Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1928-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 décembre 1928 01 décembre 1928
Description : 1928/12/01 (N25)-1928/12/31. 1928/12/01 (N25)-1928/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982663c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
ï\
Deuxième Année. — N° 25
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au| Siège de chaque Amicale
Décembre 1928
S. A. G. N« 3Ï62
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicalés Laïques
Publicité: M. G. LEFÈVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
JOURNAL MENSUEL
Rédaction : M. M. PIMONT
109, pue Massillon - LE HAVRE
Condoléances
Notre président actif, M. Léon Meyer, vient
d’être douloureusement frappé dans ses plus
chères affections. Sa fille tant aimée, à la
vie heureuse et pleine de promesses, vient
de lui être brutalement arrachée par une mort
brutale au moment où se préparaient des
jours de la plus grande joie. Nous voulons
dire à notre ami, combien nos coeurs sont
près de lui dans ces affreuses circonstances
et combien nous prenons part à son immen
se détresse. Nous lui présentons ainsi qu’à
Madame Léon Meyer nos condoléances -émues
et 1 assurance de notre vive sympathie.
Lies Braves Gens
Nous ne résistons pas ciu désir que nous
avons de placer sous le s yeux de nos lec
teurs cette belle page de M. Thériot, ancien
directeur de l’Ecole primaire supérieure du
Havre. Nous l’extiiayons du discours qui fut
prononcé le 11 juillet 1920 pour l’inaugu
ration des tables de marbre de l’E. P. S.
Je ne saurais - vous exposer en détail les
actés d’héroïsme que nos anciens élèves ont
accomplis : la listé en serait trop longue.
Je ne puis songer non plus à faire un choix
parmi eux ; ils sont tous morts en braves
et m ici, plus que jamais, il serait déplacé
d’établir un parallèle entre eux et de les
classer' dans un palmarès. A mes yeux com
me à vos yeux, ils sont tous égaux et méri
tent la même admiration.
Cependant, je dois avouer que dans mon
cœur, j’ai fait une place à part pour l’un
d’eux, un petit breton qui fréquentait notre
école de 1890 à 1898-et dont la figure d’en
fant est encore bien présente devant moi.
Il était bien doux est bien raisonnable et ne
donnait guère l’impression d’un héros ; il
s’appelait Louis Jean-Marie Ruvoen. Il avait
choisi la carrière de marin. Pendant la guerre,
il est attaché au croiseur auxiliaire Provence
II comme Enseigne de; vaiisseau. Torpjllé,
Provence II coule en Méditerranée avec une
partie de son équipage. Ecoutez la citation
à l’ordre de l’armée qui, à cette occasion,
fut accordée à Ruvoen :
« Lors du naufrage de la Provence II a
« donné le plus bel exemple de sang-froid
« et de dévouement. Après avoir fait évacuer
« le personnel et amener l’embarcation dont
« il était chargé, apercevant un homme
« sur le pont l’appela, lui céda la dernière
« place disponible et se rendit sur la pas-
« serelle pour y rejoindre le commandant.
« A disparu avec le bâtiment. »
Est-il quelque chose dfe plus grand que ce
don volontaire de sa vie ? Quelle énergie,
quelle maîtrise de soi décèle un tel acte pour
imposer silence à l’instinct de conservation !
Les exemples ne nous manquent pas qui
nous permettent de mesurer la force de celui-
ci, puisque dans maints naufrages, dans
maintes catastrophes, on a vu des hommes
bousculer des femmes, piétiner des enfants
pour assurer leur propre salut.
Ici, c’est un chef, et ce chef s’appelle
Louis Ruvoen, qui est chargé de diriger le
sauvetage de ses hommes. C’est fait ; il prend
place à côté d’eux ; il va, comme eux,
avoir la vie sauve. Mais au moment de s’é
loigner du bateau qui va sombrer, il aper
çoit un homme de l’équipage resté sur le
pont. Il sent qu’il n’a pas accompli tout son
devoir ; il ne discute pas avec sa conscience
et donne sans hésiter sa place ; et comme
l’embarcation est déjà trop chargée, il re
tourne sur le navire, se range aux côtés de
son commandant et coule avec le bâtiment.
Quelle belle mort ! et quel exemple pour
tous les hommes et pour nos élèves ! Com
me ceux-ci doivent être fiers qu’un tel acte
de sacrifice ait été accompli par un de leurs
anciens ! Je n’en connais pas de plu s beau
parmi ceux que l’histoire nous a lègues.
Aussi, je demande «instamment qu’il soit
conservé dans les Annales de l’Ecole, ejt que
dans nos cours de morale on ne parle pas
du sacrifice de soi sans citer l’exemple de ce
bon et brave Ruvoen.
I. Thériot.
VÊTEMENTS
LA VIE FÉDÉRALE
-»o«-
Conseil d’Administration
Le Conseil d’Administration de la Fédéra
tion s’est réuni le 18 novembre ,1928, à
20 heures, Salle Lord-Kitchener, sous la pré
sidence de M. G. Lefèvre.
Etaient présents : MM. G. Lefèvre et R.
Longuet, vice-présidents ; Candellier, secré
taire général ; Le Madec, trésorier général
et Roussel, trésorier adjoint ; Aubry, Reu-
zeboc, Lefebvre H., Pimont et Masuay, mem
bres du Conseil. Mmes Pimont et Boulin-
gue, vice-présidentes ; Basille, Candellier,
Gérard, Lemonnier, Perrier .et Richard,
membres du Conseil.
Excusés : MM. Godefroy, Longuet G., Man-
deville, Beauville et Michel ; Mlles Chan
delier et Lagnion.
