormais et sans exception
du Ministère de l’Instruction publique.
11 est à signaler que certaines sociétés d’E-
ducation physique et de préparation militai
re, agréées par le Mini tère de la Guerre et
demeurant sous son autorité, comportent une
Section féminine. Ces sociétés auront à cons
tituer en section autonome, leur section fé
minine qui relèvera, à l’avenir, de l’autorité
du Ministère de LL P.
Demandes de subventions
Les demandes de subventions sont présen
tée'’, chaque année, dans les formse prescri
tes ci-dèssus, au plus tard le 3i mai.
Distinctions honorifiques
Prix et Médailles
Les S. I. P. devront s'adresser, pour l’at
tribution de distinctions honorifiques en fa
veur de leurs membres ou de prix et médail
lés pour leurs concours, à l’autorité académi
que qui transmettra leurs demandes, avec avis
motivé, au Ministère de l’I. P. (service de
l’E. PO.
Exonération de la taxe sur
les spectacles
Les S. I. P. jouiront des mêmes avantages
que les S. A. G. au point de vue d.e l’exoné
ration de la taxe sur les spectacles.
Les demandes de ces Sociétés seront trans
mise; par l’autorité académique, à la Com
mission interministérielle chargée de les exa
miner et dont le Siège est au Ministère de la
Guerre (Service de l’E. P. des sports et de la
P. M.)
Celle, ci délivrera ou refusera à ces sociétés
l’attestation nécessaire à l’exonération de la
taxe* et fera connaître sa décision aux sociétés
intéressées par l’intermédiaire du Ministre
de PL P.
REMARQUE
En raison de l’intermittence des réunions
de la Commission interministérielle et djes
enquêtes préalables effectuées par l’Adminis
tration des Finances, les décisions de la Com
mission n’interviennent que dans un délai
i moyen de 4 ou 5 mois. Les sociétés intéres
sées peuvent, par suite de ces retards, subir
un certain préjudice. Dans le but d’y remé
dier, les Généraux commandant les régions
ont été autorisés à délivrer aux sociétés ayant
fait une demande d’exonération, une attesta
tion provisoire les exonérant jusqu’à décision
de la Commission interministérielle. Dans ces
cond.tions, il y a intérêt à ce que les autori
tés académiques transmettent les demandes
d exonération dont elles font saisies, pa,r l’in
termédiaire des Généraux • commandant les
régions qui délivreront aux S. A. I. P. des
attestations provisoires dans les mêmes con
ditions qu’aux S. A. G. et aux sociétés non
agréées.
Ces sociétés devront joindre à leur deman
de d’exonération, une copie de leurs statuts.
L’INVITATION
Comédie cjl i acte
Personnages :
M. Dupont ; M m0 Dupont ; M me Durand.
Décor : Le salon des Dupont.
SCENE I
M. et M me Dupont, M me Durand (en visite
chez les Dupont).
'P"” Durand
It se fait tard et je vais vous quitter... Ah !
j’allais oublier. Nous comptons sur vous pour
un de ees dimanches... Voyons. Dimanche
prochain, nous sommes chez les Machin, en-
ensuite, nous avons les Chose... et puis... te
nez, voulez-vous le dimanche 3i mars ?
M. Dupont
Ma chère amie, nous ne pouvons pas refuser.
M me Dupont
C’est que...
M. Dupont
Qu y a-t-il ? Le dimanche 3r. rien ne nous
empêche.
M me Dupont
II me semblait...
M. Dupont
Mais non ! mais non !
M rae Durand
Alors, c’est entendu... le dimanche 3i. Nous
vous attendons. Arrivez de bonne heure.
(Salutations, poignées de main).
.. SCENE II
M me Durand est sortie. M mc Dupont qui vient
de l’accompagner revient au salon où est resté
son mari'.
M me Dupont
Ah ! c’est du propre ! Ah ! c’est du joli !
Tu n’en feras jamais d’autres...
M. Dupont
Qu’est-ce qu’il y a encore ?
M™' Dupont
Il y a que le dimanche 3i, nous ne pouvons
pas aller chez les Durand.
M. Dupont
Et pourquoi ça ?
M me Dupont
Pourquoi ? il me demande pourquoi I D>u,
que cet homme là est crispant !... Mais, parce
qu’il y a la FOIRE, voyons !
M. Dupont (s’effondrant)
Zut :
M me Dupont
Ah ! te voilà bien attrapé... Et tout cela par
la faute de Monsieur ! Parce que Monsimy ne
réfléchit pas... (L’imitant). Nous ne pouvons
pas refuser, chère Amie. Pour ta chère Amie,
nous allons manquer le premier dimanche de
la FOIRE.
M. Dupont (accablé)
Je n’y avais pas pensé.
M me Dupont
(ironique).Je n’y avais pas pensé. Mais à
quoi penses-tu donc ? Tu saie, bien pourtant
que c’est très important d’être là ie premier
dimanche, à cause des libéralités des expo
sants qui ce jour-là se montrent particu
lièrement généreux. Et puis, tu sais bien
B. MEI1I1ET
Photographe des Dames
et des Enfants
UOllls à 114, rue de Normandie
Remise de 5 ojo aux Membres de
VEnseignement et aux Amicalistes.
Nous vous recommandons le GRAND BAZAR
LE HAVRE — 121, Rue de Péris — LE HAVRE
r
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Mars 1929.
LES
PETITES
A. O. :î7BÜ
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales Laïques
Publicité : M. G. LEFEVRE
École Rue Emile-Zola - LE HAVRE
JOURNAL 3VCELT SUEL
Rédaction : M. M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE
Une Reine de Beaute... JTorale
Mrs. Annie Murray DIKE
Quatre cantons de la zone rouge sont en
deuil : ceux de Soir-sons, Coiicy-Ie-Château,
Vie-sur-Aisne et Anizy-le-Château. La femme
au grand cœur qui, au lendemain de la guer
re, leur avait rendu la vie, est morte. Et c’est
toute la France qui se sent aujourd’hui tou
chée.
Elle était venue d'Amérique au front de
bataille en 1916. Déjà les volontaires amé
ricains étajent nombreux, mais la grande ar
mée de PerslVing ne vîendrair que Eannéc
suivante.
« Nous travaillons et nous travaillons bien,
écrivait alors Mrs Murray Dike. Mais cela suf
fît-il ? H y a la population civile de la zone
de guerre, des millions de femmes,' di’enfant s »
de vieillards, qui, tous, quand la guerre sera
finie retrouveront leurs foyers en ruines. Nul
plus qu’eux n’aura besoin d’aide. Pour que
cette aide soit efficace, il faut, sans plus at
tendre, associer aux épreuves des pays dévas
tés l’effort des volontaires de la paix... »
Les résistances ne vinrent pas que des ser
vices français ; il s’en produisit aussi en
Amérique. 11 n’est pas toujours facile de faire
le bien.
Pourtant, au printemps 1917, Mrs Dike
avait obtenu qu’une première équipe de se
cours « suivrait la ligne des tranchées à me
sure que le déplacement de celle-ci vers la
frontière affranchirait les uns après les au
tres les pays envahis. »
Cette équipe, que Mrs Dike dirigeait elle-
même, s’embarquait le 18 mai à. New-York,
débarquait à Bordeaux et arrivait à Bléran-
courl en juin. Elle comprenait Miss Anne
•Mlorgan^ Mlles Allen, Rlagden, Doîan, Duer,
Stevenson, Wright et quelques nurses.
Tous les villages entre Oise et Aisne n’a
vaient été évacués par les Allemands qu’à la
fin de février. L’un des moins torturés, Blé-
rancourt, avait pourtant vu incendier soixante
de ses plus belles maisons.
Quand les premiers habitants réfugiés à
l’intérieur revinrent, ils ne trouvèrent que des
ruines froides. La terre elle-même était par
tout éventrée et les verge.rs détruits.
Mais il y avait au milieu de cette détresse
sans espoir, dix-huit femmes venues d’Amé
rique avec Mrs Dike.
Celle-ci fut vraiment l’âme de la renais
sance des villages morts.
Il y eut bientôt à Blérancourt une baraque
pour les infirmières, leurs chauffeurs et. leur
bureau, puis une crèche, une maternité, une
école. En mars 1918, déjà, huit cents familles
étaient revenues dans la région. Trois fois
par semaine Blérancourt les ravitaillait. Au
début, les malheureux sinistrés avaient peine
à croire que des planches pussent remplacer
les pierres de leur foyer ; et avec une incré
dulité comiquement touchante, ils venaient
tâter ïes cloisons des baraques pour bien
s’assurer qu’ils ne rêvaient pas...