Le procès-verbal de la précédente séance
est adopté et des condoléances sont adressées
à M. Léon Meyer, president de la Fédération.
Compte rendu financier. — La Commis
sion d’apurement ayant approuvé les comp
tes de trésorerie, il en est pris acte et des
félicitations sont votées aux trésoriers.
Renouvellement du Conseil d’Administra
tion. — La liste des membres sortants en
1928 est arrêtée. Les diverses candidatures
seront soumises par le Secrétaire en Assem
blée générale, et dans l’ordre suivant :
i° Candidats sortants et rééligibles ;
2 0 Candidats faisant déjà partie des Com
missions de la Fédération ;
3° Candidats proposés par les Amicales.
Comité de Défense laïque. — La Fédéra
tion adhère en principe au projet d.'e Comité
die Défense laïque dont a pris l’initiative
le Syndicat des Instituteurs, Section du
Havre. Sont délégués au Comité en forma
tion : M. G. Lefèvre et Mme Roulingue.
Proposition de Récompenses. — Le Con
seil d’Administration approuve la liste des
récompenses pour 1928, arrêtée par la Com
mission spéciale.
Assemtlâe Générale
du 25 Novembre 1923
Le 25 novembre 1928, à 9 h. 4ô, s’est
tenue à la Salle Lord-Kitchener, sous la pré
sidence de M. G. Lefèvre, premier vice-pré-
sden.t, l’Assemblée générale de la Fédéra
tion Régionale Havraise des « Petites A ».
Etaient présents : MM. Risson, inspecteur
primaire honoraire ; Delmotte, inspecteur
primaire; G. Lefèvre et R. Longuet, vioe-
présidents ; Candellier, secrétaire général ; Le
Madec, trésorier général et Roussel, trésorier
adjoint ; Pimont, rédacteur des « Petites A » ;
MM. Aubry, Beuzeboc, Godefroy IL, Mande-
ville, Michel, Masuay et Normand M., mem
bres du Conseil d’Administration.
Mesdames Pimont et Boulingue. vice-pré
sidentes ; Mmes Basille, Candellier, Gérard,
Lagnion, Lemonnier, Perrier iet 'Richard,
membres du Conseil d’Administration.
M. Léon Meyer, député-maire et président,
s’était excusé.
34 Amicales étaient représentées par 78
délégués.
Le procès-verbal de la dernière Assemblée
générale c«st adiopté, puis M. G. Lefèvre
salue avec la plus grande joie, la présence
parmi nous de M. Risson, Inspecteur pri
maire, et de M. Delmotte, le nouvel Inspec
teur primaire.
La salle entière s’associe à ce double té
moignage de sympathie. M. l’Inspecteur
primaire assure la Fédération de toute sa sol
licitude.
M. Risson nous reste attaché et suit avec
joie l’heureux développement de toutes nos
Amicales.
M. Le Madec donne ensuite lecture de la
situation financière et établit le bilan de la
Fédération. Des félicilations lui sont votées
ainsi qu’à son adjoint : M. Roussel.
Election du Président. — Par acclamations,
M. Léon Meyer, Député, Maire, est réélu
Président.
Renouvellement du Conseil d'Administra
tion. — M. Candellier, secrétaire général,
fait connaître la lifte des membres soumis
à la réélection en 1928 et les candidatures
reçues en application du vœu de l'assem
blée générale de 1928.
Ont été élus :
MM. Lefebvre, Langlois, Roussel, Mande-
ville, Cocu et Hanin.
Mmes Candellier, Pimont, Gérard, Boulin-
gue, Richard, Lemonnier et Pittoors.
Proclamation des Récompenses. — Pro-,
motion 1928. — La liste des récompenses
attribuées en 1928 est lue en Assemblée gé
nérale et un triple bart est battu 1 en l’hon
neur de cette première promotion.
Questions et Propositions. — M. Beuzei-
boc fait un appel près des Présidents d’Ami-
cales pour l’organisation du service à la
Maison des Tireurs.
M. Delporte réclame à nouveau un stade
fédéral, ce qui conduit le président à par
ler du projet de stade municipal.
M. Keller demande l’organisation -d’une troupe
lyrique pour la fête fédérale. Ce projet, har
di, pourrait, d’après M. Leeonte, devenir
Troupe Lyrique Fédérale pour aider les Ami
cales.
M. Lefèvre demande aux Présidents d’Ami-
cales de l’aider à trouver de la publicité
pour le journal « Les Petites A ».
Mme Pimont lance un appel en faveur
des Cours de la Fédération qu’elle voudrait
voir plus suivis.
Enfin, M. Langlois demande s’il existe un
barême pour la taxe des droits d’auteurs.
M. G. Lefèvre promet de faire une démarche
près de M. le Représentant pour l’Arron
dissement.
Récompenses Fédérales
—■—»0« •
Les récompenses suivantes -sont décernées
pour 1928 ;
Médaille d’Argent
MM. Paraient Léon (Etoupières) — Man.de-
ville Robert et Koch Marcel (E.-Zola) -— Le-
savetier Léon, et Diacre Amélius (Dumé d’A-
plemont) — Thouret Marcel (llarfleur).
Médaille de Bronze .
MM. Uhel Louis (Etoupières) — Longuet
Georges et Hébert Louis (Dumé-d’Aplemont)
— Malot Ernest, Fondîmare Julien et Fro
mager Charles (llarfleur) — Froumentin
Thcodulc (Btcvilh-T V**- Koch Geox’gès et Ma
suay (Commission de tir).
Mlle Jégou Maris-Louise (Massillon).
Diplôme d’Honneur
MM. Barel Maurice, Benoit Maurice, Cou-
royer Lucien et Coquerel Charles (Etoupiè
res) — Gaudray Fernand (E.-Zola) — Mar
tin Martial, Diacre Amélius fils, Lenôtre
Maurice et Ducoroy Léon (Dumé-d’Aplemont)
— Fleury Louis, Boisney Albert et Thoué-
non Gaston (llarfleur) — Lecuyer (Commis
sion sportive) — Larridon, professeur de .sté
nographie (Commission des Cours).
Mmes Couroyer Lucienne (Dauphine) —
Spiess ClotiMe et Iléqual) Madeleine (Ras»,
pail).
Lettre de Félicitations
MM. Boulé André, Dufresne, Keller Jean
(Etoupières) — Morel Félix et Bataille Ernest
(Saint-Martin-du-Bec) — Cantais Roger, Ca-
pillon Edgar et Capillon Adrien (Dumé-d’A
plemont) — Hénoque Gaston, Guillemard
Victor, Siroy Frédéric et Mandeville René
(llarfleur) — Delaunay René et Lemaître Elie
(Bléville).
Mlles Richard Emilienne et Rivoal Made
leine (Etoupières) — Barth Odette, Bridoux
Simonne, Héranval Louise, Lefebvre Al-
phonsine, Roguet Emma et Teissière Odette
(Massillon) — Chenel Germaine (E.-Renouf)
— Tauvel Marie (Saint-Martin-du-Bec) —
Coquerel Simonne, Rochard Huguette et
Mme Marest Andrée (Rdspail).
Nota. — Les diplômes et Lettres de féli
citations seront adressées ultérieuremenâ
aux Amicales. Les médailles seront remises
aux Lauréats au Grand-Théâtre, le jour de
la Fête Fédérale.
Première Audition de la Société
de Propagande Musicale
— »0((
L’on ne saurait trop hautement apprécier
la constance et la grande valeur de l’effort
qu’accomplit chaque année la Société de
Propagande Musicale.
Non contents d’assurer l’habile interpré
tation de pages des maîtres, ses membres
s’efforcent de faire apprécier la technique
des compositeurs, de mettre en valeur, par
d’habiles oppoÆtidns, les qualités person
nelles de chacun d'eux.
Ils souhaitent de faire goûter aux masses
les beautés de la musique, de leur faire
connaître ce qu’il y a de plus digne d’atten
tion.
C’est ainsi que dimanche 18 novembre, sous
l’égide de la Fédération des Petites A laï
ques, ce groupe instrumental donnait, dans
la salle de la rue Raspail, une très intéres
sante, très instructive audition qui avait
attiré une assistance aussi attentive que
nombreuse.
M. G. Lefèvre, vice-président de la Fédé
ration, puis M. Bost, se firent le3 commen
tateurs. avisés des œuvres portées au pro
gramme.
. Ils firent ainsi connaître comment la mu
sique pure est sortie de la mu
sique descriptive, comment après la mu
sique die danse, les compositeurs présentè
rent des morceaux uniquement conçus pour
l’harmonie, et comment, plusieurs mor
ceaux réunis selon une règle générale, cons
tituèrent une « suite », ou formèrent la
« .sonate ».
De ces suites et sonates, les instrumentis
tes, détachant quelques pages maîtresses, M.
Rost en détailla les motils directeurs, sou
ligna habilement l’heureux agencement du
mouvement primitif, montra comment le
thème se développe dans les diverses par
ties.
C’est dans ces conditions que l’orchestre,
composé de MM. Vanypre, pianiste ; Poljet
et .Chardelle, ^ violonistes ; Gosselin, violon
celliste, et Van Thuyne, contrebassiste, fit
successivement apprécier le « Menuet », de
Boccherini, dont la fraîcheur demeure char
mante, la délicate « Gavotte-Musette », de
Bach, et différents fragments de symphonies
de Haydn;, Mozart. Nouis eûmes la bonne
fortune d’entendre la Symphonie en ut mi
neur de Beethoven, une dits plus belles œu
vres de la musique.
Cette rétrospective d’œuvres du dix-huitiè
me siècle fut remarquablement présentée et
M. Poljet s’assura un succès personnel en
interprétant d’un archet expressif, un «aria»,
de Bach.
Une quête fut faite au profit de l’œuvre
populaire si intéressante « La Musique à
l’Ecole ».
Cette fête musicale, à laquelle se rencon
trèrent avec M. Lefèvre, Mmes Pimont et
Roulingue, .vice-présidentes, Penïejr, direc
trice des cours ; M. Pimont, rédacteur des
« Petites A » ; M. Michel, président de la
Commission des fêtes ; MM. Le Madec, tré
sorier général ; R. Longuet, vice-président ;
Mmes Chandelier, Gnard, Lagnion et Ri
chard, membres du Conseil ; et diverses
directrices d’écoles, s’acheva par une sau
terie au succès de laquelle contribua l’or
chestre de Mme Blanrue.
DEUXIÈME BAL
-»o«-
Je suis encore émerveillé de ce second
bal de la Fédération. Comme chez Nicèlet,
c’est toujours de plus fort en plus fort.
J’avais été ravi de mes deux après-midis des
Dimanches 4 Novembre (je vous en ai parlé)
et du 18 Novembre (jé ne vous en ai pas
parlé parce qu’un de mes collaborateurs
avait fait le « papier » que vous avez lu
plus haut). Je ne croyais pas qu’après les
ravissantes réunions de Raspail on pût en
core être étonné. Eh bien, dimanche 2 Dé
cembre, dans la jolie salle de la rue Lord-
Kitchener, qui gardait encore sa décoration
somptueuse d’autres fêtes, cela m’est arrivé.