La région ayant ainsi repris goût à la vie,
l’invasion recommença. De nouveau, ce fut
l’exode tragique des réfugiés. Il fallut aban
donner Blérancourt. Ce fut le moment où de
graves difficultés administratives surgirent
pour l’œuvre de Mrs Dike aux Etats-Unis.
— Voulez-vous, demanda le gouvernement
français à Mrs Dike, aller en Alsace ? C’est
un secteur tranquille.
— Non,, répondit-elle, c’est dans l’Aisne que
nous avons préparé les semailles ; c’est là
que nous voulons moissonner.
Mrs Dike installe son quartier général bou
levard Lannes. En trois mois, on va y dls-
trihuér 3o~.0bo vêtements 1 et v 0iv'A r verra passer
plus de deux mille familles de réfugiés.
Mais en* septembre la' victoire s’affirme.
Blérancourt et deux cents autres villages en
tre l’Oise et l’Aisne font repris^ — dans quel
état ! — Les habitants qui vont y revenir,
suivant presque pas à pas nos vagues d’as-
sauV, n’auront peu dm il trois mois d’autre
lait, d’autres conserves, d’autre sucre, d’au
tre 'riz, d’autres chaussures et d’autre linge,
que cè que pourra leur donner Mrs Dike.
Mais à ceux qui, par hasard, seraient ten
tés de ne pas réclamer aussi des outils, Mrs
Dike en remet, presque de force :
-— Allez, dit-elle, et travaillez... La terre
aussi a besoin de soins !...
En quelques mois, grâce à son action per
sonnelle, 38.qoo hectares, sur les 70.000 dont
elle s’occupe, sont remis en culture et pro
duisent du blé. Or la zone révolue à Mrs
Dike était coupée dans toute sa largeur par
le Chemin des Dames. Est-ce assez dire l’é
tendue de ses mutilations ?
Mr$ Dike n’a pas seulement donné à man
ger à quatre cantons affamés ; elle n’i< pas
seulement fourni les moyens : outils, mach’t
nés et semences, de guérir la glèbe blessée.
Elle a enseigné aux populations de son sec
teur les bienfaits de l’effort personnel et, de
l’entr’aide, la douceur d’apprendre les plai
sirs de la lecture. Quand la récolte fut mau
vaise, comme en 1922, elle leur ouvrit des
crédits pour attendre une saison meilleure.
Jusqu’en avril 1922, Mrs Dike avait dépen
sé 2.3oo.ooo dollars. A ce moment, sa caisse
se trouvait à sec. Il fallait pourtant achever
l’œuvre. A l’image des élections présidentiel
les Mrs Dike imagina de faire urte Good Will
élection pour faire désigner par le peuple
américain les jeunes femmes qui auraient la
joie de participer à l’achèvement du sauveta
ge des régions martyres. Mrs Dike elle-même
participa à la campagne électorale au cours
de laquelle le drapeau qui avait flotté au
sommet de la Tour Eiffel le 2 août 1914 fut
solennellement montré dans vingt-et-une
grandes villes des Etats.
On vota en masse. Pour voter, il fallait
payer dix cents. Mrs. Dike ramassa deux mil
lions de dollars : de quoi élargir encore le
plan primitif, de quoi fonder de nouveaux
dispensaires , de3. écoles, des bibliothèques,
des groupes de boys-scouts...
— Ah 1 disait-elle, si nous étions plus ri
ches encore, comme nous travaillerions !•••
Elle s’est peut-être tuée à la tâche. Nous
n’avions pas d’amie plus généreuse. Venue
de si loin, elle était allée très profondément
dans notre cœur. Elle, nous fait pour la pre
mière fois une peine immente.
Souscriptions volontaires
en faveur du Journal
Amicale de Filles Alma Fr. io »
Une Amicaliste Massillon » io »
Amicale Filles Massillon » 5o »
Amicale laïque Montivilliers » 5o »
ON ACHBTBKAIT
Jeu de Croquet & Limographe en bon état
S’adresser ou écrire. Ecole, rue des Bou
leaux, Frileuse-l.e Havre.
VÊTEMENTS
S. ABU A
18, Rue Thiers C\ \
LE HAVRE (A
*
V X HABILLE
BIEN
LA VIE JFÉDÉRALE
Pour nos sections théâtrales
M. Ernest Betremieux a écrit à l’intention
des Amicales Laïques : « Amour et Ré
demption » une drame social qui dégage une
forte morale et un puissant enseignement.
D’une interprétation facile et peu coûteuse,
cette œuvre à obtenu, à Lille, le 18 novem
bre dernier, un premier et très vif succès.
M. Betremieux abandonne ses droits d’au
teur à tous les groupements rattachés à la
Ligue de l’Enseignement. C’est un geste
bienveillant et très amicaliste dont on lui
saura gré.
Cette œuvre est en vente, au prix de 10 fr.
chez M. Betremieux, 7, place Sébastopol, à
Lille.
Nous croyons aussi pouvoir signaler une
pièce en 1 acte et 3 tableaux, représentée
pour la i re fois à Paris, au théâtre St-Geor-
ges, le 9 février 1929 et publiée par le jour
nal Candide du i4 février 1929 : Harmonie
par Henri Duvernois.
Recommandé aussi une comédie militaire
très amusante pour 11 hommes seulement :
« Tous Limousins » de Carlos Fisher.
CONCOURS DE DICTION
La Fédération des Petites A- a pris l’initia
tive d’organiser un concours de Diction, qui ne
doit pas rencontrer l’indifférence des Arnica-
listes de la région havraise. Ce concours ne
peut en effet que renforcer la valeur éduca
tive de l’œuvre post-scolaire. Disons tout de
qu’il ne saurait être question d’établir une
compétition entre les Amicales et de susciter
des rivalités grosses de conséquences désa
gréables. Les concurrents ne devront justi
fier de leur qualité qu’au moment de l’ins
cription. Le jury n’aura à connaître que les
noms des candidats. Le classement et le pal
marès ne feront en «lacune Séfcon mention de;
l'amicale en causé.
Le jury, dont nous avons donné le mois!
dernier, la composition, et dont la compé
tence et l’impartialité ne seront pas mises en
doute, a choisi comme président M. l’Inspec
teur primaire et fixé ainsi les morceaux im
posés.
1. Catégorie Hommes : La Plainte du Bois,
de Jean Richepin ;
2. Catégorie Femmes : Les Voix du Jardin,
de Victor Hugo.
Le texte e?t. à la. disposition -des uns et des
autres chez M. Plmont, 109, rue Massillon.
Le morceau de choix : 80 vers ou 60 lignes
de prose au maximum devra être présenté
écrit ou imprimé au jury, si possible à plu
sieurs exemplaires.
Il y a certainement dans la plupart des ami
cales des éléments susceptible,. de se présen
ter. Nous osons compter sur l’appui des diri
geants d’Amicales et sur la vaillante bonne
volonté des candidats.
le concours aura lieu le 28 avril, à i4 b.,
à l’Ecole de Garçons de la rue Henri-Génes-
. ta I, et les inscriptions seront reçues jusqu-au
i4 avril chez M. Canddlièr, Secrétaire gé
lierai de la Fédération,
•
Récompenses fédérales
Nous rappelons aux Amicales qu’elles doi
vent adresser leurs propositions de récompen
ses fédérales pour leurs sociétaires avant le
10 avril au Secrétaire général.
On est prié de se reporter pour l’établisse
ment de l’état aux instructions parues dans
le n° 22 des « Petites A » (Sept 1928). Cette
année encore et à titre transitoire, il sera
possible de présenter à part des amicalistes
anciens pour des- récompenses du 2 me , 3 me ou
4 me degré sans que soient exigés le stage, ni
la possession de la récompense précédente.
La Commission statuera fin avril, les ré
compenses devant être proclamées à la Fête
fédérale du 12 mai. Les médailles seront re
mises au cours de. cette cérémonie ; les let
tres de félicitations et les diplômes seront
adressées directement aux Amicales.
TABLEAU D’HONNEUR
PALMES ACADEMIQUES
MM. Courteheuse (Montivilliers) ; Goujard
(Aug.-Normand) ; Koch Marcel (E.-Zola) ;
Guyot (Lillebonne) ; Leporc . (Criquetot) ;
Robin (P. L. H.) ; Sery (Aim.-Leblond) ;
Viguerard (Lillebonne) ; Debreuille, délégué
cantonal, membre honoraire de la Fédération,
Lavaud, Legrand, Legras, Millevoy (Frédérie-
Bellanger), sont nommés Officiers d’Acadé-
mie.
M. Fortin (Fécamp) et M. Bost, le distingué
commentateur et conférencier de nos irélig
nions de Propagande musicale, sont promus
Officiers de l’Instruction publique.