Une foule élégante et empressée dansait aux
accents du superbe orchestre Dupré, toujours
imité, jamais égalé. M. Michel, ujn Viejil
ami, enfermé derrière le contrôle, .düsfri)-
buait des cartes d’entrée. Il ne les vendait
pas, se contentant comme le père de M.
Jourdain de les donner pour de l’argent.
Il les accompagnait gratis d’un sourire et
d’un compliment. Mme Pimont, l’aimable
présidente, faisait avec Mme Richard et Mme
Boulingue les honneurs de la Salle. Aima
ble, certes quand elle invitait les jeunes
gens un peu paresseux à faire danser les
jeunûs demoiselles qui n’ont pas encore l’âge
de faire tapisserie. Moins aimable peut-être
quand, se souvenant que la Fédération fait
œuvre d’éducation, elle réprimait certains
petits abus et faisait cesser certaines licen
ces... M. Gruffaz, le vice-président hono
raire et actif à la fois, M. Catherine, M. Le
fèvre, vice-nréliident allaient de groupe en
groupe. M. R. Longuet, toujours sur la brè
che, M. Pimont jouaient les rôles d’utilités.
J'ai vu die graves messieurs: M. Léchelle, re
vu de graves messieurs : M, Léchelle, re
présentant la Municipalité, M. Quoist, mem
bre honoraire, M, Lefebvre, chef du Bureau
de l’Instruction publique, j’ai vu de bien
gracieuses dames, des mamans, des grand’-
mères, j’ai vu surtout des danseurs intrépi
des et des danseuses infatigables. J’ai vu
faire une quête fructueuse, j’ai entendu an
noncer le bal du 3 Février avec son concou
de coiffures ; j’ai rendu visite au sympathi
que buvetier Cahard, j’ai salué la toujours
accueillante Mme Midland, puis je me suis
enfui, bien emmitouflé po|ur aller rédiger
ce compte rendu du reste bien imparfait. C est
égal, on fait bien les choses à la Fédération
des Petites A.
ADHÉSIONS
Amicale dé s Anciens Elèves de l’Ecole de
Tancarville.
Amicale de Jeunes Gens de La Cerlangue.
Le nombre actuel des Amicales fédérées
est d' e 83, car nous devons supprimer l’Ami
cale de Jeunes Filles de Saint-Jouin, dont la
vie est provisoirement suspendue.
Avis aux Amicales
-»0«-
On nous demande à chaque instant dans
quelles conditions on peut obtenir un trai
tement modéré du fisc à propos des fêtes
organisées dRns Iqs R mica les. Nous leiR-
rappelons que si un article de leurs statuts
piévoit comme un des buts du groupement
l’Education populaire, • elles sont exonérées
de plein droit, exception faite;du Droit des
pauvres. Mais I.es deux mots : Education
populaire sont indispensables et ne peuvent
être remplacés par des synonymes. Nos con
currents le savent bien et nous ont précé
dés dans cette voie.
Nous profitons de l’occasion pour informer
les Amicales que pour rendre légales les
Loteries, Tombolas, Souscriptions-Tombolas:,
il leur suffit d’introduire également dans
leurs statuts (en les déclarant régulièrement
à la Sous-Préfecture) uns mention indiquant
que parmi les buts poursuivis se trouve
l'assistance aux sociétaires sous un e forme
à déterminer. II ne restera plus ensuite qu’à
solliciter et obtenir l’autorisation préfectorale.
Répétitions
)o(
La répétition est un des facteurs du suc
cès en matière d’enseignement et d’éduca
tion.
C’est pourquoi nous répétons aux Secrétai
res d’Amicales que la copie qu’on nous
adresse doit être établie uniquement sur le
recto des feuilles. Aujourd’hui encore» nous
devons recopier 3 articles mal copiés ; tra
vail inutile.
C’est pourquoi nous répétons qu’il faut
nous envoyer la copie le plus tôt possible
pour faciliter le travail de la rédaction.
C’est pourquoi nous répétons qu’il faut
condenser la copie parce que la place man
querait si l’on n’agissait ainsi.
C est pourquoi nou,s répétons que sur les
bandes timbrées qui servent à expédier le
journal un timbre de UN centime suffit
quand le journal circule dans son départe
ment d’origne. Il nous revient souvent des
journaux avec la mention : parti sans lais
ser d’adresse et souvent nous voyons des tim
bres de 2 et même 5 centimes. Bien s’assu
rer aussi qu’on ne met pas la route de Bois-
guillaume au Havre ou la rue de Norman
die à Sanvic.
C’est pourquoi nous répétons que notre
journal qui n’est pas vendu mais dont cha
que exemplaire nous revient à o fr. 2818 est
distribué à bon escient. Que ceux qui en
reçoivent un peu trop songent que certaines
Amicales en demandent davantage.
C’est pourquoi nous répétons qu’il faut
faire vivre ceux qui nous donnent leuris an
nonces et qu’il faut dans chaque quartier,
dans chaque ville nous recruter des annon
ceurs.
Bonnets de papier
Avis est donné à toutes les charmantes
danseuses de nos Amicales qu’uni grand
concours de bonnets de papier aura lieu le
3 février à la Salle de la rue Lord-Kitchener,
au cours du 3 e bal annuel.
Çondition absolue. — Les Bonnets devront
être exclusivement établis avec le papier du
journal « Les Petites A ».
Donc, à l’œuvre. Collectionnez nos jour,-
naux, dèeoupez-les avec art, assemblez-Ies avec
élégance. Vous êtes autorisées à lire au préa
lable les journaux avant de les livrer aux
ciseaux.
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Emile LENOBLE
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Deuxième Année. — N° 25
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au| Siège de chaque Amicale
Décembre 1928
S. A. G. N« 3Ï62
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicalés Laïques
Publicité: M. G. LEFÈVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
JOURNAL MENSUEL
Rédaction : M. M. PIMONT
109, pue Massillon - LE HAVRE
Condoléances
Notre président actif, M. Léon Meyer, vient
d’être douloureusement frappé dans ses plus
chères affections. Sa fille tant aimée, à la
vie heureuse et pleine de promesses, vient
de lui être brutalement arrachée par une mort
brutale au moment où se préparaient des
jours de la plus grande joie. Nous voulons
dire à notre ami, combien nos coeurs sont
près de lui dans ces affreuses circonstances
et combien nous prenons part à son immen
se détresse. Nous lui présentons ainsi qu’à
Madame Léon Meyer nos condoléances -émues
et 1 assurance de notre vive sympathie.
Lies Braves Gens
Nous ne résistons pas ciu désir que nous
avons de placer sous le s yeux de nos lec
teurs cette belle page de M. Thériot, ancien
directeur de l’Ecole primaire supérieure du
Havre. Nous l’extiiayons du discours qui fut
prononcé le 11 juillet 1920 pour l’inaugu
ration des tables de marbre de l’E. P. S.
Je ne saurais - vous exposer en détail les
actés d’héroïsme que nos anciens élèves ont
accomplis : la listé en serait trop longue.
Je ne puis songer non plus à faire un choix
parmi eux ; ils sont tous morts en braves
et m ici, plus que jamais, il serait déplacé
d’établir un parallèle entre eux et de les
classer' dans un palmarès. A mes yeux com
me à vos yeux, ils sont tous égaux et méri
tent la même admiration.
Cependant, je dois avouer que dans mon
cœur, j’ai fait une place à part pour l’un
d’eux, un petit breton qui fréquentait notre
école de 1890 à 1898-et dont la figure d’en
fant est encore bien présente devant moi.
Il était bien doux est bien raisonnable et ne
donnait guère l’impression d’un héros ; il
s’appelait Louis Jean-Marie Ruvoen. Il avait
choisi la carrière de marin. Pendant la guerre,
il est attaché au croiseur auxiliaire Provence
II comme Enseigne de; vaiisseau. Torpjllé,
Provence II coule en Méditerranée avec une
partie de son équipage. Ecoutez la citation
à l’ordre de l’armée qui, à cette occasion,
fut accordée à Ruvoen :
« Lors du naufrage de la Provence II a
« donné le plus bel exemple de sang-froid
« et de dévouement. Après avoir fait évacuer
« le personnel et amener l’embarcation dont
« il était chargé, apercevant un homme
« sur le pont l’appela, lui céda la dernière
« place disponible et se rendit sur la pas-
« serelle pour y rejoindre le commandant.
« A disparu avec le bâtiment. »
Est-il quelque chose dfe plus grand que ce
don volontaire de sa vie ? Quelle énergie,
quelle maîtrise de soi décèle un tel acte pour
imposer silence à l’instinct de conservation !
Les exemples ne nous manquent pas qui
nous permettent de mesurer la force de celui-
ci, puisque dans maints naufrages, dans
maintes catastrophes, on a vu des hommes
bousculer des femmes, piétiner des enfants
pour assurer leur propre salut.
Ici, c’est un chef, et ce chef s’appelle
Louis Ruvoen, qui est chargé de diriger le
sauvetage de ses hommes. C’est fait ; il prend
place à côté d’eux ; il va, comme eux,
avoir la vie sauve. Mais au moment de s’é
loigner du bateau qui va sombrer, il aper
çoit un homme de l’équipage resté sur le
pont. Il sent qu’il n’a pas accompli tout son
devoir ; il ne discute pas avec sa conscience
et donne sans hésiter sa place ; et comme
l’embarcation est déjà trop chargée, il re
tourne sur le navire, se range aux côtés de
son commandant et coule avec le bâtiment.
Quelle belle mort ! et quel exemple pour
tous les hommes et pour nos élèves ! Com
me ceux-ci doivent être fiers qu’un tel acte
de sacrifice ait été accompli par un de leurs
anciens ! Je n’en connais pas de plu s beau
parmi ceux que l’histoire nous a lègues.
Aussi, je demande «instamment qu’il soit
conservé dans les Annales de l’Ecole, ejt que
dans nos cours de morale on ne parle pas
du sacrifice de soi sans citer l’exemple de ce
bon et brave Ruvoen.
I. Thériot.
VÊTEMENTS
LA VIE FÉDÉRALE
-»o«-
Conseil d’Administration
Le Conseil d’Administration de la Fédéra
tion s’est réuni le 18 novembre ,1928, à
20 heures, Salle Lord-Kitchener, sous la pré
sidence de M. G. Lefèvre.
Etaient présents : MM. G. Lefèvre et R.
Longuet, vice-présidents ; Candellier, secré
taire général ; Le Madec, trésorier général
et Roussel, trésorier adjoint ; Aubry, Reu-
zeboc, Lefebvre H., Pimont et Masuay, mem
bres du Conseil. Mmes Pimont et Boulin-
gue, vice-présidentes ; Basille, Candellier,
Gérard, Lemonnier, Perrier .et Richard,
membres du Conseil.
Excusés : MM. Godefroy, Longuet G., Man-
deville, Beauville et Michel ; Mlles Chan
delier et Lagnion.