Récompenses accordées sur la proposition
de M. l’Inspecteur d’Académie aux person
nes étrangères à l’Enseignement.
RAPPEL DE MEDAILLE DE BRONZE
M. Aubin (Saint-Romain). (
MEDAILLE DE BRONZE
MM. Arnaudtizon et Goujard (Aug.-Nor
mand).
RAPPEL DE DIPLOME D’HONNEUR
MM. Legay et Oursel (Saint-Eustache).
DIPLOME D’HONNEUR
M. Avenel (Saint-Martin-du-Bec) ; M. Ca-
telain (Lintot) ; Mme Cauvin (Harfleur) ;
M. Conseil (Saint-Jouin) ; M. Décure (Lintot) ;
M. Delamotte (Lintot) ; M. Démeillers (Saint,-
Eustache) ; M. Godard (Saint-Nicolas de la
Taille) ; M. Jeanne (Cliquetôt) ; M. Lebour-
geois (Rouelles) ; MM. Lesterlin Bernard et
Lesterlin André (Saint-Eustache) ; M. Leterq
(Saint-Nicolas-dei-la-Taille) ; M. Morel (Saint-
Martin-du-Bec) ; M. Paumier (Clovis) ; M.
Piquet (Saint-Eustache) ; Mlle Tanvel (Saint-
Ma rtia (lu-Bec).
ENCOURAGEMENT AU PROGRÈS
M. Paumier (Clovis) médaille d’argent.
M. Han in (Clovis) ; MM. Larridon, profes
seur de sténographie de la Fédération, et Le-
cointre Joseph (Amicale laïque Montivilliers)
médaille de bronze.
Nous leur présentons nos vifs compliments
et nous réjouissons , avec tous leurs amis de
la distinction qui vient récompenser leur dé
vouement aux œuvres post-scolaires.
Fies le ceci votre profit
Mous avons reçu sur. notre demande, de
Monsieur Vlnsfoci^ait d’Académie, les Ins
tructions ministérielles relatives aux S. I. P.
Mous en extrayons ce qui suit qui nous pa
raît susceptible d'intéresser bon nombre de
nos Lecteurs :
Associations d’éducation
physique et de sports auxiliaires
de l’Ecole
(Jeunes gens et jeunes filles)
Ces sociétés... rentrent dans la catégorie
des sociétés dites a Sociétés agrées par le Mi
nistre de la Guerre (S. A. G.) ».
Leurs demandes d’agrément et de subven
tions sont, désormais, adressées au Ministre
de l’Instruction publique (service de l’Edu
cation physique) par l’intermédiaire et avec
l’avis motivé des autorités scolaires qualifiées.
Elles sont obligatoirement accompagnées des :
pièces suivantes ;
i° Récépissé de la déclaration prévue par
l’arlicle 5 de la loi du i er juillet 1901.
2 0 Statuts de la société . ;
3° Note succincte sur son activité avec l’ef
fectif de scs membres ';
4° Expédition du dernier bilan certifié par
le trésorier die la société ;
5° Emploi que la société se propose de fai
re de la subvention sollicitée.
Leur agrément est subordonné à l’avis du
Ministre dé l’Intérieur.
L’agrément précédemment accordé par le
Ministre de la Guerre à certaines sociétés pri
ses en charge par le Ministre de l’Instruc-
tion publique demeure acquis et n’est pjas à
renouveler.
Associations féminines
d’éducation physique et de sport
Elles relèvent désormais et sans exception
du Ministère de l’Instruction publique.
11 est à signaler que certaines sociétés d’E-
ducation physique et de préparation militai
re, agréées par le Mini tère de la Guerre et
demeurant sous son autorité, comportent une
Section féminine. Ces sociétés auront à cons
tituer en section autonome, leur section fé
minine qui relèvera, à l’avenir, de l’autorité
du Ministère de LL P.
Demandes de subventions
Les demandes de subventions sont présen
tée'’, chaque année, dans les formse prescri
tes ci-dèssus, au plus tard le 3i mai.
Distinctions honorifiques
Prix et Médailles
Les S. I. P. devront s'adresser, pour l’at
tribution de distinctions honorifiques en fa
veur de leurs membres ou de prix et médail
lés pour leurs concours, à l’autorité académi
que qui transmettra leurs demandes, avec avis
motivé, au Ministère de l’I. P. (service de
l’E. PO.