Le procès-verbal de la précédente séance
est adopté et des condoléances sont adressées
à M. Léon Meyer, president de la Fédération.
Compte rendu financier. — La Commis
sion d’apurement ayant approuvé les comp
tes de trésorerie, il en est pris acte et des
félicitations sont votées aux trésoriers.
Renouvellement du Conseil d’Administra
tion. — La liste des membres sortants en
1928 est arrêtée. Les diverses candidatures
seront soumises par le Secrétaire en Assem
blée générale, et dans l’ordre suivant :
i° Candidats sortants et rééligibles ;
2 0 Candidats faisant déjà partie des Com
missions de la Fédération ;
3° Candidats proposés par les Amicales.
Comité de Défense laïque. — La Fédéra
tion adhère en principe au projet d.'e Comité
die Défense laïque dont a pris l’initiative
le Syndicat des Instituteurs, Section du
Havre. Sont délégués au Comité en forma
tion : M. G. Lefèvre et Mme Roulingue.
Proposition de Récompenses. — Le Con
seil d’Administration approuve la liste des
récompenses pour 1928, arrêtée par la Com
mission spéciale.
Assemtlâe Générale
du 25 Novembre 1923
Le 25 novembre 1928, à 9 h. 4ô, s’est
tenue à la Salle Lord-Kitchener, sous la pré
sidence de M. G. Lefèvre, premier vice-pré-
sden.t, l’Assemblée générale de la Fédéra
tion Régionale Havraise des « Petites A ».
Etaient présents : MM. Risson, inspecteur
primaire honoraire ; Delmotte, inspecteur
primaire; G. Lefèvre et R. Longuet, vioe-
présidents ; Candellier, secrétaire général ; Le
Madec, trésorier général et Roussel, trésorier
adjoint ; Pimont, rédacteur des « Petites A » ;
MM. Aubry, Beuzeboc, Godefroy IL, Mande-
ville, Michel, Masuay et Normand M., mem
bres du Conseil d’Administration.
Mesdames Pimont et Boulingue. vice-pré
sidentes ; Mmes Basille, Candellier, Gérard,
Lagnion, Lemonnier, Perrier iet 'Richard,
membres du Conseil d’Administration.
M. Léon Meyer, député-maire et président,
s’était excusé.
34 Amicales étaient représentées par 78
délégués.
Le procès-verbal de la dernière Assemblée
générale c«st adiopté, puis M. G. Lefèvre
salue avec la plus grande joie, la présence
parmi nous de M. Risson, Inspecteur pri
maire, et de M. Delmotte, le nouvel Inspec
teur primaire.
La salle entière s’associe à ce double té
moignage de sympathie. M. l’Inspecteur
primaire assure la Fédération de toute sa sol
licitude.
M. Risson nous reste attaché et suit avec
joie l’heureux développement de toutes nos
Amicales.
M. Le Madec donne ensuite lecture de la
situation financière et établit le bilan de la
Fédération. Des félicilations lui sont votées
ainsi qu’à son adjoint : M. Roussel.
Election du Président. — Par acclamations,
M. Léon Meyer, Député, Maire, est réélu
Président.
Renouvellement du Conseil d'Administra
tion. — M. Candellier, secrétaire général,
fait connaître la lifte des membres soumis
à la réélection en 1928 et les candidatures
reçues en application du vœu de l'assem
blée générale de 1928.
Ont été élus :
MM. Lefebvre, Langlois, Roussel, Mande-
ville, Cocu et Hanin.
Mmes Candellier, Pimont, Gérard, Boulin-
gue, Richard, Lemonnier et Pittoors.
Proclamation des Récompenses. — Pro-,
motion 1928. — La liste des récompenses
attribuées en 1928 est lue en Assemblée gé
nérale et un triple bart est battu 1 en l’hon
neur de cette première promotion.
Questions et Propositions. — M. Beuzei-
boc fait un appel près des Présidents d’Ami-
cales pour l’organisation du service à la
Maison des Tireurs.
M. Delporte réclame à nouveau un stade
fédéral, ce qui conduit le président à par
ler du projet de stade municipal.
M. Keller demande l’organisation -d’une troupe
lyrique pour la fête fédérale. Ce projet, har
di, pourrait, d’après M. Leeonte, devenir
Troupe Lyrique Fédérale pour aider les Ami
cales.
M. Lefèvre demande aux Présidents d’Ami-
cales de l’aider à trouver de la publicité
pour le journal « Les Petites A ».
Mme Pimont lance un appel en faveur
des Cours de la Fédération qu’elle voudrait
voir plus suivis.
Enfin, M. Langlois demande s’il existe un
barême pour la taxe des droits d’auteurs.
M. G. Lefèvre promet de faire une démarche
près de M. le Représentant pour l’Arron
dissement.
Récompenses Fédérales
—■—»0« •
Les récompenses suivantes -sont décernées
pour 1928 ;
Médaille d’Argent
MM. Paraient Léon (Etoupières) — Man.de-
ville Robert et Koch Marcel (E.-Zola) -— Le-
savetier Léon, et Diacre Amélius (Dumé d’A-
plemont) — Thouret Marcel (llarfleur).
Médaille de Bronze .
MM. Uhel Louis (Etoupières) — Longuet
Georges et Hébert Louis (Dumé-d’Aplemont)
— Malot Ernest, Fondîmare Julien et Fro
mager Charles (llarfleur) — Froumentin
Thcodulc (Btcvilh-T V**- Koch Geox’gès et Ma
suay (Commission de tir).
Mlle Jégou Maris-Louise (Massillon).
Diplôme d’Honneur
MM. Barel Maurice, Benoit Maurice, Cou-
royer Lucien et Coquerel Charles (Etoupiè
res) — Gaudray Fernand (E.-Zola) — Mar
tin Martial, Diacre Amélius fils, Lenôtre
Maurice et Ducoroy Léon (Dumé-d’Aplemont)
— Fleury Louis, Boisney Albert et Thoué-
non Gaston (llarfleur) — Lecuyer (Commis
sion sportive) — Larridon, professeur de .sté
nographie (Commission des Cours).
Mmes Couroyer Lucienne (Dauphine) —
Spiess ClotiMe et Iléqual) Madeleine (Ras»,
pail).
Lettre de Félicitations
MM. Boulé André, Dufresne, Keller Jean
(Etoupières) — Morel Félix et Bataille Ernest
(Saint-Martin-du-Bec) — Cantais Roger, Ca-
pillon Edgar et Capillon Adrien (Dumé-d’A
plemont) — Hénoque Gaston, Guillemard
Victor, Siroy Frédéric et Mandeville René
(llarfleur) — Delaunay René et Lemaître Elie
(Bléville).
Mlles Richard Emilienne et Rivoal Made
leine (Etoupières) — Barth Odette, Bridoux
Simonne, Héranval Louise, Lefebvre Al-
phonsine, Roguet Emma et Teissière Odette
(Massillon) — Chenel Germaine (E.-Renouf)
— Tauvel Marie (Saint-Martin-du-Bec) —
Coquerel Simonne, Rochard Huguette et
Mme Marest Andrée (Rdspail).
Nota. — Les diplômes et Lettres de féli
citations seront adressées ultérieuremenâ
aux Amicales. Les médailles seront remises
aux Lauréats au Grand-Théâtre, le jour de
la Fête Fédérale.
Première Audition de la Société
de Propagande Musicale
— »0((
L’on ne saurait trop hautement apprécier
la constance et la grande valeur de l’effort
qu’accomplit chaque année la Société de
Propagande Musicale.
Non contents d’assurer l’habile interpré
tation de pages des maîtres, ses membres
s’efforcent de faire apprécier la technique
des compositeurs, de mettre en valeur, par
d’habiles oppoÆtidns, les qualités person
nelles de chacun d'eux.
Ils souhaitent de faire goûter aux masses
les beautés de la musique, de leur faire
connaître ce qu’il y a de plus digne d’atten
tion.
C’est ainsi que dimanche 18 novembre, sous
l’égide de la Fédération des Petites A laï
ques, ce groupe instrumental donnait, dans
la salle de la rue Raspail, une très intéres
sante, très instructive audition qui avait
attiré une assistance aussi attentive que
nombreuse.
M. G. Lefèvre, vice-président de la Fédé
ration, puis M. Bost, se firent le3 commen
tateurs. avisés des œuvres portées au pro
gramme.
. Ils firent ainsi connaître comment la mu
sique pure est sortie de la mu
sique descriptive, comment après la mu
sique die danse, les compositeurs présentè
rent des morceaux uniquement conçus pour
l’harmonie, et comment, plusieurs mor
ceaux réunis selon une règle générale, cons
tituèrent une « suite », ou formèrent la
« .sonate ».
De ces suites et sonates, les instrumentis
tes, détachant quelques pages maîtresses, M.
Rost en détailla les motils directeurs, sou
ligna habilement l’heureux agencement du
mouvement primitif, montra comment le
thème se développe dans les diverses par
ties.
C’est dans ces conditions que l’orchestre,
composé de MM. Vanypre, pianiste ; Poljet
et .Chardelle, ^ violonistes ; Gosselin, violon
celliste, et Van Thuyne, contrebassiste, fit
successivement apprécier le « Menuet », de
Boccherini, dont la fraîcheur demeure char
mante, la délicate « Gavotte-Musette », de
Bach, et différents fragments de symphonies
de Haydn;, Mozart. Nouis eûmes la bonne
fortune d’entendre la Symphonie en ut mi
neur de Beethoven, une dits plus belles œu
vres de la musique.
Cette rétrospective d’œuvres du dix-huitiè
me siècle fut remarquablement présentée et
M. Poljet s’assura un succès personnel en
interprétant d’un archet expressif, un «aria»,
de Bach.
Une quête fut faite au profit de l’œuvre
populaire si intéressante « La Musique à
l’Ecole ».
Cette fête musicale, à laquelle se rencon
trèrent avec M. Lefèvre, Mmes Pimont et
Roulingue, .vice-présidentes, Penïejr, direc
trice des cours ; M. Pimont, rédacteur des
« Petites A » ; M. Michel, président de la
Commission des fêtes ; MM. Le Madec, tré
sorier général ; R. Longuet, vice-président ;
Mmes Chandelier, Gnard, Lagnion et Ri
chard, membres du Conseil ; et diverses
directrices d’écoles, s’acheva par une sau
terie au succès de laquelle contribua l’or
chestre de Mme Blanrue.
DEUXIÈME BAL
-»o«-
Je suis encore émerveillé de ce second
bal de la Fédération. Comme chez Nicèlet,
c’est toujours de plus fort en plus fort.
J’avais été ravi de mes deux après-midis des
Dimanches 4 Novembre (je vous en ai parlé)
et du 18 Novembre (jé ne vous en ai pas
parlé parce qu’un de mes collaborateurs
avait fait le « papier » que vous avez lu
plus haut). Je ne croyais pas qu’après les
ravissantes réunions de Raspail on pût en
core être étonné. Eh bien, dimanche 2 Dé
cembre, dans la jolie salle de la rue Lord-
Kitchener, qui gardait encore sa décoration
somptueuse d’autres fêtes, cela m’est arrivé.