Exonération de la taxe sur
les spectacles
Les S. I. P. jouiront des mêmes avantages
que les S. A. G. au point de vue d.e l’exoné
ration de la taxe sur les spectacles.
Les demandes de ces Sociétés seront trans
mise; par l’autorité académique, à la Com
mission interministérielle chargée de les exa
miner et dont le Siège est au Ministère de la
Guerre (Service de l’E. P. des sports et de la
P. M.)
Celle, ci délivrera ou refusera à ces sociétés
l’attestation nécessaire à l’exonération de la
taxe* et fera connaître sa décision aux sociétés
intéressées par l’intermédiaire du Ministre
de PL P.
REMARQUE
En raison de l’intermittence des réunions
de la Commission interministérielle et djes
enquêtes préalables effectuées par l’Adminis
tration des Finances, les décisions de la Com
mission n’interviennent que dans un délai
i moyen de 4 ou 5 mois. Les sociétés intéres
sées peuvent, par suite de ces retards, subir
un certain préjudice. Dans le but d’y remé
dier, les Généraux commandant les régions
ont été autorisés à délivrer aux sociétés ayant
fait une demande d’exonération, une attesta
tion provisoire les exonérant jusqu’à décision
de la Commission interministérielle. Dans ces
cond.tions, il y a intérêt à ce que les autori
tés académiques transmettent les demandes
d exonération dont elles font saisies, pa,r l’in
termédiaire des Généraux • commandant les
régions qui délivreront aux S. A. I. P. des
attestations provisoires dans les mêmes con
ditions qu’aux S. A. G. et aux sociétés non
agréées.
Ces sociétés devront joindre à leur deman
de d’exonération, une copie de leurs statuts.
L’INVITATION
Comédie cjl i acte
Personnages :
M. Dupont ; M m0 Dupont ; M me Durand.
Décor : Le salon des Dupont.
SCENE I
M. et M me Dupont, M me Durand (en visite
chez les Dupont).
'P"” Durand
It se fait tard et je vais vous quitter... Ah !
j’allais oublier. Nous comptons sur vous pour
un de ees dimanches... Voyons. Dimanche
prochain, nous sommes chez les Machin, en-
ensuite, nous avons les Chose... et puis... te
nez, voulez-vous le dimanche 3i mars ?
M. Dupont
Ma chère amie, nous ne pouvons pas refuser.
M me Dupont
C’est que...
M. Dupont
Qu y a-t-il ? Le dimanche 3r. rien ne nous
empêche.
M me Dupont
II me semblait...
M. Dupont
Mais non ! mais non !
M rae Durand
Alors, c’est entendu... le dimanche 3i. Nous
vous attendons. Arrivez de bonne heure.
(Salutations, poignées de main).
.. SCENE II
M me Durand est sortie. M mc Dupont qui vient
de l’accompagner revient au salon où est resté
son mari'.
M me Dupont
Ah ! c’est du propre ! Ah ! c’est du joli !
Tu n’en feras jamais d’autres...
M. Dupont
Qu’est-ce qu’il y a encore ?
M™' Dupont
Il y a que le dimanche 3i, nous ne pouvons
pas aller chez les Durand.
M. Dupont
Et pourquoi ça ?
M me Dupont
Pourquoi ? il me demande pourquoi I D>u,
que cet homme là est crispant !... Mais, parce
qu’il y a la FOIRE, voyons !
M. Dupont (s’effondrant)
Zut :
M me Dupont
Ah ! te voilà bien attrapé... Et tout cela par
la faute de Monsieur ! Parce que Monsimy ne
réfléchit pas... (L’imitant). Nous ne pouvons
pas refuser, chère Amie. Pour ta chère Amie,
nous allons manquer le premier dimanche de
la FOIRE.
M. Dupont (accablé)
Je n’y avais pas pensé.
M me Dupont
(ironique).Je n’y avais pas pensé. Mais à
quoi penses-tu donc ? Tu saie, bien pourtant
que c’est très important d’être là ie premier
dimanche, à cause des libéralités des expo
sants qui ce jour-là se montrent particu
lièrement généreux. Et puis, tu sais bien
B. MEI1I1ET
Photographe des Dames
et des Enfants
UOllls à 114, rue de Normandie
Remise de 5 ojo aux Membres de
VEnseignement et aux Amicalistes.
Nous vous recommandons le GRAND BAZAR
LE HAVRE — 121, Rue de Péris — LE HAVRE
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