Une foule élégante et empressée dansait aux
accents du superbe orchestre Dupré, toujours
imité, jamais égalé. M. Michel, ujn Viejil
ami, enfermé derrière le contrôle, .düsfri)-
buait des cartes d’entrée. Il ne les vendait
pas, se contentant comme le père de M.
Jourdain de les donner pour de l’argent.
Il les accompagnait gratis d’un sourire et
d’un compliment. Mme Pimont, l’aimable
présidente, faisait avec Mme Richard et Mme
Boulingue les honneurs de la Salle. Aima
ble, certes quand elle invitait les jeunes
gens un peu paresseux à faire danser les
jeunûs demoiselles qui n’ont pas encore l’âge
de faire tapisserie. Moins aimable peut-être
quand, se souvenant que la Fédération fait
œuvre d’éducation, elle réprimait certains
petits abus et faisait cesser certaines licen
ces... M. Gruffaz, le vice-président hono
raire et actif à la fois, M. Catherine, M. Le
fèvre, vice-nréliident allaient de groupe en
groupe. M. R. Longuet, toujours sur la brè
che, M. Pimont jouaient les rôles d’utilités.
J'ai vu die graves messieurs: M. Léchelle, re
vu de graves messieurs : M, Léchelle, re
présentant la Municipalité, M. Quoist, mem
bre honoraire, M, Lefebvre, chef du Bureau
de l’Instruction publique, j’ai vu de bien
gracieuses dames, des mamans, des grand’-
mères, j’ai vu surtout des danseurs intrépi
des et des danseuses infatigables. J’ai vu
faire une quête fructueuse, j’ai entendu an
noncer le bal du 3 Février avec son concou
de coiffures ; j’ai rendu visite au sympathi
que buvetier Cahard, j’ai salué la toujours
accueillante Mme Midland, puis je me suis
enfui, bien emmitouflé po|ur aller rédiger
ce compte rendu du reste bien imparfait. C est
égal, on fait bien les choses à la Fédération
des Petites A.
ADHÉSIONS
Amicale dé s Anciens Elèves de l’Ecole de
Tancarville.
Amicale de Jeunes Gens de La Cerlangue.
Le nombre actuel des Amicales fédérées
est d' e 83, car nous devons supprimer l’Ami
cale de Jeunes Filles de Saint-Jouin, dont la
vie est provisoirement suspendue.
Avis aux Amicales
-»0«-
On nous demande à chaque instant dans
quelles conditions on peut obtenir un trai
tement modéré du fisc à propos des fêtes
organisées dRns Iqs R mica les. Nous leiR-
rappelons que si un article de leurs statuts
piévoit comme un des buts du groupement
l’Education populaire, • elles sont exonérées
de plein droit, exception faite;du Droit des
pauvres. Mais I.es deux mots : Education
populaire sont indispensables et ne peuvent
être remplacés par des synonymes. Nos con
currents le savent bien et nous ont précé
dés dans cette voie.
Nous profitons de l’occasion pour informer
les Amicales que pour rendre légales les
Loteries, Tombolas, Souscriptions-Tombolas:,
il leur suffit d’introduire également dans
leurs statuts (en les déclarant régulièrement
à la Sous-Préfecture) uns mention indiquant
que parmi les buts poursuivis se trouve
l'assistance aux sociétaires sous un e forme
à déterminer. II ne restera plus ensuite qu’à
solliciter et obtenir l’autorisation préfectorale.
Répétitions
)o(
La répétition est un des facteurs du suc
cès en matière d’enseignement et d’éduca
tion.
C’est pourquoi nous répétons aux Secrétai
res d’Amicales que la copie qu’on nous
adresse doit être établie uniquement sur le
recto des feuilles. Aujourd’hui encore» nous
devons recopier 3 articles mal copiés ; tra
vail inutile.
C’est pourquoi nous répétons qu’il faut
nous envoyer la copie le plus tôt possible
pour faciliter le travail de la rédaction.
C’est pourquoi nous répétons qu’il faut
condenser la copie parce que la place man
querait si l’on n’agissait ainsi.
C est pourquoi nou,s répétons que sur les
bandes timbrées qui servent à expédier le
journal un timbre de UN centime suffit
quand le journal circule dans son départe
ment d’origne. Il nous revient souvent des
journaux avec la mention : parti sans lais
ser d’adresse et souvent nous voyons des tim
bres de 2 et même 5 centimes. Bien s’assu
rer aussi qu’on ne met pas la route de Bois-
guillaume au Havre ou la rue de Norman
die à Sanvic.
C’est pourquoi nous répétons que notre
journal qui n’est pas vendu mais dont cha
que exemplaire nous revient à o fr. 2818 est
distribué à bon escient. Que ceux qui en
reçoivent un peu trop songent que certaines
Amicales en demandent davantage.
C’est pourquoi nous répétons qu’il faut
faire vivre ceux qui nous donnent leuris an
nonces et qu’il faut dans chaque quartier,
dans chaque ville nous recruter des annon
ceurs.
Bonnets de papier
Avis est donné à toutes les charmantes
danseuses de nos Amicales qu’uni grand
concours de bonnets de papier aura lieu le
3 février à la Salle de la rue Lord-Kitchener,
au cours du 3 e bal annuel.
Çondition absolue. — Les Bonnets devront
être exclusivement établis avec le papier du
journal « Les Petites A ».
Donc, à l’œuvre. Collectionnez nos jour,-
naux, dèeoupez-les avec art, assemblez-Ies avec
élégance. Vous êtes autorisées à lire au préa
lable les journaux avant de les livrer aux
ciseaux.
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